HAL Id: jpa-00237176
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Submitted on 1 Jan 1876
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Sur les lois du mouvement vibratoire des diapasons
E. Mercadier
To cite this version:
E. Mercadier. Sur les lois du mouvement vibratoire des diapasons. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5
(1), pp.201-212. �10.1051/jphystap:018760050020100�. �jpa-00237176�
tinue même dans la
partie courbe,
où les branchesparallèles
sontraccordées par un
demi-cylindre
au milieuduquel
se trouve latige, forgée
en mêmetemps
que lesbranches,
et nullementrapportée après
coup.J’appelle c!JaÍsseur
de l’instrumelrt la dirnensionparal-
lèle aux vibrations et
larg(-;ur
la dimensionqui
leur est perpen- dicul aire.I. Variation de la
largeur.
---- Onplace
undiapason
sur unsupport
muni d’uIi électro-ailmant et d’uninterrupteur
destiné àentretenir
électriquement
les vibrations dudiapason
à l’état derégime permanent,
et à côté d’un autre électro-aimant dont lapalette,
arnmée (funstyle, reproduit
les battements d’unehorloge
à secondes. On
enregistre
ces battements et les vibrations du dia- pasoll sur uncylindre
tournant recouvert depapier
enfumé. Onobtient ainsi
à 1 1000 près
aumoins,
ainsi queje
l’ai montéprécédemment (Comptes
rendus lIe l’ Académie desSciences,
t.
LXXVI,
p.ia56),
le nombre depériodes
par seconde dudiapa-
son. On recommence
l’expérience
dans des conditionsidentiques, après
avoir limé lediapason
des deuxcôtés,
en lui laissant, partoutune nouv elle
largeur
constante, et ainsi de suite.Voici un
exemple
des résultatsqu’on
obtient enopérant
ainsi :On voit que la variation du nombre des
périodes
estinsigni- nantc.)
bienqu’on
ait diminué lalargeur
du tiers et réduit ainsi lepoids
de l’instrument de 1550 il 1100 grammes.On peut donc en
conclure.,
cequ’il
était naturel de penser, que la variation de lalargeur
ri’ undiapason prismatique,
tolitesArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050020100
202
choses
égales d’ailleurs,
n’a pasd’in fluence
sensible sur le rzorrLbr°ede ses vibrations.
II. Variation de
l’épaisseur. 2013
Si l’on fait les mên1esexpériences
en diminuant successivement
l’épaisseur
sans toucher aux autresdimensions et en
ayant
bien soin que cesépaisseurs
soient con-stantes en tous les
points,
on reconnaît que le nombre des vibra- tionschange beaucoup.
Voici un tableau des résultats obtenus avec un
diapason
de3o centimètres de
longueur
environ :Si Fou construit une courbe dont les abscisses
représentent
les
épaisseurs,
et les ordonnées les nombres depériodes,
en remar-quant
d’ailleurs quel’origine
doit être unpoint
de lacourbe,
on voit que cette courbe ne dinère pas sensiblement d’une
ligne
droite.
Donc le non2bre des vibrations d’un
diapason pi,isinatiqiie
est, toutes claoses
égales d’ailleurs, proportionnel à
sonépais-
seur.
III. Variation de la
longueur.-
Les deux branclies d’undiapa-
son ont des mouvements
identiques :
il nes’agit
donc que de lalongueur
d’unebranche;
mais comment définir cettelongueur?
Est-ce la
projection 1
sur l’axe de l’instrutnent de laligne
médianede la
branche,
ou bien salongueur
Lrectifiée?
J’ai considérée cesdeux
longueurs simultanément; j’ai
déterminé pour cl1acune d’elles leproduit
de son carré par le nombre despériodes,
en réduisantsuccessivement un
long diapason
de 3o centimètres à 6 centimètre environ. Voici le tableau des résultats obtenus dans treizeexpé-
riences consécutives :·
Il résul te de l’examell de ce tableau que les
produits
nl2 et nL2ne sont pas constants; ils varient d’une manière continue : l’un
décroît,
l’autrecroît;
mais la variation de n L2 est deux foisplus rapide
que celle de nl2. Considérons donc ce dernier.On voit
qu’on peut
couper un tiers dudiapason
sans que l’er-reur
qui
consiste à admettre que nl2 est constantdépasse
0,0I :én
coupant
le secondtiers,
cette erreur n’arriveclu.’â o,03
envi-ron ; à partir
de ce moments, elle arrive assezrapidement
à o, i ;mais il faut considérer
qu’alors,
si l’on a en vue l’assimilation d’undiapason
à une vergedroite,
l’iniluence de lapartie
courbe sur lapartie
droiteaugmente rapidement.
On
peut déjà
conclure decela ,
aupoint
de vuepratique, qu’un diapason
étantdonné, dépassant
o centimètres delongueur,
si l’on veut diminuer
sa période
d’unepetite quantité,
onpeut
par- faitement admettre que le nombre des vibrations varie en raison inverse du carré de lalongueur,
et calculer apriori,
en consé-quence, la
longueur
dudiapason
à couper pour obtenir la dimi- nution depériode
que l’on veut.Mais on
peut
chercher à diminuer cette restriction en aug- mentant en mêmetemps l’approximation
que donnerait cette loi.A cet
effet,
déterminons lalongueur y qu’il
fautajouter à l
pour que les deuxproduits n(l+y)2,
relatifs à la treiziène et à la pre- mièreexpérience,
soientégaux.
Il suffit de poseréquations
danslaquelle
204
En résolvant cette
équation,
ontrouve y ce 3mm,
S. Ainsi il suffitd’ajouter à chaque
valeur de 1 cettepetite longueur
de3mm,8, qui
n’est que les o,o i 2 environ de la
longueur
totale dudiapason, pour
que les
produits n (l+y)2
soient constants ; ils sont alorségaux
il 3
576 040-
On peut conclure de ce
qui précède
que le nombre (les vibrations el’ UTldiapason prismatique
est, toutes choseségales d’ailleurs,
enraison inverse dit carré de la
longueur,
en prenant pourlongueur
la
projection
sur l’axe de laligne
médiane d’une branche augmen- tée d’unepetite longueur auxiliaire, qui
nedépasse
pas le 0,01 de lalongueur totale,
etqu’on peut négliger quand
ils’agit
dediapa-
sons dont la
longueur dépasse
12 à I5 centimètre.On a
donc,
pourreprésenter
les lois du mouvements des dia- pasonsprismatiques,
la formulesuivante,
semblable à cellequi
serapporte
au mouvement des vergesélastiques
droites :n étant le nombre de
périodes,
el’épaisseur, l et y
leslongueurs précédemment indiquées, k
une constantequ’on peut
déterminerà l’aide d’une
expérience quelconque.
Pour les
diapasons
enacier, j’ai trouwé k=8I8270.
Le coefficients
qui
affecte la valeur de l est purementeinpi- rique.
Ilparaît
difficile de le déterminer autrement que parl’expé-
rience. On ne doit pas s’attendre d’ailleurs à obtenir dans les
appli-
cations de la formule une
grande précision,
en songeant à lacomplexité
dusystème représenté
par undiapason,
aux diilérences quepeuvent présenter
deuxdiapasons
en apparenceidentiques,
par suite des différences dans la
qualité
del’acier,
dans lafaçon
dont ils sont
recourbés, forgés, trempés.
On ne s’étonnera donc pas de trouver, entre les valeurs de 7Z observées et les valeurs calculéesd’après
la formuleci-dessus,
desdiverge11ces
sensibles.Voici les résultats obtenus pour trois
diapasons d’épaisseurs
et de
largeurs
différentes:Il y a là des erreurs
relatives,
variant de 1 à 2 pour I00,qui
ne
paraîtront
pasconsidérables, ie
pense, si l’on aégard
aux obser-vations
précédentes,
etqui, d’ailleurs,
n’ont pasd’importance
aupoint
de vuepratique
de la construction desdiapasons.
En ce cas,en
e liét,
il suffitparfaitement
depouvoir
calculera priori
les dimeii-sions à donner à un instrument pour
qu’il ait,
à 1 ou 2 pour I00près,
le nombre depériodes
par seconde que l’on veut.IV. Pour comparer les résultats ainsi obtenus
expérimentalement
à ceux que peut donner la théorie
mathématique
del’élasticité,
considérons une verge
prismatique
droite delongueur
1 etd’épais-
seur e. La théorie
donne,
pour le nombre 7i’ de v ibrations d’un pa- reil corps,a étant la vitesse du son dans la lame
élastique
considérée et A étant une racinepositive
de1’équation
les valeurs diverses de nil
correspondant
auxharinoniques
succes-sifs de la lame. En résolvant, cette
équation
parapproximations successives,
on trouve(1),
pour la valeur de lapremière
racine re-lative au son
fondamental,
On en conclut
li ) PoissoN, Mécanique:) t. 11, p. 39°’
206
et, pour la valeur du coefficient li- mentionné
ci-dessus,
Mais,
pourappliquer
ces formules au cas d’undiapason,
1 doitêtre
remplacé
par I,0I2 1 et par suite 1 par i , OI203BB,
c’est-â-direI,89255.
De
plus,
nrreprésente le
nombre de vibrations de la verge parseconde;
pour avoir le nombre depériodes
n que nous avons con-sidéré,
il fautprendre
la moitié des valeursprécédentes.
Il en résulte définitivement
En
prenant
pour la vitesse du son dans l’acier le nombre donné par Wertheim et sereportant à
la valeur ci-dessus de k déduite de1 expérience.,
on aDifférence entre les deux
v aleurs , 1861 ;
erreur relative1861 .
moyenlle
8I92000
0,002 environ.La concordance est donc
complète
entre les résultats de l’ob-servation et ceux de la théorie.
V . Variation de
l’amlitude.
2013Lorsqu’on
veutemployer
undiapason
entretenuélectriquement
àproduire
desinterruptions
decourants
parfaitement égales,
ou à exécuter unpetit
travail méca-nique,
ou enfin àproduire
desfigures acoustiques qu’on
veut pro-jeter,
on est forcé de lui donner d’assezgrandes amplitudes. Il y
alieu de sc demander alors si l’isochronisme des vibrations que suppose la formule
mathématique
et quej’ai
démontréexpéri-
mentalement
( Comptes
rendus de l’Académie desSciences,
u.
LXXVI,
p.1256), quand
on nedépasse
pas 2 ou 3 millimètresd’amplitude,
existe encore.On
peut employer
troisprocédés
pour faire cette étude.io Le
premier procédé
consiste a donner àl’électrodiapason
enune courbe à
spires
si serréesqu’elles
ressemblent à des hachurescontiguës.
Parmi les nombreuses séries
d’expériences
quej’ai fai tes , je
- donnerai comme
type
le table ausuivant ;
tous les autres donnentdes résul tats
analogues :
On voit nettement par ce tableau que le nombre de
périodes
augmente
pendant
quel’amplitude
décroîtdepuis
9 millimètresjusque
vers 5 millimètres ou4mm,5;à partir
de ce moment, cenombre se maintient constant. La variation est très-faible : elle
ne
porte
que sur lequatrième
cl1Îffre. Elle s’élève au maximum à0,03;
en larapportant
à la moyenne des valeurs extrêmes 27,89
et 27, 92, on obtient 0,03 27,90
ou 3 2790 I 930 variation très-petite,
et 2’7, 92, on obtient 0,03 27,90
ou 3 2790 =
I 930,
variationtrès-petite ,
mais néanmoins incontestable.2° Le second
procédé expérimental
consiste à donner audiapa-
son
Famplitude
maximumpossible, puis
àsupprimer brusquement
l’entretien
électrique
du mouvement eninterrompant
le courantde la
pile.
Lediapason
vibre alorsuniquement
en vertu de sonélasticité;
sonamplitude
décroîtgraduellement depuis
la valeurmaximum
qu’on
lui a donnéejusqu’à
zéro.On mesure sur les
grapliiques
les nombres de vibrations par se- condecorrespondant
à 2,4,6,...,
i o, ..., 20, ... secondes successives.208
Si la
grandeur
del’amplitude
l’avait pas d’influence sur la durée de lapériode,
tous les nombres ainsi obtenus devraient êtreégaux.
Or il n’en est
rien ;
ils sontgraduellement
croissantsjusqu’à
unecertaine
linite,
ainsi que le montre la sériesuivante, prise
commeexempte :
On a ici une variation du nombre de
périodes
de même sensque celle que le tableau
précédent
met cJn évidence. Elle est de2 2780 =
I I390 environ, plus petite
que laprécédente,
maisl’ampli-
tude au
départ
était aussiplus petite, .5o.
On voit encore que le nombre depériodes
tend vers une limite constante,qui
estici
2-,84,
etqui
est atteinte dès quel’amplitude
arrive à 3 milli-mètres environ.
3° Enfin on
peut enlployer
unprocédé optique qui
consiste àproduire
avec deuxdiapasons
semblables armés de miroirs unefigure acoustique, l’ellipse qui
caractérise l’unisson parexemple.
On les désaccorde
légèrement,
defaçon
quel’ellipse
se déforme gra- duelleinent enpassant
par toutes ses variétés successives.Appelons
durée de la
7,ériode
dedéformation
letelnps
mis par la courbe à repasser dans le même sens par l’une de sesvariétés,
parexemple
par l’une des
diagonales
durectangle
circonscrit.On
pointe électriquement
sur uncylindre
tournant tous les pas- sages de la courbe à cettediagonale,
defaçon
àpouvoir
ensuiterelever sur le
graphique
les durées dechaque période
de déforma- tion.Cela
posé,
maintenant constantel’amplitude
de l’un desdiapa-
De la
quinzième période
à lacinquantièine,
la durée resteégale
à
55,58.
Cette méthode d’observation conduit donc au méme résultat que les
précédentes.
On doit donc conclure de ce
qui précède :
I° que la durée de lapéi-iode
du mouvement ’vibratoire desdia/Jasons augmente
oit diminue avecl’amplitude;
2° que cettevariation,
méme par desanlplitudes
considérables de icentimèti@e,
esttrès:faible
et j2eporte que sur le
quatrième cliiff7-e;
30 que, si l’on nedépasse
pasLLl2e certaine limite
qu’on peut fixer à 4millimètres,
Oi2petit
7,ega7,- der la durée de lapériode
COlnlne constante.Cette dernière loi vient donc confirmer la conclusion
pratique
que
gavais
déduite d’étudesprécédentes.
La théorie
mathématique
de l’élasticitéindique
que les vibra- tions d’undiapason
doivent êtreisochrones;
mais les résul ta ts ci- dessus ne sontqu’en
apparence en contradiction avec les indications de la théorie. Eneffet,
la théorie repose sur deuxhypothèses :
onadmet:
lOque
les l’vibrations sontrectilignes;
2° que leuralnpli-
tude est
tt,ès-petite. Or,
si ces deuxhypothèses peuvent
être regar- dées comme très-suffisamment satisfaitesquand l’amplitude
nedépasse
pas 3ou 4 millimètres,
il n’en est pas de même évidem-ment
quand
elledépasse
cettelimite,
et surtoutquand
on arrive àdes
amplitudes de 7, 8,
9, 10 millimètres. Ledésaccord,
si faibled’ailleurs,
entrel’expérience
et la théorie n’estplus
alors étonnant :c’est le contraire
qui
le serait.210
VI.
Influence
de latempérature
sur la durée de lapériode.
2013 On a vu
plus
haut que le nombre depériodes
par seconde d’undiapason
dont lalongueur dépasse
I3 centimètres étaitreprésenté
par la formule
suivante, identique
à celle que fournit la théorie de l’élasticité par lestiges élastiques :
En
remplaçant
la vitesse du son a parq a,k, quantité constante
pour un même
diapason,
estreprésentée
parq étant Je coefficient d’élasticité de l’acier et d sa
densité;
de tellesorte que la valeur définitive de n est
Lorsque
latempérature
de l’instrumentvarie,
les dimensions set 1 de l’instrument varient suivant les lois connues de la dilatation : il en est de même de la densité d. Le coefficients
d’élasticité q
varieaussi,
mais la loi de cette variation n’est pas connue; on n’a sur cesujet,
aupoint
de vueexpérimental,
que desexpériences
de Wer-theini
qui manquent
certainement deprécision
etauxquelles
on nepeut
se fier sans réserve.Dans ces
conditions, je
me suis d’abordoccupé
de chercherexpé-
rimentalement l’influence
approximative
de latempérature.
-J’ai
exposé
undiapason
dans une chambre ouverte, à une tem-pérature
assezbasse ; j’ai
ensuite fermé la chambre et l’ai chaufféegraduellement,
en inscrivant detemps
entemps pendant
dix se-condes les vibrations de
l’instrument,
à unetempérature
constanteindiquée
par un bon thermomètreappliqué à
l’une des branches.Voici,
parexemple,
les résultats dequatre
mesures :bi nôme de di1 atatiol1
cubique (1
-i- CI.t),
et enexprimant
que a = 303BB,
on
peut
calculer lerapport n’ n"
des nombres depériodes
dudiapa-
son à deux
températures L’et
t".On trouve
ainsi,
toutessimplifications faites,
ennégligeant
destermes
qui
contiennentÀ 2
,Cette formule montre bien que le nombre
n’, qui correspond
à latempérature
laplus basse,
estplus grand
que celuiN", qui
corres-pond
à latempérature
laplus élevée,
conformément àl’expérience.
Mais,
si l’on fait le calcul pourles températures
t’ =3°,5,
1" =26-,
en
prenant pour a
la moyenne des valeurs trouvées par divers observateurs pourl’acier,
etrapportées
dans l’Annuaire du Bureau desLongitudes-,
l, = 0,0000I1268,
on trouve que, si n" = 27,84,
valeur donnée par
l’expérience,
de telle sorte que le
quatrième
chiffre n’est pas altéré.La conclusion
remarquable qui paraît
ressortir delà,
c’est que la variation dans le nombre depériodes qui
seproduit quand
onfait varier la
température
estprincipalement
due à l’influence de latempérature
sur le coefficient d’élasticité que nous avionssupposé
constant dans les calculs ci-dessus.
En
résumé,
il résulte de cette étude de l’influence del’amplitude
et de la
température
sur le mouvement vibratoire d’undiapason
les
conséquences
suivantes :L’isochronisme des vibrations d’un
diapason
n’est pas absolu-lnent
rÎB’oureux;
la durée de sapériode dépend
del’amplitude
et de la
température.
2I2
Au
point
de vuepratique
del’emploi
d’undiapasons
commechronographe
ouinterrupteur ,
un instrument ne donnera d es résultats absolumentidentiques
à desépoques différentes
que sil’on
opère
à lcx mêmetempérature,
et si l’on donne aux vibrations la mêmeamplitude.
Si l’on n’a pas besoin d’une identité
complète,
et degrandes amplitudes,
cequi
est le cas leplus ordinaire,
pourvuqu’on
nedépasse
pas uneamplitude
de 3 à4
millimètres etclu1oti opère
àdes
températures
peudifféi-entes,
on est certain d’avoir le même nombre depériodes
par seconde cc o, o0oprès.
SUR LA DÉTERMINATION DE LA
TEMPÉRATURE
DE SOLIDIFICATION DES LI-QUIDES,
ET EN PARTICULIER DU SOUFRE;PAR M. D. GERNEZ.
La détermination de la
température
àlaquelle
s’effectue le pas- sage d’un corps de l’état solide à l’étatliquide,
ou le passage in- verse,présente, malgré
sonapparente simplicité,
des incertitudesqui
n’ont étédissipées
que pour un nombre de substances rela- tivementrestreint,
mêmelorsque
lechangement
d’état se pro-duit
brusquement,
c’est-à-direlorsque
le corps solide devient subitementliquide
pour une variation infinimentpetite
de la tenl-pérature.
La lenteur aveclaquelle
seproduit
la fusion d’un corps dans un bain àtempérature
constante peusupérieure
aupoint
de fusion et
l’imparfaite
conductibilité des substancesqui permet
à certaines
régions
duliquide
d’atteindre destempératures
supe- rieures à celle de lapartie
non fondue ont conduit à substituerà la détermination du
point
de fusioncelle, supposée identique,
dupoint
desolidification ;
mais il arrive souvent dans ce cas que lesmesures se trouvent faussées par suite des
phénomènes
de sur fu-sion. On
peut,
commeje
vaisl’indiquer,
utiliser cesphénomènes
pour déterrminer la
température
de solidification desliquides
avecune
précision qui
n’est limitée que par lapatience
del’expérimen-
tateur.
A cet