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Apprendre à traiter des inférences - Inférences complexes Référence :

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Academic year: 2022

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http://www.ia94.ac-creteil.fr/maitrise-langue/lecteurC3-inferences.htm

Apprendre à traiter des inférences - Inférences complexes

Référence : Lecture et implicite Jean-Pol Rocquet - novembre 2002

Déroulement de séance-type

Dans chaque séance, la progression se fait en 3 étapes :

étape 1 : mettre en évidence les indices (repérer les indices, les souligner)

étape 2 : effectuer l’inférence

(mettre en lien les différents indices, formuler les hypothèses)

étape 3 : justifier l’inférence

(donner son interprétation, formuler et justifier l’inférence).

Le rôle de l’enseignant et le rôle des élèves évoluent au fil des séances.

 Au début l’enseignant prend en charge la majorité des tâches ;

 Peu à peu, il guide les élèves pour les amener eux-mêmes à les effectuer ;

 Enfin, il accompagne les élèves dans leurs tâches si nécessaire et leur fait expliciter les procédures qu’ils ont mises en œuvre à chaque étape.

Typologie des inférences

Le type d’inférence indiquée est celui de la classification de Johnson et Johnson (1986).

Texte 1 (type d’inférence : conséquence)

Expliquer aux élèves que le but de la séance est de retrouver la conséquence, le résultat d’une action dont on parle dans le texte.

Une publicité montre une jeune fille qui écrase une cigarette dans un cendrier. Une phrase est écrite :

“Un peu de liberté gagnée.”

Consigne : réponds aux questions

 Qu’est-ce que la jeune fille écrase dans le cendrier ? une cigarette ;

 Que signifie cette publicité ? Qu’arrêter de fumer, c’est se rendre libre.

« Éric était jaloux de son cousin, mais il ne le montrait pas. Personne à l’école n’aurait pu

soupçonner que le coup qu’il avait donné à Damien était justifié par ce sentiment. Même son frère Antoine, qui pourtant le connaissait bien, ne se doutait pas que c’était par jalousie qu’il avait lancé son pied contre leur cousin. »

 Comment s’appelle le frère d’Eric ? Antoine ;

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 Connaît-on le nom du cousin d’Eric ? oui, c’est Damien ;

 Qui est représenté par les pronoms soulignés ? il, le = Eric, qui = Antoine.

Texte 2 (type d’inférence : cause)

Expliquer aux élèves que le but de la séance est de retrouver quelque chose qui a produit un effet dans le texte.

« Depuis que sa fille s’était mariée à un médecin, Mélodie n’osait plus prendre la parole quand il était question de maladie, de fracture ou de douleurs diverses, et que son gendre était présent.

Celui-ci était plutôt fier de lui-même et il n’hésitait pas à se moquer de tous ceux qui s’opposaient à lui, surtout quand ils n’étaient pas médecins eux-mêmes. Pourtant, dans sa jeunesse, Mélodie avait été infirmière, mais elle aurait eu trop peur de gêner sa fille si elle avait pris position contre Thomas. »

 Qui a été infirmière ? Mélodie

 Comment s’appelle le mari de sa fille ? Thomas

 Pourquoi le médecin pourrait-il se moquer de Mélodie et à quelle occasion ? Car elle n’est qu’infirmière. Quand il s’agit de maladies.

 Pour quelle raison Mélodie ne parle-t-elle pas en présence de son gendre ? Parce qu’elle ne veut pas gêner sa fille.

Texte 3 (type d’inférence : sentiment)

Expliquer aux élèves que le but de la séance est de retrouver un sentiment dont les effets sont indiqués dans le texte.

« Marc a été puni injustement et il n’a pas dénoncé son camarade. Pendant qu’il monte les

escaliers, Audrey lui adresse un sourire, Laurent lui donne une tape amicale sur l’épaule, Cindy lui dit des mots gentils. »

 Qui lui donne une tape sur l’épaule ? Laurent

 Quels sentiments éprouvent Audrey, Laurent et Cindy à l’égard de Thomas ?

De la solidarité, de la compassion, de la sympathie, leur plaisir de le compter parmi leurs amis, etc.

Texte 4 (type d’inférence : agent)

Expliquer aux élèves que le but de la séance est de retrouver qui sont les personnes dont on parle dans le texte.

« Quand il était instituteur, M. Valois avait trois collègues qu’il appréciait beaucoup : Mme Balendier, Mlle Rocherie et M. Bernaut. Il les appréciait car ils étaient toujours de bonne humeur.

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Mme Balendier, malgré son âge, plaisantait souvent. M. Bernaut souriait toujours. Quant à la plus jeune, elle riait de bon cœur. »

 Qui représente le pronom “il”, souligné ? M. Valois

 Quel est le métier des trois personnes ? instituteurs

 Comment s’appelle la plus jeune ? Mlle Rocherie.

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