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Submitted on 1 Jan 1968
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Un oculaire digitalisé et télécommandé à double fil pour
les mesures dans l’émulsion nucléaire
P. Volmer, E. Christophel
To cite this version:
116.
UN
OCULAIRE
DIGITALISÉ
ETTÉLÉCOMMANDÉ
A DOUBLE FILPOUR LES
MESURES
DANSL’ÉMULSION
NUCLÉAIRE
Par PIERRE VOLMER et EDMOND
CHRISTOPHEL,
Département de Physique Corpusculaire, C.R.N., Strasbourg.
(Reçu
le 4 décembre1937.)
Résumé. 2014 On décrit un oculaire à fils croisés dont les deux
déplacements perpendiculaires
sontdigitalisés
et commandés par un manche à balai et des moteursélectriques.
Les coor-données d’unpoint
del’image
donnée parl’objectif
sontperforées
sur du ruban. Elles peuventêtre mesurées avec une
précision
meilleure que la dimension d’ungrain
de l’émulsion nucléaire. Abstract. 2014 We describe a cross-wireeye-piece,
in which bothperpendicular
motions aredigitized
and controlledby
ajoy
stickthrough
electric motors. The coordinates of apoint
in the
image given by
theobjective
arepunched
out on a paper tape.They
can be measuredwith accuracy better than the size of a
grain
in the nuclear emulsion.REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 3, JUIN 1968, PAGE
Introduction. - Pour
procéder
à des mesuresfines,
c’est-à-dire endeçà
dumicron,
dans l’émulsionionographique,
la mesure desdéplacements
de laplatine
n’est pas assezprécise.
Il est alors nécessaire de mettre àprofit
legrossissement
donné parl’objectif.
C’est
pourquoi
nous avons construit un oculaire munid’un réticule à fils
croisés,
permettant de mesurer lescoordonnées x, y des
images agrandies,
avec une erreurinférieure à la dimension des
grains d’argent
de l’émul-sion. Les mesures sont faites dans une zonecarrée,
qui
s’inscrit dans un
champ
dumicroscope,
et sont ainsi relatives à cette zone. Elles sontperforées
sur un rubande
papier,
cequi
accélère la cadence des mesures. Celaréduit en outre la
fatigue
del’opérateur qui
n’a pasà fournir d’efforts d’accommodation
répétés.
Pour la même
raison,
celui-ci commande lesmou-vements en x, y par l’intermédiaire d’un
simple
manche à balai.Description.
- Apartir
del’optique
d’un oculaire du commerce à; micromètresimple (Leitz
ouWild),
nous avons réalisél’appareil
décritci-après
( fig. 1).
Il se compose essentiellement d’un réticule en formede croix
gravée
sur uneplaque
de verre,qui
a subi un traitementantiréfléchissant,
et dont les deuxdépla-cements sont
parallèles
aux branches de la croix. Lesdeux coordonnées x, y sont
identiques
entre elles. Lesmouvements de translation de chacune sont ceux d’une
vis
micrométrique
de hauteprécision
commandée parla rotation d’un écrou. Le pas est de
0,5
mm avec unerésolution inférieure ou
égale
à 2 microns. Ledépla-cement total est de 8 mm
(c’est-à-dire
16 tours del’écrou).
L’écrou est solidaire d’un
disque
codeur incrémentalphotoélectrique
à 100points.
Unsystème
détecteurFIG. 1. -
Microscope
muni de l’oculairedigitalisé.
de
signe
permet le comptage ou ledécomptage
desimpulsions.
Ledéplacement
du réticule est ainsimesu-rable à 5 microns
près.
Afin de réduire les
à-coups
causés par la main de117
FIG. 2. -
Pupitre
de commande.l’opérateur,
et surtout d’accélérer les mesures, larota-tion de l’écrou est commandée par l’intermédiaire d’un réducteur de
rapport
76/1,
par un servomoteurgénérateur diphasé.
La taille08,
alimentée à 400 Hz sous 26volts,
a été choisie en raison de son faibleencombrement,
de son fortcouple,
et des faibles vibrationsengendrées.
Leprolongement
de la vismicrométrique
actionne deux contacteursélectriques
miniaturisés,
qui
servent de butées de fin de course.FIG. 3 a. - Vue d’ensemble de l’oculaire
digitalisé.
W G. 3 b. -
Éclaté
des118
Grâce à
l’emploi
de moteursasservis,
la direction dudéplacement
de la croix est celle de laprojection
horizontale d’un manche à balai tenu parl’opérateur
( fig. 2).
Celui-ci peut accélérer cedéplacement
enaugmentant
l’inclinaison du manche. Unchamp
d’oculaire
(8 mm)
peut
être parcouru à vitessemaxi-male en 12 s.
Quant
à laprécision
de lacommande,
onpeut,
du fait del’asservissement,
déplacer
le réticulede moins de 5 microns. La vitesse minimale du
dépla-cement est alors de 5 microns par seconde.
Le
poids
et l’encombrement de l’ensemble ont étéréduits,
autantqu’il
étaitpossible,
afin d’éviter des contraintes sur lemicroscope (fin. 3).
Parrapport
àl’oculaire
d’origine,
pesant
360 g,l’augmentation
n’est que de 380 g.Sur l’écrou est
disposé,
enplus
dupignon
d’attaque
et du
disque
àimpulsions,
un vernier servant aucontrôle visuel.
Partie
électronique.
- Les circuits decomptage-décomptage
et ceux contrôlant laséquence
desopéra-tions de
perforation
sontclassiques.
Pour éviter deserreurs dues au
déplacement
duréticule,
donc à laprogression
descompteurs,
au cours de laperforation,
il a étéprévu
undispositif
desécurité,
qui
arrête lemouvement à
chaque
ordre deperforation.
Cedispo-sitif évite
l’emploi
onéreux de mémoirestampons.
Conclusion. - Les auteurs remercient le
Profes-seur P. Cüer pour les
encouragements
et les conseilsqu’il
leur aprodigués
lors de la réalisation totale decet
appareil
dans les Ateliers duDépartement
dePhysique
Corpusculaire
qu’il
dirige
àStrasbourg.
Ils remercientégalement
M. Kauffmannqui
a étudié lapartie mécanique
del’appareil,
M. Oswald et sonéquipe
de l’atelier demécanique,
M.Bergès
et sescollègues
de l’atelierélectronique.
FRACTURES DE SURFACE DES VERRES SOUS L’ACTION D’UN
FAISCEAU LASER
(1)
ParJ.
DAVIT,
J.
DECOUX,
J.
GAUTIER et M.SOULIÉ,
Centre de Recherches de la C.G.E., Division des Applications Optiques, Marcoussis (Essonne).
(Reçu
le 6 novembre1967.)
Résumé. 2014 Nous donnons les résultats d’un certain nombre
d’expériences
montrant queles fractures de surface des verres par un faisceau laser de
grande
densité depuissance dépendent
de laqualité
de l’état de surface du verre et despropriétés
d’adsorption
de cette surface.Abstract. 2014 We
give
the results of someexperiments
which show that the surfacedamage
ofglasses by
intense laser radiationdepends
of theoptical
quality
andadsorption
properties
of the
glass
surface.REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUE TOME 3, JUIN 1968, PAGE 118.
Les fractures
produites
dans les verres par un fais-ceau laser degrande
densité depuissance
ont été étudiées par ungrand
nombre d’auteurs[1
à7].
Elles
peuvent
se classer par ordre de seuils croissantsexprimés
enwatts/cm2,
en ne retenant que les formesles
plus simples,
de la manière suivante :- Fractures internes en forme de
disque
[4].
- Fractures de surface. - Fractures internes en forme deligne
[1]
ou d’étoile[6].
Une cause
possible
dupremier
type de fracture[5]
est la
présence
dans le verre d’inclusions deplatine
(1)
Contrat C.E.A. et D.R.M.E.provenant
soit du creuset, soit d’enroulements chauf-fants par l’intermédiaire de laphase
vapeur.Lorsque
le verre a été bienélaboré,
ce sont les fractures de surfacequi
limitent la résistance du verre au faisceau laser. Nous nous sommesplus
particuliè-rement intéressés à ce
type
de fracture.Définition du seuil de surface. - Le seuil
d’endom-magement
de la surface du verre est la valeur mini-male de la densité depuissance
qui
entraînel’appari-tion d’une boule de
plasma
au contact de cette surfaceau moment de
l’irradiation;
nousl’appellerons
seuilde
claquage.
D’autre part, nous dirons