Direction régionale du Bas-Saint-Laurent
Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune
Observations sur les sites de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax)
des rivières Ouelle et Fouquette
Claude Brassard
et Rémi Tardif
Ministère de l'Environnement et de la Faune
Rivière-du-Loup, Décembre 1994
Référence à citer
BRASSARD, C. et R. Tardif. 1994. Observations sur les sites de
reproduction de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) des
rivières Ouelle et Fouquette. Ministère de l’Environnement et
de la Faune. Service de l’aménagement et de l’exploitation de
la faune. Direction régionale du Bas-Saint-Laurent. 20 p.
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AVANT-PROPOS
L'Éperlan arc-en-ciel de l'estuaire du Saint-Laurent est une espèce qui a autrefois joué un rôle important comme prise commerciale et sportive.
La population d'éperlans a nettement diminué au cours des vingt-cinq dernières années. Les débarquements commerciaux ont passé de 90 tonnes métriques en 1964 à moins d'une tonne métrique en 1988.
Devant cet état de fait, le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec et le ministère des Pêches et Océans Canada ont convenu, en avril 1990, de travailler conjointement à la restauration de cette population. C'est dans le cadre de cette entente que le présent rapport a été produit.
iii RÉSUMÉ
Dans l'estuaire du Saint-Laurent, l'éperlan arc-en-ciel est une espèce anadrome. Il remonte les cours d'eau au printemps pour la période de la fraie. Quelques rivières, autrefois fréquentées par l'éperlan, sont aujourd'hui désertées. De plus, certaines caractéristiques écologiques des habitats de reproduction de cette espèce sont peu documentées.
Dans une perspective de valorisation, de restauration et d'aménagement des habitats de reproduction de cette espèce, le ministère de l'Envi- ronnement et de la Faune a entrepris la réalisation d'une étude portant sur le développement d'un indice de qualité de l'habitat de fraie de l'éperlan arc-en-ciel anadrome de l'estuaire sud du Saint- Laurent (Brassard et Verreault, 1995).
Ce rapport constitue la deuxième étape dans l'élaboration de cet indice. Nous avons mesuré certains paramètres, pendant la période de reproduction, sur les rivières Ouelle et Fouquette: 1) la qualité de l'eau, 2) la taille, la profondeur et le courant des sites de fréquen- tation diurne, 3) la profondeur, le courant et la nature du substrat sur les sites de déposition des oeufs et 4) les composantes d'un seuil infranchissable.
Les résultats sont utilisés pour l'élaboration de l'indice de qualité de l'habitat.
iv TABLES DES MATIERES
Page
AVANT-PROPOS ... ii
RÉSUMÉ ... iii
TABLES DES MATIÈRES ... iv
LISTES DES TABLEAUX ... v
LISTES DES FIGURES ... vi
1.0 INTRODUCTION ... 1
2.0 MÉTHODOLOGIE ... 2
2.1 Eau ... 2
2.2 Aires de fréquentation diurne ... 2
2.3 Sites de reproduction ... 3
2.4 Obstacle ... 3
3.0 RÉSULTATS ET DISCUSSION ... 4
3.1 Eau ... 4
3.2 Sites de fréquentation diurne ... 5
3.3 Sites de reproduction ... 5
3.3.1 Déposition des oeufs ... 5
3.3.2 Substrats ... 6
3.3.3 Courant et profondeur ... 6
3.4 Obstacles ... 7
4.0 REMERCIEMENTS ... 9
5.0 BIBLIOGRAPHIE ... 10
v LISTES DES TABLEAUX
Page Tableau 1. Caractéristiques de l'eau en fonction des dates
d'échantillonnage pour chaque rivière ... 11
Tableau 2. Caractéristiques des sites de fréquentation de jour ... 12
Tableau 3. Caractéristiques des sites de reproduction ... 13
vi
LISTES DES FIGURES
Page
Figure 1. Localisation des sites de fréquentation de jour (a et b), du site de reproduction en 1994 (SR-94) et du site de reproduction principal (SR-P)
défini par Verreault et Tardif (1989) sur la
rivière Ouelle ... 14
Figure 2. Localisation des sites d'étude (a, c et d), du site de fréquentation diurne (SFD) sur la
rivière Fouquette ... 15
1.0 INTRODUCTION
L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax Mitchill) du Saint-Laurent est anadrome. Il passe la majeure partie de sa vie en milieu estuarien et côtier, et remonte les cours d'eau au printemps pour s'y reproduire.
Dans l'estuaire sud du Saint-Laurent, suite à l'activité humaine (pollution et destruction de l'habitat de fraie), l'éperlan arc-en- ciel ne fréquente plus la principale frayère de la rivière Boyer (Robitaille 1990, Trencia et al. 1989). Les rivières Ouelle et Fouquette et le site du ruisseau à l'Église demeurent ainsi les seules frayères en importance de la rive sud du Saint-Laurent (Trencia et al.
1990, Lévesque 1991, Pelletier 1993).
En 1994 une équipe du ministère de l'Environnement et de la Faune ont entrepris le développement d'un indice de caractérisation de la qualité de l'habitat de reproduction de cette espèce (Brassard et Verreault, 1995). Suite à une importante revue de littérature, les auteurs mentionnent qu'il est primordial d'améliorer l'état des connaissances de certaines caractéristiques écologiques de l'habitat de reproduction de cette espèce, et ce, à l'intérieur de la région ciblée par le modèle.
Cette étude complète la réalisation de l'étude concernant : Indice de qualité de l'habitat de fraie de l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome de l'estuaire sud du Saint-Laurent.
Les objectifs de cette étude sont: 1) évaluer la qualité de l'eau des rivières pendant les activités de reproduction, 2) définir les caractéristiques des sites de fréquentation diurne dans les rivières, 3) déterminer le courant, la profondeur et la nature du substrat sur les sites de déposition des oeufs et 4) estimer les composantes des obstacles infranchissables lors de la remontée du cours d'eau par l'éperlan.
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2.0 MÉTHODOLOGIE
Nous avons choisi les rivières Ouelle et Fouquette, pour leur excellent potentiel de reproduction (Trencia et al. 1990, Verreault et Tardif 1989, Lévesque 1991, Pelletier 1993). Elles sont respectivement situées à 50 et 20 km au sud-ouest de Rivière-du-Loup (figures 1 et 2).
2.1 Eau
Nous avons prélevé des échantillons d'eau à trois reprises au cours de la période de reproduction, sur chaque rivière entre le 2 et le 6 mai.
Les mesures de température et de pH (pH-mètre portatif, Fisher, modèle 119) ont été effectuées sur le terrain et les mesures de turbidité, de matières en suspension et d'azote ammoniacal ont été effectuées en laboratoire. Les échantillons destinés à l'analyse en laboratoire ont été gardés au frais et analysés au plus tard, 48 heures après le prélèvement.
2.2 Aires de fréquentation diurne
Nous avons effectué des mesures de courant, de profondeur et de surface sur les sites où la présence d'éperlans durant le jour fut rapportée. Ces observations ont été effectuées sur la rivière Ouelle, par une équipe du MEF, en utilisant une embarcation munie d'un système de pêche à l'électricité en 1991, et sur la rivière Fouquette, à partir d'observation insitu par les auteurs en 1994. La profondeur a été prise à l'aide d'un échosondeur et d'une jauge. La vitesse fut mesurée à l'aide d'un débitmètre (modèle 2030R) tenu à 20 m au-dessus du lit de la rivière et la taille des sites fut mesurée à l'aide d'un topofil.
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2.3 Site de reproduction
Rivière Ouelle
Nous avons retenu, comme site d'étude, le lit de la frayère principale défini par Verreault et Tardif (1989). Ce site s'étend sur une longueur de 200 mètres dans l'axe du courant sur environ 15 mètres de largeur.
Rivière Fouquette
La zone de reproduction inventoriée par Pelletier (1993) s'étend sur une longueur d'environ 800 mètres. A l'intérieur de cette zone nous avons défini 4 strates de 15 à 30 mètres de longueur. Ces strates sont distribuées de façon à rencontrer différents types d'habitats. Nous avons effectué un tirage aléatoire de 10 à 20 stations à l'intérieur de chaque strate (échelle de 1 mètre). Nous avons déterminé la position des stations à l'aide d'un topofil. Les paramètres mesurés sont la vitesse, la profondeur, la nature et la taille du substrat.
Sur les deux rivières, les sites de dépositions des oeufs ont été recensés avant la dévalaison et visités en août afin de caractériser le substrat. Nous avons rejeté une des strates de la rivière Fouquette puisqu'il était très difficile d'y recenser la déposition des oeufs par la présence de nombreux rochers et de l'eau profonde.
2.4 Obstacle
Nous avons effectué des mesures de courant à quelques endroits sur les deux rivières en portant une attention particulière à la limite amont de chaque secteur de reproduction.
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3.0 RÉSULTATS et DISCUSSION
3.1 Eau
Rivière Fouquette
Les mesures de qualité de l'eau, du courant et de profondeur de la rivière Fouquette sont le reflet des conditions favorables à la reproduction, puisqu'ils ont été effectués à partir du début de la montaison et pendant la fraie.
Les concentrations d'azote ammoniacal sont très faibles. Le pH est d'environ 7.5. La turbidité varie de 28 à 10 UTN et la concentration en matière en suspension demeure inférieure à 10 mg⋅l-1. La température se situe au-dessus de 4°C à partir de la montaison et subit d'importantes variations. La concentration en oxygène dissous oscille de 11.6 à 12.6 mg⋅l-1 (tableau 1).
Rivière Ouelle
L'évaluation de la qualité de l'eau a été effectuée seulement pendant la première partie de la montaison. Le site de fraie habituellement utilisé a été déserté en 1994. Cependant, un autre site a été utilisé et ce, probablement quelques jours après la période intensive d'échan- tillonnage.
La concentration en azote ammoniacal est très faible. Le pH se situe de 6.3 à 6.5 (la valeur obtenue le jour 1 est issue d'une valeur de laboratoire moins fiable que celle mesurée sur le terrain). La turbidité diminue de façon graduelle durant la période d'échantillonnage, variant de 18.2 à 5.1 UTN. La concentration en matières en suspension est de 23 mg⋅l-1, le 2 mai et se situe près de 6.5 mg⋅l-1 au début de la montaison. La température fluctue de 2.8 à 5.7°C. La concentration en oxygène dissous est toujours au-dessus de 13.6 mg/l (tableau 1).
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3.2 Site de fréquentation de jour
Ces sites correspondent à des aires de faible courant, soit inférieur à 50 cm⋅s-1, où la profondeur varie de 1.5 à 2.5 mètres (tableau 2).
Rivière Ouelle
Les sites couvrent une portion égale au tiers de la largeur de la rivière sur des surfaces variant de 700 à 1000 mètres carrés. De plus, ils sont situés aux environs de la zone supérieure de l'influence de la marée.
Rivière Fouquette
Le seul site que nous avons recensé est situé nettement au-dessus de la limite supérieure de l'influence de la marée et il couvre la pleine largeur de celle-ci, soit sur une surface de 220 mètres carrés.
3.3 Sites de reproduction
3.3.1 Déposition des oeufs
Rivière Fouquette
La zone de déposition d'oeufs sur le substrat en 1994 est la même que celle définie par Pelletier (1993). Aucun décompte de la densité d'oeufs n'a été effectué. Cependant, nous avons observé les plus importantes densités d'oeufs sur un substrat uniforme de gravier sur la portion amont d'une fosse. De plus, sur le tiers amont de l'ensemble de la zone de déposition des oeufs, il semble que la densité soit plus faible.
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Rivière Ouelle
Aucun oeuf n'a été observé sur le site d'étude. Cependant, une importante quantité d'oeufs a été déposée sur un site situé en aval du site principal (figure 1).
3.3.2 Courant et profondeur
Rivière Fouquette
Les vitesses moyennes observées pendant l'activité de reproduction varient de 80 à 100 cm⋅s-1, tandis que la profondeur moyenne est de 44 à 88 cm (tableau 3). Il est à noter que les fortes variations spatiales de courant sur les sites de reproduction sont le reflet de la présence de nombreux obstacles (bloc, rocher).
Rivière Ouelle
La vitesse moyenne observée sur le site d'étude est de 115 cm⋅s-1; il est à noter que les variations spatiales de courant sont faibles, tandis que la profondeur moyenne est de 121 cm. Lors de la découverte de la présence d'oeufs sur un autre site (11 mai 1994), le courant était d'environ 30 cm⋅s-1 plus faible que sur le site d'étude.
3.3.3 Substrat
Rivière Fouquette
Le substrat est dépourvu d'algues; sa composition est très variable et même à petite échelle (≈ 1 mètre). On observe toutes les catégories de taille supérieure au sable (tableau 3).
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Rivière Ouelle
Le site principal de déposition des oeufs utilisé dans les années antérieures est constitué d'un banc uniforme de gravier et de caillou.
Cet endroit est légèrement surélevé. Le site de reproduction utilisé de façon importante en 1994 est un banc uniforme de gravier sableux également surélevé (au mois d'août ces deux endroits étaient complète- ment à découvert).
3.4 Obstacle
Bien qu'il soit difficile de déterminer la position précise de la barrière finale de la montaison de l'éperlan pour chaque rivière, le seuil qui semble infranchissable pour la rivière Ouelle est composé de courant de 191 et 200 cm⋅s-1 de chaque côté et d'un courant de 100 cm⋅s-1 au centre du rapide. Cependant, le cours de l'eau effectue un virage brusque au pied de ce rapide; ce qui pourrait limiter l'accès au centre du rapide. Il est à noter que le débit de la rivière Ouelle en 1994 semble supérieur aux années antérieures.
Pour atteindre les deux tiers de toute la zone de déposition des oeufs de la rivière Fouquette, les éperlans doivent franchir plusieurs seuils de 130 à 170 cm⋅s-1. Cependant, ces seuils sont courts. Il est fort probable qu'une certaine quantité d'éperlans soient ralentis dans leur ascension à chacun des seuils et que seulement une partie de l'ensemble des poissons fréquentant ce cours d'eau se rendent au pied de la limite amont. Ce dernier obstacle est un rapide allongé sur plusieurs mètres avec un courant de 114 cm⋅s-1.
Lors de la montaison dans la nuit du 4 mai 1994, nous avons observé des individus sur la totalité de la colonne d'eau et sur toute la largeur de la rivière. Lors du passage d'un seuil de courant plus intense, plusieurs individus passent très rapidement sur la surface de
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l'eau pour franchir l'obstacle. Il est possible d'observer plusieurs individus en progression hors de l'eau sur un rocher ou sur la berge.
La validité ainsi que la pertinence de ces observations pour l'établissement de l'indice de qualité de l'habitat seront discutés dans le document: Indice de qualité de l'habitat de fraie de l'éperlan arc-en-ciel anadrome de l'estuaire sud du Saint-Laurent (Brassard et Verreault, 1995).
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4.0 REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier M. Guy Verreault pour son aide indispensable à la réalisation de cette étude, Mme Francine Bélanger pour le traitement de texte et la mise en page du document, ainsi qu'à messieurs Claudel Pelletier, Alain Lehoux et Mathieu Bélanger, pour leur collaboration essentielle à l'accomplissement de ce travail.
Nous tenons à souligner la qualité du travail de l'équipe du Laboratoire BIO-Aménagement B.S.L concernant les analyses de qualité de l'eau.
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5.0 BIBLIOGRAPHIE
BRASSARD, C. et G. VERREAULT. 1995. Indice de qualité de l'habitat de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome de l'estuaire du Saint-Laurent. Ministère de l'Environnement et de la Faune, 33 p.
LÉVESQUE, S. 1991. Étude du potentiel de 9 tributaires comme site de fraie pour l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome de l'estuaire Sud du St-Laurent. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direction régionale du Bas-St-Laurent. 56 p.
PELLETIER, C. 1993. Inventaire de frayères à éperlan arc-en-ciel (Osmerus Mordax) dams la rivière Fouquette et Kamouraska, printemps 1993. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. 7 p.
ROBITAILLE, J.A. et Y. VIGNEAULT. 1990. L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome de l'estuaire du Saint-Laurent:
Synthèse des connaissances et problématique de la restauration des habitats de fraie dans la rivière Boyer. Rapp. manus. Ca.
Scien. Halieu. Aquat. no 2057 : vi + 56 p.
TRENCIA, G., G. VERREAULT et D. CARRIER. 1990. Le passé, le présent et le futur de l'éperlan de l'estuaire; une histoire de disparition ou de restauration. Symposium sur le St-Laurent, un fleuve à récupérer. Collection Environnement et Géologie, vol 11, Ass.
Biol. Québec. pp. 472-496
VERREAULT, G. et R. TARDIF. 1989. L'éperlan arc-en-ciel anadrome de la rivière Ouelle : Population et reproduction. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direction régionale du Bas-St- Laurent. Rapp. 89-11
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Tableau 1.Caractéristiques de l'eau en fonction des dates d'échantil- lonnage pour chaque rivière.
J AZ pH TUR MS T OX
mg/l UTN mg/l °C mg/l
Rivière FOUQUETTE
1 0,2 7,8 28,2 9,2 4,0 12,5 3 < 0,1 7.3 10,5 5,8 10,5 11,6 5 < 0,1 7,5 10,4 8,9 8,0 11,8
Rivière OUELLE
1 < 0,1 7,9 18,2 22,7 2,8 14,6 3 < 0,1 6,5 9,1 6,5 5,7 14,2 5 < 0,1 6,3 5,1 6,8 4,5 13,6
J =jour AZ = Azote ammoniacal
jour 1 = 2 mai TUR = Turbidité
jour 3 = 4 mai MS = Matières en suspension jour 5 = 6 mai T = Température
OX = Oxygène dissous
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Tableau 2. Caractéristiques des sites de fréquentation de jour
RIVIERE SURFACE (m²)
PROFONDEUR (m)
COURANT (m/s) Site A
Ouelle
Site B
1050 2 à 2.5 0.0 à 0.9
700 2 à 2.5 0.4 à 0.8
Fouquette 220 1 à 1.5 < 0.5
Tableau 3. Caractéristiques des sites de reproduction
RIVIÈRE NOMBRE D'ÉCHANTILLONS
COURANT (m/s)
PROFONDEUR (m)
SUBSTRAT PRINCIPAL a
SUBSTRAT SECONDAIRE a
OUELLE 19 1.15
± 0.23
1.21 ± 0.26
Gr C
FOUQUETTE
Site A 19 0.88 ± 0.48
0.44 ± 0.22
B-C Gr-S
Site C 17 1.01 ± 0.67
0.51 ± 0.24
G-B Gr-C
Site D 10 0.79 ± 0.29
0.88 ± 0.16
B-G Gr
a B = bloc (>25 cm) G = galet (8-25 cm) C = caillou (4-8 cm) Gr = gravier (0,5 à 4 cm) S = sable (<0,5 cm)
