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Correction du bac blanc TS février 2017 Exercice I (sur

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Academic year: 2022

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(1)

Correction du bac blanc TS février 2017

Exercice I (sur 5 points)

Soitf la fonction définie surR\ {1} par :f(x)=5x+6 x3−1. Partie 1 : recherche des asymptotes

1. • Limite en−∞: Pour toutx6=0, f(x)= x¡

5+6x¢ x3

³1−x13

´ = 5+6x x2

³1−x13

´. lim

x→−∞

µ 5+6

x

= 5; lim

x→−∞

µ 1− 1

x3

=1 d’où lim

x→−∞f(x)=0.

• Limite en +∞ : on obtient de même

x→+∞lim f(x)=0

• Limite en 1 : lim

x→−1(5x+6)=1 : lim

x→1x<1

=0 en étant négatif par croissance ce la fonctionx7→x3. On en déduit lim

x→1 x<1

f(x)= −∞ . De même : lim

x→1 x>1

= +∞ . 2. • Puisque lim

x→±∞f(x)=0, la droite d’équationy=0 estasymptoteà la courbeC.

• Puisque lim

x→−1f(x)= ±∞, la droite d’équation x= −1 estasymptoteà la courbeC.

Partie 2 : étude des variations de la fonctionf 1. f est dérivable surR\ {1} comme quotient de fonc-

tions dérivables.

x∈R\ {1},f(x)=5¡ x3−1¢

−3x2(5x+6)

¡x3−1¢2

=5x3−5−15x3−18x2

¡x3−1¢2 = −10x3−18x2−5

¡x3−1¢2 . 2. On considère la fonctiong définie surR\ {1} par :

g(x)= −10x3−18x2−5.

(a) gest dérivable surR\ {1} ; pour toutx∈R\ {1}, g(x)= −30x2−36x= −6x(5x+6) qui s’an- nule en−6

5et en 0.

C’est un polynôme du second degré, négatif (du signe du coefficient dex2) en dehors de l’intervalle formé par les racines.

gest donc décroissante sur

¸

−∞;−6 5

¸ , crois- sante sur

·

−6 5; 0

¸

, décroissante sur [0 ; 1[ pus de nouveau décroissante sur ]1 ;= ∞[.

g(x)=x3 µ

−10−18 x − 5

x3

¶ d’où

x→−∞lim g(x)= +∞et lim

x→+∞g(x)= −∞. On en déduit letableau de variationdeg:

x −∞ −6

5 0 1 +∞

g(x) − 0 + 0 − −

g(x) +∞❅

❅❅❘

≈ −13,64

5

❅❅❘

−∞

+∞❅

❅❅❘

−∞

(b) Sur

·

−6 5 ;+∞

·

,g(x)<0 d’après les variations deg.

Sur

¸

−∞;−5¸ :

gest continue comme polynôme

• lim

x→−∞g(x)= +∞donc g(x) prend des va- leurs positives.

g µ

−5 6

<0

D’après le théorème des valeurs intermé- diaires, l’équation g(x)=0 admet une solu- tion dans l’intervalle

¸

−∞;−6 5

¸

; celle-ci est unique carg est monotone sur cet ntervalle.

On noteαcette solution.

(c) À la calculatrice, on trouve −1,94<α−1,93 à 0,01 près.

(d) Tableau de signe de g.

On en déduit :

x −∞ α 1 +∞

g(x) +0− − 3. Tableau de variation de f :

Comme¡ x3−1¢2

>0 sur l’ensemble de définition, f(x) est du signe de g

On en déduit les variations deg:

x −∞ α 1 +∞

g(x) + 0 − −

f(x) + 0 − −

f(x) 0

f(α)

❅❅❘

−∞

+∞❅

❅❅❘ 0

Partie 3 :étude d’une tangente

1. La tangente T à C au point d’abscisse 0 a pour équation réduite :

y =f(0)(x−0)+f(0) ; or f(0)= −5 et f(0)= −6 doncT a pour équation y= −5x−6.

2. Position relative deT et deC: Page 1/4

(2)

Pour toutx∈R\ {1},f(x)−(−5x−6)

=5x+6

x3−1+5x+6=(5x+6)

· 1 x3−1+1

¸

= (5x+6)× x3 x3−1 .

On renseigne un tableau de signes :

x −∞ −6

5 0 1 +∞

5x+6 − 0 + + +

x3 − −0+ +

x3−1 − − − + f(x)−(−5x−6) − 0 +0− + On en déduit queCest en dessous deTpour x

¸

−∞;−6 5

¸

∪[0 ; 1[ et est au-dessus pour x

·

−6 5 ; 0

¸

∪]1 ;+∞[

Voici la courbeCet la tangenteT, même si elles n’étaient pas demandées.

−1

−2

−3

−4

−5

−6

−7

−8

−9

−10

−11

−12 1 2 3

1 2 3 4

−1

−2

−3

−4

−5

C T

0

Exercice II (sur 5 points)

Partie A :

On considère une épreuve de tir à l’arc constitué de plu- sieurs tirs successifs sur une cible :

• si le tireur touche la cible lors d’un tir, la probabi- lité qu’il touche la cible au tir suivant est4

5.

• si le tireur manque la cible lors d’un tir, la proba- bilité pour qu’il la manque aussi au tir suivant est égale à3

5.

Pour tout entier naturel non nul n, on désigne parCn

l’évènement « le tireur touche la cible lors dun-ième tir » et on notepnla probabilité de l’évènementCn.

On considère que le tireur atteint toujours la cible lors de son premier lancer et doncp1=1.

1. Arbre pondéré complété :

Cn

pn

Cn+1

4 5

Cn+1

1 5

Cn

1−pn

Cn+1

2 5

Cn+1

3 5 2. Pour toutn pn+1=p(Cn+1)=p³

(Cn+1Cn)∪

³

Cn+1Cn

´´

=p(Cn+1Cn)+

³

Cn+1Cn

´

=4 5pn+2

5

¡1−pn

¢=

2 5pn+2

5 .

3. On poseun=pn−2 3.

(a) ∀n ∈N,un+1=pn+1−2 3 = 2

5pn+2 5−2

3 = 2

5pn− 4 15=2

5 µ

pn−2 3

= 2 5un .

On en déduit que la suite (un) est géométrique de raisonq=2

5et de premier termeu1=p1− 2

3= 1 3 .

On en déduit que, pour tout n Ê 1, un = u1qn−1= 1

3 µ2

5

n−1

.

(b) On en déduit que, pour toutn∈N, pn=un+2

3= 1 3

µ2 5

n−1

+2 3 . (c) −1<2

3<1, donc lim

n→+∞

µ2 3

n

=0, donc par pro- duit et somme, lim

n→+∞pn=2 3

Page 2/4

(3)

Partie B

1. (a) On a répétition d’épreuves aléatoires iden- tiques, indépendantes, à deux issues.

Xsuit la loi binomialeB µ

10 ; 1 4

car la proba- bilité de tirer une boule rouge est1

4.

kÉ10,p(X=k)= Ã10

k

!µ1 4

k

× µ3

4

10−k

.

(b) p(XÊ1)=1−p(X=0)=1− µ3

4

10

≈0,94 à 10−2près.

(c) L’espérance deXestE(X)=np=10×1 4=5

2; E(X)=5

2

2. (a) Le joueur joue 50 euros ; il gagne 10 euros par boule rouge tirée ; comme il tire5

2 boules rouges en moyenne, son gain algébrique est, en moyenne, 10×5

2−50= −50

2 <0. Le jeu lui estdéfavorable.

(b) Puisque le joueur joue 50 euros, pour que son bénéfice soit supérieur à 20 euros, il faut qu’il tire plus de 7 boules rouges.

p(X>7)=1−p(XÉ7)≈0,000415.

Exercice III (sur 5 points)

On considère les points A(-2; 0; 1), B(1; 2; -1) et C(-2; 2; 2).

1. (a) −→AB

 3 2

−2

,−→AC

 0 2 1

.

−→AB·−→

AC = 3×0+2×2+(−2)×1= 2, donc

−→AB·−→

AC=2 AB = p

32+22+(−2)2 = p

17 ; AC = p02+22+12= p

5. (b) Or−→

AB·−→

AC=AB×AC×cosB ACdonc cos¡

B AC¢

=

−→AB·−→

AC

AB×AC = 2 p17×p

5 = 2

p85 d’où B AC≈77,47 ˚.

(c) L’angleB ACn’est pas un angle nul, ni un angle plat, donc les points A, B et C ne sontpas ali- gnés.

2. −→

ABet−→

ACsont deux vecteurs non colinéaires qui dé- finissent le plan (ABC).

Cherchons un vecteur−→n

a b c

normal à ce plan. Il doit être orthogonal à ces deux vecteurs, puisque ce sont deux vecteurs non colinéaires qui définissent ce plan (ABC).

n·−→

AB=0 et−→n ·−→

AC=0 donnent comme système : (3a+2b−2c=0

2b+c=0 ⇔

(c= −2b

3a+6b=0 ⇔ (c= −2b

a=c .

Choisissonsb=1; on obtient→−n

−2 1

−2

.

Une équation du plan (ABC) est alors

−2(x−xA)+¡ yyA

¢−2(z−zA)=0⇔ −2(x+2)+y− 2(z−1)=0⇔ −2x+y−2z−2=0

3. SoitP1le plan d’équationx+y−3z+3=0 etP2 le plan d’équationx−2y+6z=0.→−n1

1 1

−3

est un

vecteur normal au planP1;n2

1

−2 6

est un vec- teur normal au planP1.

Ces deux vecteurs ne sont clairement pas coli- néaires, donc les deux plansP1etP2sont sécants.

Soit la droiteDdont un système d’équations para- métriques est



x = −2 y = −1+3t z = t

,t∈R.

SoitM(−2 ;−1+3t;t) un point deD.

On a :xM+yM−3zM+3= −2−1+3t−3t+3=0 donc, pour toutt,Mappartient au planP1.Dest incluse dansP1.

xM−2yM+6zM= −2−2(−1+3t)+6t=0 donc, pour toutt,Mappartient au planP2.Dest incluse dans P2.

Dest donc l’intersection de ces deux plans.

4. Un vecteur directeur deDestu

 0 3 1

.

u.→−n =1 doncDest sécante au plan (ABC).

On cherche l’intersection deDet du plan (ABC).

SoitM(−2 ;−1+3t;t) un point deD.Mappartient au plan (ABC) équivaut à

4−1+3t−2t−2=0⇔1+t=0⇔t= −1.

Le point d’intersection deDet du plan (ABC) est le point E(−2 ;−4 ;−1).

5. (a) SoitS la sphère de centreΩ(1 ;−3 ; 1) et de rayonr=3.

M∈S ΩM=3ΩM2=9

⇔ (x−1)2+(y−3)2+(z−1)2 = 9 ⇔ x2− 2x +1+y2−6y +9+z2−2z +1 = 9 ⇔

x2+y2+z2−2x+6y−2z+2=0.

(b) On cherche l’intersection de la sphèreS et de la droiteD.

SoitM(−2 ; −1+3t; t) un point quelconque deD. Il apparient ausi àS si, et seuement si, ses coordonnées vérifient l’équation deS. Page 3/4

(4)

On obtient :

(−2)2+(−1+3t)2+t2−2×(−2)+6(−1+3t)− 2t+2=0⇔10t2+10t+5=0⇔2t2+2t+1=0.

∆= −4 <0 donc la droite ne coupe pas la sphère.

(c) d(Ω; (ABC))=

¯¯−2x+y−2z¯¯ p(−2)2+12+(−2)2 = 9

p9 = 9

3 =3 qui est le rayon de la sphère donc la sphère est bientangenteau plan (ABC).

Exercice IV (sur 5 points)

Pour les élèves ne suivant pas l’enseignement de spécia- lité

Partie A - Algorithmique et conjectures

1. Affecter àula valeur n×un+1 2(n+1) Affecter ànla valeur n+1.

2. Il faut rajouter avant le Fin Tant que :

« Afficher la variableu» .

3. La suite (un) semble êtredécroissantevers 0.

Partie B - Étude mathématique

1. Pour tout entiernÊ1,vn+1=(n+1)un+1−1

= (n +1)× n×un+1

2(n+1) −1 = n×un+1

2 − 2

2 = n×un−1

2 = 1

2vn .

Cette relation montre que la suite (vn) estgéomé- triquede raison 1

2 et de premier terme v1=1×u1−1= 1

2 .

2. On a donc pour tout entier n Ê 1, vn+1= 0,5× 0,5n−1= 0,5n .

Orvn=nun−1⇐⇒ un=vn+1

n = 1+0,5n

n .

3. Comme−1<0,5<1, on sait que lim

n→+∞0,5n=0, et comme lim

n→+∞

1

n=0, on a donc lim

n→+∞un=0 . 4. Pour tout entiernÊ1, on a :

un+1un = 1+(0,5)n+1

n+1 − 1+(0,5)n

n =

n+n×0,5n+1−(n+1)−(n+1)×0,5n

n(n+1) =−1+0,5n×0,5n−(n+1)×0,5n n(n+1)

=−1+0,5n(0,5n−n−1)

n(n+1) =−1+0,5n(−0,5n−1) n(n+1) =

−1+(1+0,5n)(0,5)n n(n+1) .

Les deux termes du quotient sont supérieurs à zéro, donc pour tout entiernÊ1, on a :

un+1un<0, ce qui démontre que la suite (un) est décroissante(vers zéro).

Partie C - Retour à l’algorithmique

Variables nest un entier naturel uest un réel

Initialisation Affecter ànla valeur 1 Affecter àula valeur 1,5 Traitement Tant queuÊ0,001

Affecter à u la va- leurn×u+1

2(n+1)

Affecter à n la va- leurn+1

Fin Tant que Sortie Afficher la variablen

Page 4/4

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