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TOMATE SOUS ABRI

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N°152 - 01 Septembre 2017

Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.

Cultures

Tomate sous abri page 2 Ravageur émergeant page 9 Aubergine page 4 Note abeille page 10 Courge page 7 Note ambroisie page 11 Courgette PC page 7

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TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 3 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Août 1 F3

Novembre 1 >R20

Janvier 1 >R20

Culture en sol : 2 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Fin mars 1 R11

Début avril 1 R9

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 19 au 31 août 2017.

Aleurodes

En hors-sol, la culture plantée fin juillet est protégée par des filets ; néanmoins, 1 ou 2 individus sont observés depuis la plantation. La culture de Novembre présente 80% de plantes avec des aleurodes mais avec de très faibles effectifs. La culture de janvier a maintenu un bon niveau de prédation des auxiliaires et ne présente plus d’aleurodes.

Auxiliaires

Les effectifs de Macrolophus ont diminué dans les cultures hors-sol en production. Ils viennent juste d’être lâchés dans la jeune culture.

En sol, les Dicyphus s’observent dans les 2 parcelles du réseau avec des effectifs non négligeables dans un cas. Les Macrolophus sont nombreux dans une des parcelles.

Punaises

Les punaises Nesidiocoris sont présentes dans 2 parcelles hors-sol à un niveau faible. Hors du réseau, la punaise se généralise et cause des dégâts très rapidement. Des moyens de régulation par aspiration et retrait des bourgeons sont utiles et doivent être déclenchés dès les premières observations de punaises ou de dégâts.

En sol, plusieurs parcelles hors du réseau subissent une augmentation des populations avec des dégâts considérables sur l’apex des plantes.

Les dégâts seront minimes si la culture est en fin de production.

La punaise Nezara est en augmentation forte sur ces dernières

semaines dans plusieurs parcelles hors du réseau en sol, notamment en AB. Des dégâts importants sont constatés sur fruits : piqûres toxiques qui laissent des traces jaunes.

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Tuta absoluta

En hors-sol, une parcelle présente des piégeages de 12 papillons/semaine et 40% des plantes avec de rares galeries.

Tuta est absente de la jeune culture.

Dans une culture hors du réseau, les piégeages sont en forte augmentation sur ces dernières semaines (60 papillons/semaine)

En sol, on constate une augmentation des piégeages dans les parcelles du réseau.

Cette période est propice à son développement. Les dégâts sont en augmentation mais restent faibles (20 à 40% des plantes avec galeries). Par contre, de nombreuses parcelles en AB subissent des dégâts sur fruits importants malgré la présence de punaises prédatrices et des lâchers de Trichogramma achaeae intensifiés.

Oïdium

L’oïdium se maintient sur 30% des plantes dans une parcelle en hors-sol. Il est aussi observé depuis peu dans une des parcelles en sol sur 20% des plantes. Les attaques sont faibles. Différents produits de biocontrôle sont désormais utilisables mais des renouvellements d’applications sont indispensables pour éradiquer ce champignon.

Botrytis

Le botrytis est toujours actif mais à un niveau faible dans une parcelle suite à des aérations mal gérées. Les conditions plus favorables à la condensation en ce moment peuvent faciliter son installation. Il est possible d’utiliser un champignon antagoniste pour freiner son développement.

Cladosporiose

Une des parcelles en sol subit un développement assez important de ce champignon. Il s’exprime particulièrement sur les variétés sensibles en fin d’été-début d’automne.

Mineuses

Détectée dans une parcelle hors-sol, la pression est faible. En sol, des galeries se développent de manière significative dans une parcelle hors du réseau, sans causer de dégâts à la culture pour l’instant.

Noctuelles

Les noctuelles sont signalées dans des parcelles hors du réseau à un niveau de pression faible.

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Acariens

Les acariens sont présents dans une parcelle hors-sol avec une pression faible

Clavibacter Michiganensis

Des analyses ont confirmé la présence de Coryné dans une parcelle hors-sol hors du réseau, présentant des fanaisons de plantes. Ces dernières semaines, il y a eu une progression du foyer déclaré depuis fin juin.

Adventices

Des mauvaises herbes (pourpier, amarante, graminées…) sont présentes en faible quantité dans une parcelle en sol mais elles sont arrivées au stade de floraison et fructification, permettant ainsi leur propagation dans les sols.

ToCV

Le virus est présent dans certaines parcelles hors du réseau et les symptômes sont plus marqués à cette période avec des plantes fatiguées.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Oïdium Botrytis Cladosporiose Noctuelles Acariens Mineuses

Punaises Nezara

Clavibacter michiganensis Adventices

ToCV

Aleurodes

Punaises Nesidiocoris Tuta absoluta

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambres d’Agricultures 84 et 13.

AUBERGINE SOUS ABRI

Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB Début mars 1 Récolte >2e couronne 0 Fin mars 3 Récolte >2e couronne 1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 19 au 31 août 2017.

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Aleurodes

Les aleurodes sont encore en augmentation depuis 15 jours. La pression devient élevée.

Dans les parcelles suivies, on observe 50 à 90% des plantes avec des adultes et les larves sont présentes sur 40 à 90% des plantes. Dans 2 parcelles, la plupart des plantes hébergent plus de 10 adultes. Les deux espèces (Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum) sont maintenant présentes, notamment dans une parcelle où Bemisia est dominante.

Les auxiliaires Amblyseius swirskii ne sont généralement plus actifs à ce stade et des mesures complémentaires doivent être prises pour éviter l’augmentation de ce ravageur en fin de culture (panneaux jaunes, effeuillage des foyers si présence de larves). Il est important de prendre toutes les mesures nécessaires pour réduire les populations de ravageurs avant arrachage.

Punaises

La punaise Nezara Viridula est toujours très présente dans la parcelle en AB. Elle est observée sur 40% des plantes avec de nombreux individus. Les dégâts peuvent être des coulures de fleurs et des piqûres sur fruits. Il n’existe pas de solution de biocontrôle actuellement.

Des dégâts de punaise Lygus (coulures de fleurs) sont aussi observés dans 2 parcelles du réseau avec un niveau faible à moyen.

Acariens

La pression en acariens s’est stabilisée depuis un mois. Ils sont toujours observés dans les 4 parcelles, seulement sur quelques plantes dans 3 parcelles (10 à 20%) et de façon plus importante dans la parcelle en AB (40%). Le bassinage des cultures est un bon moyen pour freiner les populations.

Noctuelles

Dans une parcelle, les dégâts des noctuelles (morsures sur feuilles) sont importants.

Pour l’instant, il n’y a pas de fruits touchés.

Pucerons

Une parcelle est toujours concernée par le puceron sur 20% des plantes (faible).

Thrips

Le thrips est toujours observé dans deux parcelles du réseau à un niveau faible.

Altises

L’altise Epitrix hirtipennis est de retour dans une parcelle Sud Alpilles hors du réseau avec de nouveaux dégâts sur feuilles et fruits malgré des traitements de régulation.

Larves de punaise Nezara viridula

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Adulte d’altise et perforation sur feuilles

Bioagresseurs telluriques

Les dépérissements de plantes sont toujours observés dans 3 parcelles. Verticillium dahliae est le principal agent pathogène qui peut affecter la culture d’aubergine, même greffée, mais il se trouve souvent en complexe avec d’autres bioagresseurs telluriques.

Des analyses ont permis d’identifier dans une parcelle du réseau Meloidogynes sp, Agrobacterium tumefaciens, Colletoctrichum coccodes, Phytophthora et Fusarium sp.

Les mêmes pathogènes ont été diagnostiqués également dans plusieurs parcelles hors du réseau, notamment les nématodes de façon très importante.

Il est important de bien observer les racines au moment de l’arrachage de la culture, et de réaliser des analyses pour identifier les bioagresseurs présents pour mettre en place des techniques de prévention appropriées.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Thrips Pucerons Acariens Noctuelles Altises Punaises

Aleurodes Verticilliose

Nématodes Agrobacterium

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambres d’Agricultures 84 et 13.

Racines contaminées par un complexe de bioagresseurs

Galles de nématodes sur racines d’aubergine

Dépérissement de plantes en culture

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COURGE

Les parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade moyen Secteur

Fin Mai 1 Récolte 84

Début Juin 1 Maturation

fruits 84

Aleurodes

Des aleurodes sont signalés sur une parcelle fixe à un niveau de pression faible (5 % de plantes touchées avec peu d’individus). Néanmoins, ce ravageur se développe vite et peu rapidement envahir la culture, il reste donc à surveiller. Il existe des produits de biocontrôle pour lutter contre l’aleurode. Renseignez-vous auprès d’un technicien avant toute intervention.

Oïdium

De l’oïdium a été signalé sur une parcelle fixe du réseau à un niveau de pression moyen (40 % des plantes observées sont touchées).

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Aleurodes Oïdium

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambres d’Agricultures 84 et 13.

COURGETTE PLEIN CHAMP

Les parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade moyen Secteur

Mi Juillet 1 Début Récolte 13

Oïdium

L’oïdium a été observé dans une parcelle fixe à un niveau de pression moyen (50 % des plantes observées sont touchées).

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Pucerons

Des pucerons sont observés sur une parcelle fixe à un niveau de pression faible (20 % des plantes sont touchées avec peu d’individus).

Aleurodes (larves)

Des larves d’Aleurode Trialeurodes sont observées sur une parcelle fixe à un niveau de pression faible (40 % des plantes observées sont touchées avec peu d’individus).

Cicadelles

Elles sont observées sur une parcelle fixe avec un niveau de pression faible (20 % des plantes observées en présentent). Cependant la cicadelle est un vecteur potentiel de virus. Il est donc nécessaire de surveiller les plants pour détecter rapidement l’appariation de symptômes viraux.

Plantes adventices

Quelques graminées sont observées sur une parcelle à un niveau de pression faible.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Aleurodes Pucerons Cicadelles Adventices

Oïdium

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambres d’Agricultures 84 et 13.

Piégeage Noctuelle

Piégeage de Spodoptera littoralis

Le réseau de piégeage des adultes de Spodoptera littoralis est constitué de plusieurs pièges sur les départements des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône avec le réseau d’observation du BSV Maraîchage.

Résultats des piégeages au 01 Septembre 2017 :

A ce jour, 1 seul adulte de Spodoptera littoralis piégé dans le 06

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Henosepilachna elaterii

Henosepilachna elaterii ou coccinelle des Cucurbitacées s’attaque à plusieurs cultures et provoque rapidement des dégâts importants. Les larves comme les adultes se nourrissent des feuilles des plantes de la famille des cucurbitacées, mais aussi d’aubergine, épinard et laitues. C’est un insecte polyphage.

Présente en Asie, en Russie mais aussi en Afrique elle a été recensée en France depuis 2006 dans les Alpes Maritimes et 2008 dans le Var**. Elle a été signalée sur une parcelle de concombre dans les Alpes Maritimes fin juin. Eviter l’utilisation de plants hors origine française et contrôler systématiquement l’état sanitaire des plants.

Les adultes (photo 1) sont des coccinelles de petite taille (7 à 9 mm de long) de couleur rouge orangée, aux élytres ornées de douze points noirs d'assez grande taille, entourés chacun d'une zone claire. Les larves, jaunes à jaune verdâtre, de forme ovale, longues de 2 mm au premier stade, de 9 à 11 mm au dernier stade, portent six rangées d'épines noires, ramifiées (photo 2).

Soyez vigilants et signalez toute observation de l’insecte à votre conseiller ou aux coordonnées suivantes :

Thomas Haulbert

t.haulbert@bouches-du-rhone.chambagri.fr 06.88.18.34.13

(1) Larve âgée (gauche) et adulte (droite) de Henosepilachna elaterii

(2) Larve de Henosepilachna elaterii

** https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/239049

**https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/239049/donnees/dept/06

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Note nationale Protection des abeilles

Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation « abeilles » et lisez attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles

1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention « abeille », autorisé « pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d’abeilles » et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.

2. Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.

3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d’intervalle en appliquant l’insecticide pyréthrinoïde en premier.

4. N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage du produit.

5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.

Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » et la note nationale BSV « Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! » sur les

sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr

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Note nationale Ambroisie

Les ambroisies, des adventices des cultures dangereuses pour la santé Synthèse de la note nationale BSV 2017

L’ambroisie est une plante dont le pollen est très allergisant. La libération du pollen et les affections médicales importantes qui lui sont associées (allergie, rhinite, écoulement nasal…), surviennent sur la période aout-septembre.

Dans nos régions, deux espèces en particulier sont en expansion :

- Ambrosia artmisiifolia, L’ambroisie à feuille d’armoise (Figure : 1) - Ambrosia trifida, la grande ambroisie ou ambroisie trifide (Figure : 2)

Si elles ne sont pas identifiées à temps, des pratiques culturales inadaptées peuvent favoriser leur expansion, voire entrainer de forte pullulation locales.

Une mauvaise gestion de cette plante aura donc pour conséquence : une baisse des rendements des cultures de printemps, une implantation durable de la plante et l’apparition de troubles de la santé.

Les stratégies de lutte sont très différentes en fonction des cultures et selon le niveau de présence de la plante dans une région ou une commune : arrachage manuel, fauchage répété, déchaumage, gestion du couvert végétal après culture

de printemps…

Pour plus d’informations :

- Note nationale BSV du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Note_nationale_BSV2017_ambroisies _cle8f4da7.pdf

Site de l’observatoire des ambroisies : http://www.ambroisie.info/index.php Figure 2

Figure 1

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Les observations contenues dans ce bulletin ont été réalisées par les partenaires suivants :

Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du- Rhône), Sylvain Pinet (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Antoine Dragon (CETA du Soleil), Benoît Aymoz (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Aurélie Coste (CETA de St-Martin-de-Crau), Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), Corine Pons (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes)

COMITÉ DE RÉDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr

Thomas Haulbert, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, t.haulbert@bouches-du- rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

Références

Documents relatifs

Ils sont observés sur une parcelle fixe du réseau à un niveau de pression faible (3 % des plantes observées sont touchées).. 

Le thrips est toujours présent dans toutes les parcelles du réseau à un niveau faible, sauf pour la parcelle en AB (niveau moyen) et deux parcelles hors du réseau

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Les dégâts sont importants et le niveau de pression faible à élevé (jusqu’à 80 % des plantes sont sévèrement atteintes) sur deux des quatre parcelles observées et sur deux

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