L A ' f f S I B S J J S E © B « E S È V E d e s 1 8 e t 1 9 S E P T 2 5 2 H B I U 2 V J I O C e n u m é r o e s t c o m p o s e d e | 0 p a g e s d o n t 2 e n s u p p l é m e n t » W o s a b o n n é s e t n o s n c l i e t e n i ' s n u n u m é r o s o n t i n s t a m m e n t p r i é s d e d e - j t i n u d c r a u x i n t e r m é d i a i r e s l e j o u r n a l a n c o m p l e t .
D e rn iè re h eure de sam ed i — Mort trag iq u e d’un sporîsm an. La nouvelle est p arv en u e sam edi, à Genève, de la m o rt trag iq u e d o n t a é té v ic time le coureur bien connu Giuppone. Son frère h ab ite notro ville depuis plusieurs a n nées.
Voici com m ent V A uto ra p p o rte ce triste événem ent :
” E ncore une fois la. m ort v ie n t de frapper dans nos rangs e t c’est sur le sym pathique Guippone q u ’elle s ’est a b a ttu e , a u m om ent ou l’excellent cham pion du v o lan t, p lein de vie e t d'espoir se p ré p a ra it c. un nouveau triomphe.
Victime de ses nobles sentim ents, G iuppone a trouvé la m ort en vo u lan t év iter un cycliste qui p a ra d a it d ev an t lui sans se soucier du danger qu’il courait e t faisait courir à autrui.
La terrible nouvelle connue à P a ris dans la soirée, a rapidem ent circulé dans les mi lieux sportifs où elle a p ro d u it la plus vive émotion, car Guippone ne co m p tait que des amis parm i nous.
Voici la dépêche que nous a adressée no tre collaborateur, Ch. F aroux, actuellem ent à Boulogne :
Boulogne-sijr-Mer, 16 (p ar dépêche). — Nous sommes plongés d ans la consternation : G iuppone v ien t de se tu e r e t d ans des conditions ém ouvantes. L e sym pathique 1 garçon descendait à g ran d e allure le cir
cuit de D esvres, vers W irwignes, dans les grandes lignes droites désertes. I l v it soudain, à 200 m ètres environ, d ev a n t lui deux cy clistes qui se reto u rn èren t e t le reg ard èren t venir, p ren an t correctem ent leu r droite. j E ta n t ainsi sûr de son passage, Giuppone, qui av ait ralenti un peu, redém arra q uand, à 20 m ètres à peine de lui, u n des cyclistes, véritablem ent criminel e t m aladroit, tr a versa la ro u te p o u r prendre sa gauche. Giuppone, po u r l’cviter, sacrifia délibérém ent sa vie. L ui e t son mécanicien fu ren t pro jetés sur le sol;, ta n d is q u e le m écanicien se relevait avec des contusions légères sans aucune g rav ité, G iuppone dem eurait éten d u sans vie. I l a v a it été tu é net.
On ne sau rait trop déplorer la stupidité du v éritable a u teu r de cette épouvantable tragédie, qui s’est p ro d u ite à 6 h. 5 exacte
m ent.” 1
Giuppone n a q u it en 1878 à T urin. I l dé buta daus le cooimerce comme app ren ti mécanicien chez un p e tit constructeur turi- nois de cycles. I l se fit ensuite coureur cy cliste d ’abord—comme am ateu r, puis comme, professionnel. Il s’a tta q u a ensuite aux mo- tocyclele3 e t enfin aux autom obiles.
V ainqueur de la coupe des V oiturettes, l’année dernière, il gagnait to u t récem m ent à Salon, la course de côte du val de Cucch.
E D I T I O N S D E S A M E D I
•
C inpièm e édition de samedi
Chronique local»
— Les m alheurs d’une blanchisseuse. H ier soir vendredi, vers sept heures tren te, Mme Olga H ausschild, atelier de repassage, rue d u N ord, 17, au x Pâquis, prenait un peu do repos avec ses ouvrières dans une petite cham bre a tte n a n te à la blanchisserie, lorsque le feu sc déclara dans l’atelier-.
C’é ta it du linge placé u n peu tro p près dn fourneau qui flam bait.
Avec présence d’esprit e t courage aussi, Mme H . p arv in t à m aîtriser los flamm es au moyen de plusieurs seaux d’eau.
Ce n’est qu’uno fois to u t dangor écarté que la blanchisseuse songea à elle-même.
L a malheureuse s’é ta it grièvem ent brûlée à la m ain gauche en cherchant à sortir des chemises qui allaient flamber.
L’é ta t de Mme H . n ’est heureusem ent pas grave, m ais ses douloureuses brûlures nécessiteront de longs soins. Les dégâts eont évalués à 500 fr.; Mme H . est assurée.
— Vols.
U n individu se présentait hier, vendredi, chez Mme Piolino, vitrerie, rue du Temple, 37, et, d isant venir de la p a r t de M. Piolino, se fit rem ettre un diam ant de vitrier, deux mèches à carrons e t uno grande équerre.
Ce n’est qu’au retour de son m ari que Mme P. constata qu’elle av a it reçu la vi site d’un voleur.
L a police de sûreté rechercho le cou- • pable qui eBt du reste connu.
‘ ***
U n sac à m ain con ten an t une certaine somme d’argent a été volé dans le jardin d’une pension, au quai d u Lém an.
' ***
U n m archand de prim eurs, M. Joseph M., • constaté que depuis un certain tem ps déjà de nom breux fruits e t légumes disaroissent de son magasin, rue de la Tour-M aîtresse.
Le voleur doit, paraît-il, profiter do la n u it pour com m ettre scs larcins.
— Kursaal.
Comme lc3 précédentes, cetto huitièm e grando soirée de gala a fa it une salle archi- eomble. Dès 9 h. Yz toutes les places éta ie n t occupées e t nom breux so n t les re ta rd a ta ire s qui e n t dû s’en re to u rn e r sc,ns parvenir à pouvoir se caser convenablem ent. L a recette a certainem ent a tte in t le maxim um .
Les deux artistes inscrits a u program m e du. ccn eeit t n t o b ten u le plus b rillan t succès, t n p e u t même dire q u ’il fu t colossal pour Mllo Cesbron qui a chanté l’a ir de la S’raviala avec u n i virtuosité e t un entrain qui e n t émerveillé l’auditoire. Elle en a été récom pensée p a r dea ovations sans fin et q u atre rappels.
JÎ. I-afite, ténor, est un r.rtisto correct, se présen tan t bien. Sans être r n fo rt ténor* doué ri'v n > voix puissante, c’est un chanteur agréable à eu t: m ire car il possède une
f
xcellcnte diction, ce qui est p lu tô t rare. 1 a été très appaudi. A près lo duo de Romeo cl Juliette, enlevé de superbe façon, lo rideau a d û so relever plusieurs fois p en d an t que lc3 bravos éclataien t nom breux e t nourris.Mlle Cesbron e t M. L a fitte o n t été supé- ïieurenient accom pagnés p a r l’orchestre so ils la direction de son distingué chef M. Dédé qui, fatigué depuis quelques jours, a pu ro;'.rendre son fauteuil, hier soir, p en d an t lo concert. C’est M. R . T orrent, le ténor do la "R ev u e” qui é ta it a u piano. H s’y est très bien com porté.
Encore une belle soirée de plus d o n t il sonvient de féliciter la D irection. •> X .
— Nos hôtes de m arque.
* Le général R oca, ancien président de la République A rgentine, d o n t nous avons Signalé le passage, a déjeuné hier au restau rant du N ord en compagnie d ’un de bcs
amis de vieille d ate, no tre concitoyen M. Antome Maréchal, e t de MM. M olina Salas, consul général de la R épublique A rgentine, et Broun, consul de l’U ruguay.
Lo général R oca p a rta it ensuite en au to mobile pour Paris, enchanté de son séjour ëû Suisse e t so p ro m e tta n t bien d ’y revenir.
— Réunions religieuses.
Il y aura d As cl'manche 18 c o u ran t au jeudi 22 septem bre, cinq eoirs de suite, chaque soir à 8 h. ]/2 une série de réunions religieuses à la salle do conférences de Rive (Cours de R ive, 26), O rateurs : MM. E. Sauvin, A. d e M euron, E. L enoir e t E d. Thouvenot. S u je t : "P o u rq u o i Jésus-
Clirist ? ” , "
— L’hiver est là.
Non sans quelque mélancolie, les em ployés de l’H ôtel-de-V ille o n t v n arriver «witia les ouvrier lumiatoa venus po u r
vérifier le3 appareils do chauffage. L ’hiver e st à nos portes, fgibàv
— Un épicier " roublard ” .
N on sans surprise, M. A. G irard, épicier, ru e d e ' L ausanne, 24, co n statait depuis quelque tem ps que sa provision do vin d im in u ait de façon inquiétante. •
L ’épicier im agina alors un m oyen très simple a u ta n t q u ’ingénieux p o u r surprendre le voleur.
I l attach a, hier soir, une ficelle à la porto de ea cave, fit un trou au plancher p our passer le fil q u ’ il relia à un crochet qui se tro u v a it d m s sa cham bre, au rez-de-chaussée.
E n o u v ran t ia po rte ds la cave, le voleur d evait, p a r conséquent, faire tendre la ficelle e t laissait tom ber un objet assez lourd; ainsi, l’épicier se réveillait. .
Ce p e tit tru c a parfaitem en t réussi cette n u it, a u m om ent où un visiteur nocturne cherchait à pén étrer dans la cave.
M. G irard descendit en compagnie du gendarm e Grépin e t ils tro u v èren t un loca taire de la maison, M. F rançois P ., b lo tti derrière u n tonneau de sa cave.
Malgré to u tes les prouves, F rançois F. nie avoir pénétré dans la cave de l’épicier,
— A ttaque nocturne.
C ette nuit, peu après m inuit, M. Max H einiger re n tra it chez lui, à l’avenue W endt. lorsqu’il fu t accosté p a r une jeune femme qui lui dem anda do l’accom pagner ay an t, disait-elle, peur de re n tre r seule chez elle à Châtelaine.
M. H ., quoique un peu contrarié, accéda à la dem ande de la jenue personne, qu’il
accom pagna. •
Tous deux arriv aien t près de l’Ecole d ’h o rticu ltu re lorsqu’un individu so rtit b ru s quem ent de fo n ib ro e t se précipita sur M. H . en le fra p p a n t au visage
Ce lâche exploit accompli, l’agresseur fila en compagnie de la jeune femme.
Sérieusem ent blessé sous le nez, M. H. se re n d it au poste de Châtelaine, où des soins lui fu ren t prodigués. L a victim e donna ensuite tous les renseignem ents nécessaires e t déposa plainte.
Ce m atin, à la prem ière heure, le sous- brigadior R uchet e t le gendarm e Leyvraz arrêtaient, l'agresseur, wn Ttommé Joseph P ., domicilié à Châtelaine.
O n arrête, égaieraient ®a Samme, qui æ ra3t accosté M. H einiger en dem andant de l’accompagner.
D ’après l’enquête faite, le ménage P. ne v it pas en très bonne intelligence. Des coups so n t souvent échangés. L a femme P., sach an t peut-être son m ari caché sur la route, a u ra it dem andé l’assistance de M. H. pour être protégée, ou bien c’é ta it un coup pérm édité, a y a n t pour b u t de dépouiller la -victime de son argent.
— Marché de Jeûne.
Chaque année, le m arché d u sam edi qui précède le Jeû n e fédéral est to u t particuliè rem ent animé.
Ce m atin, les ménagères sont venues de bonne heure : à onze heures, ee qu’il y av ait de m ieux é ta it enlevé. L’article le plus de m andé au marché du Jeûne, sont les pru neaux.
Ils é ta ie n t assez chers aujourd’hui, de 30 à 50 centimes les beaux.
On sait que lo gâteau aux pruneaux, cuit a u ta n t que possible à la maison, est de tr a dition dans to u te la famille suisse, le jour du ” grand jeûne ” .
Les autres articles assez chers : Œ ufs 1,10 à 1,20 la douzaine; beurre de 1.60 à 1.50 la livre.
L a volaille, très chère: un maigre poulet, 2.75; un beau : 3,50.
— Chasse. ■
A ce jour, le départem ent de police a délivre 464 permis de chasse. I l est possible qu’on en dem ande encore quelques-uns, la chasse é ta n t fermée le 15 décembre seulement.
■En 1909 il avait été délivré 524 permis
et 617 en 1908. ; .
. , i: t
— Omnibus contre tram w ay. - v Cet après-m idi, au boulevard Jafïies-Fa- 7,y, l’om niubus de l’hôtel de la P o ste e st en tré Qn collision avec une voiture de la C.G.T. E . U n des chevaux de l’om nibus a été assez fortem ent blessé à une jam be. . „ ,
— J e suis le disparu ! v . Cette après-m idi à 4 h. u n monsieur B’est présenté a u D épartem ent de justice e t police avec une coupure de la Tribune du 8 septem bre qui le signalait comme disp aru de son domicile depuis le 30 août.
” C’est moi le disparu, a-t-il déclaré. J e suis toujours v iv a n t e t jo voudrais bien T a v o ir m a clef p our rentror chez moi.’1
I l s’a g it de M. Corday, une physionomie bien connue à Plainpalais. De retour d ’ulr) p e tit voyage, M. C .tient à rassurer ses am is.
— Une sorte d'arrestations.
L a police a conduit à Fribourg, un nommé Maxime D., sous m an d at des autorités fribourgeoises.
1 *** ■.
L a nommée Em m a B. a été arrêtée p ar le brigadier Charricre, du poste de Cornavin,
pour une collection générale de fru its de vergers e t un autre prem ier prix avec mé daille de vermeil pour une collection de raisins de cure e t de table.
E n outre, Mme M arti e t fils, fermiers de M. Eug. de Budé o n t aussi eu un prem ier prix pour une collection de 20 variétés de betteraves fourragères. P o u r qui connaît la situation actuelle de l’agriculture dans no tre canton, ces distinctions sont d’a u ta n t plus m éritoires qu’elles o n t été gagnées en cc-ncourant contre les grandes sociétés do Thurgovie, Berne, V aud e t Valais.
— Lugubre découverte.
On a trouvé ce m atin à Chèvres le cadavre (’.’un homm e v êtu d'irn com plet bleu foncé, d ’une chemise coton crème avec faux-col en celluloïd. Lo cadavre a été tran sp o rté à la morgue.
Il résulte des papiers trouvés sur le m alheureux qu’il s’agirait d ’un nommé Johann Flcchiger, Bernois, né le 29 m ars 1851, ouvrier jardinier, a y a n t travaillé en F rance, notam m ent à Paaris e t à Lyon.
— Jeunesse égyptienne.
N ous recevons le comm uniqué su iv an t : Le comité perm anent de la Jeunesse égyp tienne, qui a sonsiègo à Genève, e t qui y a te nu un congrès, l’an dernier e t Bon assemblée générale annuelle, il y a trois jours à peine, annonce que cette organisation n ’a rien de commun avec les organisateurs du congrès, qui v ien t d ’être in te rd it à P aris. Ce dernier congrès est essentiellem ent l’œ uvre de F arid bey, le chef du p a rti nationaliste e t de quel ques-uns de ses amis auquel on a a ttrib u é notam m ent des publications hostiles à la F rance e t à sa politique en Algérie e t en Tu
nisie. •
Le comité de la Jeunesse égyptienne, qui s’est donné pour mission d ’arriv er à l’ém anci pation de sa p atrie p a r les moyens légaux e t p a r des voies pacifiques e t de gagner p a r là les sym pathies de l’E urope, sans excepter oelles du peuple anglais ne sa u ra it ad m ettre qu’on le confonde avec aucune a u tre orga nisation.
C ependant le comité estim e que le gouver nem ent français, en in terd isan t ce congrès, a agi en contradiction des sym pathies tr a ditionnelles d u peupte français à l ’égard de l’E gypte. *
— « e tjtfo n trouve.
Le brigadier O brist a trouvé, cette nuit, rue D iday, une bicyclette No 9775.
Mlle C halland a trouvé nn porte-m onnaie, ru e Senebier, e t M. Baujon un porte-m onnaie, à la place da Saint-A ntoine.
Ces objets so n t déposés à la direction de police.
— Un violent dérapage.
H ier vendredi, un cycliste, M. François Ricca, maçon, Italien , domicilié 11, rue P ictet- de-Bock, descendait la ru e M alatrex lorsque sa m achine dérap a subitem ent.
Le m alheureux cycliste s’affaissa sur la chaussée; son épaule gauche donna avec force contre le trottoir.
On tran sp o rta le blessé à la Policlinique, où M. le D r Lee, ju g ean t le cas assez grave, ordonna le tran sp o rt du m açon à l’H ôpital cantonal.
Cette après-m idi déjà, on a placé des chabouris pour év iter l'encom brem ent de la chaussée. L a lu tte sera chaudo entre P errière, Mafféo, Chiesia, F o rtis (Lausanne), Clerc, M orandi (Fribourg). I l y a 40 p artan ts.
P o u r l’interclubs, le Vélo-Club italien au ra à faire à forte partie. I l a u ra contre lui les am is de Lausanne, la Pédale de Saint- G ervais, e t les Joyeux.
-Une voiture autom obile suivra la course, avec un poste volant de deux sam aritains.
C hronique régïonaïa
— Opérations malheureuses.
D epuis quelques jours, on parle à St- Ju lie n de p e tits désastres financiers, suite d’opérations do bourses malheureuses. P lu sieurs personnes subissent de grandes pertes.
É D I T I O N S DU JOUR
B e y s iè a c éditiea - 4 1 heuresChron ique locafa — La Faucille-Mont-Blanc. — t a course Genève-Lausanne. — Un café cambriolé.
— E tc., etc.
( Voir noire supplément du hindi) — Levée de corps.
H ier dim anche après-midi, vers trois heu res, MM. Camille F ittin g e t F rançois Dup- p e rru t v ire n t flo tter sur le Rhône, près du bac, un cadavre hum ain. Us inform èrent le brigadier de gendarm erie Declievrens (poste de la Muse) qui a rriv a peu après,avec le gen darm e Cominand. La levée du corps a été fai te p a r M.Ami R ousset, conseiller municipal. Le cadavre a d û séjourner au moins trois mois dans l’eau: D a été tran sp o rté à la m or gue judiciaire.
NOUVELLES JUDICIAIRES A lbert S., le complice de Georges Z., dans le vol au préjudice de M. Ferdinand Hodler, a fa it appeler auprès de lui Me M ax Haissly, qu’il a chargé de sa défense.
pour vol d ’i p e somme de 35 fr., au p ré
judice de M. S. „ r.
*** ■ • • ViÿJU-i • L a sûreté s’est assurée d’un nommé E dm ond S., au teu r d ’un vol avec effraction commis au préjudice de M. D ., domicilié, ru e des Savôises. Le voleur avait fracturé" une malle pour s’em parer de divèrs effets de corps.
***
Alfred D ., e st accusé d ’avoir soustrait à la Praille, divers outils ap p arten an t à M. Vincent, l i a été relaxé après interrogatoire p a r M. R a tta ly , commiSwàre de police,
*** ■
Ju les R ., e t son amie, Marie B., deux habitués de la police, o n t été arrêtés comme coupable d ’un vol de pardessus e t souliera a p p a rte n a n t à M. C., domicilié, ru e R ous seau.
***
U n individu aux allures suspectes, lé neufi-:. mé V ictor D ., condamné en F rance pour vols, a été arrêté, hier vendredi, p a r la po lice de sûreté. On s’empressa, de m ontrer le chemin da la frontière à ce personnage.
***
Jacques V., domicilié, rue do la Tour- M aîtresse, a calmé sos nefs en brisant une bonne p a rtie de son mobilier. Ce singulier m ari a passé la n u it au violon du Palais de justice.
— Homonyme.
On v ien t d ’arrêter à l’étiMigor un certain Ellmnnn.
In u tile de d ire qu’il n’a rien do commun avec M. Joseph Ellm ann, voyageur de com merce, établi dans notre ville e t qui actuelle m ent se trouve en tournée en F ran œ .
— Exposition d agriculture. On nous m ande de Lausanne :
” A l’Exposition d'agriculture, la F a brique de conserves de Saxon a obtenu une médaille de verm eil, avec féüciüitîons spéciales du jury, plus un diplôme d’hon neu r pour ses produits.
**4
Les délégués de la F édération cIcb so ciétés d ’agriculture de la Suisse rom ande se sont réunis oe m atin au nom bre do C0.
Les sociétés genevoises éta ie n t repré sentées p ar MM. Charles Borel e t Eugène Constantin.
M. le conseiller d’E t a t O ycx-Ponnaz a souhaité la bienvenue à l’assemblée. Les com ptes o n t été approuvés.
Prochaino assemblée à Lausanno en décem bre 1910.
***
D écidém ent notre grando commune du Petit-Saconnex s’est distinguée d ’une msu- n ière spéciale à l’expositinn do Lausanne.' E n effet nous constatons qu’un groupo d ’agriculteurs a obten u u n prem ier prix
TUÉ PAR UN AUTOMOBILE
: (Suite)
Ce m atin à h u it heures. M. M nrquand, commis? aire de police, a procédé au violon du palais de justice, à un dernier interroga toire du chauffeur Joseph Paris.
Ce dernier est dans un é ta t d ’ab attem en t complet" il a refusé touto no u rritu re e t ne rép o n d ait même pas au x gendarm esde garde. I l a renouvelé 6 s'd é c la ra tio n s d o n t nous ^parlons en prem ière édition.
H m archait à environ 10 kilom ètres à l’heure après avoir pris cinq voyageurs, à 5 h. 40, à la station de B eau-Rivage pour les conduire à la brasserie de Saint-Jean. A l’o^ç- trém ité d u boulevard Jam es-F azy, la chaus sée é ta n t embarrassée, il se v it obligé de prendre la gauche pour passer; c’est au aerniSr m om ent que l’enfant sc je ta sous sa voiture.
J ’ai freiné, dit-il, sur le champ,
A la suite de cet interrogatoire, M. Mar- q uand ordonna de faire écrouer le chauffeur à la prison de Saint-A ntoine.
I l a été interrogé ce m atin déjà p ar le juge d ’instruction.
***
N ous avons demandé, ce m atin, à la Di rection de police des renseignem ents sur le chauffeur Paris.
Celui-ci oonduit depuis trois mois. C’est un des meilleurs chauffeurs de la place, p rudent e t n’ay a n t jam ais eu de contra vention pour excès do vitesse.
M. Pari3 est r e c o m m a n d a b le so u s to u s le3 r a p p o rts .
Les nom breux amis du chauffeur ont appris avec stu p eu r lo terrible accident de hier soir. Us se refusent encore à croire à la responsabilité de Joseph Paris.
***
D u rap p o rt trè s détaillé d u gendarm e Alfred Favre, nous relevons les dépositions de trois témoins.
1. M. P au l Gugelmann, facteur au télé graphe, 18, avenue Soret, Servotte, certifie que l’uufco allait tro p vite. U n chauffeur expérim enté au rait certainem ent arrêté sa mabhine .sans passer sur l’enfant.
2. M. Samuol Cottier, directeur des a te liers Mégevet, fait les mêmes déclarations. 3. M. Eugèqp 31 aire, fonctionnaire des postes, domicilié boulevard Jam os-Fazy, 9, estim e quo to u te la faute est du côté du chauffeur qui n’av ait qu’à te n ir sa droite e t ne pas crqisQr à gauche dev an t u n tram eu marclie.
Le goi)tlapno Favre, u n des principaux témoins, n-’hgsite pas à dire que le chauf feur % été des plus im prudents en cette occasion. Ces tém oiè . "«s confirm ent notre prem ier récit.
Troisième édition - f beora
D ernier C ourrier
UNE ENTENTE TURCO-ROUMA1NE P aris, 17. — Le M atin publie e n tête de ses colonnes e t en caractères spéciaux l’inform ation suivante :
” N ous sommes en mesure d’annoncer une nouvelle de la plus haute im portance.
” D ’après les renseignem ents de source absolum ent sûre qui nous sont parvenus dans la journée d’hier de Constantinople, la T urquie a conclu une entente m ilitaire avec la R oum anie.
” Cette en ten te assure aux Turcs le con cours de l’arm ée roum aine contre la B ul garie, dans le cas où cette puissance a t ta q u e ra it la T urquie.
” On nous assure d’autre p a rt que cotte convention a été conclue sous l’inspiration des gouvernem ents de Berlin e t de Vienne, e t que le baron M arshall von Bieberstein, am bassadeur d’Allemagne à Constantino- ple, en a été un des principaux artisans.
” Cette convention est secrète. ”
U est évidem m ent impossible d’obtenir uno confirm ation ou une infirm ation offi cielle do cetto nouvelle dont le M atin pré v o it lui-même un dém enti de forme.On p eu t toutefois observer que la nouvelle de l’en ten te secrète turco-roum aine succède à celle d’une entente secrète turco-bulgare. Il fa u t choisir au moins entre lç prem ier e t le dernier de ces bel:iqueux secrets.
L ’hypothèse d’aujourd’hui em prunte une vraisemblance appréciable à la récente a r rivée du m inistre de la guerre roum ain à Stam boul, comme aussi des m inistres Jeunes- Turcs à Bucarest. U serait logique encore de voir la Turquie riposter préventivem ent à la menace bulgare, solidaire ou non de la monace grecque, p a r une en ten te avec la
Roum anie. ' ’ u •
Mais par contre, l’acquiescem ent de la R oum anie, jusqu’ici cn rap p o rts am icaux avec ses voisins de Bulgarie, risque de pren dre l’allure d’uno provocation contre Sofia. L a R oum anie n’a u ra it agi cn to u t cas qu’en qualité de m andataire de la T riple Allian- çe, ou plus exactem ent de l’Allemagne e t de l’A utriche, du germ anism e contre lo slavis me. (L’Italie a y a n t visiblement to u t ignoré de l’hypothétique convention turco-rou mainc).
C’est co qui donnerait à l’entente u n carac tère particulièrem ent grave, car elle risque ra it d’attein d re la Russie e t le groupo de ses alliés e t amis.
C’e st précisém ent le caractère illimité e t la gravité de scs conséquences qui impo sent une sage réserve, sinon à l’égard d’une négociation plus quo probable d’un accord possible, du moins à l’égard d’une solidarité offensive en tre la Turquie et la Roumanie
Le Tem ps rappelle quo le b ru it d ’un ac cord entre la Turquie e t la Bulgarie a v a it couru il y a deux mois, puis il ajoute :
” L’entento m ilitaire turco-roum aine est au moins très vraisemblable. E n voici en core un indice ; le m inistre do la guerre de R oum anie fit, à Constantinople, un vo yage do n t le b u t e t les conséquences sont restés secrets, au moins pour les chancelleries française e t russe. E n outro.Ie correspondant du Tem ps à Buce.rest fit rem arquer quo le passage du grand-vizir à B ucarest n ’avait pas été annoncé à l’avance.
” H akki-P aeha dev ait S3 rendre de Cons tantinople à M arienbad pour von- le baron d ’A orenthal. U ost perm is de penser qu; s’il a cru devoir passer p a r B ucarest e t s’y arrêter, c’é ta it p our p o rter t u m inistre des affaires étrangères d ’Autriehe-Hongrio la nouvelle d ’un arrangem ent de cette nature. Ainsi se ju stifien t les b ru its de rapprochem ent entre la Turquie e t la Triple-Alliance.
F orrand, 13 à B rest e t à Bordeaux, 17 à Nice, 20 à B iarritz.
E n Suisse le b eau tem ps est revenu. A Genève la journée de dim anche r. été superbe.
Ce m atin lundi beau tem ps : ciel bleu e t chaud soleil a u milieu du jo u r; à 11 h. 17 de grés.
— Théâtre.
Nous rappelons q u e c’est ce soir lundi que la tournée d u Vaudeville, de P aris, jouera au G rand-T héâtre La Barricade, la belle œ uvre de P a u l Bourget,
— Indusfriede l’autom obile.
On nous m ande de Boulogne sur-Mer : ” L a course d ’autom obiles, dite Coupe des V oiturettes, a été courue dim anche su r un parcours de 37 kilom ètres 875 à couvrir 12 fois. 14 v o itu rettes y o n t pris p a rt. L ’It a lien Zucarelli. su r une v o itu re tte H ispano Suiza, a gagné la coupe. U a couvert les 12 tours en 5 h. 54’, ce qui éq u iv au t à,-une vitesse d ’environ S9 kilom ètres à l’heure.
C’est u n succès p o u r l’industrie genevoise de l’autom obile : la m arque H ispano Suiza est celle utilisée en E spagne p a r la maison Piccarcl-Pictet e t Cie p o u r ses déjà célèbres
Pic-Pic.
-CHRONIQUE THEATRALE La saison du Parc des Eaux-Vives L a saison qui v ien t de s’a c h e v e r; sur une triom phante représentation de la Dame a u x Camélias laissera de bons souvenirs, si ce n ’est aux adm inistrateurs du Parc, continuellem ent contrariés dans leurs ef forts p a r u n tem ps m aussade e t pluvieux, d u moins dans le souvenu’ des am ateurs de th éâtre.
Elle a v a it débuté le 14 m ai p a r une série de représentations d ’une troupe d ’opérette viennoise qui jo u a avec succès q u atre pièces d o n t une déjà connue E in Walzerlraum e t trois nouvellesp ours nous..Die-Fors/erc/ms/cZ der fid e k Bauer e t die Dollarprinze.ssin.
Le 1er juin, d éb u t de la troupe Baxet, adm inistrée p a r M. Clot, du T héâtre Molière. U suffit pour donner idée du trav ail accom pli p en d an t ces seize semaines de saison de rappeler le répertoire joué p a r la troupe sédentaire.
U com prend dans le gonro sérieux ou gai, L Barricade, L'instinct, Le Grillon, Son père,
Gaby, Denise, Le bonheur de Jacqueline, Zaza, L a Dame aux camélias, L a petite Cho colatière. Cœur de moineau, L a p a ix chez soi, Le Rubicon, ot dan3 le genre vaudeville Mcdor, Théodore et Cie, M onsieur l'adjoint e t La revue du Parc. Au to ta l 17 pièces.
E n ou tre des troupes de passage o n t joué l’A ne de Buridan, Amoureuse, Y Anglais tel qu’on le parle e t le Roi. La tournée Milo de Meyer, enfin, a donné une représentation.
M. B aret nous a v a it recruté une troupe de choix dans laquelle les artistes de valeur éta ie n t exceptionnellem ent nombreux. U suffira de citer ;
Mmes Rose Syma (Odéon); Aimée R ay- nal(A thénée); L estât, Ja n e Borgos; Jano Ma ry, Chalont, R iveyre (Capucines), de B ran d t Prieur, Melcy. Pharos e t MM. W alther, Ma- lavié, Collin, Sance, K erny, Azéma, Jacquier, G autier, B ert, Bienfait. Delferrière, etc.
Le public reg rettera la p lu p a rt de ces ar tistes e t son assiduité p en d an t les dernières semaines prouve qu’il en a v a it reconnu la valeur.
Espérons que l’an prochain, le P arc ne se contentera pas des attractio n s e t nous fournira une troupe dram atique de pareille qualité.
Qs&triifflê édition - 4 beares — A rrestations.
L a police a arrêté cette n u it u n nommé Em ile P ., trouvé couché sur le b a te a u Ve vey am arré a u J a rd in Anglais,
**» •
— Joseph R . a été conduit au violon du P alais de justice p o u r scandale, rue du Mont-
Blanc. . .
***
— Em ile S., a causé d u scandale chez lui rue V erdaine e t injurié sa femme. Le b ru y a n t m ari a term iné le Je û n e a u violon.
DÉ PÊ CH ES
Le
NOUVELLES SPORTIVES Football-Association
grand match de demain. — Demain dimanche, au Parc des Sports (Charmilles), l’équipe servettienne, sensiblem ent rem a niée, v a se trouver en présence du bon team du F.-C. Stella (de Fribourg) e t la lu tte entre ces deux adversaires prom et d ’être d ’un rare intérêt.
Stella, en effet, pour son prem ier m atch de la saison, a b a ttu , dim anche dernier, à Berne, le formidable team du F.-C. Young- Boys, cham pion suisse de cette aimée, p a r 2 b u ts à 1. Cette seule vitcoire en d it long sur la valeur do l’équipe fribourgeoise, qui se présentera aux Charmilles ainsi constituée : Challamel, D uriaux, F avre; Sallin, Ducrc.it. E berle; Antlionioz, G ardian, Jaeger, Grœniclier, Gaillard.
Le Servette a rem anié ainsi ses lignes : Jo n n e re t I I ; P alatini, H enneberg; Jo n n eret (cap.), Iienneberg II , D im aud; R ochat, YVider, Ponso, R enand, Falconnet. Telle quelle, l’équipe doit pouvoir imposer son jeu à son adversaire, qui arrive aussi plein de confiance dans l’issue du com bat.
Sans être grand clerc, on p e u t prédire une belle cham brée p our ce m atch, qui commencera à 2 h. % précises, sous ia con duite autorisée de iL Ed. Garrone.
— La m ort de Ni. de Nelïdow.
M. de Nélidow do n t nous avons annoncé la m ort, a joué un rôle actif et prépondérant dans l’histoire russe contem poraine. .
S a carrière a été singulièrem ent rempliee. P en d an t cinquaute-deux ans, il a ap p arten u au service diplom atique, e t p e n d a n t vingt- sept ans, il a occupé le poste d ’am bassadeur dans les plus im portantes capitales d ’Euro pe.
E tu d ia n t à l’U niversité de St-Pétersbourg, M. de Nélidow en tra au ministère des affaires étrangères à l’âge de vingt-trois ans. Par- miles principaux postes q u ’il a occupés, il fa u t notam m ent citer ceux de Munich, de R o me e t d ’Athènes. U dirigea la chancellerie de l’arm ée russe p en d an t la guerre russo- tu rq u e, e t fu t un des principaux collaborar teurs d u tra ité de San-Stefano qui m it fin aux hostilités.
A m bassadeur de. Russie à Constantinople de 1883 à 1897, e t à R om e do 1S97 à 1903, il fu t appelé au poste de Paris au mois de novem bre 190".
U é ta it p résident de la deuxième confé rence internationale de la paix en 1907. Le d éfu n t a v a it épousé la princesse Kliil- kow e t laisse q u atre fils, d o n t l’aîné est consul général, e t le troisièm e rem plit aveo distinc tion les fonctions de chef de bureau de la presse au m inistère des affaires étrangères, à Saint-Pétersbourg.
Chron iquo laoaSa
— Le tem ps qu’il fait. . U n anticyclone persiste sur l’ouest, le centre et le sud de i E urope; on note 7 13 111111. à H am bourg, 772 mm. à Vienne, 771 mm. à D uiikerque à Valencia.
U ne dépression qui a son centre près do Bodcc (749 mm.) am ène uno violente tem p ê te de sud-ouest en Norvège.
Cyclisme Des pluies so n t tom bées dans lo nord T o u t est p rê t pour l’intéressante épreuve e t l’est d u continent. E n France, lo tem ps de dem ain dim anche, organiséo par le Vélo- j a été beau généralem ent.
Club Italien aveo le bienveillant concours 1 L e therm om ètre m arq u ait hier m atin : d u Secolo dé Milan. 10 dea;ré à U léaborg, 8 à P aris, 9 à
Clermont-C i n q u i è m e é d i t i o n d e M t a e ' l l
LA QUESTION BALKANIQUE , L’assemblée nationale grecque Athènes, 17 (S.). — On donne los détails suivants su r la séance de vendredi m atin do l’Assemblée nationale grecque :
” Les incidents qui se sont pro d u its ont été provoqués p a r la discussion qui s’est élevée entre les constituants e t les révision nistes. Ces derniers insistaient p o u r p rêter le serm ent constitutionnel a v a n t to u te discussion. Quelques députés en sont venus aux m ains e t il s’est p ro d u it un m om ent de tum ulte. L ’ordre s’ô ta n t'ré ta b li, le président du Conseil, M. Dragoumis, a condamné, au milieu de vifs applaudissem ents, les in cidents qui venaient de se dérouler e t a re commandé de laisser to u te liberté à la dis cussion. Deux m otions ont alors ôté p ré sentées : l’une p a r les partisans d ’une large révision, déclarant que l’assemblée est lé galem ent constituée e t affirm ant sa sou veraineté p our la révision de toutes les clauses non fondam entales de la Constitution, comme p our l’adjonction de nouvelles clauses. L a deuxième motion, ém an a n t des partisans d ’une constituante, déclare que 1’assemblée, en v e rtu de ses droits souverains, accepte la p restation d u serm ent suivant l’artic'o 64 do la C onstitution en vigueur.
L a discussion de ces deux m otions a eu 'ieu dans ia soirée.
En Macédoine
C onstantinople, 17 (S.). — T a la a t bey. e t D javid bey sont partis pour A ndrinùple, où ils resteront jusqu’à dim anche.
51. W iston Churchill, m inistre du commerce d’Angleterre, est p a rti pour la même des tination.
L a question de la rentrée cn Turquie des Bulgares macédoniens récem m ent émigrés en B u lg arie est définitivem ent réglée. Le gouvernem ent ottom an avisera aujourd’hui samedi la légation do Bulgarie des mesures destinées à faciliter le rapatriem ent.
E m prunt turc
Paris, 17 (S.). — Lo gouvernem ent fran çais a donné à M. Bom pard, am bassadeur de F ninee à Constantinople, l’ordre de com m uniquer au gouvernem ent tu rc les conditions d ’ordre économique ot politique auxquelles reste subordonnée l’admission à la cote .do P aris de l’em n ru n t o tto m an
Grèce e t Turquie.
Vienne, 17. — Une dépêche de Constan tinople au B. C. V. confirme quo lo m i nistre de Grèce à Constantinoplo a reçu de son gouvernem ent l’ordre do so rendre le plus tô t possible à Athènes.
M arine turque.
C onstantinople, 16. — Les jo urnaux a n noncent que le président du Sénat, Saïd pacha, a donné la moitié rie sa fortune pour ach at d’un cuirassé qui d evra porter le nom do Saidie.
Turquie e t Roumaüie.
Paris, 17. — Le M atin se d it en mesure d ’annoncer quo la Turquie a conclu une entente m ilitaire secrète avec la Roum anie. Cette entente assure le concours de la R ou manie à l’arm ée ottom ano contro la B ul garie au cas où cette puissance a tta q u e ra it la Turquie. Cette convention a u ra it ôté conclue sur l’instigation des gouvernem ents ' Berlin e t de Vienne en agissant en dehors de l’Italie.
— L’incident franco turc de Djanet. Paris, 17 (S.). — Lo Petit Parisien d it qno vendredi soir le gouvernem ent français n ’av a it p as encore reçu confirm ation de l’occupation de l’oasis de D jan et p a r les troupes turques
LES GREVES
La résistance passive sur les chemins autrichiens
Vienne, 17. — Oh m ande d ’Innsbruek à la Nouvetté Presse Libre que la résistance passive, commence sur le réseau de la Cie du sud à influencer con lidérablem ent le trafic. Cn annonce des re ta rd s allan t jusqu’à 3 h. II ost très dificile de m aintenir la correspon dance aveo l’Allemagne. Le tra n ip o rt des m archandises est com plètem ent désorga nisé.
LE CHOLERA A Ecr;in
Berlin, 17. — Les jo urnaux du m atin annoncr n t qu’un ouvrier, âgé de 20 ans a été isolé vendredi commo suspect du choléra. U é ta it arrivé (11 compagnie d’ou vriers polonais e t é ta it déjà si m alade qu’on d u t le tran sp o rter im m édiatem ent à la Charité.
En Tu.quie.
Constantinople, 17. — O11 a constaté dans le villayet de M amuerct-ul-Aziz un cas de choléra a y a n t entraîné la m ort. Dans le vilayet. d ’Erzeroum on a constaté le 13 septem bre 22 cas de choléra e t 11 décès. EXPOSITION SUtSSE D’AGRICULTURE L ausanne, 17. — C’est aujourd hui sar medi la journée de3 Neuchâtelois e t des Fribourgeois. Les u n s e t les autres seront reçus à la gare p a r M. Estoppey, juge can tonal, e t Alfred Carrard, avocat. Au b an q u et pren d ro n t la parole MM. Petavel, conseiller d ’E ta t de N euchâtel, Maillefer, conseiller m unicipal de L ausanne, P ython, conseiller d ’E ta t de F ribourg, ete.
L’A venir de P ay em e fonctionnera comme m usique de fête.
Lausanne, 17. — La journée de ven d red a été très anim ée.A la cantine jo u ait l’Union instrum entale de Morges. Des grenadiers vaudois; en costume de 1878, faisaient la parade. Les recettes o n t été de 18.000 francs, ce qui po rte à 145.000 le chiffre des recettes à ce jour.
Les C .F.F. o n t amené à L ausanne depuis l’ouverture de l’exposition 140.000voyageurs. Les tram w ays o n t transporté depuis mer credi 118.000 personnes. Le tem ps est su perbe e t Pdffluence considérable.
Lausanne, 17. — A ujourd’h u i samedi, c’est la journée neuchâteloise, ainsi que celle des sociétés d ’agriculture des cantons de N euchâtel, de Fribourg e t de la Fédération agricole de la Suisse rom ande. Q uatre trains successifs ordinaires e t spéciaux o n t amené plus de 3.000 Fribourgeois. A la gare les atten d aien t MM. C arrard et Borgeaud, membres du com ité de réception, ainsi que les Fribourgeois h a b ita n t Lausanne, les juges fédéraux P errier e t G ottofrey. Le corps de m usique Concordia, de Fribourg, a joué sur la place de la Gare, l’air Les bords de la libre Sarine.
A 10 h., s’est organisé un pittoresque cortège, escorté de q u atre arm aillis, e t com p ren an t le d rapeau cantonal de Fribourg, le corps de musique de Bulle e t les repré sentants des autorités. Le cortège s’est d i rigé p ar le Petit-C hêne e t le G rand-P ont sur la place de Beaulieu. Les Fribourgeois de L ausanne o n t offert des coupes en ar gent au x deux corps de musique. L’anim a tion est extraordinaire.
LES GREVES H U
A Lemberg "
Lcmberg, 17. — E nviron 1.700 employés d u service électrique de la ville se s o n t m is en grève. Le service des tram w ays est bus- pendu. Les employés du gaz se sont joints au* grévistes.
Gréviste condamné '
Paris, 17. — U n gréviste nommé L o u e u r, com paraissait aujourd’hui sam edi dev an t le trib u n al correctionnel pour avoir participé à la chasse aux "renards” e t à de m auvais traitem en ts infligés à de non grévistes'
Malgré ses assurances de n ’avoir exercé aucune violence e t d’avoir protesté contro la conduite de ses camarades, dès qu’il: l’e u t connue, Lesueur a été condamné à 13 mois de prison.
EXF0SITI0M SUISSE D AGRICULTURE Lausanne, 17. — E nviron 4.500 personnes assistaient au b a n q u e t de m idi à la cantine. On évalue à 2.000 le nom bre des N euchâto- ‘ lois e t à 3.000 le nom bre des Fribourgeois,? q u i on t visité sam edi l’exposition. M. Cliuard, conseiller national, a po rté u n to a st a u r sociétés d ’agriculture. M. P ettavel, conseiller d ’E ta t de Neuchâtel, a félicité les V audois p our le succès de leur exposition. M. Georges P y th o n , conseiller d ’E ta t de Fribourg rép o n d an t aux paroles de bienvenue de M. G aillard, député, a remercié de l’accueS qui a été fait aux Fribourgeois.
Lausanne, 17. — Le concert de co soir à la cantine, a été donné p a r l’U nion In s tru m entale de Bex. Les recettes de la journée se so n t élevées à 23.000 fr., ce qui porte le to ta l des recettes à ce jo u r à 165.000 fr»
î — M. Fallières en voyage. ^
Le Verdon, 17. — M. Fallières a passé aujourd’hui sam edi la revue de l’escadre
( V * |p e u l t e à l a p n e e s u i v a n t e . )
p a r c e q u e je p re n d s m a tin e t soir d u v é rita b le C acao à l’av o in e d e C assel. P re n e z g a rd e à ce q u ’il e s t d a n s des b o îte s bleu es, p o r t a n t com m e m a rq u e n n e rucho
d ’a b eilles e t c o n te n a n t 27 cubes, à fr. 1X0.
— Décès.
B righton, 17 (S.). — L’assyriologue H orm uaz B ussam e st m ort.
— Le droit de vote a u Tessin.
Berne, 17. ■— L a commission d u Conseil des E ta ts p o u r le recours du gouvernem ent tessinois contre un arrêté d u Conseil fédéral concernant le droit de v o te (Pagnainen- ta) s’est réunie hier vendredi e t aujourd’hui. Aucune décision n ’a été prise. Plusieurs ques tions d evront être exam inées encore d ’une m anière plus approfondie.
L a commission se réunira à nouveau au d é b u t 4 e la session de3 Chambres,
— Le tem ps s'am éliore.
Zurieh, 17. — Depuis les dernières 24 heures, le bureau central météorologique com m unique qu e la situ atio n atm osphérique s 'e s t améliorée e t que le tem ps est splendide su r le v ersan t su d des Alpes e t la vallée du Rhône. L e ciel est sans nuages. Les stations des Alpes annoncent égalem ent uno tem pé ra tu re p arfaitem en t claire e t douce, q u i est très favorable p o u r la traversée du Sim plon en aéroplane. D ans le nord-est de la Suisset une nier déb ro u illard s’é te n d ju sq u ’à u n e h a u s te u r de 1300 m ètres. L e R ighi, le P ilate e, le S aentis annoncent égalem ent u n temp- p arfaitem en t clair e t doux.
— S sldat noyé.
Schm erikon, 17. — V endredi soir, au passage d’une patrouille par-dessus un pont clu canal de la L inth, le soldat D ominique M cttler, du bataillon 86 de Schivytz, est tom bé à l’eau e t s’e st noyé. C e s en vain qu’on a essayé de lui porter secours. .. ... ;...
---E P È P Ë C 5 S ---E S D U J O U R ' * P p e s a S è r * é d f t i e »
Aviation
La traversée du Simplon
Brigue, 17. — Les préparatifs pour l’or ganisation de la traversée des Alpes, de Brigue à Milan, par-dessus le Sim plon sont presque entièrem ent terminés.
Les départs so fe ro n t depuis l’aérodrome installé sur lo Brigerberg, à côté de la route du Simplon, à l’altitude do 900 m ètres environ.
L’em placem ent choisi sc trouve dans un pays idéal, avec une vue adm irable sur les m ontagnes e t offre aux aviateurs pour leur d ép art uno excellente piste de 300 m ètres environ.
A droite so tro u v en t les hangars des avia teu rs e t le poste de police; à gauche, les places des spectateurs, les places réservées à la presse, à côté les bureaux du télégraphe e t du téléphono e t la cantine.
Cinq a v i a t e u r s s o n t d é f in itiv e m e n t q u a l i fié s p o u r p r e n d re p a r t à la tr a v e rs é e d e s Alp3S. I
Co so n t : Cliavez, Cattaneo, W eym an, P aillette e t Wincziers. Tous sont présents, sauf W incziers, qui arrivera demain.
Les aviateurs o n t commencé le montage do leurs appareils. •
D ufaux n ’arrivera que dem ain dim anche, e t ne p o u rra voler a v a n t lundi. Les départs p o u rro n t commencer dim anche dès midi.
Les aviateurs qui ten tero n t de franchir le col du Simplon e t d ’arriver ju sq u ’à Milan, devront av ertir les commissaires sportifs, 6 heures à l’avance.
Plusieurs d ’entre eux o n t reconnu la route au jo u rd ’hui en autom obile, niais aucun n ’a encore fait d ’essai.
U ne grande anim ation règno à Brigue, où de nombreuses personnalités sportives e t des représentants do la presse sont déjà arrivés.
Le comité d ’organisation siège à l’hôtel Couronne e t Postes.
Des mesures d'o rd re très sérieuses seront prises p o u r assurer la circulation sur la route du Simplon. L a gendarm erie est sous les or dres de M. le com m andant de Preux.
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LA QUESTION BALKANIQUE L f.iSeniLlîe i;alionp!e grecque Athènes, 17. — Après uno discussion infruc tueuse, un député propose l’ajournem ent de l’Assemblée nationale. Cotte proposition est adoptée par un nom bre do voix prouv;int que le quorum n ’est pas a tte in t. Los trav au x de l’Asscmbléo reprendront lundi.
Fausse nouvelle
Rom e, 17. — L a nouvelle parue dans quelqv.os journaux au sujet do la vente d u navire italien P isa à la Grèce, est dénuée do to u t
fondement-S n n lln -T h p n f p » Voildrpdi’ 1 6 S0Pten'lbroi i
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