A MPÈRE
Analise transcendante. Essai sur un nouveau mode
d’exposition des principes du calcul différentiel, du calcul aux différences et de l’interpolation des suites, considérées comme dérivant d’une source commune
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 16 (1825-1826), p. 329-349
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329
ANALISE TRANSCENDANTE.
Essai
sur un nouveaumode d’exposition des principes
du calcul différentiel, du calcul
auxdifférences
etde l’interpolation des suites , considérées
commedé- rivant d’une
source commune ;Par M. AMPÈRE , de l’Académie royale des sciences de
Paris ,
decelles d’Edimbourg,
deCambridge , de Ge- nève ,. etc. , Professeur de physique
auCollège de France.
FONCTIONS INTERPOL AIRES.
r.
LE
calculdifférentiel ,
le calcul auxdifférences
et les diverses-méthodes
d’interpolation
reposentégalement
sur unpetit
nombrede formules
générales , applicables. à
toutes lesfonctions,
etqu’on ira
démontréesjusqu’ici
que par des considérations souvent cons-pliquées ,
presquetoujours
déduites deprincipes éloignés ,
ou d’in-ductions de nature à laisser des doutes- sur leur
généralité.
Onremarque surtout dans-
l’exposition
de ces diverses branches d’a-nalise,
une variété deprocédé
et. de raisonnemensqui
ne laisseque difficielement
apercevoir
leur liaisonréciproque ,
et l’Identitédes
principes
dont elles, ne sontpourtant ,.
enquelque
sorte , que des traductions variées.Frappés
de cesconsidérations ,
nous avonspensé faire
une chosequi pourrait
intéresser lesgéomètres,
en déduisant toutes ces di-verses formules de
quelques
théorèmes nouveaux ou peu connus , Tom.XVI ,
n.°XI,
I.er mai 826. 43que nous démontrerons
d’abord,
et dont il nous suffira ensuite detraduire les énoncés dans
l’algorithme
reçu , relatif aux divers casparticuliers ,
pour en voiréclore,
d’une manière tout-à-fait natu-relle,,
les formules connuesqui répondent
à chacun d’eux.2. Soit fx une fonction de x de
forme quelconque ,
de manièreque
fa, fb, fc,
.... soientrespectivement
ce que devient cette fonc-tion, lorsqu’on
yfait , tour-à-tour ;
x=a ,x =b ,
x=c, ... Soientposés
successivementLes fonctions
fI , f2 , f3 ,
.:.... sont ce que nousappellerons
à l’a-venir les
fonctions interpolaires
des différens ordres desquantités a , b ,
c ,d ,
...3. La
première
remarque que nous ferons ausujet
de ces sor-tes de
fonctions,
c’estqu’elles
sonttoujours symétriques ,
de tellesorte
qu’on
ypeut intervertir,
comme ouvoudra ,
l’ordre des élé-mens
a , b , c, d ,
....qui
concourent à leurformation,
sansqu’elles
eu
éprouvent
aucunchangement.
Eneffet,
on a, enpremier lieu y
I N T E r P O L A I R E S. 331
fonction évidemment
symétrique
en a etb,
et onpourrait
en direautant de toutes les fonctions
interpolâmes
à deux lettres ou dupremier
ordre.On aura
donc , semblablement ,
mais ,
mettant donc pour
fI(a,b)
etfI(a,c)
les valeursci-dessus ,
ilviendra
ou ,
en réduisant à une seule les deux fractions de même numé- ratcnr,fonction
également symétrique ,
et on démontrerait la même chose de toutes les fonctionsinterpolaires
à troislettres ,
ou du secondOrdre.
On
pourrait
, par des transformationsanalogues ,
étendre pro-gressivement
le mêmeprincipe
aux fonctionsinterpolaires
des or-dres
supérieurs ; mais,
afin de ne pas nous borner à unesimple induction,
àl’égard
d’unprincipe qui
estfondamental ,
dans lathéorie
qui
nous occupe , prouvons que , si lasymétrique
se sou-tient
jusqu’aux
fonctions du(n-I)ieme ordre, inclusivement ,
elleaura lieu
également
pour celles du n.ième332
Supposons
doncque,
pour les n lettresa,b,c,
.... p,q,r, on ait trouvenous aurons
semblablement ,
pour les n lettresa,b,c,
... p,q,s, ...fonctions
qui
sontsymétriques
l’une et l’autre.Mais 9
en vertu dela définition des fonctions
interpolaires ,
on a , pour lesn+I
let-tres
a,b,c,...
q,r,s,I N T E R P O L A I R E S.
333il viendra
donc,
ensubstituant
eu
en réduisant à une seule les fractions de mêmenumérateur ,
334
fonction
également symétrique.
Il demeure donc établi par là que , si lasymétrie
se soutientjusqu’à l’emploi
de la n.ièmelettre
, in-clusivement ,
elle aura lieu ençoreaprès
l’introduction de la(n+I)ième , quel
qne soit n ;puis
donc que cettesymétrique
a lieu en effetpour des fonctions
interpolaires
formées de deux et d.e trois let- tres, il s’ensuitqu’elle
doit êtreregardée
comme un fait anali-tique généralement
démontré.4.
D’après
le mode degénération
des fonctionsinterpolaires,
ilexiste une relation fort
simple
entre deux d’entre elles de mêmeordre,
ne différant l’une de l’autre que par un seul des élémensqui
les composent.Puisqu’en
effet on aon
en concluraOn peut
également
obtenir une relationtrès-remarquable
entretrois de ces fonctions
interpolaires
de mêmeordre,
ne différantque par l’exclusion donnée tour-à-tour à une
lettre ,
sur troisd’entre elles. On a en
effet,
par la formule(r)
d’où ,
en retranchant duproduit
de lapremière
par b-c le pro- duit de la seconde par a-b etréduisant ,
INTERPCLAIRE S 335
formule que l’on retiendra facilement dans sa
mémoire ,
en remar-quant
I.° que la somme des trois coefficiens binômes estnulle ;
2.0 que la lettre
qui
manque dans chacun de ces coefficiens est aussi cellequi
manque dans la fonctionqu’il multiplie.
Rènlar-qnons, au
surplus ,
que , bien que nous ayonssupposé qu’il s’agis-
sait des trois
premières lettres y
le théorème n’en demeure pas moinsétabli
généralement
pour trois lettresquelconques ; puisque
causede la
symétrie
des fonctionsinterpolaires ,
onpeut toujours
ame-ner ces trois lettres à être les trois
premières.
5. Les fonctions
interpolaires
des différens ordres sont , comme l’onvoit, complètement déterminées
tant que les élémensa,b,c, d,....
dont elles se composent sent tous différens les uns des au-tres ;
mais ,
si tous oupartie
d’entre eux sontégaux ,
il arriveque toutes ou
partie
des fonctionsfI,f2,f3,
....,qu’il
faut succes-sivement
calculer ,
pourparvenir
à la valeur de...)
seprésentent
sous la forme. Or,
on sait que,lorsqu’une
fonctionquelconque , qui
n’estsusceptible
que d’une valeurunique
, sepré-
sente sous cette
forme,
en vertu del’égalité
de deux des élé-mens p
et y
dont elle se compose , trois cas seulement peuventse
présenter,
I.° Il peut arriver que la différence p-q décroissantindéfiniment ,
la fonction décroisse aussiindéfiniment ,
de manièreà
pouvoir
devenir moindre que toutegrandeur donnée ;
cequ’on exprime
en disantqu’elle
devient nullequand
p=q ; 2.° il peutarriver,
aucontraire ,
que la différence p-qdécroissant
indéfini-ment , la fonction croisse
indéfiniment ,
de manière àpouvoir
sur-passer toute
grandeur donnée ;
cequ’on exprime
en disantqu’elle devient infinie, quand
p=q ;3.0
enfin il peut se faire que p-qdécroissant
indéfiniment,
la fonction ne décroisse ni ne croisse in-définiment,
mais seulement de manière à tendre sans cesse vers unegrandeur
constante , vers une limitefinie,
dont elle pourra différer de moins de toutegrandeur donnée,
en prenant p-qd’une
petitesse suffisante ;
et alors cette limite fixe sera dite la va- leur de la fonctionqui répond p=q.
Or , nous allons voir
qu’à l’égard
des fonctionsinterpolaires ,
cetroisième cas est,
généralement parlant,
le seulqui puisse
avoirlieu,
ou , en d’autres termes,qu’en général
ces sortes de fonctionsne sauraient
jamais
devenirnulles ,
par l’effet del’égalité.
de tous.ou
partie
desélémens
dont elles se composent.Pour le prouver ,
imaginons qu’on partage
l’intervalle b-a en un nombre arbitraire m departies égales ;
posons, pourabréger , b-a=k ,
et soientnous aurons
(i)
en
ajoutant , réduisant
et s.erappelant
que(I)
il
viendra y
en divisantpar k ,
337
I N T E R P O L A M E S.
c’est-à-dire que
f
est la moyennearithmétique
entretoutes les autres fonctions
interpolaires
du même ordre déduitesde celle-là,
en y mettant successivement a et aI , aI et a2 , a2 et a3, .... , am-I etb,
enplace
de a et b.Il suit de la
qu’excepté
le cas où toutes les fonctions dont la somme divisée par m compose le second membre del’équation (3)
seraient
égales
entreelles , auquel
cas chacune d’elles seraitégale
à celle
qui
forme lepremier membre ,
il y en auratoujours
deplus grandes
et deplus petites
que celle-là.Or ,
on peuttoujours prendre
le nombre m assezgrand
pour rendre - etcouséquem-
ment ks différences consécutives aI-a , a2-a1 , a3-a2 , ...
b-am-I
d’unepetitesse indéfinie ; donc , si
une fonctioninterpolaire
telle que
fn(a,b,c,d,...) pouvait
devenir nulle oninfinie, lorsqu’on
yfait
a=b ,
onpourrait toujours prendre
pour rn un assezgrand
nombre pour rendre toutes les fonctions
qui
composent le secondmembre de
l’équation (3)
moindres ouplus grandes qu’une
gran- deurdonnée quelconque,
et, enparticulier ,
moindres ouplus
gran- des que cellequi
forme sonpremier membre
cequi
rendrait cetteéquation absurde.
On voit donc que la fonction
fn(a,b,c,d, ....)
continue à avoir unevaleur
déterminée , qui
n’est ni nulle niinfinie, lorsqu’on sup-’
pose les deux
premiers
élémens a et bégaux
entre eux; et il en sera de même encore , dans le cas delégalité
entre deux autresquelconques
deses élémens ; puisqu’en
vertu de lasymétrie
de laTom. XVI.
44
fonction,
on pourratoujours
amener ces deux élémens à êtreles premiers.
Il en serait encore évidemment de même dans le cas de l’églité deplus
de deux élémens entre eux , ou derégité
entreplusieurs
groupesd’élémens ;
et, bienqu’alors
leprocède
que nousavons
indiqué
pourparvenir à
ces sortes de fonctions n’enassigne plus
1:1 valeur, on pourra néanmoins lesreprésenter
et lesemployer
dans les
calculs ,
comme si cette valeur était connue. Observons d’ailleurs que rienn’empêche
que les fonctionsinterpolaires ,
commetoutes les autres
fonctions ,
nedeviennent
nulles ouinfinies,
pourcertaines valeurs
particulières
des élémensqui
lescomposent ;
maiscela n’arrivera
jamais ,
tant que ces élémens conserveront leurin-
détermination.
6. De la formule
(i)
on peut conclurece
qui donne ,
par des substituionssuccessives
339
INTERPOLAMES.
Cette valeur de fr contient une fonction
interpolaire
dex , à
sondernier terme ;
mais ,
si les démensa,b,c,....p,q ,
ont des valeurscomprises
entre des limites peuétendues,
et que x soit lai-même-
compris
entre eux , la série sera assezconvergente
pourqu’on puisse
se
permettre
d’ennégliger
le dernier terme, Et ou aura alors sen- siblementOn reconnaît ici la formule ordinaire
d’interpolation ;
cequi jus-
lifie la dénomination
d’interpolaires
que nous avonsdonnée
aux fonctions dont elle se compose.7. Posons
y=fx ,
etdésignons
par
0394y
laquantité
dont yaugmente , lorsque x
devientx+0394x ;
parAy
laquantité
dont0394y augmente, lorsque
x devientx+0394x ;
par 03943y
laquantité
dont03942y augmente , lorsque x
devientx+0394x ,
par
0394ny
laquantité
dont0394n Iy augmente , lorsque
x devientx+0394x ;
nous aurons, par la définition des fonctions
interpolaires ,
340 F O N C T I O N S
L’analogie
conduit à soupçonnerqu’en général
Pour
changer
ce soupçon eucertitude ,
il suffit de prouverqu’il
devra eu être
ainsi,
si l’on aor , en
adoptant
cettehypothèse
on auracomme nous l’avions annoncé.
8.
Reprenons
la formule(4)
supposons les
élémens a,b,c,.... équidiffdens ,
et soientposés
soient
faits,
deplus
nous aurons
INTERPOLAIRES. 34I
I
d’où,
en substituant dans la formule(4) ,
Si nous posons
x-a=nk ,
nous auronsde sorte
qu’alors
cette formuledeviendra
et, par
suite,
ensupposant
pnul,
ce sont les formules connues
d’Interpolation 9
pour le Gasde l’é-
quidifférence
des valeurs de la variableindépendante.
342
9,
D’après
cequi
a été démontré ci-dessus(5) ,
ansupposant alors,
commeci-dessus ,
et
posant
en outreon trouvera , en
substituant
et renversant l’ordre des termes du se- condmembre
mais
si ,
dans la formule(5) ,
onchange y
en yP , x en a etqu’on
yfasse,.
en outre ,0394a=k ,
elle donneradonc ,
enégalant
ces deux valeurs etmultipliant
parn’. ,
343 I N T E R P O L A I R E S.
d’où ,
ensupposant p nul
formules
inverses
desformules (y)
et(8).
I0.
Revenons
au cas oùplusieurs
des élément de la fonctionfn
sontégaux
entre eux. Nous avons observé(5)
que , bienqu’a-
lors cette fonction se
présentât
sous laforme ,
elle n’en avait pas moins une valeur déterminéequi ,
engénéral ,
n’était ni nulleni
infinie,
et que 3 bienqu’alors
notreprocédé
ne futplus
pro- pre à enassigner
lavaleur,
les mêmes notations n’en étaient pas moinspropres à
lareprésenter ;
en continuant donc à lesemployer
nous aurons
d’abord (r)
d’où ,
enajoutant
etréduisant ,
Nous aurons aussi
d’où en
ajoutant
encore et réduisant .344
En continuant de la même
manière,
on aura engénéral
si ,
dans cetteformule,
on faitb=a+k ,
d’oùb-a=k ,
etqu’on change
ensuite a en x, elle deviendraformule
qui
va nous servir tont-à-l’heure.II. En conservant
toujours
les mêmesnotations,
on a, par laformule fondamentale ,
I N T E R P O L A I R E S. 345
prenant la somme des
produits respectifs
de ceséquations
parI,k,
k2,k3,...kn-I,
etréduisant ,
on trouveradéveloppement
def(x+k)
en série où on pourratoujours prendre k
assezpetit,
sans êtrenul ,
pour que la série soitconvergente ,
puisque
les fonctionsqui multiplient
lesdiverses puissances
de kont
toujours
des valeùrs finies. En outre , si l’onparvient
à as-signer
deux limites entrelesquelles
se trouvecompris
le dernierterme du
développment ,
le seulqui
renferme k sous lesigne
de-fonction,
on connaîtra aussi par là les limites de l’erreur commiseen bornant la série aux seuls termes
qui précèdent
celui-là.Examinons
présentement ,
d’une manièreplus- particulière ,
laTom. XVI.
45
nature des
multiplicateurs
des diversespuissances de k ,
dans laformule
(I2). Soit,
engénéral , désigné
parfx ,
la limite verslaquelle
tend sans cesse le rapportlorsque
k tend verszéro ; où,
en d’autres termes, ce que devientce rapport ,
lorsque k
devient infinimentpetit
ou nul. Alorsf’x, f"x,f’’’x, ... ,
seront cequ’on appelle
les dérivées successives de la fonction fx. On aura d’abordcar on a
et les deux
quantités fI(x,x)
et flx sontrespectivement
ce que deviennent les deux membres de cetteéquation , lorsqu’on
supposek=o.
On aura en
conséquence
mais,
en vertu de la formule(11)
donc
donc aussi
f"x=2f2(x,x,x);
car ce sont là les limitesrespectives
347 I N T E R P O L A I R E S.
vers
lesquelles
tendent les deux membres de cetteéquation ,
a me-sure
que k
tend vers zéro.On aura, eu
conséquence ,
mais
en vertu de laformule (II)
donc
donc aussi
f’’’x=I.2.3.f3(x,x,x,x) ;
car ce sont là les limites res-pectives
verslesquelles
tendent les deux membres de cetteéqua-
tion à mesure
que k
tend vers zéro.Comme rien
n’empêche
depoursuivre
ce raisonnement aussi loinqu’on voudra ,
il s’ensuitqu’on
aet , en
général ,
valeurs
qui, substituées
dans la formule(I2) ,
donneront348 F O N C T I O N S I N T E R P C L A I R E S.
On
reconnaît
ici la série deTaylor, qui
se trouve ainsi démontrée.I2. On a cette suite
d’équations (I)
En
prenant
la somme desproduits respectifs
de ceséquations
par +I ,-k , +2k2 , -3k3 , +...., et réduisant,
il viendramais on a par la formule
(5),
enposant y=fx,
d’oiifI(x,x)=
f’x=
dy dx ,
il viendra
donc,
en substituant etmultipliant par k
349
PROP. DES CENTRES DES MOYENNES
HARMON.
On
pourrait
étendre indéfiniment cesrecherches ;
mais cequi précède
suffit pour atteindre le but que nous nous étionsproposé (*).
GÉOMÉTRIE.
Rapport à l’Academie royale des sciences ,
Par M. CAUCHY;
Sur
unmémoire relatif
auxpropriétés des
centresde
1
moyennes harmoniques ;
Par M. PONCELET , Capitaine du génie.
LE
secrétaireperpétuel
del’Académie ,
pour les sciences mathé-matiques,
certifie que cequi
suit est extrait duprocès-verbal
dela séance du lundi 23
janvier
1826.L’Académie nous a
chargé , MM. Legendre , Ampère
etmoi,
delui
rendrecompte
d’un mémoire de M.Poncelet,
sur les centres(*) Ce mémoire n’ayant
point
étérédigé
par l’auteur , mais seulementd’après
des notes très-sommairesqu’il
avait fournies, le lecteur voudra bienne
point
lui attribuer lesnébligences
de rédaction ou même les erreursqui pourraient s’y
ètreglissées.
J. D. G.