• Aucun résultat trouvé

UE 6 : Initiation à la connaissance du médicament

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "UE 6 : Initiation à la connaissance du médicament"

Copied!
15
0
0

Texte intégral

(1)

Examen blanc PASS Vendredi 5 mars 2021

UE 6 : Initiation à la connaissance du médicament

Durée : 1 h

Documents et calculatrices interdits.

RECOMMANDATIONS IMPORTANTES AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE

Vous avez à votre disposition un fascicule de 50 questions.

(Réponses à reporter sur la grille de QCM)

Assurez-vous que ce fascicule comporte bien 15 pages en comptant celle-ci.

Dans le cas contraire, prévenez immédiatement un tuteur.

AUCUNE RECLAMATION NE SERA ADMISE PAR LA SUITE

OBLIGATIONS CONCERNANT LA FEUILLE DE REPONSES AUX QCM

Vous devez absolument utiliser un stylo ou un feutre noir pour cocher votre réponse définitive sur la feuille de réponses. Il est vivement conseillé de remplir tout d’abord cette feuille au crayon (vous pouvez gommer), puis repasser les réponses à l’encre. Les feuilles de réponses remplies au crayon seront affectées de la note zéro.

Vous ne devez normalement remplir que la première des deux lignes prévues pour la réponse à chaque question. En cas d’erreur à l’encre, vous devez utiliser la seconde ligne prévue pour chaque question. En cas d’erreurs multiples, il vaut mieux remplir une nouvelle feuille où vous devrez reporter :

NOM, PRENOM, MATIERE, NUMERO ETUDIANT

Ce sujet a été entièrement réalisé par le Tutorat.

Ni les professeurs ni la faculté ne pourront être tenus responsables de la validité des informations

(2)

ICM

Données

Est venue l’heure de l’EBG d’UE6 ! Tu vas y trouver des questions sur les 9 premiers chapitres d’UE6, n’hésite pas à commencer par ceux qui te paraissent les plus simples ! Courage t’es capable de réussir ;)

Question 1 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. La classification thérapeutique désigne l’effet principal d’un médicament.

B. Les facteurs socio-économiques ont un impact plus important que les vaccins ou les dépistages.

C. Les essais thérapeutiques randomisés sont les articles les plus fiables.

D. La procédure d’AMM décentralisée est plus rapide et moins contraignante que la reconnaissance mu- tuelle.

E. La HAS détermine l’intérêt du médicament dans la stratégie thérapeutique et fixe son prix.

Question 2 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les produits non considérés comme des médicaments sont enregistrés à l’ANSM mais ne possèdent pas d’AMM.

B. Hippocrate de Cos est considéré comme le père de la médecine et de la pharmacie.

C. La FDA est la première agence de régulation du médicament à avoir été créée.

D. Il existe 4 procédures d’AMM.

E. L’AMM centralisée est obligatoire pour les médicaments de type nouvelle substance active.

Question 3 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Les produits homéopathiques ne sont pas des médicaments.

B. Un des objectifs d’un traitement médicamenteux est de modifier la psychologie.

C. Un médicament peut être nommé par sa dénomination commune internationale qui est identique entre les pays.

D. La quinine a été découverte par la démarche rationnelle.

E. L’imipramine (dérivée de la chlorpromazine) est un antidépresseur.

Question 4 : Parmi les propositions suivantes à propos du médicament, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les revues générales sont des synthèses d’articles originaux préparées par des personnes faisant « autorité » ou commandées par des laboratoires.

B. Les français ont une perception majoritairement négative des médecines « douces ».

C. E. Les médecines alternatives sont contrôlées par la direction générale de la concurrence, de la consom- mation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

D. A. Une demande d’AMM européenne est évaluée par la commission européenne de Bruxelles et délivrée par l’EMA.

E. La durée de suivi des patients illimitée dans les essais clinique constitue une limite à l’évaluation du rapport bénéfice/risque.

(3)

Question 5 : Parmi les propositions suivantes se référant au rapport bénéfice/risque, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Au niveau national, on détermine le rapport bénéfice/risque grâce à l’EMA à travers le CHMP.

B. Pour obtenir l’AMM d’un médicament, il faut que le rapport bénéfice/risque concernant la qualité, la sécurité ou l’efficacité soit favorable.

C. Ce rapport bénéfice/risque représente un concept global.

D. Le fait de modifier un médicament déjà existant par la synthèse de nouveaux produits ayant un meilleur rapport bénéfice/risque aboutit à des ”me too drugs”.

E. Le rapport bénéfice/risque n’est plus évalué une fois que le médicament a reçu l’AMM.

Question 6 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Un médicament est une substance ou composition qui possède des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales.

B. Un médicament est une substance ou une composition pouvant être utilisée en vue de restaurer, corriger ou modifier les fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique uniquement.

C. Les produits pour perfusion, les anesthésiques et les vitamines à faible dose sont considérés comme des médicaments.

D. Les produits de phytothérapie, en tant que produits non considérés comme des médicaments, n’ont pas besoin d’être enregistrés auprès de l’ANSM.

E. Les produits diététiques qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques ne constituant pas en elles-mêmes des aliments sont considérés comme des médicaments.

Question 7 : Parmi les propositions suivantes, concernant leslistes de médicaments, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les médicaments des 3 listes officielles sont les médicaments des listes I et II et les médicaments d’exception.

B. Les médicaments de liste I sont prescrits sur une ordonnance simple non renouvelable (sauf mention contraire), et ceux de liste II sont prescrits sur une ordonnance simple renouvelable (sauf mention contraire).

C. Les médicaments de liste I ont une étiquette blanche avec un double cadre rouge.

D. La prescription est valable maximum 12 mois, sauf pour les hypnotiques ( 12 semaines ) et les anxioly- tiques ( 4 semaines ).

E. Les contraceptifs sont délivrés par fraction de 3 mois.

Question 8 : Parmi les propositions suivantes, concernant les médicaments génériques, laquelle (les- quelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Un générique est nommé soit avec la DCI + ”Gé”, soit avec le nom de fantaisie + le nom du laboratoire.

B. Les génériques sont toujours moins chers.

C. Les excipients peuvent être différents de l’original et même être à ”effet notoire”.

D. L’équivalence pharmaceutique et thérapeutique sont requises.

E. Le pharmacien peut substituer une spécialité par un générique sans avoir à en informer le prescripteur, si le générique a la même composition du principe actif, la même dose et la même forme pharmaceutique.

(4)

Question 9 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Le rapport bénéfice/risque distingue pour un individu les bénéfices (services rendus) et les risques at- tendus d’une prescription

B. Les 3 noms d’un médicament sont la dénomination scientifique, la DCI et le nom de spécialité.

C. La Dénomination Commune Internationale (DCI) émane de l’HAS (Haute Autorité de Santé).

D. Le rapport bénéfice/risque peut être évalué précisément dès les essais cliniques de phase II.

E. Au regard de la collectivité, le médecin a une obligation d’observer, dans ses actes et prescriptions, la plus stricte économie compatible avec la qualité, la sécurité et l’efficacité des soins.

Question 10 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. L’ordonnance pour médicaments d’exception contient 2 zones : une pour le médicament d’exception et une pour un autre type de médicament.

B. Fabien, externe en hôpital, pourra prescrire un médicament à son patient en dépassant la posologie en utilisant la mention ”Je dis” suivie de la posologie en toutes lettres sur l’ordonnance.

C. Une ordonnance doit obligatoirement contenir, entre autres, le nom et prénom du patient, le numéro d’identification du prescripteur et le nom en DCI du médicament.

D. L’ordonnance sécurisée contient un carré pré-imprimé pour indiquer le nombre de médicaments prescrits.

E. Pour être remboursés, les médicaments d’exception doivent être prescrits sur ordonnance sécurisée.

Question 11 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Les internes peuvent prescrire sous couvert de leur chef de service.

B. Sur une ordonnance doivent figurer : nom, prénom, âge, sexe et poids du patient.

C. Les stupéfiants doivent obligatoirement être prescrits sur une ordonnance sécurisée.

D. Les stupéfiants sont conditionnés dans des boîtes à étiquette blanche avec cadre rouge elles-mêmes rangées dans des armoires fermées à clé et sécurisées.

E. Si un patient veut voyager à l’étranger avec ses stupéfiants alors il devra demander un formulaire par médicament à l’ARS et obtenir son autorisation.

Question 12 : Une ordonnance de médicament peut être faite : A. Dans certaines limites par une sage-femme.

B. Dans certaines limites par un podologue.

C. Dans certaines limites par un kinésithérapeute.

D. Dans certaines limites par un chirurgien-dentiste.

E. Dans certaines limites par un infirmier

Question 13 : Parmi les propositions suivantes concernant le développement préclinique des médicaments et plus précisément la brochure investigateur, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Elle constitue le document de référence du médicament et elle est consultée par le médecin investigateur des études sur l’Homme.

B. Elle peut être rédigée en français.

C. Elle contient des données pré-cliniques uniquement, car ce sont-elles qui sont les plus importantes pour développer un médicament.

D. Elle est mise à jour de façon assez régulière dès qu’il y a des informations supplémentaires de disponible.

E. Elle est obligatoire pour débuter des études précliniques.

(5)

Question 14 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Les études de toxicologie de la reproduction comprennent 3 types d’études.

B. Les études de mutagenèse (ou génotoxicité) sont obligatoires avant toute administration chez l’homme.

C. Ces études comprennent un test de mutation génique et un d’aberration chromosomique.

D. Les études de cancérogenèse doivent être obligatoirement effectuées avant les essais cliniques sauf dans certains cas particuliers.

E. Ces études durent 24 à 30 mois chez le rat et 18 à 24 mois chez la souris.

Question 15 : Dans le développement d’un médicament, les études non-cliniques de sécurité comprennent : A. Des études de carcinogénicité

B. Des études de toxicité chronique C. Des études de pharmacotechnie D. Des études de pharmacocinétique

E. Des études de toxicologie de la reproduction

Question 16 : Avant la mise sur le marché d’un nouveau médicament, la (les) durée(s) des études ani- malesest (sont) :

A. De la même durée que celle prévue chez l’Homme.

B. De 3 mois pour une administration de moins de 4 semaines à l’Homme.

C. De 6 mois pour une administration de moins de 3 mois à l’Homme.

D. De 2 semaines pour une administration d’un jour à l’Homme.

E. De 9 mois pour une administration de moins de 1 mois à l’Homme.

Question 17 : Parmi les propositions suivantes concernant le développement préclinique, laquelle (les- quelles) est (sont) exacte(s) ?

A. L’identification d’une molécule à visée thérapeutique est un processus long et coûteux, encadré au plan juridique, administratif et éthique.

B. Après le choix d’une cible, le chimiste synthétise des molécules et teste les activités de ces molécules sur des modèles in vitro.

C. La genèse d’un médicament est un processus long qui commence avec l’identification de 10 000 molé- cules.

D. Les données non cliniques sont recueillies pendant le développement pré-clinique seulement.

E. Une décision stratégique peut être la cause d’arrêt du développement d’un médicament.

Question 18 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Les études de sécurité débutent après avoir déposé un brevet sur la tête de série.

B. Les études de toxicologie aiguë (ou en doses réitérées) ont pour principal objectif de déterminer la dose maximale sans effet toxique NOAEL.

C. Les études de toxicologie aiguë ont pour objectif de déterminer les organes cibles de la toxicité.

D. Les études de toxicologie aiguë se fait sur 2 espèces de mammifères et suivant 2 voies d’administration.

E. Les études de mutagénèse comportent 3 segments.

(6)

Question 19 : Parmi les propositions suivantes, concernant lesétudes de phase I, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il s’agit de la première administration du produit chez l’Homme.

B. Elles permettent de déterminer le profil pharmacocinétique de la molécule.

C. Elles permettent de déterminer la dose maximale tolérée.

D. Elles servent à mettre au point les formes galéniques définitives du produit.

E. Elles étudient les relations effet-doses chez le patient.

Question 20 : Parmi les propositions suivantes, concernant les objectifs des essais cliniques de la phase II, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Déterminer la bonne dose à administrer aux patients.

B. Evaluer la tolérance au produit à long terme.

C. Etudier le profil pharmacodynamique du médicament chez le patient.

D. Evaluer les relations doses-effets indésirables chez le sujet volontaire sain.

E. Evaluer l’incidence des effets indésirables rares.

Question 21 : Parmi les propositions suivantes, quels sont les objectifs des essais cliniques de phase III ?

A. L’efficacité et les effets indésirables du médicament par rapport à un traitement de référence ou à un placebo en absence de traitement de référence.

B. Le rapport entre le bénéfice du médicament et son coût pour la Sécurité sociale par une étude de pharmaco-économie.

C. L’efficacité du médicament dans les conditions habituelles de prescription.

D. L’influence du polymorphisme génétique de biotransformation du médicament sur sa cinétique chez le sujet sain.

E. La forme galénique définitive du médicament en vue de la phase IV.

Question 22 : Parmi les propositions suivantes au sujet des essais clinique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Un brevet expire au bout de 10 ans.

B. Une vingtaine de composés sont testés pendant les essais cliniques.

C. Pendant la phase I, on étudie les relations entre les effets et les concentrations plasmatiques des méta- bolites.

D. L’étude de la pharmacocinétique inclut l’étude de l’absorption, de la distribution, du métabolisme et de l’excrétion du produit.

E. La constante d’élimination Ke correspond à la fraction de la quantité de la substance qui est éliminée par unité de temps.

Question 23 : A propos desphases de développement d’une molécule, indiquer laquelle ou lesquelles des affirmations suivantes est (sont) exacte(s) :

A. La phase II est réalisée sur quelques milliers de patients.

B. À la fin de la phase I, on connait les effets pharmacologiques du produit chez le sujet sain.

C. La phase IV permet d’évaluer l’incidence des évènements indésirables rares.

D. La phase III permet d’évaluer le médicament dans les conditions habituelles de prescription.

E. Le début de la phase I est une décision critique.

(7)

Question 24 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Durant la phase II, le profil pharmacodynamique est étudié dans une large gamme de doses.

B. Les formes galéniques définitives sont mises au point en début de phase III.

C. L’efficacité et la tolérance à long terme sont évaluées en phase III.

D. L’évaluation des effets du produit chez les patients à risque se fait en phase IV.

E. La phase IV permet de connaître l’utilisation du médicament dans la pratique courante.

Question 25 : Parmi les propositions suivantes concernant la loi Jardé, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il faut la désignation d’un investigateur.

B. Il faut la désignation d’un promoteur.

C. Il faut l’avis obligatoire du comité des protections des personnes (CPP).

D. Elle met en place un seul cadre pour toute la recherche ”impliquant la personne”.

E. Le consentement dans les recherches interventionnelles de type 1 se fait par écrit.

Question 26 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. L’investigateur peut être est une personne morale.

B. Le promoteur prend l’initiative de la recherche.

C. L’investigateur coordonnateur est désigné par le promoteur.

D. Le promoteur vérifie que le financement est prévu pour tous les surcouts liés à la recherche.

E. L’investigateur assure la gestion de la recherche.

Question 27 : Parmi les propositions suivantes concernant l’encadrement règlementaire de la recherche clinique impliquant la personne humaine, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il existe 3 sous-catégories de recherches impliquant la personne humaine.

B. La randomisation, la réalisation d’actes qui dans le cadre de la recherche sont pratiqués de manière habituelle et les soins infirmiers sont des interventions effectuées dans la recherche de type 2.

C. Le promoteur peut être une personne morale, comme un hôpital par exemple.

D. L’investigateur peut être une personne morale comme un industriel du médicament par exemple.

E. Dans la recherche interventionnelle de type 1, une autorisation de lieu de recherche est nécessaire si la recherche nécessite des actes autres que ceux habituellement pratiqués en service hospitalier.

Question 28 : Parmi les propositions suivantes concernant l’encadrement réglementaire de la recherche clinique impliquant la personne humaine, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les recherches de type 1 nécessitent un avis favorable du Comité de Protection des Personnes (CPP).

B. Les recherches de types 2 et 3 nécessitent l’autorisation de l’Autorité Compétente (AC).

C. L’ANSM est l’autorité compétente pour tout ce qui est en rapport avec les médicaments.

D. L’ANSM est l’autorité compétente pour tout ce qui est en rapport avec les produits de cosmétique.

E. L’investigateur doit contracter une assurance avant le début de la recherche, pour les recherches de types 1 et 2.

(8)

Question 29 : Parmi les propositions suivantes, concernantl’encadrement réglementaire de la recherche incluant la personne, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les dispositions générales de la recherche de tout type sont l’obligation d’un examen médical préalable et convenir d’une période d’exclusion.

B. La base de données nationale est établie par l’ARS.

C. En cas d’urgence vitale, le consentement de la personne est nécessaire.

D. Pour la recherche de type 2, une autorisation de l’autorité compétente n’est pas requise.

E. Les populations particulières ne peuvent participer aux rechercher uniquement si les risques encourus sont négligeables par rapport aux bénéfices apportés pour eux ou pour d’autres personnes se trouvant dans la même situation.

Question 30 : Parmi les propositions suivantes,l’encadrement réglementaire de la recherche incluant la personne, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Le mandat d’un membre de la CPP dure 6 ans.

B. Les membres de la CPP sont nommés par le ministre de la santé.

C. Toute modification du protocole doit être soumis de nouveau au CPP et à l’AC.

D. L’investigateur peut encourir 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende s’il ne recueille pas de consen- tement libre et éclairé.

E. Le promoteur doit notifier sans délai au CPP et à l’AC uniquement une évènement indésirable grave inattendu.

Question 31 : Parmi les propositions suivantes concernant les formes solides orales, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les gélules sont composées de deux demi-capsules emboîtées renferment ainsi le principe actif (PA).

Si le volume occupé dans la gélule n’est pas suffisant alors il y a possibilité d’ajouter un excipient dit de remplissage.

B. Si le contenu de la gélule est liquide, alors on peut parler de ”capsule”.

C. Les gélules sont moins chères à fabriquer que les comprimés.

D. Il existe des formes de comprimé à libération retardée : nous pouvons prendre l’exemple des lyophilisats (ou lyocs).

E. La forme de comprimé permet de masquer le goût potentiellement désagréable du PA.

Question 32 : Parmi les propositions suivantes concernant les formes pharmaceutiques, laquelle (les- quelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Le type d’action recherchée (locale ou générale), la rapidité d’action souhaitée, la préférence d’adminis- tration pour le patient sont des facteurs influençant le choix de la voie d’administration.

B. Les voies buccale, sublinguale et rectale évitent totalement l’effet de premier passage.

C. La forme pharmaceutique ou forme galénique est la forme sous laquelle le médicament se présente, spécialement conçue pour la voie d’administration à laquelle le médicament est destiné.

D. La voie cutanée n’est utilisée que pour les traitements locaux.

E. L’absorption au niveau de la peau est facilitée pour des molécules : ionisées, lipophiles et de petit poids moléculaire.

(9)

Question 33 : Les voies d’administration non-invasives d’un médicament sont : A. La voie vaginale

B. La voie ophtalmique C. La voie sublinguale D. La voie rectale

E. La voie intramusculaire

Question 34 : Quels sont les inconvénients de la voie intraveineuse : A. Elle peut être risque d’infections.

B. Elle peut être utilisée en tant que voie d’urgence.

C. Elle a une action nécessairement brève.

D. Elle peut être incompatible entre préparations pas toujours visible.

E. Elle a une rapidité d’action.

Question 35 : Parmi les propositions suivantes concernantla pharmacocinétique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Un médicament ayant une biodisponibilité de 0,1 est un médicament peu efficace.

B. La clairance Cl est proportionnelle à la biodisponibilité F et à la dose administrée, en cas de pharmaco- cinétique linéaire.

C. T1/2 correspond au temps nécessaire pour que l’effet soit diminué de moitié.

D. La relation qui permet le calcul de Css en administrations orales répétées est :Css= (F∗Dose)/(T ∗Cl) (T correspond à tau)

E. En cas de zone thérapeutique étroite, les seuils d’efficacité et de toxicité sont proches.

Question 36 : Parmi les propositions suivantes concernantla pharmacocinétique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Le devenir du médicament comprend systématiquement 4 étapes successives : absorption, distribution, métabolisme et élimination.

B. L’effet de premier passage est une métabolisation pré-systémique.

C. La forme libre est la seule forme diffusible, métabolisable et éliminable.

D. Dans le cycle entéro-hépatique, une réabsorption intestinale est possible, ce qui entraîne un rebond des concentrations plasmatiques.

E. P-gp et BCRP limitent la pénétration des médicaments à travers l’épithélium intestinal. C’est ce qu’on appelle des transporteurs d’efflux.

Question 37 : Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ?

A. Un médicament est considéré fortement lié aux protéines plasmatiques à partir de 90% de liaison.

B. Un médicament très fixé aux protéines plasmatiques est un médicament inactif .

C. Le cytochrome P450 2C19 est l’enzyme de métabolisation la plus courante, impliquée dans près de 50%

des cas.

D. Le millepertuis est un inducteur enzymatique.

(10)

Question 38 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. On parle de diffusion passive lorsque qu’un médicament liposoluble de petite taille travers la membrane à travers les pores aqueux.

B. Un médicament neutre et de petite taille diffuse de manière passive sans difficulté.

C. Les transporteurs d’anions organiques OATs sont des transports d’efflux.

D. La voie rectale produit un effet de 1er passage hépatique partiel.

E. La biodisponibilité représente un paramètre pharmacocinétique de la phase d’élimination.

Question 39 : Les Récepteurs Couplés aux Protéines G (RCPG) sont des récepteurs très présents dans le corps.

De par ce fait, ils sont très importants en pharmacie. Il est donc capital de bien les connaître aussi bien sur le plan structurel que sur le plan fonctionnel.

En effet, ces récepteurs métabotropes sont ciblés par 50% des médicaments commercialisés de nos jours et sur les 750 RCPG clonés pour l’heure (codés par 4% du génome humain), nous en avons la moitié utilisée en tant que récepteurs sensoriel de l’odorat.

Toutefois, environ 150 de ces récepteurs clonés sont encore ”orphelins”, c’est à dire que nous ne connais- sons pas encore de ligand endogène qui s’y lie (Gooooo la recherche pharmaceutique pour ceux à qui ça peut plaire ^^).

Et comme si ça ne suffisait pas... Ces récepteurs ont aussi un rôle à jouer au niveau des maladies cardio- vasculaires et cérébrales (cas de certains récepteurs à la sérotonine par exemple...).

Bref, faut que j’arrête avec mes pubs pour pharma ET les énoncés trop long ^^...

Parmi les propositions suivantes concernant les RCPG, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Le site récepteur de cette structure est composé d’un total de 7 domaines transmembranaires.

B. La petite protéine G est hétérotrimérique.

C. Dépendamment de la protéine G en question, nous pourrons avoir différents seconds messagers : Pour une protéines Gs par exemple, nous allons avoir la formation de diacylglycérol (DAG) entre autre.

D. C’est la sous-unitéαde la protéine G qui va permettre l’activation d’un second messager, initiant ainsi le début de la cascade biochimique.

E. L’activation de l’effecteur dure tant que le ligand est lié à son récepteur.

Question 40 : Parmi les propositions suivantes concernant lesrécepteurs enzymes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Ils existent sous trois formes : à activité tyrosine-kinase, tyrosine-phosphatase et guanyl-phosphatase.

B. Le délai d’effet des récepteurs à activité tyrosine-kinase est de quelques secondes.

C. Le trastuzumab est un traitement d’anticorps monoclonaux ciblant le récepteur HER-2 surexprimé dans le cancer du sein.

D. Les récepteurs enzymes possèdent trois domaines : un site de fixation de l’hormone, un site de transport et un site interne (enzyme).

E. Les dérivés nitrés sont des antagonistes des récepteurs à activité guanyl-cyclase.

(11)

Question 41 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. La substitution ainsi que le changement physique et chimique du milieu font partie des mécanismes d’action non spécifiques.

B. On utilise la substitution, lorsqu’il y a un défaut d’apport comme par exemple dans le diabète.

C. Une femme menopausé doit avoir un traitement oestro-progéstatif substitutif.

D. La substitution correspond à une transformation chimique du médicament.

E. Pour soigner la maladie de Parkinson, on donne de la D-dopa.

Question 42 : Concernant les enzymes, laquelle (lesquelles) de ces propositions est (sont) exacte(s) ? A. Les enzymes interviennent dans les grandes voies métaboliques ou la signalisation cellulaire entre

autres.

B. La majorité des médicaments ciblant des enzymes sont des inhibiteurs.

C. Certains médicaments ciblent des enzymes impliquées dans le métabolisme de la dopamine dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

D. Les COX (cyclo-oxygénases) catalysent la synthèse de prostaglandines.

E. L’inhibition des COX-1 par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permet d’obtenir des effets anti-inflammatoires, antalgiques et antipyrétiques.

Question 43 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Pour mesurer l’activité des médicaments on aimerait avoir la sélectivité (un médicament ne se fixe qu’à la cible visée dans l’objectif thérapeutique )

B. Le Kd est la concentration de ligand nécessaire pour occuper 50% des récepteurs.

C. L’affinité est proportionnelle au Kd.

D. Le salbutamol est sélectif des récepteurs beta 1 par rapport aux récepteurs beta 2.

E. Les antagonistes sont des substances qui se lient à un récepteur sans l’activer et qui ne produisent pas d’effet biologique. On peut les considérer comme des agonistes avec une activité intrinsèque nulle.

(12)

Question 44 : En pharmacodynamique, il est essentiel de savoir lire un graphe liant les notions d’effet et de concentration en substance.

C’est ce sur quoi nous allons nous concentrer ici (meilleure partie d’UE6 en vrai).

Parmi les propositions suivantes à propos du graphe ci-dessous, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

Aide : Les concentrations sont en -log...

(Tu gères tes QCMs Florian waaaaaw)

A. Concernant la puissance des molécules présentées, nous avons dans l’ordre décroissant : fentanyl > buprénorphine > pentazocine > péthidine.

B. Concernant l’efficacité des molécules présentées, nous avons dans l’ordre décroissant : Morphine ~péthidine > pentazocine.

C. La péthidine est la moins puissante des agonistes donnés dans le graphe.

D. Le moins efficace des agoniste présenté dans le graphe est est le naloxone.

E. Nous pouvons donc dénombrer dans ce cas 2 agonistes partiels et 2 agoniste entiers de la morphine uniquement.

Question 45 : On étudie l’affinité et la sélectivité de trois molécules (A, B et C) pour deux types de récepteurs (λetφ).

On note pour les trois molécules la valeur de leur constante de dissociation (enmole.L−1) pour chaque type de récepteur.

Molécule Molécule Molécule

Récepteur

[math]\lambda[/math

3,94.10−9 2,1.10−5 5,6.10−9

Récepteur [math]\phi[/math

1,7.10−4 3,1.10−8 2,3.10−10

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. La molécule B possède une forte affinité pour le récepteurλ.

B. La molécule B est sélective du récepteurφ.

C. La molécule C n’est pas sélective mais elle possède une grande affinité pour les récepteursλetφ.

D. La molécule C est la plus affine des 3 pour le récepteurφ.

E. L’affinité de la molécule A pour le récepteurλest médiocre.

(13)

Question 46 : En 2A (2ème année de pharmacie), vous appliquerez les notions que vous apprenez actuel- lement en PASS/LAS/Alter-PACES (pas de jaloux mdrrrr) en pharmacodynamique, sur des exemple précis.

Prenons le système histaminergique dans cette question.

L’histamine à deux principaux récepteurs (nommés H1 et H2). Lorsque H1 va être activé, nous allons avoir un effet allergisant provoquant, entre autre, le mal des transports. Pour H2, nous allons les retrouver princi- palement dans l’estomac et leur activation va être responsable de l’acidification du tube digestif (bonjour les brûlures d’estomac :’( ).

Supposons que vous voulezdévelopper un médicament contre les nauséesqui sera administré par voie oral et qui prendra la forme de comprimés sécables à utiliser chez l’adulte ou l’enfant de plus de 2 ans.Vous allez décider de cibler les récepteurs H1. Pour cela, vous savez que deux molécules peuvent s’y fixer pour répondre à vos besoins (en industrie, le fait d’avoir un objectif clair est primordial [je parle du pôle Recherche et Développement ici hein]).

Vous allez donc étudier l’action du : - Mépyramine d’un côté (B) ; - Diphenydramine de l’autre (B’).

Voici le tableau d’analyse que vous avez obtenu :

(Ce qui est entre parenthèses représente la concentration de substance en mol/L correspondante pour trouver la valeur de pA2 donnée).

Donc... Après cette fabuleuse mise en exergue à propos de la situation dans laquelle vous vous trouvez...

Passons à la question !

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Donnée :

Initialement, vous avez fait en sorte que la concentration en histamine dans le milieu d’étude était égale à 9 fois sa constante de dissociation (Kd).

Aides au calcul :

e−9,3= 9,1.10−5;10−9,3= 5,0.10−10;e−7,8= 4,1.10−4;10−7,8= 1,6.10−8 A. La pA2 représente la puissance d’un antagoniste.

B. En calculant la Ki de B et de B’, nous retrouvons respectivement : -Ki(B) = 5,0.10−10M;

-Ki(B0) = 1,6.10−8M .

C. La CI50 représente la concentration en substance capable de déplacer 50% de la liaison du récepteur à un agoniste.

D. De cette façon, nous avons :

(14)

Question 47 : La demi-vie d’élimination est un paramètre pharmacocinétique important pour suivre le deve- nir d’un médicament dans l’organisme.

Prenons l’exemple de la morphine injectée en intraveineuse. A t = 0, nous avions administré 50mg/L de prin- cipe actif.

Quelle sera la concentration plasmatique en morphine chez ce patient à 3 T1/2 ? A. 30mg/L.

B. 12,5mg/L.

C. 10,0mg/L.

D. 6,25mg/L.

E. Aucune des réponses ci-dessus n’est correcte.

Question 48 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. La biodisponibilité (F) est la fraction (pourcentage) de la dose administrée qui parvient sous forme de métabolite dans la circulation sanguine générale

B. Lorsqu’on calcule la biodisponibilité absolue, la voie de référence est la voie orale car c’est la voie la plus communément utilisée

C. Le volume de distribution Vd d’un principe actif liposoluble augmente chez un patient obèse par rapport à un patient de corpulence normale

D. En cas de déshydratation, le volume de distribution Vd d’un principe actif hydrosoluble diminue et la concentration plasmatique Cp augmente.

E. Si la clairance rénale ClR est supérieure à 120mL/min, le médicament est éliminé à la fois par filtration glomérulaire et réabsorption tubulaire.

Question 49 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Vous devez administrer en urgence du diazépam à votre patient (qui pèse 70kg) afin de soulager ses crises d’angoisse. On sait que le Vd du diazépam est de 168 L et que la concentration plasmatique initiale qu’on souhaite atteindre est de 0,11905 mg/L. La dose à administrer est de 200 mg (au dixième près).

B. La clairance d’un organe pour une substance donnée est le volume de sang qu’elle peut débarrasser de la substance en un temps donné.

C. L’inuline est une substance seulement qui est éliminée seulement par filtration glomérulaire, elle n’est pas réabsorbée le long du tubule, on peut prévoir que chez un patient sain, la clairance de cette substance soit bien supérieur à 120 mL/min.

D. A deux T1/2, la concentration plasmatique d’un médicament donné est diminuée de 75% .

E. Dans une cinétique linéaire d’ordre 1, la vitesse d’élimination d’un médicament est proportionnelle à la concentration plasmatique de ce dernier.

(15)

Question 50 : La pharmacocinétique occupe une place importante dans le domaine de la recherche et du développement (R& D, un des pôle de l’industrie pharmaceutique). Cela permet d’étudier un grand nombre de variables associées à la prise d’un médicament afin d’en tirer ce que l’on appelle un ”profil pharmaceutique”.

Pour ceux qui sont intéressés par la santé et que vous avez aussi un certain intérêt pour les mathématiques, ça peut être une option (toujours plus de propagande ^^).

Dans cette question, nous allons utiliser cette idée de profil pharmaceutique pour traiter la notion de bioé- quivalence.

Pour essayer de conclure ou non à une bioéquivalence, nous pouvons établir un (des) rapport(s) de paramètres pharmacocinétiques. Lequel/Lesquels de ces paramètres pourrait (pourraient) nous satisfaire ici ?

A. La biodisponibilité.

B. La concentration plasmatique minimale.

C. La concentration sanguine maximale.

D. Le temps auquel nous atteignons la concentration plasmatique maximale.

E. L’aire sous la courbe.

Références

Documents relatifs

Supposons qu’il ait la somme 7, dès lors Pierre qui aurait un produit égal à 12 serait en mesure de donner les deux nombres au tour suivant.. Même remarque si Sébastien détient la

[r]

Sous-jury (uniquement possible pour le 1 er bloc de 60 crédits du Bachelier) Article 6.- Un sous-jury distinct peut être constitué pour le 1 er bloc de 60 crédits du Bachelier.

31 CRPV sont tous reliés à la base de pharmacovigilance, les CRPV transmettent les notifications d'effets indésirables à l'ANSM (Banque Nationale de PV), ils

LICENCE 2 SEG Pôle Lamartine - ULCO MATHÉMATIQUES 2 Novembre 2011 - Contrôle Continu, Semestre 1, Session 1.. Durée de l’épreuve : 2h00

Question 16 : Parmi les propositions suivantes concernant la définition du médicament, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)A. Le médicament est défini comme toute substance

1. Traduisez les énoncés a) à i) dans la logique des propositions, puis transformer les en clauses. a) Un arc-en-ciel apparaît si et seulement si il y a du soleil et

Sauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce poly sont interdites... Préface Ce polycopié est destiné aux étudiants en Première Année Commune aux Études