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Dossier Automobile Novembre 2014

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Texte intégral

(1)

Supplément de L’Economiste N°4409. Ne peut être vendu séparément

DOSSIER

AUTOMOBILE

La course aux

promotions

(2)

II

Des remises et des rabais tous azimuts

Crédits sans intérêt, acces- soires offerts...

Objectif: vider les stocks

C’

EST la course à la promotion. A l’approche de la fin d’année, les importa- teurs distributeurs rivalisent d’opérations marketing, de remises et d’offres spéciales (crédit sans intérêts, accessoires offerts...) pour écouler le maximum de leurs stocks.

L’enjeu est de s’inscrire dans une crois- sance par rapport à l’exercice 2013 dans une conjoncture, le moins que l’on puisse dire, difficile. En dépit de la tenue du Sa- lon (Auto Expo) en mai dernier, l’efferves- cence commerciale n’a pas été au rendez- vous. De l’avis de plusieurs opérateurs, cet exercice devrait se terminer en stagnation.

Ce qui est considéré comme une contre-

performance pour les importateurs. «Le marché devrait être flat à la fin de l’année ce qui est une réelle contre-performance étant donné que 2014 est une année salon et qu’en général les ventes sont boostées», soutient Mehdi Taktak, DG d’Univers Mo- tors.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette accalmie commerciale dans les showrooms. D’abord le manque de vi- sibilité économique qui reporte sine die l’acte d’achat auprès des ménages. En- suite, l’effet décompensation des produits pétroliers enclenché par le gouvernement

Benkirane n’a fait qu’amplifier davantage les reports d’achat. Ce qui a eu de lourdes conséquences surtout sur les motorisations essence. Pour rappel, le prix du litre du su- per sans plomb à atteint un record (jusqu’à plus de 13 DH).

Pis encore, la concurrence du marché de l’informel n’arrange pas non plus la si- tuation. Cette année a été marquée par la prolifération de garagistes VO qui impor- tent même du neuf! Un circuit parallèle qui recourt à des subterfuges (sous-décla- rations, trafic sur les caractéristiques tech- niques à l’homologation…). Plus étrange encore, ce type de commerce contourne aisément la taxe sur le luxe dont s’acquit-

tent les concessions structurées, en plus de la TVA. Ce sont ainsi quelque 10 milliards de DH qui sont ver- sés chaque année par la profession à l’Etat sous forme d’impôts.

Le secteur emploie plus de 150.000 per- sonnes.

Autre frein à l’achat, l’instauration de la taxe de luxe.

Cette taxation (5%) concerne les voitures dont le prix démarre à partir de 400.000 DH hors taxe avec un pla- fond de 20% pour les véhicules de plus de 1 million de DH. Pour contrecarrer cette me- sure, la majorité des importateurs prennent en charge une par- tie (entre 33 et 50%).

Certains vont même jusqu’à la supporter totalement. Tout est permis pour attirer les clients dans les concessions. Ce qui justifie les efforts sur les prix. Et c’est la Centrale Automobile Chérifienne (CAC), importateur exclusif des marques Scoda, Volkswagen, Audi et Porsche, qui a ouvert le bal avec des re- mises impressionnantes. Le Touareg, le modèle phare de la firme de Wolfsburg, est proposé à 418.000 DH TTC. Idem pour l’Audi A6 qui s’affiche à 479.000 DH TTC. Même Porsche y va de sa pro- motion. Pour dynamiser les ventes de son

nouveau modèle, le Macan, la marque prémium allemande a réduit son prix de plus de 20.000 DH pour le proposer à 729.000 DH. La concurrence n’est pas en reste. BMW, qui est le leader du seg- ment premium au Maroc, multiplie aussi ces opérations de remises sur l’ensemble de sa gamme. Pareil pour les marques généralistes, Seat, par exemple, propose des rabais conséquents pour ses véhicules.

D’ailleurs, le modèle Léon est commercia- lisé à 189.900 DH.

Tout est fait pour faire redécoller les ventes et décembre sera certainement dé- cisif. o

M. A. B.

Les concessions en mode promotions

Comme lors de l’Auto Expo, les importateurs-distributeurs multiplient, en cette fin d’année, les opérations marketing, de remises et d’offres spéciales pour écouler leurs stocks (Ph. L’Economiste)

L

E Maroc s’affirme comme nouveau hub pour la commercialisation de vé- hicules de luxe sur le continent africain. Cela confirme ainsi l’intérêt grandissant des grands constructeurs automobiles de luxe pour ce marché. Le dernier en date à avoir annoncé son intention de s’installer dans le Royaume n’est autre qu’Aston Martin, la prestigieuse firme britannique. Elle compte se frayer une place de choix dans ce marché qui est déjà marqué par la présence de Ferrari et Maserati. o

Le luxe en force

(3)

III

80 révélations lors du Mondial de l’automobile de Paris

Les marques parient sur le design et l’habitabilité

La forte orientation vers le SUV

Cette année a été très riche en nou- veautés automobiles. Avec la concur- rence accrue, les constructeurs rivali- sent d’innovation et d’inventivité pour tirer leur part de marché vers le haut.

Plusieurs rencontres mondiales, comme les salons de Paris ou de Genève, constituent des occasions pour révéler les derniers-nés du monde de l’automo- bile. Lors du salon de Paris en octobre dernier, plus de 80 nouveautés ont été révélées au grand public. Un aperçu de quelques-unes.

Dacia: Un nouveau visage pour le Lodgy

Salons mondiaux: Les grandes nouveautés

Après quelques difficultés commerciales rencontrées par le Lodgy, Dacia a décidé d’apporter un lifting aux deux véhicules lancés depuis l’usine de Tanger. Lors du Mondial de Paris, le constructeur a révélé le Lodgy Stepway et le Dokker Stepway.

Ce choix est venu après le succès de la version Stepway du Sandero. Les deux nouvelles versions disposent d’éléments de design bien spécifiques comme des boucliers avant (et arrière pour Lodgy) ton caisse et des skis avant et arrière chrome sa-

tiné. Elles sont également dotées de feux anti-brouillard avant avec enjoliveurs chrome satiné et de passages de roue protégés en noir. Pour Lodgy Stepway, les designers ont opté pour une calandre et un bandeau supérieur de calandre noirs. Il est dis- ponible en motorisation essence avec le TCe 115 ainsi que le 1.6 MPI (version de 80 ou 85 ch) et en diesel avec le moteur 1.5 dCi pour une puissance de 85 (pour les pays Euro 4), 90 et 110 chevaux.

(4)

IV

Ford: Un S-Max plus dynamique

Ford est venu avec bien des nouveautés lors du Mondial de Paris. Le S-Max a fait totalement peau neuve. Pour son nouveau S-Max, le constructeur a opté pour une ligne de toit plus basse, des projecteurs affinés qui amènent plus de dynamisme à ce grand véhicule de 7 places. Il inaugure l’utilisation par Ford des projecteurs avant à diodes adaptatifs avec feux de route non-éblouissants. Ils permettent d’as- surer un éclairage optimal sans créer de gêne pour les autres conducteurs.

Skoda: Une troisième version pour Fabia

Le constructeur tchéque Skoda mise gros sur sa nouvelle version de la Fabia. La 3e génération de la Fabia se veut plus agressive au niveau de son design avec des flancs latéraux plus creusés et une ligne plus seyante. Le toit a été abaissé de 3 cm (1,46 m) et la largeur augmentée de 9 cm (1,73 m). La longueur, elle, perd 8 petits millimètres (3,99 m). La Fabia 3 pourra se doter du système MirrorLink, permettant de connecter un Smartphone au véhicule pour écouter sa musique ou utiliser la navigation GPS.

Fiat: 500 X, le SUV

Après une longue période de suspense, la Fiat 50 X a été révélée en première mon- diale à Paris. Le style de la voiture reste fortement inspiré de sa grande sœur la 500. Elle a, par contre, gagné en volume avec ses deux portes supplémentaires. Ce crossover compact cinq-portes rejoint donc la gamme 500. Long de 4,25 m, large de 1,80 m et haut de 1.60 m, il est plutôt conçue pour la ville mais une version plus surélevée dédiée aux loisirs sera également disponible. Le volume du coffre s’élève à 350 L. Côté motorisation, l’offre Diesel proposera de 95 ch à 140 ch tandis que les blocs essence iront de 110 ch à 184 ch.

BMW: Deuxième génération pour le X6

BMW vient de lancer la seconde génération de son SUV X6. Le constructeur a voulu pousser encore plus loin l’expérience client avec de nouveaux équipements comme des projecteurs bi-xénon, des jantes 19 pouces, un hayon électrique «Touchless», une sellerie cuir, la climatisation bi-zone, le pack Driving Assistant ou encore la boîte Steptronic à 8 rapports. Le véhicule a également gagné en habitabilité avec banquette arrière rabattable pour permettre au coffre d’offrir un volume de chargement allant de 580 à 1.525 litres.

Le X6 sera proposé en trois variantes (deux diesel et une essence)

Hyundai: I20

Le dernier-né de Hyundai porte le nom d’I20. Cette nouvelle version qui vient d’être rendue publique 5 ans après la précédente est dotée de 5 places. Elle comprend un bouclier en forme hexagonale, des optiques en amande et des flancs. Sur les ver- sions haut de gamme, l’I20 est équipé, d’un toit panoramique, d’une caméra de recul, ainsi que des feux arrière à diodes. Cette citadine polyvalente mesure 4,04 m et repose sur un empattement de 2,57 m avec un coffre d’une capacité totale de 326 litres. En diesel, le véhicule sera équipé du 1.1 CRDi de 75 ch et du 1.4 CRDi de 90 ch. L’offre essence est, quant à elle, représentée par les 1.2 l de 75 ch et 84 ch et le 1.4 l de 100 ch. Un bloc 1.0 litre T-GDI est également prévu pour 2015.

Volvo: XC90

Le suédois Volvo a tout misé sur le nouveau XC90. Le véhicule arbore des lignes simples dans la plus pure tradition du style Volvo. Le SUV peut accueillir jusqu’à sept personnes. Il se distingue de son prédécesseur par une calandre plus imposante et des LED frappées de la signature T. Les dimensions évoluent également. Le XC90 est monté sur une nouvelle plate-forme modulaire SPA, commune à plusieurs modèles comme la berline S90. Les clients pourront choisir entre 4 moteurs: deux 4 cylindres diesel de 190 et 225 chevaux, un 4 cylindres essence de 320 chevaux, et un bloc ‘T8 Twin’ hybride rechargeable de 400 chevaux qui émettrait 60g/km de CO2.

Salons mondiaux: Les grandes nouveautés

(5)

La firme automobile bri- tannique va se doter d’un showroom à Casablanca

La marque table sur 10 à 15 véhicules vendus par an

C’

EST désormais certitude, ce sera bientôt réalité. L’arrivée de la prestigieuse marque automobile britannique, Aston Martin (AM), à peine centenaire, est pro- grammée pour le 14 juillet 2015. Mais la commercialisation a déjà démarré. Les équipes d’A Motors, l’importateur exclu- sif de la marque pour le Maroc, ont, selon nos informations, déjà pris quelques com- mandes.

Les heureux propriétaires pourront ainsi les recevoir dans le cadre prestigieux du futur flagship qui devrait être situé dans l’un des quartiers huppés de la ca- pitale économique. D’une superficie de plus de 500 m², cette représentation pourra accueillir l’ensemble de la gamme de la marque. Cela va de la Vanquish à la Van- tage en passant par la DB9, la Rapide S et même le tout dernier modèle lancé, la Lagonda.

Pour Neil Slade, General Manager de la firme pour la région Mena, «Aston Martin Maroc, qui est la seconde fran- chise de la marque en Afrique du Nord, fait partie de l’une des plus proches de notre siège au Royaume-Uni». Elle bé- néficiera, selon lui, d’un lien quasi per- manent avec les équipes Headquaters.

Justement, le choix du Maroc, c’est fait,

«tout à fait naturellement». Il s’agit pour la firme à l’emblème ailé de sa troisième franchise sur le continent après l’Afrique du Sud (qui compte 2 représentations) et l’Egypte. AM, qui a également fêté les 50 ans de sa collaboration avec James

sent pas les 1.000 dollars par an. Le prix peut, toutefois, quelque peu différer en fonction des cours de devises et des frais d’importation. A moyen terme, les am- bitions d’Aston Martin Maroc dépassent les frontières du Royaume pour viser des pays proches au Maghreb et en Afrique subsaharienne. ❏

Moulay Ahmed BELGHITI Bond, projette, pour son démarrage,

vendre entre dix et quinze véhicules par an. L’objectif peut paraître ambitieux pour des véhicules dont le prix d’entrée dépasse les 2 millions de DH. Prix qui peut atteindre les 6 à 7 millions de DH en fonction des options. Ceci dit, le but, à travers cette implantation, n’est pas uniquement de vendre des voitures, la firme veut également asseoir et conso-

V

lider son image de marque dans le pays et surtout d’apporter un service après- vente aux standards de la marque. Il faut dire qu’avant cette implantation, les «heureux» propriétaires marocains de AM n’avaient pas d’alternative pour faire réviser leurs véhicules. A ce titre, Slade assure que, contrairement à la ru- meur, les révisions d’une Aston Martin ne sont pas aussi chères. Elles ne dépas-

Aston Martin opérationnel en 2015

Aston Martin qui va investir 180 millions de DH dans un showroom à Casablanca est très connu pour ses modèles produits en séries limitées et ses concepts cars. C’est particu- lièrement le cas de ce CC100, un speedster conçu spécialement pour célébrer les 100 ans de la marque (Ph. AM)

(6)

VI

La nouvelle-née de la firme italienne disponible

Elle abat de 0 à 100 km/h en 3,6 secondes à peine

E

QUIPER une Ferrari par un mo- teur turbo peut paraître incompatible. Au

En plus d’un an de présence, la marque en est déjà à 15 véhi- cules vendus

La nouvelle California T,

«futur best-seller» pour la firme

Ferrari se fait de plus en plus sa place un an, à peine, depuis son implantation au Maroc. La firme au cheval cabré as- sure déjà un rythme non négligeable de ventes (au moins 15) en dépit de l’instau- ration de la taxe de luxe dont elle assume une grosse part. En marge de la récente présentation de la nouvelle California T, Mehdi Taktak, DG de Ferrari Maroc, re- vient sur les perspectives d’évolution de la marque et ses ambitions pour le nou- veau coupé cabriolet qu’elle vient d’in- troduire au Maroc

- L’Economiste: Comment se com- porte la marque Ferrari depuis son im- plantation au Maroc?

- Mehdi Taktak: La marque se com- porte comme prévu, ni plus ni moins (ndlr:

sein de la firme italienne on pense tout à fait le contraire. Au point de doter la toute dernière California, récemment présentée à Casablanca, d’un moteur turbo à 8 cylindres développant 560 chevaux à 7.500 tours/min.

Cela se traduit par une puissance de sortie spécifique de 145 cv/litre, la plus élevée de sa catégorie, et un couple maximal de 755 nanomètres. Ce bloc garantit, comme nous l’avons constaté, une réponse instantanée aux commandes et une courbe de couple

qui augmente constamment sur toute la plage de régimes grâce au Variable Boost Management (la gestion variable de suralimentation). «Les ingénieurs de Maranello ont créé un groupe moteur entièrement neuf qui fournit des ni- veaux de performance exceptionnels, une reprise fulgurante et une bande son la plus excitante qu’aucun turbo n’ait ja- mais produite», résume Mehdi Taktak, patron d’Univers Motors, l’importateur exclusif de la firme italienne. Résultat:

l’accélération de la California T est tout simplement extraordinaire puisqu’elle abat le 0 à 100 km/h en 3,6 secondes seulement.

Tout en maintenant des perfor- mances techniques remarquables, le turbo de la California T est utilisé pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 comme en For- mule 1. A ce titre, la consommation de carburant a diminué de 15% par rapport à sa devancière en dépit des 70 cv supplé- mentaires qu’elle contient et du couple qui a augmenté de 49%. Autres similitudes avec la monoplace, les turbines à double volte compactes à faible inertie pour assurer une réponse de l’accélérateur pointue. La Cali- fornia T a, d’ailleurs, bénéficié des métho- dologies de l’usine de la Scuderia dans cer- taines phases de production, en particulier lors de l’étape de moulage.

Si le turbo ne donne généralement pas le même effet sonore qu’un moteur atmosphé- rique, les ingénieurs de la firme au cheval cabré se sont appliqués pour garantir à ce cabriolet un bruit de moteur typiquement Ferrari, «à la fois intense et excitant». Selon le management de Ferrari Maroc, «c’est la première fois qu’un résultat de ce type est obtenu avec un moteur turbo».

Sur le plan freinage, California T est dotée du système de freinage carbone-cé- ramique CCM3, extrêmement efficace. Les freins sont intégrés avec l’ESP 8.0 premium qui contrôle l’ABS à haute performance pour une courte distance de freinage allant de 100 à 0 km/h en seulement 34 mètres.

Si au côté design, cette nouvelle version maintient les dimensions générales du mo- dèle sortant, elle jouit d’une personnalité propre et nouvelle. D’ailleurs, son habitacle a été voulu le plus ergonomique possible. Il s’en dégage une sensation de chaleur et de savoir-faire, avec un habillage luxueux en cuir semi-aniline Frau digne des standards de la firme. De plus, l’espace intérieur est aménageable dans le but d’optimiser la ca- pacité du coffre, même avec le toit baissé, grâce à l’ouverture entre le compartiment à bagages et les sièges arrière. Et comme le raffinement a un prix, la California T est proposée à plus de 2 millions de DH sans les options. o

M. A. B.

Ferrari: La California se dote d’un turbo

elle en est déjà à 15 véhicules vendus depuis son implantation en septembre 2013).

- La taxe de luxe a-t-elle impacté vos ventes?

- La taxe de luxe a indéniablement réduit le nombre de visites et de dossiers à traiter.

Ceci étant dit Ferrari est une marque de pas- sionnés et ces derniers sont parvenus à gérer l’impact de cette taxe (ndlr: l’importateur prend en charge une bonne partie de la taxe).

- Dans votre gamme de véhicule, le- quel se vend le mieux?

- Les ventes sont très équilibrées et au- cun modèle ne se démarque vraiment: ils s’adressent tous à des catégories différentes de clients. Toutefois, pour les mois à venir, nous pensons que la nouvelle California T sera le best-seller de la marque.

- Faites-vous des rassemblements ou des opérations de séductions auprès de votre clientèle?

- Ces opérations pour le moment sont liées à la présentation de nouveaux modèles ou à des activités d’après-vente. Nous pen- sons à organiser des rassemblements dans un avenir proche.

-Avez-vous des partenariats avec d’autres marques pour la promotion de vos véhicules?

- Les partenariats que nous avons sont des partenariats avec d’autres marques de luxe mais pas dans l’automobile.

- Comment vous différenciez-vous par rapport à une concurrence de plus en plus rude?

- Par une qualité de service et d’écoute.

Nous sommes à la disposition de nos clients

et de nos prospects en permanence 7 jours sur 7.

- Comment comptez-vous mettre à profit vos victoires aux Gentleman dri- vers Awards?

- En profitant des retombées dans la presse et en partageant le résultat avec nos prospects et nos clients.

- Quelles sont vos perspectives d’évo- lution? Comptez-vous élargir votre pré- sence sur le territoire?

- Les perspectives sont raisonnables: 5 à 10% de progression par an. L’élargissement sur le territoire se fera plus par des activités délocalisées que par l’ouverture de points de vente.

- Comment devrait se comporter, se- lon vous, le marché pour cette fin d’an- née?- Le marché devrait être flat à la fin de l’année, ce qui est une réelle contre-perfor- mance étant donné que 2014 est une année

«salon» et qu’en général les ventes sont boostées.o

Propos recueillis par Moulay Ahmed BELGHITI

La marque table sur 5 à 10% de progression par an

Le moteur turbo de cette nouvelle California T est utilisé pour réduire la consommation de carbu- rant et les émissions de CO2 comme en Formule 1, tout en augmentant la puissance (Ph. Ferrari)

Mehdi Taktak, DG de Ferrari Maroc:

«L’élargissement de Ferrari sur le territoire se fera plus par des activités délocalisées que par l’ouverture de points de vente» (Ph. Jarfi)

(7)

VII

Maserati décroche deux trophées

Ferrari, Mercedes, Range Rover… les autres lauréats

O

N prend quasiment les mêmes et on recommence. La seconde édition des

«Gentlemen Drivers Awards» (GDA) qui a eu lieu courant novembre à Marrakech a tenu toutes ses promesses. Le moins que l’on puisse dire est que cette seconde édition a connu un franc succès. D’abord, par la présence de quatre noms mythiques du monde de l’automobile. Celle d’Henri Pescarolo, quadruple champion du monde des 24 heures du Mans, qui a fait le dé- placement «avec plaisir» pour la seconde année consécutive. Egalement un des pi- lotes les plus prolifiques de sa génération de la course mancelle, Yannick Dalmas, n’a pas boudé son plaisir pour assister à cette, désormais, fête de l’automobile.

Autre ancien pilote des 24 heures du Mans et commissaire priseur de profession chez Artcurial, Hervé Poulain, a spécialement fait le déplacement pour l’occasion.

La cérémonie a, également, été mar- quée par la présence de Lorenzo Rama- ciotti, patron de Design du Groupe Fiat/

Chrysler, qui est à l’origine de l’une des plus mythiques voitures dans le monde.

Le succès de ce rendez-vous de la beauté et de l’élégance automobile réside aussi dans la qualité du jury et de l’orga- nisation. Un jury qui reste, pour préser- ver la neutralité, composé d’un panel de grands passionnés de l’automobile (col- lectionneurs) et d’une poignée de journa- listes spécialisés. Parmi les membres du jury figuraient de véritables gentlemen drivers: Omar Bekkari, ancien pilote de ligne, Kamil Kholti, initiateur du rallye Classique du Maroc, Gilbert Guzzo, créa- teur de la fameuse Menara, Hervé Arnone et Ali Idrissi. Tous férus d’automobile, ils ont apporté toute leur vision et leur préci- sion lors du vote. Et pour cause, il fallait récompenser les véhicules les plus presti- gieux du marché dans pas moins de sept catégories. Ce sont ainsi 26 modèles dont la valeur est supérieure ou égale à 600.000 DH, qui étaient en lice.

A une exception près, le jury a ainsi délibéré à l’unanimité sur le seul critère de beauté. Résultat: Maserati, qui faisait ses grands débuts dans la compétition, s’est accaparée la part du lion en remportant la victoire dans les catégories Cabriolet et Coupé 4 portes respectivement avec ses modèles Gran Cabrio et Ghibli. Il faut dire que leurs lignes épurées et leur qualité de finitions n’ont pas laissé de chance à la concurrence. De son côté, la nouvelle Mercedes Classe C a été primée dans la catégorie des berlines. Quant au

Range Rover Sport, il s’est distingué dans le segment des 4x4, alors que la Ferrari 458 Spéciale a été la lauréate de la catégo- rie des coupés en dépit de la concurrence acharnée de la Jaguar F-Type Coupé. Dans la catégorie de limousines, un match a op- posé la toute nouvelle Audi A8 et la BMW Série 7 qui est en fin de vie. Au final, le jury a préféré le modèle phare de la firme aux hélices. o

M. A. B.

Le Gentlemen Drivers pour récompenser le luxe

Les allées du prestigieux Royal Al Mansour de Marrakech ont accueilli les 26 véhi- cules en lice pour la seconde édition du Gentlemen Drivers Awards (Ph. GDA)

(8)

VIII

cessé de progresser à un rythme moyen annuel de 5 à 6%, malgré un marché au- tomobile en légère baisse et un contexte économique un peu morose. C’est la preuve que la LLD remplace petit à petit les achats directs, financés en crédit ou en leasing financier», explique Philippe Chabert, DG d’Arval Maroc, filiale LLD de la BMCI.

Le segment progresse sur un ryhtme de 6%/an

La chute des ventes sur le segment utilitaire se poursuit chez les concessionnaires

Offices, grandes entreprises et multinationales, les premiers clients

L

A flotte d’entreprise est en plein reconfiguration ces dernières années.

Dans un contexte de conjoncture difficile pour tous les budgets, publics et privés, les entreprises marocaines se trouvent de plus en plus vers la location longue durée, au détriment de l’acquisition di- recte et en propre. Les chiffres parlent d’eux mêmes.

A défaut de statistiques officielles (l’Aivam n’en disposant pas) sur les différentes tendances de constitution de flottes d’entreprise au Maroc, le rappro- chement entre les croissances du seg- ment de véhicules utilitaires et celui de la LLD, livre un aperçu non exhaustif mais assez significatif. Les ventes de véhicules neufs sur le segment de l’uti- litaire, principalement à usages profes- sionnels, ont chuté de près de 4% sur les 10 premiers mois de l’année, en compa- raison à la même période en 2013. Ce segment reflète, par ailleurs, la morosité qui caractérise l’ensemble du marché du neuf (-0,45%, sur les mêmes périodes comparées).

La LLD d’entreprise est sur des trends beaucoup plus

rassurants

Pour renverser cette tendance, les importateurs misent beaucoup dans la communication et le marketing, notam- ment sur l’offre prix. «Nous essayons à pousser les particuliers à s’intéresser davantage aux utilitaires», explique ce concessionnaire d’une marque de la place.

Dans le détail des chiffres, les asia- tiques dominent légèrement le marché avec Toyota, Mitsubishi, Hyundai, suivi de Ford. Face à ce repli des acquisitions sur le segment de l’utilitaire, la LLD d’entreprise est sur des trends beau- coup plus rassurants. «Nos estimations indiquent un marché de la LLD qui n’a

Flottes entreprises : Comment

L’externalisation et l’optimisation des coûts poussent les entreprises à se tourner de plus en plus vers la location, au détriment des acquisitions directes (Ph. L’Economiste)

(9)

IX

marocaines sont encore dans la logique de l’achat direct auprès du concession- naire importateur, les grandes entre- prises, offices et multinationales sont plutôt branchées optimisation et exter- nalisation de flottes dont la charge peut parfois engendrer des lourdes dépenses.

Cette grande tendance à l’externa- lisation, justement, est parmi les plus

importants favorisant cette reconfigura- tion du marché des flottes d’entreprises au Maroc. Elle permet en effet à l’en- treprise de se concentrer sur son cœur métier mais également d’optimiser son budget flotte et son patrimoine de véhi- cules, en le mettant sous contrat de ges- tion auprès de spécialistes.

«Le passage à la LLD permet à ces entreprises de se concentrer sur leurs domaines d’activités tout en garantis- sant la mobilité de leurs équipes», ex- plique le DG d’ALD Automotive. «La solution LLD est attractive pour l’opti- misation des coûts et l’externalisation

des risques» indique, de son coté, un res- ponsable de Wafa LLD, filiale d’Attija- riwafa Bank. Par ailleurs, une analyse des tendances de marché montrent aussi que les acquisitions directes sont très fréquentes sur le segment des véhicules de managers et cadres exécutifs. Mais même là, la tendance est au resserrement des budgets.

Des modèles comme Dacia Duster sont de plus en plus plébiscité, même si les berlines allemandes (BMW, Mer- cedes, Volvo, etc.) et de la japonaise Honda gardent une très bonne cote sur le marché.o

S. F.

L’enseigne gère aujourd’hui un portefeuille de plus de 700 entreprises clientes et un parc qui dépasse les 6000 véhicules loués. «Le parc LLD au Maroc est en croissance constante», confirme, pour sa part, Frédéric Banco, DG d’ALD Automotive, filiale du groupe Société générale. «La demande est de plus en plus soutenue et l’externalisation de la

gestion de la flotte continue à faire ses preuves et à attirer de plus en plus d’en- treprises», poursuit le responsable. Le parc géré par cette société a progressé de 6% à fin octobre dernier avec un parc dépassant les 6900 véhicules. Mais opter pour l’acquisition directe ou la location, dépend aussi de la taille de l’activité. Si certains services publics, TPE et PME

le marché glisse vers la LLD

D

ANS un marché encore forte- ment sensible au composant prix, l’

«écolo» se fraye - difficilement mais progressivement - son chemin. Toyota, l’un des leaders de l’hybride, est en partenariat depuis 2013 sur ce segment avec ALD Automotive pour dévelop- per l’une des premières offres sur le segment. Cette collaboration porte sur l’Auris Hybride et la Prius Hybride, pour équiper le parc de véhicules de remplacement, en situation d’immo- bilisation prolongée des véhicules des clients de l’enseigne. C’est l’une des premières offres du genre sur le mar- ché marocain. Ses concepteurs sont convaincus que l’hybride a du poten- tiel. La combinaison des avantages écologique et économique est notam- ment attractive pour les déplacements urbain ou péri urbain sur de courtes distances. Les professionnels pensent qu’une incitation fiscale, comparable à l’existant en Europe, devrait pouvoir donner un bon coup de pouce au cré- neau. o

L’hybride s’invite dans

les flottes

(10)

X

récent et les heures de conduite sont plus longues, il serait alors convenable de se munir d’une couverture plus conséquente.

L’offre est ainsi foisonnante et la sélection se fait à partir de plusieurs critères. Cela commence du strict minimum au package le plus complexe. L’assurance au tiers ou responsabilité civile est considérée comme l’assurance auto minimum. Elle protège

Assurance auto: Une multitude

contre les dommages que le véhicule pour- rait occasionner à une tierce personne. Lors d’un accident, l’assurance ne couvrira pas les dommages que vous aurez subis. En re- vanche, si l’un de vos passagers est blessé, il sera indemnisé par votre responsabilité civile de la même manière qu’un tiers. Pour étendre votre protection contre le vol, l’in- cendie et/ou les bris de glace, il faudrait la

Fonctionnaires, femmes…

les assureurs se positionnent

Les contrats d’assistance complètent l’offre

A

PRÈS avoir fait le tour des conces- sionnaires et avoir épluché toutes les petites annonces pour trouver la voiture qui vous convient, c’est au tour désormais de l’assu- rance automobile.

Dans un secteur qui pèse plus de 5,2 milliards de DH et représente 32,9% de part de marché au premier semestre, le choix d’une police d’assurance adéquate devient un réel casse-tête.

Pour choisir le contrat le plus adapté, il reste primordial d’examiner avec atten- tion la situation du véhicule. En effet, il est totalement inutile d’assurer une voi- ture ancienne en tous risques. Cela coû- terait trop cher pour les garanties propo- sées. De la même façon, si le véhicule est

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RÉDACTION Directeur des rédactions

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Association Marocaine des Enfants en Situation Précaire s'investit depuis près de 20 ans sur le terrain auprès des enfants en situation difficile par des projets d'éducation et de formation concrets et utiles à notre société.

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Pour la soutenir, un seul geste suffit: un DON et vous donnez une chance à un enfant de nos quartiers de voir son avenir briller. Mobilisons- nous ensemble pour donner de la lumière et de l’espoir à nos jeunes en envoyant HIBA au 9779 pour les résidents au Maroc ou par virement à

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Entre la reponsabilité civile et l’assurance tous risques, une multitude de couvertures s’offrent au conducteur. Les compagnies s’adaptent de plus en plus aux besoins de leur client en se positionnant sur des niches spécifiques. Les offres peuvent concerner les fonctionnaires, les femmes, les jeunes conduc- teurs... (Ph. L’Economiste)

(11)

XI

d’offres et de garanties

compléter avec plusieurs garanties. Cette couverture reste extrêmement limitée, mais représente tout de même le produit adéquat pour un véhicule ancien avec un fort kilométrage. La couverture sera à petit prix, reste à compléter au besoin par une ou plusieurs garanties.

A l’inverse, la formule d’assurance tous risques est considérée comme l’offre la plus complète, mais reste aussi très coû- teuse. Elle est optimale et permet de s’as- surer contre un grand nombre d’aléas peu importe le responsable.

Le contrat est constitué généralement d’une garantie responsabilité civile ac- compagnée de plusieurs autres garanties dont notamment les dommages (colli- sions, vandalisme...) ou encore les catas- trophes naturelles. L’assurance est parfai- tement adéquate pour une voiture neuve.

Les assureurs ne se limitent pas à ces deux types de contrat. Les compagnies offrent le plus souvent de nouveaux pro- duits dont les garanties de base restent in- changées. Le contrat contient une ou plu- sieurs options par rapport à des contrats

ou encore RMA Watanya avec Lady Hi- fad. Les offres sont un peu plus étoffées.

Elles comprennent notamment la prise en charge de l’ensemble des frais médicaux.

Parmi les coûts d’hospitalisation pris en compte, les frais d’une éventuelle chirur- gie plastique/réparatrice en cas d’accident lourd. En cas de vol, les frais de consulta- tion psychologique seront compris dans le package. Pour la couverture des enfants, l’assurée peut percevoir le double des ca- pitaux cotisés en plus de la prise en charge médicale et d’hospitalisation.

Des services d’assistance sont dé- sormais pris en compte dans les contrats d’assurance. Certaines compagnies ont justement établi un réseau de garages par- tenaires ou agréés pour les cas de panne et d’accident. L’assistance pour récupérer le véhicule mis en fourrière est également possible.

Pour faciliter les remboursements, des centres d’indemnisation ont été mis en place.o

A.Lo classiques au tiers ou tous risques. Les for-

mules s’adaptent ainsi au profil de chaque conducteur. Certains assureurs, comme Wafa Assurances, offrent trois modes de souscription. La responsabilité civile étant obligatoire, le conducteur a le choix de contracter une garantie supplémentaire. Le

client peut également composer sa propre formule en souscrivant à un grand nombre de garanties. Le troisième mode, quant à lui, est forfaitaire. A un prix pré-établi (allant de 50.000 à 100.000 DH), il donne droit à un plafond de couverture, épuisable dans l’année.

Saham Assurance offre une plus large palette, avec 5 modes de souscription. 4 formules sont proposées avec un certain nombre de garanties fixées. Le contrat «à la carte», offre, quant à lui, la possibilité au

conducteur d’élaborer sa couverture selon son budget et ses besoins.

La palette est donc assez large. Et les compagnies, en plus de leur offre classique, se nichent dans certaines catégories. A l’image de «Axa auto fonctionnaire» qui, pour un tarif adapté (220 DH/mois), couvre

plusieurs garanties (dont la défense et re- cours, la protection familiale, conducteur et passagers, la perte financière, l’incendie et le vol). L’assureur offre des facilités de paiement à ce type de clientèle. Ils ont ainsi la possibilité de régler leur assurance en plusieurs mensualités sans frais pour toute souscription d’un an.

D’autres compagnies se conjuguent au féminin. C’est le cas de Zurich Assurances avec Miss Auto, Sanad avec Sanad Auto Nissae, Wafa Assurances avec Fam’OTO

C M J CM MJ CJ CMJ N

ANP Mercedes fin d'année - Classe B - 25x18.ai 1 27/11/14 11:25

Les compagnies ne se limitent plus aux garanties de base.

Les services d’assistance sont désormais pris en compte dans les

contrats d’assurance

(12)

n La subvention en vigueur jusqu’au 31 octobre 2015 n 80.000 dirhams pour tout véhicule d’au moins 10 ans n Un budget de 100 millions de DH pour 2014

C’

EST une véritable tâche noire dans le secteur du transport. Les grands taxis devraient bientôt disparaître pour être remplacés par des véhicules flambant neufs. Du moins, c’est le vœu du gouver- nement qui vient de mettre en place un programme de renouvellement du parc des taxis, doté d’un budget de 100 mil- lions de dirhams pour 2014. A l’inverse de la deuxième catégorie, les exploitants de grands taxis recevront une prime mais devront confier leur vieux taxi à la casse.

Il était question de lancer un appel à ma- nifestation pour le choix d’un opérateur qui sera chargé de la casse des vieux vé- hicules. Finalement, chaque concession- naire sera chargé de récupérer les anciens véhicules au moment de la vente.

Les demandes de primes seront cen- tralisées au ministère de l’Intérieur, qui est actuellement en train de finaliser les procédures d’attribution de la prime de renouvellement. Les exploitants de taxi ont jusqu’au 31 octobre 2015 pour effec- tuer une demande. Les premiers dossiers seront débloqués avant fin novembre.

Les exploitants de grands taxis, opé- rant en villes ou effectuant le transport inter-urbain, peuvent bénéficier d’une subvention forfaitaire de 80.000 dirhams

XII

pour les véhicules âgés d’au moins 10 ans. La prime sera versée directement aux concessionnaires. D’autres condi- tions devront être remplies par les candi- dats à la prime. Le véhicule devra avoir servi de taxi pendant au moins les trois dernières années précédant la date de dé- pôt de la demande.

L’ancien véhicule devra obligatoire- ment remis aux concessionnaires aux fins de destruction contrairement aux petits taxis. Les chauffeurs de cette catégo- rie peuvent soit remettre leur véhicules contre une prime à la casse de 15.000 dirhams, en plus de la subvention pour le renouvellement, soit le céder sur le marché.

Les bénéficiaires de la subvention de- vront s’engager à exploiter le nouveau véhicule pendant au moins 48 mois. Le

secteur du transport par taxi bénéficie de l’exonération de TVA. En cas de vente, le chauffeur se verra infliger une amende de 1.000 dirhams pour chaque mois restant.

Le parc de taxis actuel est estimé à plus de 45.000 véhicules dont l’âge moyen dépasse 30 ans. En effet, l’essen- tiel des taxis circulant est principalement

constitué de la marque Mercedes 240.

Les chauffeurs de taxi avaient jeté leur dévolu sur ce modèle dépourvu d’électro- nique et dont l’entretien est facile. Sauf que la production de cette déclinaison de la marque Mercedes utilisée par les chauffeurs de grands taxis s’est arrêtée au milieu des années 80. Par conséquent, les véhicules sont dans un état de vé- tusté largement avancé et présentent des risques pour la sécurité des passagers.

D’autant plus qu’ils ne sont pas équipés

de ceintures de sécurité pour sept per- sonnes. Les taxi-drivers sont longtemps restés attachés à leur Mercedes 240. Ce qui a longtemps retardé le lancement du programme de renouvellement en même temps que celui des petits taxis. Le dé- cret du ministère de l’Intérieur ne fixe pas de conditions particulières en ce qui concerne le modèle de voiture éligible.

«Toutes les marques de voitures peuvent bénéficier de la subvention à condition que ce ne soient pas des 4x4 ou des véhi- cules utilitaires», précise-t-on auprès de la wilaya de Casablanca.

Le montant de la subvention avait suscité les réserves des opérateurs, car jugé insuffisant. En fait, la prime de re- nouvellement du parc de taxis, qui a pour objectif d’améliorer l’image de marque du Maroc, d’augmenter les revenus des professionnels, se trouve confrontée à des pratiques surannées. Les chauffeurs de grands taxis, comme des petits, ne sont pas les vrais bénéficiaires des agré- ments.

Ces documents font l’objet d’une transaction entre chauffeurs et titulaires d’autorisation d’exploitation. Les pre- miers versant aux seconds un «pas de porte» et un loyer mensuel. Du coup, en cas de crédit, ces versements seront alourdis par le montant des traites. Ainsi, par exemple, pour l’achat d’un véhicule de type Stavic, les bénéficiaires devront débourser 210.000 dirhams. Le partena- riat signé avec Wafasalaf permet un fi- nancement à hauteur de 60% du prix du véhicule sur une longue durée. o

Hassan EL ARIF

Prime à la casse des grands taxis: Le dispositif lancé

Avec l’ouverture de Casa Finance City, les autorités locales seront obligées de créer un nouveau seg- ment de taxis pour transporter les hommes d’affaires internationaux depuis l’aéroport Mohammed V jusqu’à la place financière ou à leur hôtel (Ph. Jarfi)

L

ANCÉ il y a bientôt quatre ans, la prime à la casse dédié aux petits taxis a déjà permis le renou- vellement de 2.500 véhicules à Casa- blanca sur un total de 3.000 taxis. La métropole économique, qui compte un peu moins de 8.500 taxis, s’est vue attribuer un budget de 150 millions de dirhams pour le renouvellement de ses taxis. Si le budget le permet encore, le dispositif pourrait être étalé au-delà des objectifs de départ. o

150 millions de DH pour les petits taxis de la métropole

(13)

XIII

Les immatriculations de véhi- cules stagnent

Pour améliorer leurs chiffres, les prêteurs pourraient propo- ser des taux plus attractifs

S

I vous avez raté le salon auto, la fin de l’année est peut-être une autre bonne période pour acheter votre voiture. Les promotions pourraient être plus intéres- santes surtout que la production de crédit à la consommation n’a pas été superbe cette année. Les immatriculations de véhicules ont atteint 100.128 unités sur les dix pre- miers mois de l’année. Les opérateurs ta- blent sur un volume de l’ordre de 120.000 sur l’ensemble de l’année. L’on est encore loin des niveaux d’avant crise. Les établis- sements de crédit auront à cœur de pous- ser les ventes pour améliorer leurs chiffres.

Mais le robinet ne sera pas grandement ouvert pour autant. Les emprunteurs fra- giles auront des difficultés à obtenir des fi- nancements suite à la poussée du risque au niveau de la clientèle des ménages. Cela

explique d’ailleurs le net ralentissement de la croissance de l’encours des prêts à la consommation.

La location avec option d’achat (LOA) et le crédit classique sont les deux princi- pales options qui se présentent au client.

Dans le premier cas, un apport minimum est exigé. Il varie d’un établissement à

l’autre. Mais plus l’apport est important, plus vous avez la chance de décrocher le crédit. De façon générale, «il faut adapter l’apport et la durée du crédit à sa capa- cité de remboursement», conseillent les professionnels. Il faudra également faire attention aux conditions du crédit et aux termes du contrat. Il est recommandé de

souscrire à des offres transparentes pour ne pas avoir des surprises. Il s’agit notam- ment de faire attention aux frais adossés aux mensualités du crédit. Cela est valable pour toutes les options de financement dis- ponibles.

En dehors de la LOA, le client a la pos- sibilité de souscrire à un crédit classique. Il s’agit d’un prêt affecté qui est directement lié à l’acquisition du véhicule. Il offre plus de souplesse au client tout comme le prêt personnel. En revanche, l’augmentation des impayés sur le marché réduit les pos- sibilités de levée de fonds via le prêt per- sonnel. Pour ces deux types de finance- ment, les banques sont plus compétitives que les sociétés spécialisées en matière de coût. Par ailleurs, beaucoup de construc- teurs disposent aujourd’hui de leur propre structure de financement. Les offres sont adossées à la politique commerciale de la marque, ce qui peut permettre au client de réaliser de bonnes affaires. Renault ou encore Sopriam disposent de leur propre captive. Elles peuvent communiquer leurs décisions dans des délais très courts par- fois en moins de 12 heures pour les dos- siers qui sont au complet. o

F. Fa

Financement: L’activité en petite forme

Le salon auto n’a pas permis une amélioration significative des ventes. Les immatriculations sont en quasi stagnation à fin octobre à 100.128 unités. Cela se reflète sur la croissance des prêts auto qui reste molle. Les opérateurs pourraient proposer des offres intéressantes cette fin d’année pour améliorer leurs indicateurs (Ph. L’Economiste)

(14)

XIV

Electrique: La Zoe arrive sur le marché

Seul Renault est actuellement présent sur le marché de

l’électrique

Les volumes sont encore très discrets en attendant d’éven- tuelles incitations de l’Etat

Les formules commerciales restent compliquées avec recours au leasing

V

OUS voulez rouler propre? De plus en plus d’automobilistes doivent se sentir interpellés par cette option rendue possible par les véhicules électriques.

Ces engins, particulièrement agréables à conduire, ont su séduire, depuis leur lancement, aussi bien les clients parti- culiers que les flottes d’entreprises en Europe.

La plupart des grands constructeurs ont maintenant des modèles de véhi- cules à propulsion électrique dans leurs catalogues enclenchant depuis quelques années une véritable révolution dans le monde de l’automobile. Les ventes au niveau mondial restent encore timides en volume absolu, mais enregistrent quand même de fortes hausses. Le marché du véhicule électrique démarre ainsi 20 fois plus vite que le marché hybride en son temps, selon le Comité des constructeurs français d’automo- bile, CCFA. Le nombre de véhicules électriques écoulés progresse partout dans le monde: +250% aux États-Unis, +50% en Allemagne, si l’on compare les chiffres 2013 à ceux de 2012.

En France, avec près de 8.700 vé- hicules écoulés en 2013, la hausse est de 300% par rapport à 2011. En 2014, elle promet d’être aussi bonne puisque la barre des 8.000 véhicules vendus a été franchie en octobre.

Au Maroc, le marché est encore trop jeune pour se prêter à l’analyse.

«Le marché du véhicule électrique au Maroc, est nouveau, il se développe à son rythme», explique Gérald Porcario, directeur Marketing du groupe Renault Maroc, qui précise quand même que cela reste en phase avec les prévisions du constructeur.

Pour l’instant, seul Renault y est pré- sent à travers ses deux modèles phare, la Zoe, petite citadine qui accapare les deux tiers des ventes en France et la Twizzy, un véhicule urbain à deux

places. S’y ajoute la Kangoo ZE, vé- hicule utilitaire électrique qui cible la catégorie professionnelle ainsi que les grandes flottes.

Pour la Twizzy, 27 unités ont déjà été écoulées au Maroc, selon Renault. Une vingtaine d’autres sont en cours d’ache-

minement. Le Kangoo ZE lui aussi est dans la ligne de mire, la Zoe aussi, des commandes sont dans le pipe, selon Porcario. Pour la Zoe, le démarrage a été un peu lent car cette dernière avait besoin d’une dérogation pour pouvoir circuler au Maroc. Et pour cause, l’ab- sence de roue de secours. Une tendance chez les constructeurs vu la compacité

des modèles et la nécessité de libérer de l’espace pour les batteries.

Mais peut-on s’attendre à un ac- croissement des ventes? Nul ne peut le prévoir avec précision.

Mais les perspectives sont promet- teuses d’après Porcario qui ajoute que

«la montée en puissance sera progres- sive, nous rencontrons un vrai succès d’estime et beaucoup d’intérêt de la part du public marocain».

Pour lui, l’augmentation progres- sive de l’autonomie des véhicules électriques encouragera le marché à se développer et représenter peu à peu une part plus significative du marché

automobile. Mais ce n’est pas suffisant.

Un coup de pouce des autorités est né- cessaire, comme c’est le cas en Europe et en particulier en France: incitations fiscales pour l’achat d’un véhicule élec- trique, bonus écologique et même une exemption des véhicules électriques de

la vignette. En France, le montant de l’aide de l’Etat atteint les 6.300 euros, soit plus de 70.000 dirhams. Un effort devrait être aussi fait en matière d’in- frastructures en encourageant l’instal- lation de bornes publiques de recharge, qui, avec le coût du véhicule, représente l’un des freins à son développement.

Renault pour sa part assure être prêt. Des installateurs ont d’ores et déjà été certifiés et disposent du label

«ZE Ready». Il s’agit d’une marque de conformité dont le but est d’assu- rer une parfaite compatibilité entre les infrastructures de recharge et les véhi- cules Renault ZE. Elle s’appuie sur les normes et réglementations en vigueur concernant la recharge des véhicules électriques. A ceci s’ajoutent des exi- gences spécifiques visant à renforcer la performance et la robustesse du système de recharge.

Du côté des entreprises, l’intérêt est croissant envers le Kangoo ZE, le pen- dant électrique de l’utilitaire de Renault.

Les commandes interviendraient, selon Renault, au fur et à mesure.o

Ali ABJIOU

De gauche à droite, le trio de choc de l’offre électrique de Renault: Twizzy, Zoe et Kangoo ZE. Un simple cable permet de les brancher à la prise 220 volts. Leur batterie leur permet de dépasser les 200 kilomètres d’autonomie (Ph. Renault)

L’

ÉLECTRIQUE promet de changer les habitudes de consommation des automobilistes, non seulement au moment de «faire le plein» de leurs batteries en branchant leur voiture au réseau le soir, mais aussi dès l’achat. En effet, la for- mule mise en avant par Renault et qui est calquée sur celle appliquée en Europe est le leasing. Au Maroc, la Zoe est proposée à 6.399 dirhams TTC sur une durée de location de 60 mois (une formule sur 48 mois est aussi disponible). Mais à la fin de la durée, le client est tenu de restituer le véhicule, ce qui permet à Renault de le «décharger de la vente en véhicule d’occasion de son automobile». Elle est par contre garantie tout au long de cette durée, batterie incluse. En effet, la batterie s’use au fil des cycles de recharge et Renault s’engage à la changer si elle perd plus de 25% de sa capacité. Dans le cas de la Kangoo ZE, le loyer mensuel est de 5.416 dirhams, pour la Twizzy, il atteint les 2.599 dirhams.

En France, la Zoe est proposée à 169 euros (1.870 dirhams) par mois avec un premier loyer de 3.196 euros (35.200 dirhams). Ce montant inclut l’installation d’une borne de recharge à domicile et la location des batteries, avec restitution du véhicule en fin de contrat.o

Une formule commerciale alambiquée

(15)

XV

Internet a facilité la tâche aux acheteurs et revendeurs

La hausse du carburant impact les voitures essence

M

ALGRÉ l’interdiction d’importer de véhicules âgés de plus de 5 ans, ce qui a contraint les intermédiaires et reven- deurs à se suffire au marché local et les droits douaniers qui peuvent aller jusqu’à 300%, le marché continue d’évoluer. «Il continue et représente chaque année plus de 90% des transactions. Avec l’augmen- tation des prix des vignettes et des prix du carburant. Les voitures essence, surtout que les grosses cylindrées, ont connu un crash de leur valeur depuis cette période», explique Alexandre Allanic, responsable marketing du site www.voituresaumaroc.

Aujourd’hui, ce sont les modèles die- sel ayant fait leurs preuves et dont les pièces détachées sont disponibles qui connaissent du succès. «Leur valeur ne baissent presque pas», témoigne Alla- nic. Quant aux citadines essence, elles

connaissent toujours un succès auprès de la gente féminine. Cela concerne des mo- dèles comme les Kia Picanto et Hyundai i10. En gros, pour une première voiture, il prévoir un budget de 90.000 dirhams pour une voiture diesel et 50.000 pour une essence.

Contrairement à ce que l’on peut pen- ser, le marché d’occasion concerne égale-

ment les voitures de luxe. Celles de type diesel se vendent facilement dans les 48 heures via les sites spécialisés que cela soit des berlines, des 4x4 ou des coupés.

Le fait est ce que les grosses cylindrées essence perdent en 5 ans plus de 60% de leur valeur. Exemple: une jaguar Xkr mo- dèle 2010 avec 510 chevaux au moteur et une puissance fiscale de 24 chevaux, a

Le marché de l’occasion porté par le premium

perdu plus de 70% de sa valeur en moins de 5 ans, passant de 1.400.000 dirhams à un prix inférieur à 500.000. Ce segment est d’ailleurs celui qui a été le plus impac- té par la hausse des prix. Heureusement pour leurs propriétaires, des amateurs prêts à débourser un coût minimum an- nuel de 50.000 dirhams pour les entretenir existent…

Il n’est plus exclusif aux intermé- diaires ordinaires de définir le prix d’une voiture d’occasion. Aujourd’hui, plu- sieurs sites web proposent un argus élec- tronique. Ce dernier permet, au bout de deux clics, de donner une estimation de la valeur d’un véhicule par rapport au marché. Ceci dit, le fait que ces argus soient basés sur des algorithmes infor- matiques «figé», fait qu’ils ne prennent pas en compte plusieurs paramètres tels que la saisonnalité du marché et l’état du véhicule en question, et qu’il ne prenne en compte que le modèle de la voiture, son moteur (diesel ou essence), l’année de sa mise en circulation et le nombre de kilomètres parcourus. Mais le moyen le plus fiable reste …le marché. Là aussi, Internet a bien facilité la tâche.❏

M.L.

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