Trente-unième Année. — N° 61 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes
Mercredi 2 Août 1916 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 53
S U I S S E
ABONNEMENTS
Un an Six mois
Suisse , . . . Fr. 6.— Fr. 3.—
Union postale » 12.— > 6.—
Compte de Chèques postaux IV b 4 2 6
Paraissant le Mercredi et le Samedi à La tai-fle-Fonii
On s'abonne à tous les bureaux de poste
ANN0N6ES
suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne
Les annonces se paient d'avance Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels
Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l
Bureau des annonces : PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds et succursales en Suisse et à l'étranger.
Les négociations économiques
Nos négociateurs retourneront à Paris le 2 ou le 3 août. O n ne peut encore rien dire sur leurs nouvelles instruclions.
Le Band publie un entrefilet pessimiste, mais on envisage en général ces pour- parlers avec plus de confiance.
Le l'ail que la délégation retourne à Pa- ris in corpore m o n t r e sulïisamment qu'il ne s'agit pas de négociations pro Jorma, mais que du côté suisse on a le ferme dé- sir d'aboutir à une solution judicieuse et rationnelle du conflit.
L'horlogerie à l'Exposition
universelle de San-Francisco 1915 (Rapport de la Légation de Suisse
à Washington, D. G.)
Peu avant la fermeture de l'Exposition, en novembre 1913, j'eus encore l'occasion de visiter San Francisco, et, comme complément à mon précédent rapport (voir Fédération hor- logère de samedi 2!) juillet écoulé) je puis rap- porter comme suit sur la participation de l'in- dustrie horlogère à la « Worlds Fair » :
Des plus importantes fabriques américai- nes, seules la Waltham Watch Co. (Waltham, Massachusetts) et la Hamilton Watch Co.
(Lancaster, Pcnsylvania) ont exposé. La der- nière nommée bien modestement, à peine à mentionner, la première par contre de manière grandiose et élégante.
J'ai de ces deux maisons des catalogues et réclames à disposition ; ces imprimés peuvent être examinés à la Chambre suisse de l'hor- logerie, à La Chaux-de-Fonds.
La Waltham Watch Co. exposa dans le
«Varied Industries' Palace », sur un espace relativement petit, plusieurs machinesde fabri- cation d'horlogerie en marche. Le public se pressait pour observer le découpage de petites roues et la production de vis minuscules. A citer comme pièces d'attraction : des grands régulateurs, pendules de vestibule avec mou- vement à sonnerie et calendriers automati- ques.
La réclame indiquait que la fabrique Wal- tham produit journellement 3000 montres et que la longueur de ses établis, rangés l'un à côté de l'autre, se monterait à 4 mille. En gé- néral, la Waltham Co. ne produit pas de mon- tres de poche très bon marché, mais non plus des montres très compliquées. Article de prix moyen jusqu'à 100 dollars. Des montres pour messieurs avec fortes boites « goldfilled ».
Tous genres de montres bracelets, mais pour ainsi dire pas avec boîte d'argent. Il n'y au- rait dans les Etats-Unis d'Amérique — on me l'affirmait — qu'une demande en montres à boîtes d'or ou « goldfilled "watches » (« goldfil- led » est un produit laminé extrêmement soli- de de cuivre et or et ne doit pas être considé- ré comme « doré »).
Une « Military wrist wateh » (patentée) pour officiers fut vendu au prix de doit. 12.— ; dans les étuis étaient des bracelets-cuir de dif- férentes couleurs, foncé pour uniforme de drap, jaune pour costume kakhi, blanc pour habits dans les tropiques. On me montra comme «gold- filled watch » très populaire, une montre de 10 lignes d'un prix de doll. 28. —
Des modèles très plats, soi-disant montres de théâtre (Opera-Watches) cotaient doll. 39.—
goldfilled; doll. 100 entièrement en or et jus- qu'à doll. 3000 décorées avec rubis.
Des chronomètres américains sont fabriqués depuis environ 5 années pour l'Angleterre.
Un tel chronomètre, de 19 lignes, se vend à doll. 450.—
Comme article de fantaisie et de cadeau, je vis des coupe-cigares avec minuscule montre en platine (doll. 260.—) dito étuis à cigarettes, montres automobiles de tous genres, ainsi que des montres de voyage et de bateau, de con- struction élégante. Des broches ouvrables pour dames, de petites montres extra-plates pour portemonnaie de dame. Une combinaison pour cadeau, dans un étui commun, montres pour fiancée et fiancé avec bracelet et chaînes, fût très admirée.
Dans les montres-bracelets pour dames, des modèles d'une grande valeur artistique furent présentés. La grandeur 9 lignes, or solide, fut vendue à doll. liO.—, un peu plus petit, avec cadran quadrangulaire, à doll. 80.— La plus petite montre pouvant se fabriquer par procé- dé mécanique, 7 ljï lignes, coûte en or doll.
135.— en platine doll. 215.— Il y avait aussi des montres de dames, qui, en place de brace- lets en métal, étaient fixées à des rubans de soie avec boucles richement décorées de bril- lants (doll. 390.—), en outre des pièces déco- rées avec diamants (doll. 500.—) parmi les- quelles je vis un pendantif de 11 cm. de lon- gueur, un chef d'oeuvre de joaillerie, la mon- tre couverte de brillants (doll. 2000.—).
Comme j'étais d'avis jusqu'ici, que la Wal- tham Watch Co. produisait exclusivement les mouvements, achetait toutes les boites (cases) par contre à la Crescent Case Co., je fus vrai- ment surpris par l'abondance des boîtes fan- taisies de 7 '/2 lignes et plus, décorées artisti- quement avec des joyaux et émail. On m'ex- pliqua alors que toutes les pièces exposées à San Francisco, boîtes, bracelets, médaillons et broches, provenaient de l'atelier américain
Matalene à Newark (New Jersey). Monsieur Matalene s'inspira probablement à Genève.
La Waltham Watch Co. reçut pour son ex- position totale le Grand-Prix, une médaille d'honneur pour les montres et une médaille d'or pour les pendules. Monsieur Matalene, en qualité de collaborateur, également une médaille d'or.
La Hamilton Watch Co. reçut pour son ex- position, particulièrement pour ses « Railroad- watches » en 12, 1(5 et 18 lignes, également une médaille d'or.
C'est regrettable que l'industrie horlogère suisse ait laissé passer cette occasion pour présenter ses produits de manière grandiose aux Américains du Nord et du Sud. On doit supposer que, si les Suisses étaient venus in corpore, les fabriques américaines se seraient aussi réunies pour une grande démonstration.
Comme seul exposant suisse, MM. Patek, Philippe & Co., de Genève, étaient représen- tés. Ils avaient comme sous-section de l'expo- sition de leurs représentants de San Francisco, la maison de bijouterie Shreve & Co., une grande et noble vitrine, formée avec le meil- leur de ce que notre réputé art horloger peut offrir. A coté de la riche collection de mon- tres de Genève, je vis de superbes montres à répétition, chronomètres, chronographes et montres quantièmes avec phases de lune, en outre des belles pièces en montres de dames, richement décorées, et bracelets qui auraient déjà été exposées à l'Exposition nationale de Berne 1914.
La maison Patek, Philippe & Co. s'était an- noncée sous son propre nom pour le concours et reçut, pour l'excellence et la richesse de sa collection, le Grand-Prix. La maison améri- caine Shreve & Co., indépendamment, reçut pour la totalité de ses produits de la branche horlogerie, bijouterie et joaillerie, également le Grand-Prix.
Le représentant me dit lors de ma visite, que les efforts financiers faits par la maison suisse étaient récupérés en une forte mesure par les nombreuses ventes et par l'excellente réclame enregistrée à cette Exposition très fréquentée.
Prescriptions pour la livraison des marchandises adressées à la S. S. S.
Pour faire suite à l'avis que nous avons fait paraître dans le numéro 124 de la Feuille offi- cielle suisse du commerce, nous portons à la connaissance du public que, dans le but d'évi- ler des retards dans la livraison des marchan- dises adressées à la S. S. S., nous avons pris tes mesures suivantes :
A partir du 1er juillet, l'ordre de livrer la marchandise est envoyé à la gare destinataire, /
406 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E S U I S S E non plus après réception de l'avis d'expédi-
tion du fournisseur ou de l'expéditeur, mais dès que le permis d'importation nous est par- venu. Cet ordre a trait à la totalité de la mar- chandise que l'importateur doit recevoir en vertu du contrat qu'il a conclu avec la S. S. S.
L'adresse de l'importateur et le numéro du contrat doivent Ctre indiqués dans les lettres de voiture accompagnant les envois à côté de l'adresse de la S. S. S. d'après les indications données dans l'avis rappelé plus haut. En exé- cution de cet ordre, la gare destinataire livre l'envoi, avec la lettre de voiture originale, à l'importateur désigné, moyennant paiement de tous les frais qui grèvent la marchandises, y compris ceux de réexpédition.
L'envoi de l'avis d'expédition exigé jusqu'i- ci n'est donc plus nécessaire ; par contre, la facture doit toujours nous être transmise, en un seul exemplaire, après l'arrivée de la mar- chandise.
L'ordre de livraison ne peut évidemment être transmis à l'avance que si le questionnai- re contient toutes les indications nécessaires.
A ce sujet, il y a lieu de remaquer que l'ordre de livraison sera toujours envoyé à la gare destinataire désignée sous chiffre 13 du ques- tionnaire. Il importe donc de bien indiquer comme telle la gare sur laquelle la marchan- dise sera effectivement dirigée.
En outre, pour que nous ayons les éléments nécessaires au calcul des contingents, les en- vois ne seront délivrés que contre remise par le destinataire d'une déclaration donnant tou- tes les indications utiles. Pour cela l'importa- teur recevra les formulaires nécessaires avec notre réponse définitive à la demande d'im- portation. Il devra les remplir avec soin et les remettre affranchis au bureau d'expédition qui les transmettra à la S. S. S.
Dans le cas où, sur la totalité du poids ac- cordé, des envois partiels auraient été effec- tués avant l'entrée en vigueur de ces nouvelles precriptions, l'importateur devra encore don- ner après coup les indications nécessaires.
Remarquons encore que dans ces déclara- tions, c'est le poids net et non le poids brut qui doit être indiqué et que la déclaration de la valeur doit comprendre les frais de douane et de port jusqu'au lieu de destination.
Les importateurs sont instamment priés d'observer strictement ces prescriptions afin d'éviter ainsi des difficultés ou des retards au moment de la livraison de la marchandise.
Ces prescriptions ne sont pas applicables aux envois adressés à la S. S. S., mais arri- vant au service des marchandises des chemins de fer de l'Etat italien, à Chiasso, à celui du P. L. M., à Vallorbe ou à celui d'une gare ex- ploitée par une compagnie étrangère.
Le fer continue à arriver
Contrairement à une information de presse disant que, depuis la remise de la note allemande, pas un kilo de fer n'est entré d'Allemagne en Suisse, il ressort de renseignements pris que depuis le j o u r de la remise de la note, le 9 juin, jusqu'au 27 juillet, 24 mille tonnes de fer, soit plus de 2'i millions de kilos, sont parvenus d'Allemagne en Suisse, n o n compris les t r a n s p o r l s d'acier.
Les charbons allemands
L'office central de Bûle pour les appro- visionnements de la Suisse en charbons, qui, depuis le 1e r février 1910, est chargé de l'importation et de la répartition des charbons en Suisse, envoie aux commer- çants suisses une circulaire dont n o u s ex- trayons ce qui suit :
« En raison de la pénurie de la main-d'œu- vre, l'Allemagne éprouve certaines difficultés à assurer en temps utile l'extraction des char- bons nécessaires pour cet hiver et à empêcher qu'une pénurie ne survienne au moment où la consommation du charbon est la plus forte.
«Malgré cette situation difficile, l'Allema- gne désire que la Suisse puisse subvenir à ses besoins en charbon ; mais elle a l'intention,
par égard aux conditions actuelles de vie et de travail en Allemagne, d'apporter certaines restrictions aux approvisionnements. Les ré- serves, largement calculées pour un certain nombre de mois, restent intactes et seront en- visagées comme un stock intangible. Les be- soins journaliers seront assurés de la même façon que précédemment. En somme, rien n'est changé dans l'approvisionnement de la Suisse en charbons, et nous croyons pouvoir affirmer que les autorités compétentes de l'Allemagne se sont inspirées dans cette affaire de senti- ments amicaux à l'égard de la Suisse. L'Alle- magne subordonne naturellement ses mesu- res à la condition que les négociations écono- miques actuellement pendantes entre la Suisse et l'Allemagne aboutiront à une solution sa- tisfaisante. »
Le fer allemand
Pendant le premier semestre de 1916, la production allemande de fer brut s'est élevée à 6.497.000 tonnes contre 5.530.000 dans le premier semestre de 1913, soit 17,5 pour cent d'augmentation. La production de l'acier s'est élevée dans la même période à 7.756.000 ton- nes contre 6.187.000 l'année précédente, soit 25 pour cent de plus.
Pour aller en Allemagne
Suivant un avis officiel, les nouvelles pres- criptions applicables aux passeports pour aller en Allemagne entreront en vigueur à partir du 1er août. Les nouvelles mesures sont plus sévères. Les autorisations générales de libre passage délivrées aux populations frontières sont supprimées.
Commerce des déchets d'or, d'argent et de platine
En exécution de la loi fédérale du 17 juin 1886 et de l'arrêté du Conseil fédéral du 13 mars 1916, le département soussigné a autori- sé M. Edouard llofer, horlogerie-bijouterie, rue de la Croix-d'Or 16, à Genève, à faire le commerce des matières d'or, d'argent et de platine.
Berne, le 26 juillet 1916.
Département suisse des finances, Bureau des matières d'or et d'argent.
Le canal de Panama obstrué par les terres
Nous sommes informés, dit ,1e Daily Ex- press, que des émissaires américains sont en Grande-Bretagne depuis deux mois pour ob- tenir les vues anglaises sur le plan du canal de Nicaragua.
On se souvient que de nombreux ingénieurs ont combattu le projet du canal de Panama en faveur de celui de Nicaragua. Aujourd'hui on prétend que le canal de Panama est con- damné après une dépense d'environ 2 milliards 500 millions. Le défaut est la coupée de la Cu- lebra. 11 est démontré qu'après de soi-disant éboulements les opérations de dragage ont fait sortir plus de terre que les éboulements n'en avaient déplacé, autrement dit, la diffi- culté est duc non aux éboulements, mais à ce que la coupée de la Culebra est un gigantesque marécage et, plus on le drague, plus il faut le draguer;
Le canal est fermé depuis sept mois. On de- vait le rouvrir en février ; on estime mainte- nant qu'il ne sera pas rouvert avant l'au- tomne.
Les naturalisations
La Gazette de Lausanne a publié jeudi der- nier une circulaire provenant du «Bureau international des naturalisations Kosmos», dont le directeur, un avocat naturalisé, habi- tant Berne, offrait, « grace à sa longue expé- rience en la matière et à l'étendue de ses rela- tions», de procurer la naturalisation suisse pendant la guerre.
Nous apprenons que le directeur de ce bu- reau a reçu du département politique fédéral
un sérieux avertissement. 11 a été invité à ces- ser sa propagande et à abandonner son titre de «Bureau international des naturalisations », sous menace de démarches qui seraient faites auprès de la cour d'appel du canton de Berne pour lui retirer sa patente d'avocat bernois.
Consulats
L'exequatur est accordé à M. Hugo Dubler, vice-consul de la République argentine, en résidence à Berne.
L'aérostation après la guerre Service international pour le transport
des voyageurs et des colis.
L'ingénieur Paul Graf, agissant au nom d'un groupe d'intéressés austro-hongrois se trouvant sous la direction du Lloyd autrichien et de la Société anonyme de banque et de com- merce hongroise, a adressé à plusieurs villes austro-hongroises une demande de concession pour l'établissement de stations d'aérostation.
Il s'agit de la création, après la guerre, d'un grand service international d'aérostation, pour lequel on exécute déjà maintenant les travaux préparatoires. La participation du Lloyd au- trichien est un gage du sérieux de l'entre- prise.
Tout d'abord, on pense seulement à une ex- pédition plus rapide du service des colis. Ce- pendant, le service des voyageurs doit com- mencer aussi vite que possible également.
Des stations sont prévues jusqu'à présent à Vienne, Prague, Pilsen, Budapest, Temesvar, Arad, Debreczin, Klausenburg et Hermann- stadt, mais toutes les villes austro-hongroises d'une certaine importance seront comprises dans le réseau aérien.
On ne sait encore rien de précis sur le ser- vice des correspondances avec les pays voi- sins. Cependant, la Zeit parle d'un « service aérien de l'Europe centrale» après la guerre.
Brevets d'invention
EnregrM reinen« •*.
Cl. 69. n° 73120. 18 août 1915, 8 h. p. — Dis-, positif automatique pour l'arrêt de machi- nes parlantes à moteur électrique. Llyod
Yonlter Squibb, 229, South Farragut Street, Philadelphie (E.-U. d'Am.). Mandataire: E.
Imer-Schneider, Genève. — « Priorité : E.-U.
d'Ain., 8 août 1914.»
Cl. 71 f, n° 73121. 5 avril 1916, 3'A h. p. — Boîte pour montres, boussoles, etc. compre- nant un dispositif d'attache amovible. —<- Georges Schärer, négociant en horlogerie.
Montreux (Suisse). Mandataire : W . Koelli- ker, Bienne.
Cl. 71 k, n° 73122. 15 mai 1915, 7 h. p. — Dis- positif de commande pour compteurs de sport appliqués aux automobiles, aéroplanes etc. — Berna Watch Co, St-Iinier (Suisse).
Mandataire : H. Chaponuière, Genève.
Cl. 94, n° 73127. 31 janvier 1916, 8 h. p. — Etuis protecteur pour boîtes de montres,
— Theodor Bahl, Steiger, Hertenerstrasse 57, Buer-liesse ( Westphalie, Allemagne).
Mandataire: Levaillant, Patentanwalts- u.
Commercial-Bureaux A.-G., Zurich.
Cl. 122 a, n° 73155. 26 octobre 1915, 7 'A h. p.
— Dispositif de publicité aux mouvements d'horlogerie. — Siegfried Michel Arnold Ostertag, horlogerie, 8, Rue Colonel Moll, Paris,- (France). Mandataire : A. Bitter, Bàle.
Service de placement de la Société suisse des Commerçants
Ce service publie son 40"" rapport annuel, comprenant la période du Ie1 mai 1915 au 30 avril 1916. Quoique le commerce et l'industrie aient toujours fortement souffert des suites de la guerre européenne et que le placement à l'étranger ait été entravé par le service mili- taire et les nombreuses lormalités de passe- ports, la situation générale s'est néanmoins bien améliorée en comparaison de la première année de guerre. Un grand nombre de postu- lants ayant pu réoccuper leurs places ou ayant
L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 407 été placés ailleurs, les inscriptions gratuites
de non-sociétaires ont p u ßtre supprimées, d'où il appert que le nombre des postulants s"est réduit de 5553 à 444° • De ceux-ci 1120 se sont l'ait inscrire aux bureaux à l'étranger et 2771 aux bureaux en Suisse et de ces derniers il y eut 1579 sans place lors de leur inscrip- tion, tandis que ce nombre fut de 2176 l'exerci- ce précédent. Les inscriptions d'apprentis ont augmenté de 399 à 549 et les places vacantes indiquent également une modeste augmenta- tion ; elles furent au nombre de 2327 contre 2239'en 1914-15, ce qui permit d'effectuer 121 placements de plus que l'année précédente, c'est-à-dire 1591 places pour personnel mascu- lin contre 1519 et 125 places pour personnel féminin contre 7G. Les placements effectués pour 99 endroits différents hors de Suisse sont au nombre de 655.
Les bureaux de Paris et de Milan se ressen- tirent tout particulièrement de la situation actuelle si extraordinaire, tandis que les ré- sultats de la succursale de Londres sont bien réjouissants. Elle enregistre 385 placements, Paris 105 et Milan 51. Malgré toutes les diffi- cultés le service de placement continue à se développer et vient d'ouvrir une agence à Barcelone, Rainbla del Centro, 15 pral. (Es- pagne).
Le résultat financier peut être considéré comme satisfaisant, malgré u n déficit de fr. 813.88, car le déficit de l'exercice précédent fut plus de fr. 10.000.—
Le l'apport fait ressortir qu'il ne peut être assez recommandé aux employés de commerce suisses se rendant à l'étranger, d'éviter tout ce qui pourrait blesser les sentiments de la po- pulation du pays dont ils reçoivent l'hopitali- lé. S'ils proclament leurs sympathies et leurs antipathies, ils se nuisent facilement à eux- mêmes et rendent un mauvais service à leur patrie qui, quoique entourée de puissances belligérantes, ne connait pas d'inimitié. Une fois la guerre terminée, on aura de nouveau besoin d'employés de commerce, exempts de
tout préjugé, qui devront se mettre à la dis- position de la généralité, afin de créer, conso- lider et développer l'œuvre de la paix.
: - j .—.
Liste d e s dessins et modèles
D é p ô t s « j
N» 27026. 8 juin 1916, 7 h. p. — Ouvert. — 53 modèles. — Perceuse verticale. — Adolphe Thum, Genève (Suisse)i Mandataire : H.
Chaponnière, Genève.
N° 27040. 19 juin 1916, 7 'A h. p . — Ouvert.
— 1 modèle. — Calibi-e de montres. — W.- E. Huguenin, Genève (Suisse). Mandataire:
E. Imer-Schneider, Genève.
N° 27042. 20 juin 1916, 8 h. p . — Ouvert. — 8 modèles. — Mouvements de montres. — Paul-Emile Chopard, La Chaux-de-Fonds (Suisse,). Mandataire : F . Chopard, La Chaux- de-Fonds.
N° 27050. 21 juin 1916, 8 h. p . — Ouvert. — 5 modèles. — Protège-glaces. — Ariste Ga- lamefils, Le Locle (Suisse).
Nouvelles diverses
E x p o r t a t i o n s i n t e r d i t e s . — L'Administra- tion des postes suisses, communique : «Les interdictions d'exportation s'étendent non seu- lement aux marchandises exportées comme articles de messagerie ou colis postaux, mais aussi, sans exception, à celles qui sont expé- diées par la poste aux lettres. Les marchan- dises expédiées en franchise de port comme envois de dons, sous formes de paquets jus- qu'au poids de 2 kg. par l'entremise d'un office central, à des militaires en campagne des ar- mées allemande, française et austro-hongroise, sont soumises à tous égards aux mêmes inter- dictions d'exportation que d'autres envois de marchandises. A côté de l'adresse de l'office central, chaque envoi doit, porter celle du destinataire proprement dit. Il ne peut être fait mensuellement qu'un seul envoi de l'espèce
à.la même adresse. I l n'est accordé aucune autorisation d'exportation pour lès graisses et huiles comestibles, le beurre, la farine et le riz.
Une t a x e s u p p l é m e n t a i r e de 5 cts., soit de 5 pfennig sera perçue, dès le Ie1' août, pour chaque lettre échangée dans le rayon limi- trophe de 30 km. dans les relations entre la Suisse et les postes impériales allemandes, le Wurtemberg et la Bavière.
Escompte et change
Taux d'escompte. — France S0/»- — Bel- gique —.—. Italie 5 °/°- — Londres 6 %• — Espagne —.—. — Pétrograde G0/0- — Amster- dam 4 7» %•• — Allemagne 5 °/»- — Vienne 5°/o. — New-York—.—. — Stockholm 5'A°/o.
— Copenhague 5 %•
Changes à vue. — France 89.20 d., 90.20 o.
— Belgique —.— d.,—.— o. — Italie 80.55 d., 82.55 o. — Londres 25.08 d., 25.38 o. — Espa- gne 105.75d., 107.750. — Pétrograde 160.10 d., 163.10 o. — Amsterdam 218.20 d., 220.20 o. — Allemagne 93.50 d., 95.50 o. — Vienne 64.50 d., 66.50 o. — New-York 5.19 d., 5.39 o. — Stockholm 149.75 d., 152.75 o. — Copenhague 148.—d., 151.—o.
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