HAL Id: jpa-00235252
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Submitted on 1 Jan 1955
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Utilisation industrielle du rayonnement de freinage
P. Lévêque, P. Martinelli
To cite this version:
P. Lévêque, P. Martinelli. Utilisation industrielle du rayonnement de freinage. J. Phys. Radium, 1955,
16 (8-9), pp.729-730. �10.1051/jphysrad:01955001608-9072901�. �jpa-00235252�
729 étude de H2 pur a été faite. Les enregistrements
(fig. 2) montrent que, dans des conditions convenables, cette structure est encore observable.
Pour la raie 8(1) la séparation observée peut s’in- terpréter par l’hypothèse de Chisholm et Welsh [3]
de rotation d’un couple bimoléculaire. Par contre,
on ne peut pas considérer la séparation de la branche Qp
comme structure fine d’une telle bande de rotation, à cause de la séparation DV entre Qpl et Qp. beaucoup trop importante en regard de celle entre Q p et Q Il (la formule simple du doublet de Bjerrum laisserait prévoir
2cm-1 au lieu des
22±
2cm-1 observés).
Cette séparation ne se produit que sur la partie Q p
de la branche Q. D’autre part, les raies Qp1 et Qp2
se placent sensiblement, dans la limite de nos erreurs
de mesures; aux fréquences correspondant aux tran-
sitions J = 4 -+ J = 4 (4 101 cm-1) et J = 3 - J
=3 (4 I25 cm-1) de la branche Q du spectre Raman de H2.
Ceci incite à penser que les raies proviennent d’une
molécule relativement isolée plutôt que de la rotation d’un couple de molécules et qu’elles sont induites
~
dans cette molécule par le champ intermoléculaire E
(de l’ordre de I05 V/cm), provenant des dipôles
induits dans les couples moléculaires voisins. Cette induction se produirait suivant un processus qui généralise celui imaginé par Condon [4] dans le cas
d’un champ statique. Il suffit en effet de remarquer que les formules données par ce dernier restent valables
~
dans le cas où le champ E est fonction de variables autres que les variables de position de la molécule
~
étudiée. E est ici fonction des paramètres qui défi-
nissent un couple moléculaire voisin. Les autres raies de la branche Q (J
= 2--> J
=2, J = 1 -+ J = 1, J
=o -->- J
=o) ne sont pas visibles à cause de notre fente trop large (N 6 cm-’) par rapport à l’in-
tervalle entre ces raies, et de la superposition de la
structure (Qp, QR) provenant des couples moléculaires.
Cette observation rejoint celle de Crawford eut Dagg [5] qui ont mis en évidence l’effet Condon dans H2 avec un champ statique.
Manuscrit reçu le 13 mai I955.
[1] GALATRY L. et VODAR B.
-C. R. Acad. Sc., I955, 240, I072.
[2] COULON R.
2014J. Physique Rad., I955, 16, 343.
[3] CHISHOLM D. A. et WELSH H. L.
-Canad. J. Phys., I954, 32, 29I.
[4] CONDON E. U.
-Phys. Rev., I932, 41, 759.
[5] CRAWFORD M. F. et DAGG I. R.
2014Phys. Rev., I953, 91, I569.
UTILISATION INDUSTRIELLE DU RAYONNEMENT DE FREINAGE Par P. LÉVÊQUE et P. MARTINELLI,
Section des Applications des Radioéléments, Département de Physico-Chimie, Centre d’Études Nucléaires de Saclay.
L’absorption du rayonnement p s’accompagne
de l’émission des raies K caractéristiques des consti-
tuants de la matière absorbante et d’un spectre
continu de rayons X de freinage (Bremsstrahlung).
Nous avons ainsi la possibilité, en combinant une
source radioactive n’émettant que des g avec des
écrans de nature variable, d’obtenir des sources de rayons X de faibles énergies. Ces sources peuvent
avoir de multiples emplois industriels (radiographie y, mesures d’épaisseur, analyses) maintenant qu’il est possible d’obtenir des émetteurs p très concentrés.
Fig.
-Mesure des épaisseurs de dépôts d’or par fluores-
cence