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On considère la suite ( ) u

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PanaMaths Janvier 2012

On considère la suite ( ) u

n

définie par :

1

1

2

n

2

n

u

u u

⎧⎪

⎨⎪

=

= −

En étudiant les suites ( ) u

2n

et ( u

2n+1

) , montrer que la suite ( ) u

n

est convergente.

Analyse

Une récurrence du type un+1= f u

( )

n où les premières questions où la fonction considérée est strictement décroissante. On mène alors classiquement l’étude des suites

( )

u2n et

(

u2n+1

)

.

Résolution

Pour tout n entier naturel supérieur ou égal à 2, on a :

( )

1 1

n 2 n n

u = −u u avec ϕ:x6 2−x

La fonction ϕ est définie sur l’intervalle

]

−∞; 2

]

et elle y est strictement décroissante comme composée d’une fonction strictement décroissante (la fonction affine x62−x) et d’une fonction strictement croissante (la fonction racine carrée).

On en déduit immédiatement que la fonction ϕ ϕD est strictement croissante. D’où l’idée (suggérée dans l’énoncé) d’étudier les suites

( )

u2n et

(

u2n+1

)

qui, du fait de la croissance de ϕ ϕD , sont monotones.

Pour déterminer la monotonie de

( )

u2n , il suffit de comparer u2 et u4 =

(

ϕ ϕD

)( )

u2 .

Comme : u2

( )

u1 = 2− 2 et u4

( )

u3 = 2− u3 = 2− 2− 2− 2 et comme la fonction ϕ est strictement décroissante sur l’intervalle

]

−∞; 2

]

, on va d’abord comparer u1 et u3=

(

ϕ ϕD

)( )

u1 (cette comparaison nous servira ensuite pour l’étude de la suite

(

u2n+1

)

).

(2)

PanaMaths Janvier 2012

On a : u3=

(

ϕ ϕD

)( )

u1 =ϕ ϕ

( ( )

u1

)

=ϕ

(

2 2

)

= 2 2 2 .

Les réels u1 et u3 étant positifs, comparons leurs carrés.

On a : u12 =2 et u32= −2 2− 2.

On en déduit immédiatement : u32<u12 et donc : u3<u1.

Ainsi, on en conclut que la suite

(

u2n+1

)

est strictement décroissante.

Comme on a : u1= 2>0 et ∀ ∈x

]

0 ; 2 ,

] ( )

ϕ x 0, on en déduit que la suite

( )

un est positive. Il en va de même pour la suite

(

u2n+1

)

qui est donc minorée par 0.

Æ La suite

(

u2n+1

)

étant décroissante et minorée, elle converge.

On a vu que l’on avait : u3<u1.

La fonction ϕ étant strictement décroissante, on en tire : ϕ

( )

u3

( )

u1 , soit : u4>u2. La croissance (stricte) de la fonction ϕ ϕD nous permet alors de conclure que la suite

( )

u2n

est (strictement) croissante.

Or, on montre facilement par récurrence que la suite

( )

un est majorée par 2 . Comme u1= 2, l’initialisation est immédiate.

Soit alors n un entier naturel non nul quelconque et supposons que l’on ait : un≤ 2. Comme on a : 0≤un ≤ 2, il vient : ϕ

( )

0 ϕ

( )

un ϕ

( )

2 . Soit : 2un+1ϕ

( )

2 .

La propriété est bien héréditaire.

La suite

( )

un est donc majorée. Il va donc de même pour la suite

( )

u2n . Æ La suite

( )

u2n étant croissante et majorée, elle converge.

Notons L et 'L les limites respectives des suites

( )

u2n et

(

u2n+1

)

. Comme la fonction ϕ ϕD est continue, on a :

( )( ) ( ) ( ) ( )( )

2 2 2 2

lim n lim n lim n

n n n

L u + ϕ ϕ u ϕ ϕ u ϕ ϕ L

→+∞ →+∞ →+∞

= = D = D = D

Par ailleurs, comme on a, pour tout entier naturel n non nul : 0≤u2n≤ 2, on en déduit que l’on a aussi : 0≤ ≤L 2.

Ainsi, la limite L est un point fixe de la fonction ϕ ϕD compris entre 0 et 2 . En procédant de façon analogue, on conclut à l’identique sur la limite L'. Intéressons-nous maintenant aux points fixes de la fonction ϕ ϕD .

On cherche donc à résoudre :

(

ϕ ϕD

)( )

x =x sur l’intervalle 0 ; 2⎡⎣ ⎤⎦.

(3)

PanaMaths Janvier 2012

On a :

( )( )

( )

2 2

2 4 2

2

0 ; 2

2 2 2 2

2 2

0 ; 2 0 ; 2

0 ; 2

4 2 0

2 2

0 ; 2 0 ; 2

x x

x

x x x x

x x

x x

x

x x x

x x

x x

ϕ ϕ =

⎧⎪⎨ ∈⎡ ⎤

⎪ ⎣ ⎦

⎧ − − = ⎧ − − = ⎧ − = −

⎪ ⎪ ⎪

⇔⎨⎪⎩ ∈⎡⎣ ⎤⎦ ⇔⎨⎪⎩ ∈⎡⎣ ⎤⎦ ⇔⎨⎪⎩ ∈⎡⎣ ⎤⎦

⎧ − = − ⎧ − + + =

⎪ ⎪

⇔⎨⎪⎩ ∈⎡⎣ ⎤⎦ ⇔⎨⎪⎩ ∈⎡⎣ ⎤⎦ D

On constate que la somme des coefficients de x4−4x2+ +x 2 est égale à 0. On en déduit que 1 est solution de l’équation x4−4x2+ + =x 2 0. On peut donc factoriser par x−1 et on obtient : x44x2+ + =x 2

(

x1

) (

x3+x23x2

)

.

−2 est racine de x3+x2−3x−2 et il vient : x3+x23x− =2

(

x+2

) (

x2− −x 1

)

.

On a donc : x44x2+ + = ⇔x 2 0

(

x1

)(

x+2

) (

x2− − =x 1

)

0.

Enfin, on montre facilement que les racines du trinôme x2− −x 1 valent 1 5 2 0

− < et

1 5

2 2

+ > . Ainsi, on a :

4 2

4 2 0

0 ; 2 1

x x x

x x

⎧ − + + =

⎪ ⇔ =

⎨ ∈⎡ ⎤

⎪ ⎣ ⎦

Les deux suites

( )

u2n et

(

u2n+1

)

admettent pour limite commune : 1.

Finalement, la suite

( )

un converge vers 1.

Résultat final

La suite

( )

un définie par u1= 2 et un= 2−un1 (pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2) est convergente de limite égale à 1.

(4)

PanaMaths Janvier 2012

Complément

A titre de complément, nous fournissons ci-dessous une représentation graphique des points

(

n u; n

)

pour n de 1 à 7.

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