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TOMATE SOUS ABRI

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N°143 - 28 Avril 2017

Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.

Cultures

Tomate sous abri page 2 Carotte (mouche) page 16

Aubergine page 6

Fraise page 9

Concombre page 10

Courgette page 10

Melon abri/PC page 12/14

Salade PC page 14

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TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Août 1 R20

Novembre 2 R5-R6

Janvier 1 R3

Culture en sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Fin mars 2 F2

Début avril 2 F1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 15 au 28 avril 2017.

La protection de la tomate sous abri fait appel à un grand nombre de techniques préventives et de stratégies globales à construire au cas par cas à l’aide de conseillers.

Des indications sont recensées dans les documents suivants : http://www.aprel.fr/pdfPhytos/0Protection_tomate_2016.pdf

http://www.aprel.fr/pdfPhytos/0Fiche_Ressources_PBI_tomate_2016.pdf

Aleurodes

En hors-sol les situations sont contrastées. Les aleurodes sont présents dans toutes les parcelles mais la pression est différente d’une serre à l’autre.

Dans la culture précoce, la pression en aleurodes est toujours en baisse (5 adultes/plante environ) et est jugée moyenne. L’équilibre auxiliaires / ravageurs est bon, avec une prédation efficace des larves par les Macrolophus qui sont toujours plus nombreux.

Dans les cultures d’automne, les situations sont contrastées. Pour la parcelle la plus touchée dans le réseau (graphique), l’équilibre reste précaire. La moitié des plantes présente plus de 30 aleurodes. Les pontes sont plus nombreuses et le cycle de développement de l’aleurode est maintenant très rapide. Du miellat et de la fumagine sont observés dans les foyers. Les

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Macrolophus et parasitoïdes sont présents à un niveau moyen et ne suffisent pas à équilibrer la situation. Du piégeage mécanique et des produits de biocontrôle sont utilisés en complément.

Pour les 2 autres parcelles du réseau en hors-sol, les populations d’aleurodes sont toujours faibles : moins de 20% des plantes présentent des aleurodes.

Hors du réseau, une autre parcelle d’automne subit une situation problématique vis-à-vis de l’aleurode. Pendant l’installation de la PBI, les aleurodes ont progressé rapidement et particulièrement au cours du derniers mois avec les températures plus élevées. La mise en œuvre ces dernières semaines de tous les moyens de protection complémentaires (piégeages mécaniques, renforcement des Macrolophus, produits de biocontrôle) semble permettre une stabilisation de la situation, sans que l’amélioration soit encore visible. La

parcelle subit des dégâts directs (fumagine) et l’investissement en main d’œuvre est énorme.

En sol, deux parcelles signalent des aleurodes adultes sur 10 à 20% des plantes. Les Macrolophus souvent lâchés en pépinière sont encore peu nombreux mais les larves sont bien visibles.

Nesidiocoris (Cyrtopeltis)

Les punaises Nesidiocoris sont observées dans une parcelle du réseau (1res larves) et dans plusieurs parcelles hors du réseau (adultes, larves et premiers dégâts). Le seuil de nuisibilité est très faible et la PBI peut rapidement être compromise par sa présence.

Des observations en tête doivent être réalisées pour bien identifier sa présence (il se confond facilement avec Macrolophus) et mettre rapidement en place des moyens de piégeage (aspiration, panneaux englués, retrait des bourgeons).

Tuta absoluta

En sol, sur les jeunes plantations, Tuta est détectée dans les pièges à un niveau très faible et seulement sur 10% des plantes dans une parcelle.

En Hors-sol, les piégeages de Tuta sont en légère augmentation dans toutes les parcelles, sauf dans la parcelle précoce plantée fin juillet. Il faut s’attendre à ce que les effectifs d’adultes piégés augmentent encore dans les mois à venir. Chaque année, la pression devient plus importante à partir du mois de mai. Au niveau des plantes, les dégâts restent mineurs : une seule parcelle signale des galeries sur 10% des plantes.

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Dans une parcelle hors du réseau, les piégeages atteignent 70 papillons/semaine et les galeries progressent sur les plantes. Des auxiliaires Trichogramma achaeae sont lâchés depuis 2 mois à forte dose en complément des Macrolophus. Des lampes UV sont utilisées pour piéger les adultes et des retraits de feuilles avec galeries sont effectués.

Des produits de biocontrôle sont également utilisés pour toucher les jeunes stades larvaires. Malgré tout, le contrôle n’est pour l’instant pas suffisant et des dégâts sur fruits sont déjà observés.

Des informations sur les stratégies de protection contre Tuta sont disponibles dans les fiches suivantes :

http://www.aprel.fr/pdfPhytos/0Fiche_Tuta_APREL_GRAB.pdf

http://www.aprel.fr/pdfPhytos/0Strategies_de_protection_contre_Tuta_absoluta_- _TutaPI.pdf

Oïdium

L’oïdium maintient son activité : il est présent sur toutes les parcelles hors-sol du réseau sur 20 à 60% des plantes. L’intensité des symptômes ne dépasse pas 3 feuilles par plante : la pression est jugée faible à moyenne. La période climatique est propice à son développement du fait d’alternance de périodes humides et sèches avec une augmentation des températures. Les interventions doivent être déclenchées dès les premières taches et renouvelées. Différents produits de biocontrôle sont désormais utilisables.

Lampes UV installées au bas des plantes pour piégeage des papillons de Tuta absoluta

Relevés des piégeages en 2016

Dégâts sur fruits verts

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Botrytis

Le botrytis est toujours présent dans 3 parcelles hors-sol du réseau à un niveau faible à moyen. Le développement de chancres sur tige condamne rapidement les plantes. La parcelle la plus touchée présente 40% des plantes avec des symptômes sur feuilles et des chancres qui semblent être contrôlés. La gestion des conduites climatiques est le principal moyen de limiter la maladie, ainsi qu’un assainissement rapide des plantes contaminées. Il est possible d’utiliser un champignon antagoniste pour limiter son développement.

Cladosporiose

De la Cladosporiose est observée dans une parcelle du réseau hors-sol (celle la plus touchée également par le Botrytis) à un niveau faible sur la variété Marbonne qui n’est pas résistante. Une parcelle hors du réseau signale aussi les premières taches de Cladosporiose sur la variété Gourmandia, non résistante. Comme pour la plupart des champignons pathogènes, la chaleur et l’humidité sont favorables à la Cladosporiose. La résistance génétique des variétés est une protection efficace contre ce pathogène mais elle n’est pas disponible pour certaines variétés commerciales, notamment dans les typologies de diversification.

Cochenille

La cochenille farineuse (Pseudococcus viburni) est toujours observée dans une parcelle hors du réseau. Le contrôle des premiers foyers sur les tiges est déterminant pour éviter une progression par la suite car les moyens de lutte sont peu nombreux et peu efficaces. Des essais de contrôle par les auxiliaires (Chrysopes et Cryptolaemus) ne montrent pour l’instant pas de résultat satisfaisant. La détection des cochenilles peut être faite précocement sur les feuilles et l’évacuation des feuilles lors de l’effeuillage peut permettre d’éviter leur transfert sur le bas des plantes.

Acariens

Les acariens ne sont pas signalés dans les parcelles du réseau. Dans une autre culture hors-sol, des foyers détectés en paroi sur lesquels ont été appliqués des produits de biocontrôle ont repris et ont eu un développement très rapide avec les conditions sèches de ces dernières semaines. Des lâchers d’acariens prédateurs (Phytoseiulus persimilis) peuvent être envisagés sur des populations faibles.

Thrips

Les thrips sont détectés dans les jeunes plantations en sol sur les panneaux englués jaunes ou bleus. Le principal risque du thrips en tomate est la transmission du virus TSWV qui peut être très virulent. Les symptômes peuvent apparaître 7 à 14 jours après inoculation à la plante. Plusieurs variétés cultivées ont une résistance génétique à ce virus et doivent être privilégiées en secteur à risque. Dans deux cultures hors du réseau

Cladosporiose (face supérieure)

Cladosporiose (face inférieure)

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au stade F1-F2, un nombre significatif de plantes a exprimé précocement le virus. La contamination est jugée faible et moyenne dans ces parcelles.

Pucerons

Des pucerons sont observés à un niveau faible dans deux jeunes cultures en sol (F1) au sein du réseau.

Pythium

Des flétrissements de plantes accompagnés d’un chancre visible au collet ont été observés sur une jeune culture en sol hors du réseau. L’analyse a permis d’identifier du pythium qui serait responsable de ces dépérissements. Des conditions de forte chaleur et d’humidité en début de culture peuvent être à l’origine du développement de cette maladie. Un rétablissement des conditions climatiques dans l’abri permettent de freiner l’attaque.

Adventices

Les adventices sont observés dans les jeunes cultures en sol à un niveau faible. Présence identifiée dans une parcelle du réseau et une autre hors réseau (amaranthe, chénopode blanc).

SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Tuta absoluta Cochenille

Acariens Nesidiocoris

Botrytis Cladosporiose

Thrips Pucerons

Pythium Adventices

TSWV

Oïdium (HS) Aleurodes (HS)

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

AUBERGINE SOUS ABRI

Culture en sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB

Début mars 1 Début nouaison 0

Fin mars 3 Début floraison 1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 15 au 28 avril 2017

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Selon les secteurs, l’environnement est plus ou moins chargé en ravageurs et peut infester rapidement les jeunes plantations. Avec les températures qui augmentent, les cycles des insectes s’accélèrent. Des panneaux englués sont très utiles pour évaluer la pression en ravageurs au moment de la plantation.

Aleurodes

La présence d’adultes d’aleurodes Trialeurodes vaporariorum est observée dans une des cultures du réseau plantée début mars dans le secteur Sud Alpilles (stable sur 10% des plantes). Les autres parcelles Nord Alpilles ne signalent pas ce ravageur.

Thrips

Le thrips est détecté dans deux parcelles du réseau. Dans une parcelle du secteur Sud Alpilles, il est en augmentation et couvre 50% des plantes. Les effectifs sont faibles (3 à 4 thrips par plante) mais ce ravageur se développe facilement sur l’aubergine, en causant des piqûres sur feuilles puis sur fruits en période de production lorsque les effectifs sont élevés.

Des panneaux englués dans la culture permettent de détecter leur présence. Les auxiliaires Amblyseius swirskii sont très utiles et efficaces pour contrôler les thrips et sont aussi prédateurs des aleurodes. Ils doivent être lâchés peu de temps après plantation.

Pucerons

Les 1rs individus de pucerons sont observés dans une parcelle du réseau Nord Alpilles.

Ils sont présents en faible quantité sur 10% des plantes

Altises

L’altise signalée précédemment hors du réseau est à présent identifiée dans la parcelle Sud Alpilles. Des perforations sur feuilles ont été observées sur quelques plantes.

De nombreux cas ont été signalés en 2016 avec parfois des dégâts significatifs.

L’identification de cette altise a permis de mettre en évidence Epitrix hirtipennis qui n’avait jusque-là jamais été identifiée en France. Originaire d’Amérique du Nord, elle a

Altise sur aubergine (2016) Dégâts : criblage des feuilles (2016) Panneaux englués pour la détection des thrips et

autres ravageurs en début de culture

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été signalée pour la première fois en Europe en Italie dans les années 1980, puis a été observée aux Açores, en Grèce, en Macédoine, en Bulgarie et en Espagne. E. hirtipennis n’est pas réglementée sur le territoire de l’Union Européenne mais d’autres altises pourraient être présentes (Epitrix cucumeris, E. papa, E. subcrinita et E. tuberis) ravageurs essentiellement sur pommes de terre et réglementées en UE. Ces dernières n’ont pas été identifiées en France à ce jour.

E. hirtipennis peut se développer sur plusieurs espèces de la famille des Solanacées, notamment tabac, aubergine, tomate et pomme de terre. C’est un ravageur de la culture du tabac. Les quelques références trouvées à son sujet ne parlent pas clairement d’une nuisibilité sur les cultures légumières.

Ce ravageur ne semble pas être particulièrement problématique mais il est recommandé de rester vigilant pour vérifier que les quelques dégâts causés restent sans conséquence sur la culture. Une identification de l’espèce est recommandée

Verticilliose

Les premiers symptômes de Verticilliose sont observés dans la parcelle Sud Alpilles sur des effectifs encore faibles.

Ce champignon tellurique pénètre dans les vaisseaux de la plante par les racines et perturbe la nutrition des plantes : les symptômes sont des chloroses qui s’accentuent progressivement jusqu’à flétrissement et fanaison de la plante.

Adventices

Sous les abris, des adventices sont observés dans une parcelle du réseau, en bordure. Il s’agit de chénopode, amarante, chardon et liseron qui peuvent être enlevés manuellement.

Le Cyperus (ou souchet) est observé sur une parcelle hors du réseau dans les Alpes- Maritimes à un niveau déjà très élevé. Voir BSV N°142.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Thrips Altises Aleurodes

Pucerons Verticilliose

Adventices

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

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FRAISE SOUS ABRI

Type de culture

Nombre de parcelles en

cours d’observations

Département Stades

Serre 12 06, 13, 84 Récolte,

grossissement

Oïdium

On observe la présence d’oïdium dans 3 parcelles, avec 10 à 15 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à moyens (oïdium sur fruits). Hors parcelle d’observation, on signale un cas d’attaque d’oïdium sur 30 % des plantes avec un niveau d’attaque élevé.

Botrytis

Hors parcelle d’observation, on signale la présence de Botrytis sur fruits dans une parcelle avec 15 % de plantes atteintes et un niveau d’attaque faible.

Drosophila suzukii

On signale le premier cas de Drosophila suzukii dans une parcelle, avec 1 % de plantes atteintes et un niveau d’attaque faible (Alpes-Maritimes).

Pucerons

On observe la présence de pucerons dans 7 parcelles avec 5 à 75 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés. Dans une parcelle en PBI, on signale la présence de syrphes, Aphidoletes et chrysopes. Hors parcelle d’observation, on signale plusieurs cas d’attaques de pucerons avec des niveaux d’attaques élevés.

Thrips

On observe la présence de thrips dans 5 parcelles, avec 5 à 75 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés.

Acariens

On observe la présence d’acariens dans 6 parcelles, avec 5 à 35 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés. Hors parcelle d’observation, on signale plusieurs cas d’attaques d’acariens avec des niveaux élevés.

* Synthèse des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Botrytis Drosophila suzukii

Oïdium Pucerons

Thrips

Pucerons Acariens

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CONCOMBRE SOUS ABRI

Culture en sol : 2 parcelles en cours Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB

Fin mars 1 Floraison 0

Début avril 1 Floraison 0

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 15 au 28 avril 2017

Aleurodes

Les deux parcelles du réseau sont déjà concernées par les aleurodes avec des adultes observés sur 5 à 20% des plantes.

Thrips

Une parcelle signale la présence de thrips sur 10% des plantes : pression faible

* SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Aleurodes Thrips

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

COURGETTE SOUS ABRI

Parcelles fixes du réseau : Date de

plantation

Nbre de

parcelles Stade Zone

Mi-Février 2 Récolte 06, Sud13

Début mars 2 Début de

récolte Sud13

Les informations phytosanitaires présentées dans ce bulletin sont issues des observations réalisées du 15 au 28 Avril sur 4 parcelles fixes.

Oïdium

Une parcelle fixe du réseau est touchée avec un niveau de pression moyen (40 % des plantes observées sont touchées). Une humidité relative importante (95-98 %) et des températures moyennes (18-25 °C) sont favorables au développement du champignon.

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Attention aux épisodes nuageux/pluvieux au printemps et en été. La maladie progresse très vite dans les cultures, en particulier sous abri.

Fusariose

Une parcelle fixe est touchée à un niveau de pression faible (5% de plantes sont touchées parmi celles qui sont observées). La maladie progresse sur la parcelle. La combinaison de rotation, solarisation et réflexion agronomique pour le maintien de la vie biologique (taux de matière organique, travail du sol etc.) est indispensable pour limiter le développement de la maladie et son impact sur la culture. L’utilisation de plants greffés peut permettre de conférer une tolérance à la maladie.

Sclérotinia

Une parcelle fixe est touchée avec un niveau de pression faible (5% des plantes observées sont touchées).

Pucerons

Les pucerons sont présents sur deux parcelles fixes à un niveau de pression faible (10- 30 % de plantes touchées 1-10 individus, parmi les plantes observées). Surveiller et éliminer les premiers foyers rapidement afin de ne pas laisser ce ravageur gagner du terrain.

Thrips :

Ce ravageur est en régression sur une parcelle fixe avec une pression faible (10 % des plantes observées touchées). Le thrips n’occasionne pas de dégâts directs sur la courgette mais peut être préjudiciable sur les cultures suivantes. Eviter de favoriser leur installation en mettant en place les cultures dans une parcelle propre (désherbée).

Le vide sanitaire, s’il peut être réalisé, peut aussi aider à limiter le maintient du thrips dans la culture. Le lâcher de Neoseiulus cucumeris a permis de réduire la pression exercée par le ravageur. Rapprochez-vous d’un conseiller pour mettre en place une lutte biologique intégrée.

Aleurodes larves/adultes :

L’aleurode adulte est présent sur deux parcelles fixes avec un niveau de pression moyen (50-60 % des plantes qui sont observées sont touchées avec peu d’individus). Les larves sont présentes à un niveau faible (10%) sur une parcelle fixe. A l’image de la lutte contre le thrips, il faudra veiller à bien désherber les abords de culture pour éviter de créer des niches pour ce ravageur. S’il n’est pas géré, il peut provoquer rapidement d’importants dégâts en favorisant le développement de fumagine. Par ailleurs, il est transmetteur de virus.

* SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Oïdium Fusariose Sclérotinia

Pucerons Thrips

Aleurodes

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MELON SOUS ABRIS

Culture sous abri : 8 parcelles fixes en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade Zone

18 février 1 Pré-récolte Bouches-du-Rhône Nord

1er mars 1 Grossissement

des fruits Vaucluse

9-15 mars 2 Nouaison Vaucluse

24-27

mars 2 Floraison mâle Bouches-du-Rhône Sud et Nord 31 mars 1 Développement

végétatif Vaucluse

13 avril 1 Reprise Vaucluse

On observe un bon développement des plantes, lié à un climat favorable, et une bonne nouaison assez groupée sur les parcelles précoces.

Attention aux excès de chaleur, veiller à une bonne aération !

N’introduire les ruchettes d’abeilles dans les abris que lorsque les plantes sont bien charpentées et que les fleurs femelles sont bien présentes.

Pucerons

Le puceron le plus souvent observé sur melon est Aphis gossypii. Il est de couleur vert foncé à noire avec des cornicules caractéristiques noires. Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes, ce qui entraîne une crispation des feuilles. En fonction de l’intensité de l’attaque, la croissance des plantes peut être ralentie, voire bloquée. Les pucerons sont également vecteurs de virus (WMV : virus de la mosaïque de la pastèque, CMV : virus de la mosaïque du concombre, ZYMV : virus de la mosaïque jaune de la courgette, CABYV : virus de la jaunisse des cucurbitacées).

La pression augmente, mais les attaques restent ponctuelles : Des pucerons ont été observés sur 3 parcelles au stade floraison femelle à pré-récolte, ce sont des attaques d’intensité faible à moyenne avec 0 à 10 de plantes présentant entre 1 et 5 pucerons par plante, 0 à 10% de plantes présentant 5 à 20 pucerons par plante et 0 à 10% de plantes présentant plus de 20 pucerons par plante.

Surveiller régulièrement les cultures pour détecter la présence de ce ravageur.

En cultures sous abri, la protection intégrée est possible avec des apports d’Aphidius colemani, soit par l’intermédiaire des plantes relais, soit en flacons en 2 ou 3 lâchers.

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Acariens

L’acarien le plus souvent observé sur melon est Tetranychus urticae. Les premiers symptômes sont des ponctuations jaunes sur les feuilles, puis toute la feuille jaunit, prend une teinte plombée et grille. A la face inférieure, on observe des toiles et des acariens de 0,5 mm. La végétation est bloquée et la plante a un aspect rabougri. Le développement de cet acarien est favorisé par une hygrométrie faible et de fortes températures.

La pression reste faible : Quelques acariens ont été observés sur une parcelle au stade pré-récolte, il s’agit d’une attaque d’intensité faible avec 5% de plantes touchées.

Surveiller régulièrement les cultures pour détecter la présence de ce ravageur.

En culture sous abris, la protection intégrée est possible avec Neoseiulus californicus.

Aleurodes

On observe une présence faible d’aleurodes sur 30% des plantes d’une parcelle au stade floraison mâle dans le Sud des Bouches-du-Rhône. Ces ravageurs provoquent très rarement des dégâts sur les melons, mais peuvent être problématiques sur d’autres cultures maraîchères (tomate, aubergine…) avec des dégâts directs et la transmission de virus. Surveiller leur présence sans intervenir.

Thrips

On observe une présence faible de thrips sur 50% des plantes sur une parcelle au stade floraison mâle dans le Sud des Bouches-du-Rhône.

Ces insectes ne provoquent, dans la plupart des cas, aucun dégât sur les cultures. Ne pas intervenir.

*Synthèse des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Acariens Aleurodes

Thrips

Pucerons

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MELON PLEIN CHAMP

Culture en plein champ : 4 parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade Zone

20 mars 1 Début floraison

mâle Vaucluse

4 avril 2 Développement végétatif

Bouches-du-Rhône Nord et Vaucluse

20 avril 1 Plantation Vaucluse

Le climat est favorable à l’implantation des cultures de plein champ.

Quelques brûlures de plantes ont été observées par endroits : Attention aux excès de chaleur, aérer très rapidement !

Les cultures sous chenilles ont parfois souffert du mistral violent de la semaine dernière, on observe également quelques dégâts de gel sur les parcelles débâchées par le vent.

Aucun bio-agresseur n’a été observé sur ces parcelles.

SALADE PLEIN CHAMP

Parcelles fixes en cours d’observation : Date de

plantation

Nbre de

parcelles Stade Zone

Fin Mars 1 14-18

feuilles 84

Début Arvil 1 Plantation Sud13

Les informations phytosanitaires présentées sont issues des observations réalisées depuis le du 15 au 28 Avril sur deux parcelles fixes.

Pucerons

Les pucerons ont été observés sur une parcelle fixe secteur Sud13. Le niveau de pression est élevé (48 % des salades observées sont touchées, avec entre 4 et 10 pucerons). La parcelle est au stade plantation.

Mildiou (Bremia)

Du mildiou est observé sur les deux parcelles fixes, sur de nombreuses variétés, y compris certaines BL16-32. La pression est élevée (20-24 % des plantes observées sont touchées). La progression de la maladie est très rapide, surveiller les cultures pour

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anticiper son arrivée et/ou freiner sa propagation, favorisée par des conditions humides et froides.

* SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons Mildiou

Piégeage Noctuelle

Piégeage de Spodoptera littoralis

Le réseau de piégeage des adultes de Spodoptera littoralis est constitué de plusieurs pièges sur les départements des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône avec le réseau d’observation du BSV Maraîchage.

Résultats des piégeages au 28 Avril : Dans les Alpes Maritimes, les piégeages sont déjà importants.

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PIÉGEAGE MOUCHE CAROTTE

Le piégeage a lieu sur deux parcelles situées dans le Vaucluse.

Tableau 1 : Suivi des relevés de piégeage de Psila rosae

Loriol du comtat Caderousse

21/04/17 0 18/04/17 3

26/04/17 0 25/04/17 5

LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS :

Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du- Rhône), Sylvain Pinet (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Antoine Dragon (CETA du Soleil), Benoît Aymoz (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Aurélie Coste (CETA de St-Martin-de-Crau), Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), Corine Pons (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes)

COMITÉ DE RÉDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr

Thomas Haulbert, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, t.haulbert@bouches-du- rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

Références

Documents relatifs

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