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TOMATE SOUS ABRI

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Texte intégral

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N°147 - 26 Juin 2017

Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.

Cultures

Tomate sous abri page 2 Carotte (mouche) page 19

Aubergine page 6 Note abeille page 20

Fraise page 9

Concombre page 10

Courgette page 11

Courge page 13

Melon abri/PC page 14/15

Salade PC page 16

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TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Août 1 4 derniers bouquets

Novembre 2 R12-R13

Janvier 1 R9

Culture en sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Fin mars 2 R2-R3

Début avril 2 F8-R1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 10 au 23 juin 2017.

La protection de la tomate sous abri fait appel à un grand nombre de techniques préventives et de stratégies globales à construire au cas par cas à l’aide de conseillers.

Des indications sont recensées dans les documents suivants : http://www.aprel.fr/pdfPhytos/0Protection_tomate_2016.pdf

http://www.aprel.fr/pdfPhytos/0Fiche_Ressources_PBI_tomate_2016.pdf

Aleurodes

En sol, les aleurodes sont en augmentation et se généralisent dans les parcelles. Deux parcelles présentent 90 à 100 % des plantes occupées par des adultes de Trialeurodes vaporariorum. Les larves sont aussi plus nombreuses maintenant (40% des plantes dans une parcelle). Des panneaux jaunes permettent de piéger les adultes dans les zones sensibles. Des lâchers de Macrolophus localisés peuvent être effectués en attendant que la population installée en pépinière couvre la culture. Les mirides sont en plein développement dans les cultures : les populations de Macrolophus sont moyennes à élevées et des Dicyphus sont régulièrement observés (en augmentation). Ces auxiliaires seront particulièrement utiles à la prédation de l’aleurode.

En hors-sol, l’évolution est à la baisse.

Dans les cultures d’automne, la parcelle la plus touchée du réseau (graphique 1) parvient finalement à une réduction brutale des aleurodes ces dernières semaines avec l’augmentation des Macrolophus et l’action des Nesidiocoris. Cependant l’impact de la fumagine a été tel sur cette culture que les plantes sont condamnées et l’étêtage est prévu prochainement. Le même phénomène de réduction de la pression aleurodes est observé dans une parcelle hors du réseau qui était en situation difficile depuis fin février (graphique 2). Cependant, les dégâts de fumagine bien qu’importants ne mettent pas en péril la culture.

Pour les autres parcelles du réseau les populations d’aleurodes se maintiennent à un niveau faible.

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Graphique 1 Graphique 2

Auxiliaires aleurodes

Les Macrolophus sont en augmentation dans la plupart des parcelles. Les niveaux sont jugés moyens à élevés en hors-sol. Ils peuvent occasionner des coulures de fleurs dans les bouquets de tête lorsqu’ils sont en surnombre.

Les parasitoïdes (Encarsia) sont toujours présents dans deux parcelles hors-sol, avec un niveau faible à moyen

Nesidiocoris (Cyrtpeltis)

Les punaises Nesidiocoris sont présentes dans toutes les parcelles en hors-sol avec une pression faible à moyenne qui occasionne des dégâts en tête de plante (anneaux nécrosés sur les apex). Cyrtopeltis est maintenant aussi observé en sol dans une parcelle à un niveau encore faible mais a également causé de gros dégâts dans une parcelle hors du réseau. Des moyens de régulation mécaniques peuvent être mis en place (aspiration, panneaux englués, retrait des bourgeons) pour éviter les dégâts sur plantes et fruits.

Les dégâts s’accentuent avec les chaleurs du fait de l’intensification des piqûres de cette punaise.

Tuta absoluta

En hors-sol, les piégeages de Tuta sont en forte baisse sur cette période avec 3 papillons/jour seulement dans toutes les parcelles. Des galeries sont visibles dans 3 parcelles hors-sol à hauteur de 10 à 20% des plantes.

En sol, les piégeages sont du même niveau à l’exception d’une parcelle où plus de 10 papillons ont été piégés ces dernières semaines. Dans cette culture, la pression sur les plantes est plus forte avec 70% des plantes touchées dont certaines avec plusieurs galeries.

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Les méthodes de prévention sont à mettre en place dès les premières galeries visibles sur plante. L’action des Macrolophus peut être renforcée par des lâchers de Trichogrammes en prenant soin de limiter l’application de soufre qui lui est néfaste.

L’application de Bacillus thuringiensis (possibilité d’alternance des souches) peut avoir une action sur les jeunes larves mais nécessite des interventions répétées. Les piégeages avec phéromones utilisés à la dose de 25 capsules/ha permettent de limiter les populations adultes mâles lorsque la population n’est pas trop importante.

Oïdium

L’oïdium atteint encore 10 à 20% des plantes dans 2 parcelles hors-sol mais la pression est en baisse. Par contre, l’oïdium est présent dans deux parcelles en sol en dehors du réseau à un niveau moyen. Des interventions rapides permettent de bien contrôler le champignon. Différents produits de biocontrôle sont désormais utilisables.

Botrytis

Le botrytis est présent dans deux parcelles hors-sol et une parcelle en sol mais à un niveau faible (10% des plantes). Il est possible d’utiliser un champignon antagoniste pour freiner son développement.

Cladosporiose

Toujours observée à un niveau faible dans une parcelle du réseau hors-sol sur des variétés qui ne sont pas résistantes. Comme pour la plupart des champignons pathogènes, la chaleur et l’humidité sont favorables à la Cladosporiose. La résistance génétique des variétés est une protection efficace contre ce pathogène mais elle n’est pas disponible pour certaines variétés commerciales, notamment dans les typologies de diversification.

Cladosporiose (face supérieure) Verticilliose

La Verticilliose est observée dans deux parcelles du réseau en sol sur des plants greffés (en augmentation). Les résistances des variétés et des porte-greffes permettent de protéger les plantes du développement de ce champignon tellurique mais les résistances peuvent être contournées par une évolution de souches plus virulentes.

Il est important d’accompagner l’utilisation de variétés résistantes par des techniques complémentaires permettant de rendre la protection plus durable : rotations, solarisation, engrais verts, gestion de l’irrigation…

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Cochenille

La cochenille farineuse (Pseudococcus viburni) est observée dans plusieurs parcelles hors-sol hors du réseau. Le contrôle des premiers foyers sur les tiges est déterminant pour éviter une progression par la suite car les moyens de lutte sont peu nombreux et peu efficaces.

Pucerons

Des pucerons sont toujours présents à un niveau faible dans une culture en sol

Acariens

Les acariens affectionnent le temps chaud et sec et représentent un risque en ce moment. Ils ne sont cependant plus signalés dans les parcelles du réseau (efficacité des interventions sur les premiers foyers).

Mineuses

Les mineuses ont été observées dans deux parcelles du réseau (une en sol, l’autre en hors-sol) et ainsi que dans d’autres parcelles hors du réseau à un niveau faible.

Thrips

Le thrips est toujours signalé dans une parcelle en sol du réseau en quantité faible.

Noctuelles

Les noctuelles sur feuilles et sur fruits sont à présent observées dans une parcelle en sol du réseau et toujours hors du réseau dans deux cultures de tomate au stade début de récolte. La pression est faible.

Adventices

Les adventices sont observés dans une parcelle du réseau en sol avec un niveau de pression faible. Certaines espèces hébergent des pucerons (graminées, morelle) ou d’autres ravageurs. L’élimination manuelle permet de réduire la pression des adventices et les risques de ravageurs.

Virus

Du TSWV est observé dans une parcelle du réseau ainsi que dans plusieurs parcelles hors du réseau, notamment une culture plein champ à l’Est du Vaucluse plantée le 23 mai. Les symptômes apparus de manière très précoce et généralisée laisse penser à une contamination en pépinière. Environ 15-20% des plants sont contaminés et marquent des nécroses foliaires à l’apex (photo ci- contre).

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*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Botrytis Oïdium Pucerons Mineuses Thrips

Adventices (sol) Virus TSWV

Aleurodes

Nesidiocoris (HS) Cochenille

Verticilliose Tuta absoluta

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

AUBERGINE SOUS ABRI

Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB Début mars 1 Récolte >2e couronne 0 Fin mars 3 Récolte 2e couronne 1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 10 au 23 juin 2017

Aleurodes

Trialeurodes vaporariorum est présent dans trois parcelles du réseau, sur 20% des plantes. La pression est jugée faible. Les larves sont aussi observées dans une parcelle (10% des plantes). Les auxiliaires Amblyseius swirskii sont efficaces pour contrôler les premiers individus, mais leur population diminue au mois de juillet avec le temps chaud et sec et des mesures complémentaires doivent être prises si l’aleurode est bien installé. Dans certaines parcelles, on voit apparaître naturellement du Dicyphus qui est une punaise prédatrice polyphage utile pour la protection des cultures d’aubergine.

Acariens

Les acariens sont observés dans deux parcelles sur 30% des plantes (en augmentation) et dans trois parcelles hors du réseau de façon très importante (dessèchement des plantes très rapide). La pression s’intensifie avec le temps chaud et sec. Les plantes sont pénalisées par les piqûres sur feuilles et souffrent avec les conditions estivales. Les fruits peuvent aussi être marqués par des piqûres. Le bassinage des cultures est un bon moyen pour freiner les populations.

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Punaises

Les punaises Lygus sont observées dans une parcelle du réseau Sud Alpilles et une hors du réseau. Les coulures de fleurs sont souvent détectées en premier et les dégâts impactent très rapidement la production. Il n’existe pas de solution de biocontrôle actuellement. Des travaux sont en cours pour trouver des alternatives compatibles avec la Protection Biologique Intégrée.

Pucerons

Les pucerons ne sont plus observés dans les parcelles du réseau. Les populations qui étaient faibles ont été nettoyées par les prédateurs naturels (araignées, forficules, coccinelles, parasitoïdes…). Par contre, dans trois parcelles hors du réseau, la pression en Macrosiphum et Aphis gossypii est importante et en augmentation pour l’instant malgré de nombreux prédateurs. Des lâchers d’auxiliaires sont possibles pour renforcer la prédation naturelle.

Thrips

Le thrips est toujours présent dans toutes les parcelles du réseau à un niveau faible, sauf pour la parcelle en AB (niveau moyen) et deux parcelles hors du réseau (niveau élevé). Les lâchers d’Amblyseius swirskii réalisés en début de culture offrent normalement une bonne protection mais ces auxiliaires peuvent être affectés par les températures chaudes et sèches.

Altises

L’altise Epitrix hirtipennis est toujours signalée dans une parcelle Sud Alpilles du réseau avec des dégâts de perforations sur feuilles sur quelques plantes (stable).

Dans deux autres parcelles Sud Alpilles hors du réseau, l’altise s’est généralisée et a provoqué des perforations importantes sur toutes les plantes. Des dégâts semblent apparaître également sur jeunes fruits. Une identification de l’espèce est recommandée.

Voir BSV N°143

Adulte d’altise et perforation sur feuilles

Tuta Absoluta

Ce lépidoptère est présent dans la région depuis 2008. Il est devenu un ravageur important pour les cultures de tomate mais peut se développer sur d’autres solanacées

Punaises Lygus

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comme l’aubergine. Jusqu’à présent, il a pu être détecté dans quelques cultures mais ne s’est jamais réellement installé. Une parcelle hors du réseau en AB présente cependant une contamination significative sur les feuilles basses d’aubergine.

Doryphore

Les premiers individus ont été observés dans une des parcelles du réseau (pression faible). Il existe une solution de biocontrôle pour gérer ce ravageur mais il ne faut pas attendre des populations trop élevées pour intervenir. L’élimination manuelle de ce ravageur apporte aussi une bonne efficacité à la protection de la culture si elle est mise en place en début d’attaque.

Verticilliose

Les symptômes de Verticilliose (Verticillium dahliae) sont observés dans toutes les parcelles à des niveaux variables. Les premiers dépérissements sont observés dans une parcelle. La pression est en augmentation.

Une bonne conduite de fertirrigation peut limiter l’impact de la maladie.

Nématodes

Des dépérissements de plantes dans une parcelle du réseau ont mis en évidence la présence de nématodes au niveau du système racinaires (galles de Meloidogyne sp.) malgré le greffage. D’autres ravageurs telluriques peuvent aussi avoir amplifié la contamination des plantes : des analyses sont en cours pour identifier la présence d’Agrobacterium tumefasciens et de certains champignons telluriques

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons Punaises Doryphore Nématodes

Aleurodes Altises Thrips

Verticilliose Acariens

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

Symptômes de chloroses liés à Verticillium dahliae

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FRAISE SOUS ABRI

Type de culture

Nombre de parcelles en

cours d’observations

Département Stades

Serre 8 06, 13, 84 Récolte

Beaucoup de cultures arrivent en fin de production. Avec les fortes températures, on observe un mûrissement accéléré des fruits, beaucoup de mâchures sur fruits et localement des dégâts de Drosophila suzukii, mais il est parfois difficile de faire la part des choses.

Drosophila suzukii

Hors parcelle d’observation, on observe dans 1 cas des dégâts de Drosophila suzukii sur 20 % des fruits avec un niveau d’attaque élevé.

Oïdium

On observe la présence d’oïdium dans 3 parcelles, avec 5 à 35 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés (oïdium sur feuilles et sur fruits).

Pucerons

On observe la présence de pucerons dans 5 parcelles avec 5 à 80 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés.

Thrips

On observe la présence de thrips dans 6 parcelles, avec 10 à 90 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés.

Acariens

On observe la présence d’acariens dans 5 parcelles, avec 5 à 80 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à élevés.

*Synthèse des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Botrytis Oïdium

Pucerons Drosophila suzukii

Thrips Acariens

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CONCOMBRE SOUS ABRI

Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB

Fin mars 2 Récolte fruits de tige 1

Début avril 1 Récolte fruits de tige 0

Mi avril 1 Récolte fruits de tige 0

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 10 au 23 juin 2017

Le changement de temps vers un climat chaud et sec occasionne le développement plus rapide des insectes, notamment les acariens. Ces conditions sont aussi favorables à certains champignons comme l’oïdium.

Acariens

Les acariens sont en augmentation. Ils sont signalés dans 3 parcelles du réseau sur 10 à 60% des plantes avec beaucoup de piqûres visibles sur feuilles. La pression est devenue forte. Le changement climatique vers un temps chaud et sec leur est favorable. Des bassinages peuvent freiner leur développement.

Aleurodes

L’aleurode est présent dans toutes les parcelles du réseau sur 10 à 40% des plantes (stable). Les effectifs sont faibles mais en légère augmentation avec notamment présence de larves observée sur 10% des plantes. La pression est jugée moyenne.

Pucerons

Les pucerons sont en diminution : une seule parcelle du réseau reste contaminée sur 40% des plantes. Les plantes touchées présentent moins de 10 individus, la pression est moyenne.

Thrips

Une seule parcelle est concernée par le thrips avec une pression faible (en baisse).

Oïdium

L’oïdium n’est plus observé dans les parcelles du réseau (pression en baisse). Des actions préventives ou rapidement dès la détection des premières taches sont nécessaires pour freiner son développement dans les conditions actuelles qui lui sont favorables.

Certaines variétés sont plus sensibles que d’autres.

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Mildiou

Le mildiou est maintenant présent sur trois parcelles dont une avec une pression élevée et des dégâts significatifs.

Symptômes de mildiou sur la feuille Symptômes de mildiou sous la feuille

Virus

Le CTSV est observé dans une parcelle du réseau. Ce virus appelé « peau de crapaud » s’exprime par des chloroses et un rabougrissement typique sur feuilles et fruits, conduisant à un arrêt de production. Ce virus est transmis par deux espèces de cicadelles (Anaceratagallia laevis et Anaceratagallia ribauti) qui sont rarement visibles dans les cultures. Le virus peut se conserver dans les adventices de la famille des solanacées et cucurbitacées. L’arrachage des plants contaminés est recommandé.

* SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Thrips Pucerons Oïdium CTSV

Aleurodes Acariens

Mildiou

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

COURGETTE SOUS ABRI

Parcelles fixes du réseau : Date de

plantation

Nbre de

parcelles Stade Zone

Mi-Février 1 Fin de Récolte Sud13 Début mars 1 Récolte, Fin de

récolte Sud13

Fin Avril 1 Début de

récolte Nord13

Les informations phytosanitaires présentées dans ce bulletin sont issues des observations réalisées depuis le 09 Juin sur 3 parcelles fixes.

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Oïdium

Deux parcelles fixes du réseau sont touchées avec un niveau de pression faible à élevé (10-90 % des plantes observées sont touchées). Une humidité relative importante (95- 98 %) et des températures moyennes (18-25 °C) sont favorables au développement du champignon. Attention aux épisodes nuageux/pluvieux au printemps et en été. La maladie progresse très vite dans les cultures, en particulier sous abri.

Fusariose

Une parcelle fixe est touchée à un niveau de pression élevé (40% de plantes sont touchées parmi celles qui sont observées). La maladie continue de progresser sur la parcelle, il fauté réagir rapidement pour ralentir sa progression et éviter la contamination d’autres parcelles. La combinaison de rotation, solarisation et réflexion agronomique sur le maintien de la vie biologique (Taux de matière organique, travail du sol etc.) est indispensable pour limiter le développement de la maladie et son impact sur la culture. L’utilisation de plants greffés peut permettre de conférer une tolérance à la maladie à la culture.

Pucerons

Les pucerons sont présents sur trois parcelles fixes à un niveau de pression faible à élevé dans le Sud13 (10-70% de plantes touchées (1-100 individus), parmi les plantes observées). Surveiller et éliminer les premiers foyers rapidement afin de ne pas laisser ce ravageur gagner du terrain.

Acariens

Une parcelle fixe du réseau est touchée à un niveau de pression élevé en progression sur la parcelle située en Sud13 (60 % des plantes observées sont attaquées).

Thrips

Ce ravageur est en régression sur deux parcelles fixes avec une pression moyenne à élevée (15 à 90 % des plantes observées touchées). Le thrips n’occasionne pas de dégâts directs sur la courgette mais peut être préjudiciable sur les cultures suivantes. Eviter de favoriser leur installation en mettant en place les cultures dans une parcelle propre (désherbée). Le vide sanitaire, s’il peut être réalisé, peut aussi aider à limiter le maintient du thrips dans la culture. Le lâcher de Neoseiulus cucumeris a permis de réduire la pression exercée par le ravageur. Rapprochez-vous d’un conseiller pour mettre en place une lutte biologique intégrée.

Aleurodes larves/adultes

L’aleurode adulte est présent sur toutes les parcelles fixes avec un niveau de pression faible à élevé (10 à 100% -sud13- des plantes qui sont observées sont touchées avec peu d’individus). Les larves sont présentes à un niveau élevé (100%) sur une parcelle fixe en sud13. A l’image de la lutte contre le thrips, il faudra veiller à bien désherber les abords de culture pour éviter de créer des niches pour ce ravageur. S’il n’est pas géré, il peut provoquer rapidement d’importants dégâts en favorisant le développement de fumagine.

Par ailleurs, il est transmetteur de virus.

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Adventices

Une parcelle fixe présente des adventices à un niveau de pression faible.

Auxiliaires indigènes :

Des Chrysope et Praon (voir BSV 142 concernant le Praon) ont été observés sur une parcelle fixe en faible quantité. Du Cyrtopeltis a également été observé.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Adventices Fusariose

Oïdium Pucerons Aleurodes Thrips

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

COURGE

Les parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade moyen Secteur

Début Mai 1 Développement

végétatif 84

Mi-Mai 2

Développement végétatif,

Floraison

Sud13,84

Fin Mai 1 Reprise 84

Flottante 1 -- 84

Pucerons

Le ravageur a été observé trois parcelles fixes et une flottante à un niveau de pression faible à élevé (10% à 50 % de plantes touchées). Eliminer les premiers foyers permet d’enrayer l’installation du ravageur qui peut vite engendrer des dégâts dans la culture.

Acariens

Des acariens ont été signalés sur deux parcelles fixes à un niveau de pression faible (4%

à 20 % des plantes observées en présentent).

Thrips

Du Thrips est signalé sur deux parcelles fixes à un niveau de pression faible (10% de plantes touchées).

Aleurodes

Des aleurodes sont signalés sur deux parcelles fixes à un niveau de pression moyen (40%

de plantes touchées avec peu d’individus). Néanmoins, ce ravageur se développe vite et peu rapidement envahir la culture, il reste donc à surveiller. Il existe des produits de

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biocontrôle pour lutter contre l’aleurode. Renseignez-vous auprès d’un technicien avant toute intervention.

Oïdium

De l’oïdium a été signalé sur une parcelle fixe du réseau à un niveau de pression faible (20 % des plantes observées sont touchées).

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Aleurodes Thrips Acariens Oïdium

Pucerons

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

MELON SOUS ABRIS

Culture sous abri : 1 parcelle fixe en cours d’observation :

Date de plantation

Nb de

parcelles Stade Zone

13 avril 1 Début récolte Vaucluse

Acariens

La pression augmente avec les fortes températures : Des acariens ont été observés sur une parcelle au stade début récolte, il s’agit d’une attaque d’intensité élevée avec 30%

de plantes touchées.

Surveiller régulièrement les cultures pour détecter la présence de ce ravageur.

En culture sous abris, la protection intégrée est possible avec Neoseiulus californicus.

Acariens sur melon

*Synthèse des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Acariens Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

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MELON PLEIN CHAMP

Culture en plein champ : 10 parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade Zone

20 mars 1 Récolte Vaucluse

4 avril 2 Pré-récolte Bouches-du-Rhône Nord et Vaucluse 20-28

avril 2 Grossissement

des fruits Vaucluse 5 - 12 mai 3 Nouaison Bouches-du-Rhône

Nord et Vaucluse

22 mai 1 Développement

végétatif Vaucluse

Les températures sont élevées, veillez à irriguer suffisamment, mais pas trop !

Pucerons

Les pucerons sont très présents, mais la pression reste faible : Des pucerons ont été observés sur 4 parcelles au stade nouaison à récolte, ce sont des attaques d’intensité faible à moyenne avec moins de 10% de plantes présentant entre 1 et 5 pucerons par plante, 10% de plantes présentant entre 5 et 20 pucerons par plante et 0 à 40% de plantes présentant plus de 20 pucerons par plante.

Sur la parcelle la plus attaquée, de nombreux auxiliaires sont présents : coccinelles et Aphidoletes surtout, des Aphidius et quelques syrphes.

Surveiller régulièrement les cultures pour détecter la présence du ravageur.

Momies = pucerons parasités à la face inférieure des feuilles

Acariens

La pression augmente avec les fortes températures : Des acariens ont été observés sur 2 parcelles au stade grossissement des fruits à pré-récolte, il s’agit d’attaques d’intensité faible à moyenne avec 10 à 20% de plantes touchées.

Surveiller régulièrement les cultures pour détecter la présence de ce ravageur.

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Acariens sur melon

Bactériose

On observe sur plusieurs parcelles au stade récolte des symptômes de bactériose sur feuilles avec des taches arrondies nécrotiques, entourées d’un halo jaune. L’attaque peut s’élargir rapidement. Il semble y avoir une forte sensibilité variétale. Des analyses sont en cours.

Symptômes de bactériose sur feuilles

*Synthèse des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons Bactériose

Acariens

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

SALADE PLEIN CHAMP

Les parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade moyen Secteur

Fin Avril 2 Pré-pommaison,

Récolte 84, Sud13

Mi-Mai 2 10-13 feuilles,

Pré-pommaison Sud13,84

Fin Mai 1 Reprise 06

Début juin 1 Reprise Sud13

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Limaces/Escargots

Présents sur trois parcelles fixes à un niveau de pression faible ce ravageur est à surveiller car il peut néanmoins faire d’importants dégâts.

Pucerons

Sur deux parcelles fixes le ravageur est présent à un niveau de pression moyen à élevé (15 à 44 % des plantes observées sont touchées dont la majorité avec entre 10 à < 100 individus). Surveillez la propagation de ce ravageur qui peut rapidement envahir la culture et déprécier la qualité de la salade. A un stade avancé de la salade, les pucerons sont protégés et ne sont plus sensibles aux traitements. En agriculture biologique, on peut utiliser des larves de chrysope pour maîtriser les populations de pucerons.

Rapprochez-vous d’un technicien pour établir la stratégie de mise en place du chrysope.

Des retraits de plantes fortement touchées en foyer peuvent ralentir sa dissémination s’ils sont effectués dès l’apparition des premiers individus.

Auxiliaires indigènes

Des forficules et des syrphes sont observés dans les cultures.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

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Piégeage Noctuelle

Piégeage de Spodoptera littoralis

Le réseau de piégeage des adultes de Spodoptera littoralis est constitué de plusieurs pièges sur les départements des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône avec le réseau d’observation du BSV Maraîchage.

Résultats des piégeages au 26 Juin :

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PIÉGEAGE MOUCHE CAROTTE

Le piégeage a lieu sur deux parcelles situées dans le Vaucluse.

Tableau 1 : Suivi des relevés de piégeage de Psila rosae

Loriol du comtat Caderousse

21/04/17 0 18/04/17 3

26/04/17 0 25/04/17 5

10/05/17 0 02/05/17 3

17/05/17 0 09/05/17 0

23/05/17 0 15/05/17 0

31/05/17 0 23/05/17 0

07/06/17 0 31/05/17 0

14/06/17 0 06/06/17 0

Terminé 12/06/17 0

19/06/17 0

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Note nationale Protection des abeilles

Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation « abeilles » et lisez attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles

1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention « abeille », autorisé « pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d’abeilles » et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.

2. Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.

3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d’intervalle en appliquant l’insecticide pyréthrinoïde en premier.

4. N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage du produit.

5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.

Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » et la note nationale BSV « Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! » sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr

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LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS :

Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du- Rhône), Sylvain Pinet (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Antoine Dragon (CETA du Soleil), Benoît Aymoz (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Aurélie Coste (CETA de St-Martin-de-Crau), Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), Corine Pons (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes)

COMITÉ DE RÉDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr

Thomas Haulbert, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, t.haulbert@bouches-du- rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

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