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Évolution et Diversité du Vivant (101-NYA-05)

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(1)

Évolution et Diversité du Vivant

(101-NYA-05)

Source Bernadette Féry

Automne 2007

Chapitres 22 et 26

Campbell, 3

e

édition

L’ÉVOLUTION SELON DARWIN ET LA

DATATION DES FOSSILES

Cours 8

(2)

1.Deux définitions de l'évolution

Transformatio n des êtres

vivants avec le temps,

engendrant

l’apparition de nouvelles

espèces et la disparition des anciennes.

Processus qui a transformé les formes

primitives de vie en la

stupéfiante

diversité qui la caractérise de nos jours.

(3)

Chaque individu d’une espèce est une copie imparfaite d’un modèle parfait et immuable

appartenant au monde des idées.

Conception du monde où

l'évolution est

impossible puisque tout est parfait !

2. Les théories explicatives de la vision du monde « avant Darwin »

Pose l'existence de deux mondes :

un monde réel, idéal et éternel et un

monde illusoire et imparfait perçu par les sens.

Plat on IDÉALISME OU

ESSENTIALISME

Platon (427 av. J.-C.

- id., 348 av. J.-C.)

Son élève Aristote Lire sa bibliographie

(4)

Dans cette vision du monde qui a dominé la pensée judéo-chrétienne jusqu’au XIXe

siècle, les espèces permanentes et

parfaites

n'évoluent pas.

Ne reprend pas le

dualisme platonicien mais les espèces sont éternelles.

S'attache à classer

S'attache à classer les les formes de vie selon une formes de vie selon une échelle de complexité échelle de complexité croissante.

croissante.

Chaque forme de vie occupe un rang et tous les rangs sont occupés.

ÉCHELLE DE LA NATURE

Aristote (384 av. J.-C. - 322 av. J.- C. )

(Philosophe Grec, disciple de Platon)

Aristote

(5)

Dieu a créé les espèces de manière individuelle et définitive, en 6 jours.

Les espèces «

définitives » n'évoluent pas.

LE CRÉATIONNISME

Récit de la création dans l'Ancien Testament

(Culture judéo-chrétienne)

James Ussher (1580-1655)

Pasteur anglican et primat d’Irlande Annales veteris testamenti, a prima mundi origene deducti (Annales de l ’Ancien Testament, retracées

depuis l’origine du monde :1658) Dieu a créé le monde

le dimanche 23 octobre 4004 av. J.-C.

à midi. Vision fixiste du monde inspirée de la Bible

(6)

Un colloque sur "créa tion et évolution" au Vatican

Le pape Benoît XVI

Lettre de Jean-Paul II (1996)

… l’évolution est plus qu’une simple hypothèse …

L'église catholique via Jean-Paul II a reconnu en 1994 l'évolution mais pas le darwinisme car cette théorie ne permet pas de fonder une morale. C'est ici qu'on

touche au point sensible des théories de l'évolution, en plus d'expliquer des faits biologiques, elles

touchent à des questions métaphysiques. « D'où venons-nous ? » (Extrait)

Le débat «créationnistes évolutionnistes» s’est modifié. La théorie du dessein intelligent ne nie pas l'évolution mais stipule qu'elle est

gouvernée par une intelligence supérieure. ( Extrait)

(7)

Pas de place pour l’évolution dans cette vision du monde !

C’est en ce sens que Carl von LinnéCarl von Linné a

développé le système taxinomique (système de classification des espèces).

Encore en usage aujourd’hui.

Chaque espèce est parfaitement adaptée à son milieu. (Perfection de la création.)

Son principal objectif :

Classer les espèces afin de révéler les

degrés de l’échelle le long de laquelle Dieu a disposé la vie (pour révéler la gloire de Dieu et comprendre ses dessins).

LE NATURALISME OU THÉOLOGIE NATURELLE

Théorie à laquelle se rattache la plupart des naturalistes européens et

américains des années 1700.

(8)

LE CATASTROPHISME

Georges Cuvier (1769-1832) Père de la paléontologie (la science qui étudie les fossiles)

Source

Les fossiles sont les vestiges ou les empreintes d'organismes anciens

conservés dans la roche

sédimentaire.

Campbell : 477 (3eéd.) — Figure 22.3

Trilobites

(9)

La roche sédimentaire est formée de sédiments accumulés avec le temps et compressés par leur propre poids.

Campbell : 477 (3eéd.) — Figure 22.3

Stratification de la roche sédimentaire dans le Grand Canyon

À travers les

époques, la vitesse ainsi que les

matériaux de sédimentation (sable, boue, cendres

volcaniques…) varient.

C’est pourquoi l’on distingue des

strates

sédimentaires

correspondant à ces différentes

périodes. Ces

strates sont plus ou moins riches en

fossiles et les strates les plus profondes

contiennent les fossiles les plus vieux.

(10)

Encadré par des massifs anciens (Central au sud, Armoricain à l’ouest, Ardennais au nord-est et

Vosgien à l’est), le bassin Parisien est constitué

d'auréoles relativement concentriques témoins d'une histoire géologique particulière : celle d'une

sédimentation marine importante et régulière

débutée dès le Trias et qui se prolongera jusqu'au début de l’Ère Tertiaire.

Cuvier a étudié les

strates sédimentaires du bassin parisien

Source

Une description du bassin parisien

Source

Un résumé simple de sa formation

(11)

Les observations géologiques

attendues par Cuvier Comme Cuvier

croyait que les espèces avaient été créées dès le début des temps, fixes et

immuable, il s'attendait à retrouver des

fossiles de toutes les espèces

actuelles, et ce, dans toutes les strates

sédimentaires.

Mais …

Les faits

contradictoires

constatés par Cuvier

Les fossiles récents

ressemblent aux espèces

actuelles.

Plus on descend dans les strates plus

les fossiles sont

différents des espèces

actuelles.

Dans certaines strates il n'y

a pas de fossiles.

(12)

Ces archives géologiques montraient de

toute évidence que la flore et la faune de la terre avaient changé au cours du temps.

Cuvier ne croyait pas à l’évolution des espèces. Il a donc inventé la théorie du catastrophisme pour expliquer ces

bizarreries !

Des catastrophes (sécheresse, inondations

…) auraient entraîné l’extinction d’espèces et le repeuplement par la suite d’espèces périphériques à la zone catastrophée.

Pas de place pour

l’évolution dans cette

vision du monde !

(13)

La terre change

profondément suite à

l’accumulation de petits changements qui se

produisent de façon lente mais continuelle. Ainsi, les canyons sont creusés lentement par l’action

ininterrompue des fleuves.

Sourc e

Dans cette vision, on progresse

vers la notion d'évolution ! LE GRADUALISME

James Hutton (1726-1797)

Géologue et chimiste écossais, père de la géologie

Pour lui, la Terre est amenée à se renouveler éternellement. Le relief,

lentement attaqué par l'érosion, fournit le fond des mers en sédiments qui vont fondre en partie sous l'effet de la

chaleur souterraine, recristalliser et

resurgir des profondeurs pour former de nouvelles montagnes. Le granite en

sous-sol n'est pas la roche 'originelle' mais une roche jeune. Ce cycle, répété sur des millions d'années, assure "une succession de mondes"... Source

(14)

Lyell affirmait que les formations rocheuses apparaissaient lentement, se transformaient puis disparaissaient par

l’érosion. Comme tous les scientifiques de son temps, Lyell pensait que les espèces sont « immuables » dans leurs

caractéristiques anatomiques et physiologiques. Mais il

estimait que si les conditions du milieu changeaient, il était possible que les espèces devenues inadaptées périssent,

comme pourrait le faire une espèce, normalement adaptée à un climat tempéré et humide, soumise à un climat chaud et sec. D'une certaine manière, Lyell était évolutionniste.

S’appuie sur le gradualisme d’Hutton.

Non seulement la terre change

profondément suite à l’accumulation de petits changements sur de

longues périodes de temps mais, les changements géologiques

s’équilibrent avec le temps.

Lyell expose sa théorie dans son ouvrage « Les principes de

géologie», publié entre 1830 et 1833 et révisé régulièrement jusqu’à sa

mort.

L’UNIFORMITARISME

Charles Lyell (1797-1875) Géologue anglais

Source

D’une certaine façon, il est

évolutionn iste.

(15)

3. Le concept évolutionniste existe depuis longtemps

Pour Aristote, la plupart des philosophes de l’Antiquité, et plus près de nous pour le grand savant suédois Linné, les espèces étaient éternelles et immuables : c’est la théorie du fixisme.

Cependant, l’idée de la transformation des êtres à partir d’une souche commune remonte à l’Antiquité : Thalès (625-547 av. J.C.), Anaximandre de Milet (610- 547 av. J.C.) et Empédocle d’Agrigente (495-435 av.

J.C.).

Pendant la renaissance, les idées évolutionnistes de ces précurseurs grecs étaient connues. Le philosophe italien Lucilio Vanini (1586-1619) suggère le passage d’une espèce à l’autre : l’Inquisition le condamne en 1619 à Toulouse à avoir la langue tranchée et à être brûlé vif. Avec de telles méthodes, c’est évidemment le fixisme qui perdure.

Maupertuis (1698-1759), un géographe malouin, s’opposait au préformisme et même au créationnisme.

Buffon (1707-1788) publie sa Théorie de la Terre où il conçoit une succession de flores et de faunes différentes des nôtres. Ses idées lui valent en 1751 une condamnation en seize propositions par la Sorbonne ; prudent, il se rétracte mais récidive en 1778. « Il ne serait pas impossible que, même sans intervertir l’ordre de la nature, tous les animaux du nouveau monde ne fussent dans le fond les mêmes que ceux de l’ancien, desquels ils auraient autrefois tiré leur origine. »

(16)

4. La première théorie explicative de l'évolution : le lamarckisme

Dit « Chevalier de Lamarck »

• Naturaliste français.

• Responsable des

collections d'invertébrés au musée d'histoire

naturelle de Paris.

• Le premier à affirmer

publiquement le concept de l'évolution des espèces et à élaborer un modèle pour l'expliquer.

• Publie sa théorie en 1809 dans son livre :

Philosophie zoologique ( livre en ligne)

Sour ce

Invente les mots : invertébrés,

vertébrés et

biologie et, précise le sens du mot

fossile.

Jean-Baptiste de Monet ( sa biographie)

(1744-1829)

(17)

Affirmation du concept de

l’évolution

Sa théorie du « transformisme »

Mécanisme explicatif de l’évolution (de Lamark)

1. Les changements du milieu engendre de nouveaux besoins chez un organisme.

2. Ces besoins entraînent le développement des organes utilisés et la régression des organes non utilisés. (Usage et non usage) 3. Les caractères acquis de la sorte se

transmettent aux descendants. (Hérédité des caractères acquis)

4. L’espèce se transforme graduellement en s’adaptant au milieu.

Explication du mécanisme Les organismes se

transforment …« mus par un besoin intérieur (une force interne) à

atteindre des formes de plus en plus complexes et parfaitement

adaptées à leur milieu

».

Les organismes se

transforment grâce à

l'hérédité des caractères acquis par l’usage ou

perdus par le non-

usage, sous la pression du milieu.

(18)

Explication de l’évolution du cou de la girafe (selon Lamarck)

Les girafes sont

adaptées à la hauteur de leur nourriture.

1.Le milieu engendre des besoins

À cause d’un

changement dans le milieu, les feuilles

sont plus hautes dans les arbres.

3. Transmission des modifications

Les girafes

transmettent ce

caractère (acquis au cours de leur vie) à leurs descendants.

4. Adaptation au milieu Avec le temps,

l’espèce s’adapte à son milieu en

devenant de plus en plus allongée.

2. Modification des organes

Les girafes s’étirent pour les atteindre. Le cou et les pattes

s’allongent durant leur vie.

Les girafes sont

adaptées à la hauteur de leur nourriture.

(19)

Ce qui fait croire à Lamarck que les espèces se transforment ?

 Ne réussit pas à convaincre ses contemporains que l'évolution existe.

(Ridiculisé par Cuvier sur l’hérédité des caractères acquis.)

 Reconnaît que l’évolution constitue la meilleure explication des lignées chronologiques de fossiles.

 Reconnaît que la terre est très vieille, bien plus que les 6000 ans de la croyance populaire de l’époque.

 Reconnaît que l’adaptation est un produit de l’évolution.

Bilan de ses travaux

Ce sont les observations qu’il a faites sur les fossiles

d’Invertébrés du musée d’histoire naturelle de Paris. En comparant ces fossiles aux espèces modernes, il a cru déceler des lignées menant aux espèces

modernes.

Les espèces anciennes « analogues » aux

espèces actuelles étaient en fait, soutenait-il, les mêmes espèces « changées par le temps et les circonstances ».

(20)

•Naturaliste anglais.

•Études en médecine (qu’il

abandonne) puis en théologie et en sciences naturelles.

•À 22 ans (1831), il s’embarque comme naturaliste sur le

Beagle pour un voyage de 5 ans autour de l’Amérique du Sud et de l’Archipel des

Galápagos.

•De retour de voyage il réfléchit sur ses observations, publie des ouvrages et conçoit sa théorie de l'évolution.

•Publication de sa théorie de l'évolution en 1859 dans son livre : De l'origine des espèces ( livre en ligne)

Source

5. La deuxième théorie explicative de l'évolution : le darwinisme (wallanisme)

Charles Darwin ( sa biographie) (1809-1882)

(21)

Affirmation du concept de

l’évolution

Sa théorie de la « descendance modifiée

Sour ce

Darwin s’est aidé de la

classification de Linné pour prouver la descendance modifiée.

Les humains et les grenouilles partagent beaucoup moins de caractéristiques car ils sont issus d'un ancêtre commun qui a

divergé il y a fort longtemps.

Les humains et les singes partagent beaucoup de

caractéristiques car ils sont issus d'un ancêtre commun qui a divergé

relativement récemment.

c’est pourquoi ils se

ressemblent, car ils dérivent d'un prototype ancestral ayant vécu dans un lointain passé.

(Unité)

c’est pourquoi ils diffèrent, car ils ont

accumulé, au fil du temps, des modifications pour s'adapter à divers

milieux.

(Diversité)

Les organismes ont une

descendance modifiée

(évoluent) :

(22)

Mécanisme explicatif de l’évolution (de Darwin)

La descendance d’une espèce est

trop nombreuse pour les ressources du

milieu, il y a lutte pour la survie.

Campbell : 472 (2eéd.) — Figure 22.8

Une vesse- de-Loup libère des millions de spores

Les

ressource s

naturelles limitées empêchen t les

populatio ns de s'accroîtr e

indéfinim ent.

Sans limitation, une population s’accroît de façon exponentielle.

Un couple d'éléphants peut engendrer 19 millions d’individus en 750 ans. Une morue peut pondre plus de 6 millions d’œufs.

Il y a des

variations entre les individus et celles-ci sont héréditaires.

Nous ne sommes pas tous égaux.

La coccinelle asiatique

Campbell : 473 (2eéd.) — Figure 22.9

Source

1

2

(23)

L’espè ce

s’ada pte à son milieu .

Les individus qui présentent les meilleures

variations par

rapport au milieu se reproduisent

plus que les autres et transmettent

leurs caractères favorables. Les

individus ayant les moins bonnes

variations sont éliminés via un facteur de

sélection naturelle (ici, les oiseaux).

Un

facteur sélectif

L’espèce se modifie

graduellem ent par

accumulatio n des

caractères favorables au fil des générations .

Source

3

4 5

(24)

Moutarde sauvage

Une variété de choux par sélection de caractères avantageux.

Campbell : 474 (2eéd. Française) — Figure 22.11b

Darwin s’est aidé de la sélection artificielle (dans l'élevage et la culture) pour illustrer la puissance de la sélection naturelle en tant que force évolutive

(25)

Explication de l’évolution du cou de la girafe (selon Darwin)

Les girafes sont

adaptées à la hauteur de leur nourriture.

Les girafes sont

adaptées à la hauteur de leur nourriture.

2. Sélection naturelle Si la nourriture est haute dans les arbres (facteur sélectif), les plus grands (cou et pattes) ont plus de chances de survivre.

1.Variation biologique Il existe dans une

population de girafes, diverses longueurs de cou et de pattes.

3. Succès reproducteur

Ils se reproduisent plus que les autres et

transmettent leurs gènes avantageux à leurs descendants. De génération en

génération, il y a SÉLECTION des plus grands.

4. Adaptation au milieu

Avec le temps, l’espèce s’adapte à son milieu en devenant de plus en

plus allongée.

(26)

Ce qui amène Darwin à penser que les espèces se modifient ?

1. Ses observations faites au cours de son voyage sur :

• Les adaptations.

• La biogéographie

• La paléontologie

• Les espèces endémiques.

2. La lecture du livre de Lyell alors qu’il était encore en voyage : Principes de géologie. Idée générale du livre : La géologie de la terre de même que sa flore et sa faune changent graduellement avec le temps.

3. La lecture du livre de Malthus : Essai sur les populations. Idée générale du livre : Toute population s'accroît plus vite que les

ressources du milieu (lutte pour la survie).

(27)

Départ et arrivée

5 semaines dans les îles Galápagos

Son voyage de « 5 ans » sur le Beagle. Il étudie la géologie des îles et des continents. Il collectionne les spécimens et les fossiles rencontrés.

Campbell : 479 (3eéd.) — Figure 22.5

(28)

1- Les adaptations. Il constate que les végétaux et les animaux sont adaptés à leurs milieux :

adaptations à la jungle, à la pampa argentine, à la …

« Les espèces qui

survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes,

mais celles qui s'adaptent le mieux aux

changements.» Charles Darwin / 1809-1882

2- La biogéographie ou distribution

géographique des espèces. Il constate que les espèces

géographiquement proches se

ressemblent bien

plus que les espèces plus éloignées, tout habitat confondu.

Par exemple, les animaux et les végétaux vivant

dans les régions

tempérées de l'Amérique du Sud ressemblent plus à celles des régions

tropicales de ce

continent qu'à celles des espèces des régions

tempérées d'Europe.

Les observations qu’il fait durant son voyage

(29)

3- La paléontologie ou étude des formes fossiles. Il voit que les restes fossiles des espèces

éteintes

ressemblent aux espèces actuelles.

Exemples :

Un de ses fossiles (Amérique du

Sud ) présente une carapace et une forme semblables à celles du tatou actuel, si ce n'est qu'il devait être beaucoup plus grand.

Un fossile ressemble au paresseux.

Un autre fossile ressemble au fourmilier.

Serait-ce possible que les espèces ayant vécu autrefois dans la pampa soient les ancêtres des espèces actuelles ?

4- Les espèces endémiques (espèces strictes à une région donnée). Il

remarque que la plupart des espèces vivant sur les îles Galápagos ne se trouvent nulle part

ailleurs bien qu'elles ressemblent à celles vivant sur le continent sud-américain. …

Comme si l'archipel avait été colonisé par des plantes et des animaux qui

s'étaient écartés du continent puis

diversifiés dans les îles. …

(30)

13 grandes îles, 17 petites îles et

nombreux îlots nés d'éruptions

volcaniques (source)

Archipel des Galápagos (province de l'Équateur), à environ 960 Km à l’ouest de l’Amérique latine

Tortue géante

Iguane marine Otarie des Galápagos

Trois espèces

endémiques des îes Galápagos ( source)

(31)

1. Dès son retour, il étudie ses spécimens et commence à élaborer sa théorie.

2. À la même époque, d’autres scientifiques remettent en cause le catastrophisme et le fixisme.

3. Au début des années 1840, il formule les points principaux de sa théorie de l'évolution par la sélection naturelle mais il ne publie pas ses travaux.

4. En 1844 il rédige un essai sur l'origine des espèces mais il retarde sa publication car il en connaît le caractère

subversif. Les croyances de l’époque en la création divine d’un seul jet sont fortes. Il a peur des réactions.

5. En 1858, il reçoit le manuscrit d'Alfred Wallace qui formule la même théorie que lui. Darwin va-t-il perdre l'antériorité de sa découverte ?

6. Juillet 1858 : Lyell et l’un de ses collègues présentent des extraits de l'essai inédit de Darwin (de 1844) de même que le manuscrit de Wallace à la société linnéenne de Londres.

7. La plus grande part de la découverte revient à Darwin car sa théorie date de 15 ans avant celle de Wallace (en

preuve, ses carnets de voyage) et est étayée avec infiniment plus de détails.

8. 1858 : Publication officielle de la théorie (cosignée Darwin- Wallace).

9. 1859 : Publication du livre de Darwin « De l'origine des espèces par sélection naturelle ».

10.(10) plus tard, la plupart des biologistes adhèrent à la théorie de l'évolution.

Formulation de sa théorie et ses hésitations

(32)

Naturaliste anglais.

Même

cheminement que Darwin (voyage aux Indes

orientales et lecture des

mêmes livres).

Rédige en trois jours un

manuscrit dans lequel il présente la même théorie que Darwin.

Alfred Wallace ( sa biographie) (1823-1913)

Alfred Wallace : mêmes conclusions que DarwinSource

Philippines Vietnam

Thailande

Malaisie

L'archipel indonésien est une zone de transition

faunistiques et floristiques délimitée par la ligne Wallace à l’ouest et la ligne Weber à l’est. À l'ouest de cette ligne, la faune et la flore sont de caractère eurasien (éléphants,

rhinocéros, lémuriens) et à l'est elles sont de caractère australien (marsupiaux). (Source)

(33)

Tous

croyaient à l’évolution.

Tous

croyaient à l’adaptatio n des

organismes à leur

milieu comme

résultat de l’évolution.

Leur

mécanisme explicatif de

l’évolution était

différent.

Lamarck expliquait l'évolution par la transmission des caractères

acquis par l'usage ou le non usage.

Concept de l’évolution Non accepté Mécanisme Non accepté

Bilan du travail de Lamarck, Darwin et Wallace

Darwin et Wallace expliquaient

l’évolution par la sélection naturelle des individus les plus aptes dans

leur milieu.

Concept de l’évolution Accepté

Non accepté Mécanisme

(34)

Ce ne sont pas les individus mais les populations qui évoluent.

6. Subtilités de la sélection naturelle

Les unités de l’évolution sont les populations

Un exemple classique de sélection naturelle : le mélanisme industriel

Source

(UDL9_18_05.jpg)

Les phalènes, individuelle ment, n’ont pas évolué ; elles

n’étaient que mangées ou non par les oiseaux.

Avec le temps, la population est devenue « mélanique ».

Population

Groupe d'individus interféconds

appartenant à une espèce donnée et occupant une même zone géographique.

Jusqu’en 1848 (Angleterre), les arbres sont de couleur pâle à cause de la présence des lichens sur leur tronc. Tous les spécimens de papillons (ou presque) sont de forme pâle car c’est un bon camouflage.

Durant la révolution industrielle, les

arbres sont devenus sombres à cause de la suie et de la mort des lichens.

Les papillons pâles, devenus trop visibles, ont été mangés par les

oiseaux (facteur sélectif) tandis que les individus sombres, mieux

camouflés, ont survécu et ont transmis leurs gènes à leurs

descendants. Ainsi, la quantité de gènes mélaniques a augmenté

graduellement, dans la population, au cours des générations

successives.

(35)

La sélection naturelle peut s’inverser

Une bonne adaptation apparue suite à un facteur sélectif

peut devenir inutile voire nuisible si le milieu change car elle devient « inadaptée».

Un exemple classique d’inversion de sélection naturelle : le blanchiement des phalènes

Avec le temps, la population a repris sa forme claire, une forme plus

adaptée à son environnement.

Depuis la révolution industrielle, après 1848 (Angleterre), les arbres sont sombres et les spécimens de papillons sont presque tous de forme foncée.

Dans les années 1950, la Grande

Bretagne adopte une législation anti- pollution (the Clean Air Acts) qui a pour effet de réduire les émission de suie et de SO2. Les arbres sont redevenus pâles à cause de la réapparition des lichens. ( Source)

Les formes mélaniques, moins

adaptées, se sont fait manger plus que les autres tandis que les individus

pâles, mieux camouflés, ont survécu et ont transmis leurs gènes. La quantité de gènes «pâles» a repris le dessus, au cours des générations successives.

Source

(UDL9_18_05.jpg)

(36)

7. L’évolution via la sélection naturelle est encore à l’oeuvre

Développement d’insectes

résistants aux insecticides

De

«méchants insectes»

qui

détruisent les récoltes.

INSECTICIDE

Que va-t-il arriver à cet insecte ?

Touts morts sauf un qui a un gène qui lui permet de résister à l’insecticide.

(37)

8. L’évolution encore à l’œuvre aujourd’hui

Que va-t-il arriver à cette bactérie ?

Toutes mortes sauf

une qui a un gène qui lui permet de résister à l’antibiotique.

De

«méchantes bactéries»

qui nous rendent malades.

ANTIBIOTIQUE

Développement des bactéries résistantes aux antibiotiques

(38)

9. Les preuves de l'évolution

Faits qui tendent à démontrer que les organismes dérivent de formes

primitives (ascendance commune) A.L’homologie : ressemblance entre

les organismes à cause de leurs ancêtres communs

Preuves anatomiques : anatomie comparée, organes vestigiaux, organismes mosaïques

Preuves embryologiques

Preuves moléculaires

Homologies et taxinomie B. La biogéographie

C. Les archives géologiques

Trois types de preuves :

(39)

A-L’homologie :

les homologies anatomiques «anatomie comparée»

Humérus Radi Cubit us us

Les membres antérieurs des vertébrés sont sur le même plan.

Campbell : 486 (3eéd.) — Figure 22.14

Humain Chat Baleine Chauve-souris

(40)

Les petits organes régressifs laissent voir qu’ils ont déjà servi au cours de l’évolution mais qu’ils ne servent plus !

Les baleines ont des petits os inutiles dans la région de la hanche car leurs ancêtres avaient des pattes.

Source

A-L’homologie :

les homologies anatomiques «les organes vestigiaux»

Os de la hanche Os de la hanche

(41)

Les humains ont un coccyx car leurs ancêtres avaient une queue.

Les humains ont un repli semi-lunaire car leurs

ancêtres reptiliens ont une troisième paupière.

Des organes vestigiaux chez l’humain !

Les humains ont un appendice car leurs ancêtres avaient un

caecum empli de bactéries pour digérer la

cellulose (comme certains

herbivores actuels).

(Source)

(42)

Les organismes mosaïques ont des caractères

appartenant à divers

embranchements évolutifs.

L’ ORNITHORYNQUE présente des

caractères aviens (bec et pattes de canard, pond des

œufs, présence d’un cloaque) , reptiliens (pond des œufs,

présence d’un cloaque) et

mammaliens (poils et glandes

mammaires donc lait et allaitement).

Source

A-L’homologie :

les homologies anatomiques «les organismes mosaïques»

Source

(43)

Les embryons de vertébrés se ressemblent parce qu’ils ont une ascendance commune.

Tous les embryons des vertébrés ont des sacs branchiaux et une queue. Les sacs branchiaux sont à l’origine des trompes d'Eustache des

humains et des branchies des poissons.

Source

A-L’homologie : les homologies embryologiques

Sacs branchiaux

(44)

Tous les vertébrés ont de l’hémoglobine (Hb).

Elles se ressemblent d’autan plus que la distance évolutive est plus petite.

Les différences entre les molécules permettent d’apprécier la distance évolutive qui les sépare.

8, entre humain et singe 27, entre humain et souris

45, entre humain et

oiseau 125, entre

humain et lamproie 1 acide

aminé de différent dans les hémoglobin es

humaines (en

moyenne)

67, entre humain et

grenoui lle

A-L’homologie : les homologies moléculaires

«les meilleures preuves car elles sont

précises »

(45)

La classification du vivant

(taxinomie) donne une image miroir des homologies.

Campbell : 688 (3eéd.) — Figure 32.11

A- Les homologies et la taxinomie

Les homologies récentes sont situées dans les dernières ramifications de l’arbre de classification tandis que les homologies

anciennes sont à sa base.

(46)

Structures homologues Ont la même origine

évolutive mais pas nécessairemen t les mêmes fonctions (par évolution

divergente).

Structures analogues N’ont pas la même origine évolutive mais peuvent avoir les mêmes

fonctions (par évolution

convergente).

A- Les homologies et la taxinomie :

Les structures homologues reflètent les

liens évolutifs (phylogénie) mais pas les

structures analogues

(47)

S

S S

Leurs ailes sont des structures homologues ou analogues ?

Homologues

S

Analogues

(48)

Leurs feuilles modifiées sont des structures homologues ou analogues ?

Feuilles

colorées du Poinsettia

Épines du cactus

Feuilles

« mâchoires

» Feuilles

« sacs »

Source

Homologues

(49)

Ces organismes vivent sur sur les rivages rocheux des océans. Leur

organisation interne est profondément différente. (Source)

Leurs coquilles sont des structures homologues ou analogues ?

Analogues

(50)

Homologues ou analogues ?

Analogues

Homologues

Source

Source Cactus

«Africain»

Cactus « Américain»

Ils se ressemblent beaucoup avec leur tige charnue et leurs épines mais ils diffèrent

profondément dans leur organisation interne.

(51)

Structures homologues ou analogues ?

Source

Analogues

Un placentaire

volant Un marsupial volant

Ils se ressemblent beaucoup

mais leur mode de reproduction est profondément différent.

Homologues

Campbell, figure 34.3, p. 764, 2e éd.

« L’os jaune » de la mâchoire reptilienne s’intègre à l’oreille interne chez les

mammifères.

(52)

Les espèces d’une même région se ressemblent, même si elles se sont adaptées à d’autres habitats, car elles ont des ancêtres communs. Ces espèces peuvent, cependant,

ressembler à des espèces d’autres continents du fait de l’évolution convergente.

Les faunes de l'Amérique du Sud, de l'Afrique du Sud et de l'Australie ne sont pas composées des mêmes animaux parce qu’elles sont issues

d’espèces ancestrales différentes.

Les lémurs ne se retrouvent qu'à l’île Madagascar (Océan Indien).

Les marsupiaux se retrouvent en Australie.

Les singes

platyrrhiniens

sont en Amérique du Sud

B- La biogéographie.

La répartition

géographique montre que les espèces évoluent à partir d’ancêtres communs.

(53)

Source

Les tortues des îles

Galápagos ont différents motifs de carapace.

Les îles Galápagos sont habitées de variétés distinctes de tortues géantes bien qu'elles se

ressemblent énormément car elles dérivent d’un ancêtre commun (issu du continent).

Un autre exemple de preuve biogéographique

(54)

Les fossiles sont les archives du vivant

conservées dans les couches géologiques

tandis que la paléontologie est la science qui étudie ces fossiles.

Fossiles et paléontologie

L’ordre chronologique des fossiles prouve l’évolution

L’ordre

chronologique des fossiles retrouvés dans les strates sédimentaires correspond au principe de

l'évolution dans lequel les espèces dérivent les unes des autres tout en se complexifiant.

Poissons Amphibie ns

Reptil es

Mammifères et oiseaux

Les plus anciens

fossiles connus sont des procaryotes

C- Les preuves paléontologiques

(55)

Les fossiles de transition, formes

intermédiaires « chaînons manquants»

prouvent l’évolution en reliant le présent au passéLes baleines dériveraient probablement de

mammifères herbivores (lignée des moutons, vache, chameau, porc, hippopotame, cerf…) ayant vécu sur la terre ferme il y a environ 55 millions d’années.

Les Basilosaurus ont conservé de leurs lointains ancêtres deux

minuscules pattes arrière qui leur permettaient de souder leurs longs corps pendant l'accouplement.

Les baleines actuelles n’ont pas de pattes arrières visibles à l’extérieur du corps.

Campbell : 488 (3eéd.) — Figure 22.18

(56)

Archeopteryx lithographica

Petit dinosaure carnivore de la taille d’un pigeon

Découvert dans une carrière calcaire, en Allemagne (1855)

Avait des plumes Vivait il y a 150 ma

Une recons titution

Les oiseaux dériveraient probablement de

petits dinosaures carnivores ayant vécu il y a environ 150 millions d’années.

Depuis 1996, des sortes de plumes fossilisées ont été retrouvées en Chine sur de petits

théropodes très bien conservés, dont deux dromaeosauridés : Sinornithosaurus «

lézard oiseau de Chine

» et Microraptor « petit voleur »

Sinornithosaurus fossil Vivait au crétacé supérieur Environ 70 ma

(57)

Sahelanthropus tchadensis Homme de Toumaï

Découvert le 19 juillet 2001

Toumaï vivait au bords du lac Tchad dans un

environnement mixte ( marécages, savane, zones boisées et prairies). Aujourd'hui la région (Djourab) est un désert ou les anciennes couches de sédiments sont mises à nue par le vent. De nombreux animaux ont été retrouvés dans des couches géologiquement contemporaines de Toumaï : poissons-tigres, crocodiliens, hippopotames ...

Les plus vieux hominidés auraient 7 ma ?? Extrait de cet excellent site :

http://www.hominid es.com

1.15 à 1.25m Poids : 23 - 35 kg

Bonobo Chimpanzé

Gorille

Orang-outan

(58)

À l’époque Éocène (54-34 ma), l’ancêtre du cheval était gros comme un renard et prenait appui sur quatre doigts.

Depuis 2 ma, le cheval est gros

comme un orignal et prend appui sur un seul doigt.

Les lignées généalogiques de fossiles prouvent l’évolution

Source

Horse Evolution

34-24 ma

Hyracotherium

Campbell : 523 (2eéd.) — Figure 24.24

2 pieds 15 lbs, -50 ma,

Amérique du Nord,

Herbivore

54-34 ma 24-5.3 Ma 5.3-2.5 Ma

Miohippus 2.5-0.01 Ma

10,000 ans

(59)

10. La formation des fossiles et leur datation

Formation d’un

fossileL'organisme (ou son empreinte) doit être recouvert d'un matériau favorable à sa conservation : sable, limon, cendres

volcaniques, glace, résine, milieu acide des tourbières…

Un extrait d'un diaporama de l'université Laval

Un dinosaure meurt sur le bord d'un

cours d'eau.

The Virtual Fossil Museum

Une crue saisonnière

submerge la carcasse qui est rapidement recouverte de sédiments entraînés par les eaux.

(60)

La chair se décompose ne laissant que le

squelette.

Lentement, au cours de

millions d'années, la matière osseuse est remplacée par des minéraux dissous dans le sol. Le squelette se

minéralise.

L'érosion peut

éventuelleme nt exposer le squelette

minéralisé.

(61)

Fossiles minéralisés et fossiles organiques

Fossiles les plus abondants car ils contiennent des parties dures qui persistent très longtemps comme les os et les dents de vertébrés ou les coquilles d'invertébrés

Fossiles minéralisés

Fossiles rares car les tissus organiques se dégradent rapidement

Fossiles organiques

(62)

Scorpio n dans une goutte de

résine durcie et

devenu e de l’ambre .

Campbell : 528

(2eéd.) — Figure 25.1

Fossiles minéralisés ou organiques ?

Dents de T- Rex

Homme de

Tollund Environ 220 av.

J.-C.

Retrouvé dans des tourbière s acides.

Source

Oeufs de

dinosa ure

Source

Organiques

Organiques Minéralisés

Minéralisés

(63)

Arbre

pétrifié (sa matière

organique a été

remplacée par des sels minéraux le rendant dur comme de la pierre).

Campbell : 528 (2eéd.)

— Figure 25.1

Mammouths vieux de 20 000 ans,

bisons et autres

mammifères retrouvés dans la glace.

(Mammout h Jarkov ; 1997)

Source

Minéralisés Organiques

Traces de dinosaures

Campbell : 528 (2eéd.) — Figure 25.1

Minéralisés

(64)

Cette feuille de - 40 ma.

Organiques

Moulage de Brachiopodes Les organismes enfouis peuvent se décomposer et laisser des moules qui se remplissent des minéraux dissous dans l'eau. Les moulages qui se forment sont des répliques des organismes en question.

Minéralisés

Os de

dinosaure retrouvé dans des roches

sédimentair es au

Colorado.

Campbell : 528 (2eéd.) — Figure 25.1

Minéralisés

(65)

Les archives géologiques sont incomplètes pour plusieurs raisons

1.L’organisme doit mourir dans des conditions favorables à sa

fossilisation.

2.La strate contenant le fossile doit échapper aux mouvements

géologiques.

3.Un processus d’érosion doit ramener le fossile à la surface.

4.Le fossile doit être découvert.

Geological Time

Site du musée des fossiles

(66)

Ce fossile, plus récent, est de

l’époque ???

Ce fossile, plus ancien, est de l’époque ???

La datation relative d’un fossile consiste à

déterminer son âge approximatif en observant la strate sédimentaire dans laquelle il se trouve.

(67)

Notions de bases sur les radio-isotopes

Un radio-isotope se désintègre à un rythme constant.

La demi vie d’un radio isotope est le temps qu’il faut pour désintégrer la moitié de sa quantité initiale en une autre substance.

Les radio-isotopes à longues demi vie

permettent de dater les fossiles les plus vieux.

Phosphore 32 Tritium

Carbone 14 Potassium 40 Uranium 238

14,3 jours 12,3 ans 5 600 ans

1,3 milliards d’années 10 milliards d’années

14 C Demi-vie de quelques radio-isotopes :

La datation absolue d’un fossile consiste à

déterminer son âge en utilisant une méthode basée sur la désintégration de radio-isotopes.

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