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Sur l'influence mutuelle qu'exercent l'un sur l'autre deux corps vibrant à l'unisson

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236967

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236967

Submitted on 1 Jan 1874

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deux corps vibrant à l’unisson

E. Gripon

To cite this version:

E. Gripon. Sur l’influence mutuelle qu’exercent l’un sur l’autre deux corps vibrant à l’unisson. J.

Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.273-278. �10.1051/jphystap:018740030027300�. �jpa-00236967�

(2)

273

SUR L’INFLUENCE MUTUELLE QU’EXERCENT L’UN SUR L’AUTRE DEUX CORPS VIBRANT A L’UNISSON;

PAR M. E. GRIPON.

On sait que, si l’on

place

à une certaines distance l’un de l’autre deux corps sonores

pris

à l’unission, mll détermine la vibration (le l’un des corps en faisant N l’autre.

lIais,

si lc’s deux corps sont assez voisins ou tellement liés que les vibrations du corps influencé

puissent réagir

sur celles (lit 1 (ll’pS sonore, celui-ci cesse de vibrer eT ou bien il rulml un son due celui

qu’il produisait était

seul.

Rappelons

duc le son d’un

diapason

s’éteint

complétement

s’il

f’st fixé à l’extrémité d’une corde tenduc très-mince.

qui

vibre

à l’unisson. Le lmî·lllc effet sc’ produit l’on

remplace

la corde par une ycrge. Si la corde n’est pas d’un

très-petit

lit dia-

mètre, le

diapason et

la corde’ vibrent a l’unisson et rendent un S011

plus

grave que lcur son

propre1.

-,NI.

Bourget., qui

ni’ai ait

signalé

ce c’as

d’impossiblité

cln mou-

vement d’une corde, t’11 a retrouvé

analogue

cIl

appliquant

le .

calcul aux

expériences

de M. 111111cI t

(2).

Lorsque

l’on fait vibrer

longitudinalement

un tube de vue, la

colomc d’air intérieure vibre

également,

à moins

qu’elle

11l’ Suit

exacteJncnt à l’unisson du son rendu par le tube.

Hopkins (3)

avait

signalé,

il N a

longtemps,

la difficulté que l’on

éprouve

à faire vibrer une

plaque

lorsqu’elle transmet ses vibra- tions at lLll(’ colonne d’air voisine 1’1 1, à l’unission.

Dans la construction du violon, on a soin d’établir une diffé-

rence (l’tilt tOB (’ulrl’ les deux tables

qui

forment le dessus et le dessous du violon, et l’on enlève à l’instrument ses

qualites

de so-

norité si l’on

prend

ces denx tables a l’unission.

Voici

quelques expériences

qui mettent encore en évidement cette

réaction inutuelle des corps sonores

pris

à l’unisson.

(’) Jour1lal de Physique, t. III,

(2) Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. LXXV, p. 1263, 1872..

(2) Annales de Chimie et de PlV sique, 3e série, t. XL, p. 430.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030027300

(3)

fixé un

petit pendule

formé d’une balle de surcau

suspendue

à un

fil de coton. On la choisit à l’unisson d’un

diapason

monté sur sa

caisse

renforçante.

On constate due la membrane vibre fortement

lorsqu’elle

est à i mètre environ du

diapason, celui-ci,

bien em-

tendu,

étant en action.

On

place

ensuite cette membrane

à 4

ou 5 centimètres de l’ori- fice de la

caisse ;

le son du

diapason

ou

plutôt

de la caisse renfor-

çante sul)it un afiaiblissement

considérable ;

le

pendule

de la mem-

brane

s’agite

il

peine.

Si les vibrations du

diapason

ont peu

d’amplitude ,

comme cela

arrive vers la fin du mouvement, la

présence

de la membrane fait

disparaître complètement

lc son; on

l’entend,

au

contraire,

très-

distinctement si l’on enlève la membrane.

Rien de

pareil

ne se

produit

si l’on

remplace

la membrane par

une

planchctte

de

bois,

ou par une seconde membrane dont le son

diffère assez de celui du

diapason

pour

qu’elle

ne

puisse vibrer

sous l’influence de l’instrument.

L’affaiblissement se

produit

encore si le son de la membrane est un peu

plus

élevé que celui du

diapason;

mais il devient de moins

en moins sensible. à mesure que l’écart des deux sons

augmente.

On

peut employer

des membranes cn

papicr végétal.

On réussit

au mieux avec des membranes de collodion d’une mlinceur extrême

(omm, 01)

et

qui

n’en détruisent pas

moins,

par leur

présence,

le

son de la caisse renforcante.

Pour obtenir ces

membranes,

on étend sur une

glace

bien net-

toyée

une couche de

collodion,

comlne pour faire un cliché. Lors-

qu’il

est sec, on

applique

à sa surface une feuille de

papier humide,

on clcecolle avec

précautiol l’un

des bords de la

nlembrane,

et on

l’enlève facilement avec le

papier;

on la colle ensuite sur un cadre.

Ce n’est que par tâtonnements, et en

préparant

un assez

grand

nombre de

membranes,

que l’on s’en procure une

qui

soit exacte-

ment a l’unisson d’un

diapason donné ;

et même l’accord une fois

établi ne

persiste

pas si les conditions

atmosphériques

de

tempé-

rature est d’liuinidité N viennent a

changer.

C’est cn

multipliait

les essais cluc l’on arrive à

observer,

avec

son maximum

d’Intensité,

l’affaiblissement du son

produit

par la membrane. 11 est v rai

qu’alors

l’effet en est saisissant.

(4)

275 La membrane doit être .t l’unission Ju

diapason.

Pour 1’’ mon-

trer, on

prend

une membrane

plus

grave que le

diapason

et

(pu

ne

produit

rien

lorsqu’on

la

place

devant la caisse. On

dirige

sur la

membrane un courant d’air

chaud,

le som de cette

monte

graduellement.

Lorsqu’il

a atteint le son du

diapason.,

celui-ci subit l’affaiblis-

sement

signal(:; puis

il se renforce slu n’mBcau

par suite de l’élé- vation continue du son de la membrane,

qui

fait que celle-ci ne

reste pas à l’ulissol de 1 instrument.

Un peut encore

disposer l’expérience

de la manière

sni, ante,

qui

est d’un effet certain.

La membrane étant devant la caisse et le son fortement

affaibli,

on

approche

peu à peu de la face de la membrane

opposée

a la

caisse une

planchette

ou iiii carton

qui

lui soient

parallèles.

Lors-

qu’on

est à une distance cum

ciiable ,

le son du

diapason

éelalt’ avec

autant de force que si la membrane n’existait pas. Cela vient de ce

que la membrane se trouve désaccordée par

le voisinage

de la

plan- chette;

elle n’est

plus

à l’umissom du

diapason,

elle cosse alors d’a-

gir

sur la colonne d’air.

J’ai

constaté,

par de nombreuses

expériences, qu’une

membrane

rend un son de

plus

en

plus

grave si l’on

place

derrière elle un

corps solide que 1 on en

approche progressivement.

C’est même um

moyen commode pour accorder une membrane sur un son donne

qui

se trouve un peu

plus

grave

qu’elle. Plaçons

Ù

quelque

distance

d’un

diapason

une membrane

plus aigue

que

lui ,

elle lU’ B ihrera

pas

lorsque

l’instrument résonnera.

Bpprochons

alors de la mem-

brane une

planchette qui

lui soit

parailele,

le

pendule

(1(’ la mem-

brane

s’agite

avec force

lorsque

la

planchette

est ,"B mie distance

convenable, puis

il retombe si la distance diminue. (ar alors la membrane devient

plus

grave ouc le

diapason.

On

peut répéter

ces

expériences

avec des tuyaux

d’orgue.

Une membrane vibre sous l’influence du

tuyau lorsqu’elle

est

1 mètre environ du tuvau ; elle est à l’unission de celui-ci . On

place

Ù

quelques

centimètres de l’orifice : le bon du

tuBau change

aussitôt et devient t

pl us aigu.

Parfois les dimensions de l’emboucheure, la force du vent sont

tellement

réglées

que cette embouchure ne peut faire naître dans le

tuyau

un son

plus aigu

que le son

normal;

alors

linterposi-

(5)

enlève la

membrane,

le son se rétablit aussitôt. Toute membrane rendant un son voisin de celui du tuyau et

pouvant vibrer

sous son

influence

lorsqu’on

l’en

approche produit

un effet

analogue,

sinon

elle

agit

comme une

planchette qui

obstrue l’orifice et elle fait

baisser le son.

Ces

expériences expliquent

l’influence de la membrane sur l’air de la caisse

renforçante

d’un

diapason.

Le

voisinage

de la mem-

brane désaccorde réellement la masse d’air

qui

ne

peut plus

ren-

forcer le son du

diapason.

Il faudrait

remplacer

celui-ci par un

diapason plus aigu

pour que le renforcement

puisse

se faire.

Une colonne d’air

prise à

l’unisson d’un

tuyau

ouvert fait

égale-

ment monter le son du tuyau si on la

place

il une

petite

distance.

2 ou 5 millimètres de l’orifice. Dans des conditions

spéciales

d’em-

bouchure,

que l’on réalise par

tâtonnements,

on éteint

compléte-

ment le son du

tuyau

en

présentant

devant son orif1ce un second

tuyau pris a

l’unisson.

Quelquefois

l’effet se

produit lorsque

la

distance des deux

tuyaux

est de 5 à i o centimètres.

J’ai eu

l’occasion ,

dans ces

recherches ,

de

répéter

avec des

tuyaux d’orgue

les

expériences

bien connues des flammes clian-

tantes.

On sait

qu’un tuyau

ne résonne que si l’embouchure est conve-

nablement

réglée.

La distance de la fente au

biseau,

la

largeur

de

celle-ci,

la force du vent ont une telle

influence,

que si l’on

cliange quelques-uns

de ces éléments le son cesse de se

produire

ou fait

place

à un

harmonique,

Il est bon dans les

expériences d’employer

des

tuyaux

à embouchure mobilc.

On

dispose

l’embouchure de telle sorte que sous une certaine

pression

le tuvau rende le son

fondamental,

et

qll’il

saute à l’octave

aigué, premier harmonique,

si l’on augmente tant soit peu la pres- sion. Je me sers d’un tuyau de 7o centimètres environ de

longueur

et de 5 centimètres de diamètre. La soufflerie est munie d’un ré-

gulateur,

la

pression

de l’ ai r est constante et on la fait varier en

chargeant

ou non d’un

petit poids

le

régulateur.

Pendant que le son

fondamental se

produit,

on augmente un peu la

pression,

le son

fondamental

persiste;

on chamtc alors à 1 octave

algue

de ce son. Le

premier harmonique

se

produit

aussitôt et

persiste.

Un rétablit alors la

pression primitive

sans que

l’harmonique

soit altéré. On émet

(6)

277

aBcc la voix le son grave du tuyau.

l’harmonique

cesse aussitôt et le

son fondamental se rétablit.

On

dispose

encore l’embouchure de telle sorte que l’on l’Jltende le son fondamental et faiblement le

premier harmonique.

On fait

résonner le

tuyau

et l’on

présente

a l’oritice une membrane conve-

nablelnent choisie ou mieux un

tuyau

fermé

pris

il l’unisson du

premier.

Le son grave cesse aussitôt

et le premier

soune seul avec intensité. On enlève le tuyau bouche ou la 11lCnl-

branc, l’harmonique persiste.

On émet alors avec la voix le son

fondamental du tuyau, celui-ci se met immédiatement a 1 unisson de la

voix,

et le som grave se substitue a

l’harmonique.

Le

plus

sou-

vent ce son grave

persiste;

d’autres fois il dure seulement autant

que le son émis par la voix. Dans d’autres cas, le son grav t’ Benant à s’éteindre par

l’adjonction

du second tu.’ au, il ne se

produit au-

cttn

harmonique ;

le

tuyau

ccsse alors

complétement de résonner

et

le son ne se rétablit pas

lorsqu’on

enlevé le

tuyau

auxiliaire. Il ne

le fait que si le son que l’on émet dans le

voisinage

est à l’unisson du son

qui

a

disparu.

Il f’aut

quelques

tâtonnements et un peu d’habitude pour faire réussir ces

expériences.

J’einploie

des

tuyaux

à embouchure

mobile, circulaire, (Iiii,

dans

beaucoup d expériences,

sont très-commodes.

Le

tuyau

t

(.fig. 1) porte

un biseau circulaire t’tl bois.

Fig. 1.

La fente circulaire par où l’iar doit s’écouler est pratiquée dans un cylindre de bois c. Celui-ci est mobile d’avant et arrière dans

son

support,

ce

qui permet de faire varier

à volonté la distance de

la fente au biseau. Un tube de caouthoue relier ce à la

sufflerie.

Le support a du eylindre a deux mouvements l’un dans le sens

(7)

dant à soulever la

pièce

a ; celle-ci est

guidée

dans son mouvement

par deux

glissières

b.

Le second mouvement est horizontal. La

planchette

horizontale 03C4

qui porte

l’écrou de la vis V

peut

se mouvoir entre deux

glissières

liorizontalcs à l’aide d’une seconde vis V’.

Gràce à ces deux mouvements, on amène facilement la tente vis- à-vis du

biseau,

et l’on

peut,

en

réglant

convenablement la distance de la fente au biseau et la force du vent, faire sortir avec intensité les divers sons que

peut

rendre le tuyau.

REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES CONSTANTES DES

ÉLÉMENTS VOLTAÏQUES ;

PAR M. A. CROVA.

Soient A la force électromotrice d’un clément

suppose

constant,

1 l’intensité du courant

qui

travcrse le

circuit,

H la résistance in-

terpolaire

et R la résistance de

l’élément;

la

formule

de Ohm

I :

A ß + H représente

une

hyperbole équilatère

dont l’axe des H

est une

asymptotes,

tandis que l’axe des 1 est

parallèle

à l’autre

asymptote qui

en est

éloignée

d’une distance 00’ = R

(fig. 1).

Fig. 1 .

Si l’on

transporte l’origine

à une distance 00’ =z R en faisant

R -;- Il =

LI’; l’équation

dc, icnt 1 =

A H, expression la plus

Ils

simple

Je la loi de Ohm.

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