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Submitted on 1 Jan 1880
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Sur la détermination des éléments d’un mouvement vibratoire
E. Mercadier
To cite this version:
E. Mercadier. Sur la détermination des éléments d’un mouvement vibratoire. J. Phys. Theor. Appl.,
1880, 9 (1), pp.282-289. �10.1051/jphystap:018800090028201�. �jpa-00237661�
282
produise
un sonanalogue
à celui de l’harmonica. Elle se fixe alors à une distance de om,o i à o’l’, 02 de la flamme extérieure.6. Une flamme
jaillissant
d’une ouverture effilée rend un songrave si on la
dispose
horizontalcment.Il suffit de faire
choquer
deux flammes inclinées pour obtenir des sons engénéral aigus,
mais trèsperceptibles
Toutes ces
expériences
se font avec du gaz dont lapression
nedépasse
pas lapression
ordinaire du gazd’éclairage.
SUR LA DÉTERMINATION DES ÉLÉMENTS D’UN MOUVEMENT VIBRATOIRE;
PAR M. E. MERCADIER.
[SUITE (1)].
Représentation optique
des battements. - On voitainsi,
sansavoir besoin de pousser
plus
loin l’examen des casparticuliers,
que la méthodeindiquée précédemment
permet de trouver le rapport despériodes
de deux mouvements vibratoires de mêmeamplitude.
Il reste pourtant une observation
générale
à faire à cesujet.
Nous avons
supposé
le rapport despériodes
commensurable. Or il est difficile d’obtenir cerésultat,
et, si les mouvements considérésproduisent
des sons, il en résulte l’effet sur l’oreille connu sous lenom de battements.
Dans la méthode
optique
de M.Lissajous,
ces battements se ma-nifestent aux yeux par la déformation
graduelle
des courbes acous-tiques.
Dans la méthodeprécédente
seproduit
un effet du mêmegenre, savoir un
déplacement graduel
etpériodique
desraies, déplacement
dont la vitesse estplus
ou moinsgrande
suivant que le rapport despériodes 1
ns’approche
moins ouplus
de la commen-surabilité.
On peut calculer la
période
de cedéplacement,
c’est-à-dire le iemps que met une raiequelconque
à passer deux fois de suite parla même
position
en marchant dans le même sens.(’) Voir Journal de Physique, t. IX, p. 217; 1880.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090028201
283 En
effets,
laposition
de l’unequelconque
des raies est, en se re-portant aux
expressions (6)
et(1),
lorsque
lapériode T’=m T.
n
Si cette
période
est un peu difl’érente et telle parexemple qu’on
ait
E étant très
petit, l’équation précédente deviendra,
enremplaçant y
par
et
+ q, carl’équation (2)
peut s’écrire alorspar -+q,
carl’équation (2)
peut s’écrire alorsm-T
n .
valeur
qui
variera avec t avec une vitesseproportionnelle
au co-sinus du même arc et
qui représente
d’ailleurs ladistance de la raie considérée à l’axe desymétrie.
Pour que yP reprenne la même valeur ej2 marchant dans le même sens, il faut que le sinus reprenne la même
valeur,
le cosinusconservant son
signe,
cequi
aura lieu au bout d’untemps L’
tel qued’où
284
ou, en
appelant
e lapériode cherchée,
Dans ce temps 9,
qui
estindépendant
de p etqui,
parsuite,
estle méme pour toutes les
raies,
il seproduit
donc cequ’on
peut ap-peler
un battementoptiquc.
Dans une seconde, on aura un nombre M de ces battenients re-
présenté
parOr,
del’équation (7)
ci-dessus on déduitd’où
formule
applicable
à tous les cas.Considérons le cas intéressant de l’unjsson.
Alors ni = j2, et l’on a
Mais,
dans le cas del’unisson,
les deux raiescaractéristiques, étant toujours symétriques
par rapport àl’axe,
se croiseronttoujours
surl’axe dans leur mouvement résultant t de l’incommensurabilité de l’intervalle. Cette
superposition
des raies s’observe avecbeaucoup
de
précision,
car à ce momen t leur teinte augmentebeaucoup
d’in -tensité par rapport au fond.
D’ailleurs,
on voit que le temps écoulépendant
deux de ces su-perpositions
successivescorrespond
à un battementoptique.
Sidonc M’ est le nombre des
superpositions
parseconde,
on ad’où cette
proposition :
285
Quand
deux lnOlivelllents vibratoires sont très ’voisins de l’u- iiisson, le nombre dessuperpositions
des deuxraies caractéristiques pendant
une seconde estégal à
ladifl’érence
du llolnbre despé-
riodes des deux mouvelnents.
C’est le résultat même
qu’on
obtient en considérant les batte-ments ordinaires
envisagés
aupoint
de vue de leur effet surl’oreille. -
On en déduit un moyen très
précis
de vérifier ou deproduire
l’unisson de deux mouvements vibratoires
qui
ne donnent pas desons
perceptibles,
moyenanalogue
à celuiqui résulte
de la méthode de M.Lissajous
etqui
peuts’appliquer
absolument de la même manière.Nous avons
supposé
au commencement de cette étude que lesamplitudes
des deux mouvements à comparer étaientégales.
Pour la
compléter,
il faudrait traiter le casgénéral
où lesampli-
tudes sont
quelconques. _
_Mais
alors,
comme dans les autres méthodes connues de com-paraison
des mouvementsvibratoires,
les calculs sont nécessaire-ment
beaucoup plus compliqués,
et l’on n’obtient pas de résultatsnouveaux facilement vérifiables par
l’expérience.
Au
point
de vuethéorique,
laquestion présente
donc peu d’in- térêt ; aupoint
de vuepratique,
elle en offre moins encore.En
effet,
si l’on peut entretenirélectriquement, parexemple,
lesmouvements à comparer, on peut
aussi,
à l’aide d’un micromètrevibrant, égaliser
leursamplitudes
et s’assurerqu’elles
restentégales.
Si l’on ne peut faire varier à volonté les
amplitudes,
on peut tou-jours
comparer les deux mouvements successivement avec un troi-sième celui d’un corps vibrant entretenu
électriquement,
un élec-tro-diapason
parexemple,
à électro-aimant mobile et muni d’un. micromètre
vibrant,
dont on peut rendre et maintenirl’amplitude égale
successivement à celle des deux mouvements à comparer.Enfin,
dans tous les cas, si l’on veut savoir cequi
doit se passer, il estbeaucoup plus simple
de faire une constructiongéométrique indiquée plus
haut etqui
se réduit à construire parpoints
deuxsinusoïdes et à les superposer. Cette construction peut
toujours
286
être faite très
simplement
et très exactement, et elle donnera im- médiatement la solution.MESURE DE LA DIFFÉRENCE DE PHASE DE DEUX MOUVEMENTS VIBRATOIRES.
Reprenons
les formules des deux mouvementsconsidérés,
et cherchons à déterminer leur différence de
phase
cp.Cette
détermination,
dans la méthodegraphique, lorsqu’elle
estapplicable,
n’offre pas,quand
onprend quelques précautions,
desérieuses difficultés.
Dans la méthode de
composition optique
des mouvements, elleprésente
dans le casgénéral,
même avec la restriction desampli-
tudes
égales,
degrandes
difficultés, à cause de lacomplexité
desformules.
Dans la méthode de
projection qu’on
vient dedévelopper,
elles’effectue assez
simplement,
même dans le cas leplus général.
En effet,
concevons les 2 n raiesqui
caractérisent lerapport-
ndes
périodes
des deux mouvements considérés.Fig. 4.
Soit a
( fig. 4)
l’une de cesraies,
brillante parexemple
sur unfond obscur limité par les deux
lignes A,
A’ formées par les excur- sions extrêmes des deuxstyles
au-dessus et au-dessous de leur po-287 sition
d’équilibre
xy, de telle sorte que, si l’on mène une perpen- diculaire à ceslignes Bbc B’,
Bc et B’ creprésentent
la demi-am-plitude a
des deux mouvements, et bc la distance yp de la raie à l’axe desymétrie
xy.Or on a, en
général,
pour une raiequelconque
telle que a,et, en portant cette valeur de t dans
l’équation (I),
équation qui,
résolue par rapport à p, donneL’évaluation
de q
ne comporte donc que des calculs élémen-taires ;
elleexige
la détermination dem, p,
n a et y p.1° nt
n est connu àl’avance;
la vue seule de laprojection
desstyles
le fait connaître,d’après
cequ’on
a vuprécédemment.
2° p, c’est-à-dire le numéro d’ordre de la raie
considérée,
s’ob-tiendra sans difficulté sérieuse en construisant les deux sinusoïdes
représentées
par leséquations ( i )
et( 2 )
dans le casconsidéré,
enles superposant et en les faisant
glisser
l’une sur l’autrejusqu’à
ceque les distances des
points
de rencontre à l’axereproduisent
ap-proximativement
celles des raies queprésente
laprojection.
Lenuméro d’ordre du
point
de rencontre àpartir
del’origine
des sinus-oïdes
donnera,
sans erreurpossible,
celui de la raie a, en comp-tant le
premier point
de rencontre pour zéro.30 x se mesure aisément soit sur un écran, soit sur un micro-
mètre
placé
dans leplan
focal de la lunette à l’aide delaquelle
onexamine le
phénomène ;
c’est lalongueur
BB’ - 2 .4° Enfin
Ji p, c’est-à-direbc,
s’obtient en mesurant directement B bet retranchant cette
longueur
de Bc, obtenu par la mesureprécé-
dente.
288
La mesure
micrométrique
ne comporte que la détermination des troispoints B, b, B’
ouplutôt
de laposition
relative dcs troislignes A, ex, AI;
elle peut s’effecuuer assezrapidement
pour que rien n’ait sensiblementchangé
dans lafigure, si,
comme nous le supposons,- est commensurable ou à très peu
près.
n
Mais,
du reste, comme chacune des raies peut fournir une va- leur de o, cequi
permet deprendre
une moyenne, il estpréférable
de
photographier la figure
formée par lesraies,
cequi
permet en- suite de faire àloisir,
sur lesclichés,
les mesuresmicrométriques.
Dans le cas
particulier
de deux mouvements àl’unisson,
la va-leur
de y
devient trèssimple,
car alors m = n et l’on peut faire p= o, prenant ainsi lapremière
des deux raiescaractéristiques
del’unisson. On obtient alors
simplement
Cette formule se
prête
facilement auxapplications.
On peut en déduire un moyen très
simple
de mesurerrapide-
ment avec une certaine
approximation
et même de montrer à unnombreux auditoire une différence de
phase.
A cet effet, remarquions que la
valeur ’
relative à l’unisson seréduit à
En
calculant /0
y 0 pour lesprincipales
valeurs de Cf, savoir u,1 8,
131537, I
Onobtient approximativement
les valeurs sui-4 8
28 4 8
vantes :
a, 0,9a, o,71a, 0; 38a, o,
20130,38a, 20130,71a, 20130,9a, 2013a-
On peut tracer
alors,
sur un écran ou sur une lame de verre des- tinée à servir de micromètre dans leplan
focal d’unelunette,
unfaisceau de
lignes
au-dessus et au-dessous d’une horizontale AX(fig. 5)
tellesqu’elles
soientcoupées,
par uneperpendiculaire
AA’à
l’axe,
enparties proportionnelles
à ces valeurs.En
projetant
ensuite sur l’écran ou le micromètre les deuxstyles
289 de
façon
que leuramplitude
commune aa’ soitcomprise
entre leslignes
extrêmes(ce qui
s’obtient en faisantglisser
lafigure
sous laprojection),
onjugera
de la différence dephase approximative
desdeux mouvements par la
position
des deux raies par rapport auxlignes
du faisceau.E.-H. HALL. 2014 On a new action of the magnet on electric currents (Nouvelle ac-
tion de l’aimant sur les courants électriques); American Journal of Mathematics, vol. II; I879.
Le courant d’un élément Bunsen traverse dans le sens de sa lon- gueur une feuille d’or collée sur verre et fixée entre les
pôles
d’unélectro-aimant. Les extrémités du fil d’un
galvanomètre
à gros fil de Thomson sont fixées en deuxpoints isopotentiels
de la feuilled’or,
c’est-à-dire en deuxpoints
tels que legalvanomètre
ne déviepas. Vient-on maintenant à exciter
l’électro-aimant,
legalvanomètre
dévie. Le courant accusé par le
galvanomètre
est très faible par rapport au courant fourni par l’élément Bunsen; il lui est propor-tionnel ;
il estproportionnel
aussi à l’intensité duchamp
magné-tique
fourni parl’électro-aimant;
ilchange
de sens en même temps quel’aimantation ;
enfin il est permanent, et, parconséquent,
iln’est pas dû à l’induction. Si l’on substitue à la feuille d’or une
feuille de cuivre
plus épaisse ( de *
de millimètred’épaisseur),
onn’observe aucune déviation du
galvanomètre.
M. Hall admet que l’électro-aimant
agit
sur le courantqui
tra-verse la feuille d’or de