Bac Blanc Éléments de correction de l'exercice sur les probabilités
Partie A1) p
(
C)=1−p(C)= 4
5
et pC(S)=p(
Td≤−4)
=0,2En utilisant la formule des probabilités totales, on obtient : p
(S)=
pC(
S)×p(C)+
pC(
S)×p(
c)= 8
25
2) pS
(C )=
p(S∩C )
p(S)=
0,8× 1 5 8 25
= 1 2
3) a) On considère la variable aléatoire X qui compte le nombre de jours couverts. X suit la loi binomialeB
( 14
;1 5 )
.E
(
X)=14×1 5 =2,8
b) p
(X =7)= ( 14 7 ) × ( 5 1 )
7× ( 4 5 )
7≈ 0,01
c) p(X
≥1)=1−
p(X=0)=1− ( 4 5 )
14≈ 0,96
Partie B
Par symétrie autour de la droite x=μon a : p
(
Td≥2 ) =p (
Td≤−4 )
On en déduit p
(Td≤ 2)=0,8
Partie C 1)Z
=
Tc+ 5
σ
d'oùTc≤−4 ⇔
Z≤1 σ
2) En utilisant la calculatrice (Z suivant la loi normale centrée réduite ), on obtient
1
σ ≈ 0,8416
d'oùσ≈1,188. 3) D'après le cours p(
Tc∈[−5−1,96 σ
;−5+1,96σ ] ) ≈0,95
.L'intervalle cherché est donc approximativement [-7,3 ; -2,7]
1/1 M.ReissBarde Lycée J.Mermoz Dakar www.docsmaths.jimdo.com
TS4 20132014
EXERCICE 2
proposition 1 : déterminons lim
x→+∞g(x) . Nous savons que −1⩽cosx⩽1 , ∀x∈ℝ ; nous en déduisons successivement 1⩽2+cosx⩽3 puis e1−x⩽(2+cosx)e1−x⩽3e1−x . Posons X=1−x ; si x→+∞ alors X→−∞ et donc lim
x→+∞e1−x= lim
X→−∞eX=0.
Donc d'une part, e1−x⩽g(x)⩽3e1−x et d'autre part, lim
x→+∞e1−x=lim
x→+∞3e1−x=0 . Donc, en vertu du théorème des gendarmes, on en déduit lim
x→+∞g(x)=0 ; la courbe représentative admet donc une asymptote d'équation y=0. proposition VRAIEproposition VRAIE
proposition 2 : nous savons que
∀x∈ℝ: 1⩽2+cosx⩽3 donc 2+cosx>0; de plus e1−x>0 donc g(x)>0.
Donc la courbe est bien au-dessus de l'axe des abscisses proposition VRAIEproposition VRAIE
proposition 3 : Soit T la tangente en x=3 2 .
Son équation est T:y=h '
(
32)(
x−32)
+h(
32)
donc, si x=0, alors y=h '(
32)(
−32)
+h(
32)
de plus, h '
(
32)
=2e3 2×3
2−e
3 2
2
√ (
32)
3 = (3−1)e3 2
2×3
2×
√
32=√
23×23e32 et h(
32)
=√
e3232 =√
32e32donc y=
√
23×23e32×(
−32)
+√
32e32=−√
23e32+√
23e32=0 proposition VRAIEproposition VRAIE proposition 4 : Résolvons h '(x)=0 .Alors, 2exx−1ex=0 , c-à-d (2x−1)ex=0 puis 2x−1=0 et enfin x=1 2 or, or, h
(
12)
= e12√
12=√
2e≈2,33164...≠73≈2,333333 ... Le minimum de h est proche de 7 3 mais non égal. proposition proposition FAUSSEFAUSSE proposition 5 : Soit A l'aire cherchée. Alors A=
∣ ∫
01 f(x)dx∣
+∣ ∫
13 f(x)dx∣
(en UA) . Or, la calculatrice nous donne∫
01 f(x)dx≈−0,471518 et
∫
13 f(x)dx≈0,674925
Donc A≈0,471518+0,674925≈1,146443 UA; Or, 1 UA= 2×5=10 cm2; DoncA≈11,464 cm2 proposition proposition FAUSSEFAUSSE
On pouvait aussi minorer l'aire par un triangle judicieusement choisi.
CORRECTION DE L’EXERCICE 3 DE SPÉCIALITÉ PARTIE A
1. On a :
un+1=5un−6un−1 un =1un+0un−1⎧⎨
⎩
de ce fait
un+1un
⎛
⎝⎜
⎞
⎠⎟ = 5 −6
1 0
⎛
⎝⎜
⎞
⎠⎟
un un−1
⎛
⎝⎜
⎞
⎠⎟
et ainsi
A= 5 −6 1 0⎛
⎝⎜
⎞
⎠⎟
. 2. a. À l’aide de la calculatrice, on a :
P−1= −1 31 −2
⎛
⎝⎜
⎞
⎠⎟
. 2. b. C’EST UNE QUESTION DE COURS ...
2. c. D est une matrice diagonale donc
Dn = 2n 0 0 3n⎛
⎝⎜ ⎞
⎠⎟
.
3.
Cn−1=An−1C0d’où
un =8(
−2n+3n)
+3 3(
×2n−2×3n)
=2n+2×3n.
PARTIE B
Les cellules grisées correspondent aux nombres affichés par l’algorithme
i
2 3 4 5 6
c
3 8 22 62 178
a
8 22 62 178 518
b
22 62 178 518 1522
d
1 6 3 0 3
PARTIE C
1. Calcul de la valeur de
v20142014≡1 3
( ) et donc d’après le tableau
22014 ≡2 7( )
De même 2014
≡4 6( ) et donc d’après le tableau
32014≡4 7( )
Ainsi v
2014 ≡2+2×4 7( ) d’où
v2014 =3.
2. On reproduit et complète le tableau donné dans l’énoncé :
n
0 1 2 3 4 5 6
reste modulo 7 de
2n1 2 4 1 2 4 1
reste modulo 7 de
3n1 3 2 6 4 5 1
reste modulo 7 de
2n+2×3n1+2×1=3
3
2+2×3=8
1
4+2×1
2=8 1+2×6
6=132+2×4=10
3
4+2×0
5=14 1+2×1=3
3
On en déduit que 2
n+2×3nest divisible par 7 lorsque
n≡5 7( )
ABCDEFGH est un cube. O est le centre de la face ABCD. On se place dans le repère orthonormé direct (A ;⃗AB;⃗AD;⃗AE).
PARTIE A
Dans le repère (A ;⃗AB;⃗AD;⃗AE), on a les coordonnées suivantes :
A(0 ; 0; 0) B(1;0 ; 0) C(1;1 ; 0) D(0;1; 0) E(0 ;0; 1) G(1 ;1 ;1) O
(
12; 1 2; 0)
1) Les carrés ABCD, ABFE et ADHE ont tous les trois pour côté 1. Les segments [BD], [BE]et [ED], qui sont leurs diagonales respectives, ont donc toutes les trois la même longueur. On en déduit que BED est un triangle équilatéral.
Remarque : On pouvait aussi dire que ces trois carré ont pour côté 1 donc leurs diagonales ont pour longueur commune √
2.2) Avec O
(
12; 12; 0
)
et E(0 ; 0 ; 1), on a ⃗O E(
−1/−1/1 22)
donc ⃗OI=13⃗OE se traduit en termes de coordonnées par{
xyzIII−1/2−1/2 =−1/= −1/6= 1/36 . On résout1 et on obtient bien I(
13;13;1 3
)
.3) ⃗A I
(
111/3/3/3)
et ⃗AG(
111)
. On en déduit ⃗AI=13⃗AG donc les points A, I et G sont alignés.
PARTIE B 1) ▪ Déterminons M1/3 : Lorsque k=1
3 , la condition
⃗AMk=k⃗AG devient ⃗AM1/3=1
3⃗AG . Or on a vu à la question A-3) que ⃗AI=1
3⃗AG d'où M1/3=I .
▪ Déterminons N1/3 : I est un point de (BED) donc (P1/3), le plan parallèle à (BED) passant par I, est (BED) lui même. N1/3 est donc le point intersection de (BED) avec (BC) : C'est B. N1/3=B
2) ⃗AMk=k⃗AG⇔
(
xyzMMMkkk)
=k(
111)
d'où Mk(k;k;k)3) B(1; 0; 0) et ⃗BC
(
010)
donc{
xy=0+tz=0=1 (t∈ℝ) est une représentation paramétrique de (BC).4) a)
(
P1/2)
est le plan parallèle à (BED) passant par M1/2. Comme ce plan est parallèle à (BED), ⃗BE et⃗BD , qui forment un couple de vecteurs directeurs de (BED), forment aussi un couple de vecteurs directeurs de
(
P1/2)
.M1/2
(
12; 12; 12)
, ⃗BE(
−101)
et ⃗BD(
−110)
donc{
xy=1z=1=1//2/22−u−v+u +v avec u∈ℝ et v∈ℝ est une représentation paramétrique de(
P1/2)
.1 mais si ! aussi incroyable que cela puisse paraître à certains d'entre vous, « on résout » s'écrit avec un « t » à la fin. Je profite de cette digression orthographique pour rajouter que « milieu » s’écrit avec un seul « ℓ ».
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▪ N1/2est le point intersection du plan
(
1/2)
et de la droite (BC). Pour le déterminer, on résout le système{
1/1/1/222−u+u −v+v === 10 t (((LLL123)))La ligne(L3)donne u=−1
2 et (L1)+(L2)+(L3)donne 3
2=1+t càd t=1
2 . En reportant cette valeur dans (L2), on obtient 1
2+v=1
2 soit v=0.
▪ En remplaçant u, v et t par les valeurs trouvées, on vérifie que le système est compatible.
▪ En utilisant la représentation paramétrique de (BC) dans laquelle on remplace t par 1/2, on obtient que N1/2 a pour coordonnées
(
1 ;12; 0)
. N1/2(
1;12;0)
5) Dans cette question, on admet que Nk a pour coordonnées2 (1;3k − 1;0) . a) Montrer que MkNk=
√
6k2−6k+2.Sachant que Nk(1 ; 3k −1 ;0) et Mk(k;k;k), on a MkNk=
√
(1−k)2+(2k−1)2+k2=√
6k2−6k2+2 .b) Déterminer la valeur de k pour laquelle la distance MkNk est minimale.
La distance MkNk est minimale ssi3 son carré est minimal. Notons son carré f(k). On a f (k)=6k2−6k+2.C'est un trinôme du second degré en k de dérivée f '(k)=12k−6 .
D'après le tableau de variation ci-contre f est minimale lorsque k=2.
La distance MkNk est minimale lorsque k=1 2 .
Tableau de variations de f :
k −∞ 1
2 +∞
signe de f '(k) − 0 +
Variations de f
2 Comme on est super malins, on en profite pour vérifier les coordonnées trouvées pour N1/2.
3 ssi = « si et seulement si »
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