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TOMATE SOUS ABRI

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N°141 - 31 Mars 2017

Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.

Cultures

Tomate sous abri page 2 Souchet page 12

Aubergine page 6

Poivron page 7

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TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Août 1 R17

Novembre 2 R2

Janvier 1 R1

Culture en sol : 1 parcelle en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Fév 1 Plantation

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 18 au 31 mars 2017

Aleurodes

Dans les parcelles du réseau les plus touchées, l’équilibre ravageur/auxiliaire est presque atteint.

Dans la culture précoce (graphique 1), la situation continue à se stabiliser.

L’équilibre auxiliaires / ravageur est bon avec une prédation efficace des Macrolophus qui sont toujours plus nombreux (>20/plante). La pression en aleurodes reste élevée mais les populations sont maîtrisées pour l’instant.

Sur la culture plantée en automne (graphique 2), la baisse des effectifs observée il y a 15j ne s’est pas maintenue malgré des Macrolophus assez bien installés. Les entrées d’aleurodes sont difficiles à contrôler et le cycle de développement est maintenant très rapide. De nouvelles pontes et jeunes larves assez nombreuses sont observées en tête. Du

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miellat et de la fumagine commence à se développer dans les foyers.

Sur les deux autres cultures, l’aleurode reste peu présent et les Macrolophus sont de plus en plus nombreux.

Par contre, hors du réseau, certaines parcelles subissent des situations difficiles vis à vis de l’aleurode. Pour une culture plantée en automne, une installation ralentie des Macrolophus a occasionné un développement plus rapide des aleurodes. Les effectifs ont progressé rapidement sur les plantes au cours des dernier mois avec les températures plus élevées.

Ce déséquilibre montre la fragilité de la PBI vis-à-vis des conditions de culture et la nécessité d’utiliser des moyens complémentaires. Des produits de biocontrôle, encore trop peu nombreux, permettent d’agir sur les larves et/ou les adultes. Ils doivent être utilisés en fonction de chaque situation et leur efficacité dépend fortement des conditions d’application. Des moyens physiques permettent de réduire les adultes en tête (panneaux englués, aspirateur) en attendant que la PBI soit mieux installée.

Nesidiocoris (Cyrtopeltis)

Les premiers Nesidiocoris adultes ont été observés dans la moitié des parcelles du réseau et dans plusieurs parcelles hors du réseau, sans dégât apparent pour l’instant. La vigilance : le seuil de nuisibilité est très faible et la PBI peut rapidement être compromise par sa présence. Il se confond facilement avec Macrolophus. La proximité de leur niche écologique (habitat, nourriture..) fait qu’ils peuvent se concurrencer sur la colonisation de cultures. Nesidiocoris est souvent plus rapide à se développer et cause des dégâts sur les cultures.

Cyrtopeltis et Macrolophus sont deux espèces apparentées : Cyrtopeltis a une couleur verte plus foncée, des ailes argentées plus foncées et des antennes qui paraissent striées (voir photo)

Macrolophus (en haut) et Nesidiocoris (Cyrtopeltis) tenuis (en bas)

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Tuta absoluta

Les piégeages de Tuta restent inférieurs à 5 papillons/jour dans toutes les parcelles du réseau et aucune galerie n’a été observée lors des comptages sur plantes. Par contre, dans une autre parcelle du réseau sans protection chimique contre Tuta, les piégeages sont en train d’augmenter fortement et on observe de très jeunes galeries sur près de 70% des plantes. Des lâchers de Trichogramma achaeae ont été effectués toutes les semaines depuis 1

mois en complément des Macrolophus. Le contrôle n’est pour l’instant pas suffisant.

En sol, hors du réseau, sur des jeunes plantations, Tuta est détectée dans les pièges.

Oïdium

L’oïdium est en progression. Il est présent sur toutes les parcelles du réseau sur 10 à 50% des plantes. La parcelle la plus touchée présente des foyers en paroi où les taches d’oïdium couvrent la plupart des feuilles. Les deux espèces d’oïdium peuvent être observées : Leveillula taurica (oïdium jaune) et Oïdium lycopersici (oïdium blanc). La période climatique est propice à son développement du fait d’alternance de périodes humides et sèches avec une augmentation des températures. Les interventions doivent être déclenchées dès les premières taches et renouvelées. Différents produits de biocontrôle sont désormais utilisables.

Botrytis

Dans une parcelle hors du réseau, le botrytis est présent mais reste faible. Les conditions printanières lui sont favorables avec les risques de condensation. La gestion des conduites climatiques est le principal moyen de limiter la maladie, ainsi qu’un assainissement rapide des plantes contaminées. Il est possible d’utiliser un champignon antagoniste pour limiter son développement.

Fusariose

La fusariose se développe à nouveau dans une parcelle du réseau. Elle avait été identifiée sur quelques plantes il y a 2 mois. Des irrégularités d’arrosages récents ont pu stimuler de nouveau le champignon. Sur la variété Climberley greffée sur Maxifort, normalement résistante, on observe des brunissements qui restent marginaux. Par contre, sur les variétés de diversification (greffées également sur Maxifort), les collets sont plus marqués.

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Cladosporiose

De la cladosporiose est observée dans une parcelle du réseau hors-sol à un niveau faible sur la variété Marbonne qui n’est pas résistante. Comme pour la plupart des champignons pathogènes, la chaleur et l’humidité sont favorables à la cladosporiose.

Cochenille

La cochenille est toujours observée dans une parcelle hors du réseau où des essais de lâchers d’auxiliaire sont en cours. Habituellement, la cochenille farineuse Pseudococcus viburni se développe sur le bas des tiges de tomate. Le contrôle des premiers foyers est déterminant pour éviter une progression par la suite car les moyens de lutte sont peu nombreux et peu efficaces.

Acariens

Les 1rs foyers d’acariens sont observés dans une parcelle du réseau. Généralement ils sont observés dans les coins chauds et/ou aérés des serres et ils se développent avec l’augmentation des températures. Dans une parcelle hors du réseau, un foyer important a pu se développer contre la paroi. Il a pu être contrôlé mais d’autres individus ont été repérés sur d’autres secteurs et peuvent générer une contamination générale. Des acariens prédateurs (Phytoseiulus persimilis) ont été installés dans la culture.

Thrips

Sur la parcelle en sol du réseau, des thrips sont observés dès la plantation. La détection sur les panneaux englués jaunes ou bleus est utile pour prendre les mesures nécessaires.

Le principal risque du thrips en tomate est la transmission du virus TSWV qui peut être très virulent. Plusieurs variétés cultivées ont une résistance génétique à ce virus et doivent être privilégiées en secteur à risque.

SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Tuta absoluta Cochenille Acariens Nesidiocoris Botrytis Cladosporiose Fusariose Thrips

Oïdium Aleurodes

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

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AUBERGINE SOUS ABRI

Culture en sol : 1 parcelle en cours

Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB

8 mars 1 Développement

végétatif

0

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 18 au 31 mars 2017

Aleurodes

La présence d’adultes d’aleurodes Trialeurodes vaporariorum est observée sur les jeunes cultures en plantation (10% des plantes). Une parcelle hors du réseau signale une attaque particulièrement importante d’aleurodes sur des jeunes plants. L’infestation représente 100% des plantes dont 20% avec plus de 30 aleurodes (sur des plantes qui n’ont encore qu’une dizaine de feuille !). Cette contamination rapide, généralisée et élevée met en difficulté la bonne conduite de la culture.

Selon les secteurs, l’environnement peut est particulièrement chargé en ravageurs des cultures et avec les températures plus chaudes les cycles sont rapides.

Pucerons

Une parcelle hors du réseau présente des pucerons sur 2% des plantes. Les effectifs sont faibles mais leur arrivée est précoce. Il s’agit en général du puceron Macrosiphum Euphorbiae (photo). La présence d’auxiliaires naturels est fréquemment observée et peut être renforcée par des lâchers d’Aphidius (A.colemani ou A.ervi selon l’espèce de puceron) ou des prédateurs (chrysopes, coccinelles)

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons Aleurodes

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

Puceron Macrosiphum Euphorbiae

Auxiliaires naturels (larves d’Aphidoletes et momie d’Aphidius)

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POIVRON SOUS ABRI

Nématodes

A l’arrachage, les observations des racines sur une parcelle flottante ont montré une présence presque généralisée (80% des plantes) de galles de nématodes du genre Meloidogynes sp. La culture était particulièrement affectée et des analyses pour identification de l’espèce sont en cours.

La difficulté de gestion des nématodes sur poivron est d’autant plus importante qu’il n’y a pas de solution de greffage intéressante. Les nématodes remettent en question l’ensemble du système de production et des mesures doivent être prises pour limiter leur impact sur les cultures car l’éradication des nématodes sur le long terme est illusoire.

Pucerons

Observés dans une parcelle hors du réseau, avec une attaque moyenne.

Arrêt de croissance

Une parcelle flottante a été également signalée sur cette période dans les Alpes Maritimes avec un problème d’arrêt de croissance des poivrons cultivés sous abris. Sont observés un affaissement du feuillage, une absence de bourgeon terminal et un avortement des fleurs. Des analyses sont en cours pour diagnostiquer le problème.

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FRAISE SOUS ABRI

Type de culture

Nombre de parcelles en

cours d’observations

Département Stades

Serre 9 06, 13, 84 Récolte,

grossissement

Oïdium

On observe la présence d’oïdium dans une parcelle, avec 5 % de plantes atteintes et un niveau d’attaque faible.

Phytophthora

On observe la présence de Phytophthora dans une parcelle, avec 65 % de plantes atteintes et un niveau d’attaque élevé. L’avenir de cette parcelle est fortement compromis.

Pucerons

On observe la présence de pucerons dans 5 parcelles avec 5 à 85 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés. Hors parcelles d’observation, on signale aussi la présence de pucerons avec des niveaux d’attaques faibles à moyens.

Thrips

On observe la présence de thrips dans 3 parcelles, avec 5 à 60 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés.

Acariens

On observe la présence d’acariens dans 3 parcelles, avec 5 à 20 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles.

Merles

Hors parcelle d’observation, on signale la présence de merles qui provoquent d’importants dégâts sur fruits.

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MELON SOUS ABRIS

Culture sous abri : 4 parcelles fixes en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade Zone

18 février 1 Floraison

femelle Bouches-du-Rhône 1er mars 1 Floraison mâle Vaucluse

9 mars 1 Développement

végétatif Vaucluse

27 mars 1 Reprise Bouches-du-Rhône

On observe un bon développement des plantes, lié à un climat favorable. Attention aux excès de chaleur, veiller à une bonne aération !

N’introduire les ruchettes dans les abris que lorsque les plantes sont bien charpentées et que les fleurs femelles sont bien présentes. Aucun bio-agresseur n’a été observé sur ces parcelles.

COURGETTE SOUS ABRI

Parcelles fixes du réseau : Date de

plantation

Nbre de

parcelles Stade Zone

Mi-Février 2

Début de récolte et

reprise

06, Sud13

Début mars 2 Reprise,

Floraison Sud13

Les informations phytosanitaires présentées dans ce bulletin sont issues des observations réalisées depuis le 17 mars sur 4 parcelles fixes.

Pucerons

Les pucerons sont présents sur une parcelle à un niveau de pression faible (2 % de plantes touchées, parmi les plantes observées). Néanmoins, avec les températures plus

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Thrips :

Ce ravageur est présent avec une pression faible à élevée sur deux parcelles (5 à 50 % des plantes observées touchées). Le thrips n’occasionne pas de dégâts directs sur la courgette mais peut être préjudiciable sur les cultures suivantes. Eviter de favoriser leur installation en mettant en place les cultures dans une parcelle propre (désherbée).

Le vide sanitaire, s’il peut être réalisé, peut aussi aider à limiter le maintient du thrips dans la culture.

Aleurodes larves/adultes :

L’aleurode est présent sur deux parcelles avec un niveau de pression moyen (10-20 % des plantes qui sont observées sont touchées, mais avec un faible nombre d’individus). A l’image de la lutte contre le thrips, il faudra veiller à bien désherber les abords de culture pour éviter de créer des niches pour ce ravageur.

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons Aleurodes

Thrips

SALADE SOUS ABRI

Parcelles fixes en cours d’observation : Date de

plantation

Nbre de

parcelles Stade Zone

Début Janvier 1 Récolte Nord13

Flottantes 3 Récolte 83

Les informations phytosanitaires présentées sont issues des observations réalisées depuis le 17 Mars sur une parcelle fixe et trois flottantes.

Pucerons

Les pucerons ont été observés sur une parcelle fixe. Le niveau de pression est faible (8 % des salades observées sont touchées). Sur une parcelle flottante le niveau de pression est très élevé (80% des plantes observées sont touchées). Surveiller la propagation de ce ravageur qui peut rapidement envahir la culture et déprécier la qualité de la salade. A un stade avancé de la salade, les pucerons sont partiellement protégés des traitements. Des retraits de plantes fortement touchées en foyer peuvent ralentir leur dissémination.

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Pythium vasculaire

Du Pythium a été observé sur une parcelle flottante, avec un niveau de pression important (40 % des plantes observées sont touchées). Cette pression importante est due à un excès d’irrigation et de fertilisation, qui a fragilisé la culture et favorisé l’apparition de la maladie.

Rhizoctonia

Du Rhizoctonia a été observé sur une parcelle flottante avec un niveau de pression faible (2 % de plantes touchées). Les cultures au stade récolte sont plus sensibles car l’eau d’irrigation perdure plus longtemps au sein de la culture après aspersion. Limiter les aspersions au maximum et réaliser celles-ci en milieu de journée permet de limiter le risque.

Botrytis

Le botrytis a été observé sur une parcelle fixe et une flottante avec un niveau de présence faible à moyen (5 à 8 % des salades observées sont touchées. Le niveau de pression est élevé sur une parcelle flottante (50 % des plantes observées sont touchées). Sur cette dernière parcelle, le fort niveau de pression est dû à un excès d’irrigation en fin de culture et une fertilisation trop importante à l’origine d’une fragilisation des plantes. Le botrytis se développe à la faveur d’une forte humidité, il faut donc bien aérer les abris, surtout en ce moment où les écarts de températures diurnes et nocturnes sont encore importants et provoquent de la condensation.

Adventices

Des adventices sont observées sur une parcelle fixe et 3 parcelles flottantes. Le niveau de pression est faible sur la parcelle fixe mais élevé sur les parcelles flottantes. La majorité des espèces présentes sont le Souchet, la Capselle bourse à pasteur et le Mouron des oiseaux. Le Cyperus plus connu sous le nom de souchet est de plus en plus présent et le contrôle de son invasion est indispensable car il se multiplie très vite.

Comme toutes les plantes à rhizome, la lutte mécanique est délicate car le risque de multiplication est élevé. Une fiche synthétique sur Cyperus sp est disponible page 11.

Taupins

Du taupin a été observé sur une parcelle flottante à un niveau de pression faible. Ce ravageur s’attaque aux racines des cultures et provoque des dépérissements sur salade.

SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons Rhizoctonia Pythium

Botrytis Adventices

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CYPERUS sp. (Souchet)

La plante :

Cette Cypéracée vivace mesure de 30 à 70 cm de hauteur. La tige principale est triangulaire, sans nœuds. Les feuilles font 5 à 10 mm de large et sont arrangées en groupe de 3. L’inflorescence est formée de 4 à 10 rayons terminés par des épis dorés.

Le système racinaire est constitué de rhizomes avec tubercules. Un tubercule mère peut être à l’origine de 2000 plantes et 8000 tubercules. La floraison commence en juillet et se termine en septembre/octobre. Les tubercules,

nombreux, sont plus ou moins en état de dormance. Le travail du sol (qui fait remonter des tubercules) peut donc favoriser l’invasion de la parcelle en levant la dormance d’une partie des tubercules.

Mesures préventives

Travailler et récolter les parcelles infestées en dernier, nettoyer les outils méticuleusement après chaque travail. Identifier et éliminer les premiers foyers.

Lutte contre les premiers foyers

Il faut déterrer le souchet avec ses rhizomes et tubercules, puis les éliminer par incinération, ne surtout pas mettre les déchets dans le compost ou à proximité des cultures. Eviter le travail du sol ou les récoltes sur les premiers foyers afin de limiter la dissémination du souchet.

Adapter le système de culture et la rotation

La mise en place d’engrais vert à forte vigueur et forte couverture végétale (exemple : le sorgho) permet de concurrencer le souchet et donc limiter sa prolifération. Cette rotation avec une culture à fort pouvoir de couverture du sol devra être combinée à d’autres techniques (solarisation, lutte mécanique) pour avoir un impact intéressant. La lutte contre le souchet est difficile et se planifie sur le long terme. La solarisation et la mise en place d’engrais vert restent compliquées à intégrer dans les rotations en maraîchage, en particulier sur de petites surfaces.

Lutte mécanique

Le désherbage mécanique au stade de jeune plantule reste la méthode la plus efficace.

Il faut toutefois veiller à retirer de la parcelle les déchets (avec les rhizomes et les

Figure 1 : Gauche : Souchet (feuilles + rhizomes), Droite : Inflorescence

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tubercules). Cette lutte intervient dès le début du printemps, avant la formation des premiers bulbes et se poursuit après.

Piégeage Noctuelle

Piégeage de Spodoptera littoralis

Le réseau de piégeage des adultes de Spodoptera littoralis est constitué de plusieurs pièges sur les départements des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône avec le réseau d’observation du BSV Maraîchage.

Résultats des piégeages au 31 Mars : Toujours aucun piégeage.

En dehors du réseau de piégeage, plusieurs parcelles des Alpes-Maritimes ont vu des Spodoptera littoralis arriver.

LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS :

Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du- Rhône), Sylvain Pinet (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Antoine Dragon (CETA du Soleil), Benoît Aymoz (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Aurélie Coste (CETA de St-Martin-de-Crau), Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), Corine Pons (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes)

COMITÉ DE RÉDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr

Thomas Haulbert, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, t.haulbert@bouches-du- rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se

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