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Ch9: Asservissements numériques

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Ch9: Asservissements numériques

1. fonction de transfert en z

1. structure de l'asservissement

On considère un système analogique (par exemple un moteur) de transmittance G(p).

On le pilote à l'aide d'une commande numérique : xn

Rappel: xn correspond à un signal analogique x(t) échantillonné avec une période d'échantillonnage Te  xn = x(nTe)

• xn doit donc être convertie en signal analogique via un CNA pour pouvoir commander le système.

• le signal retour y(t) doit à son tour être échantillonné via un CAN pour pouvoir être comparé à la commande xn. On obtient le signal numérique yn en sortie du CAN.

2. Fonction de transfert associée au CNA

Le CNA admet pour fonction de transfert : 𝐵 𝑝 =𝑌𝑌2(𝑝)

1(𝑝)=1−𝑒𝑝−𝑝 𝑇𝑒

Démonstration (HP) : y1(t) = y(nTe)δ(t-nTe) 𝑇.𝐿. Y1(p) = y(nTe) e-p nTe

y2(t) 𝑇.𝐿. Y2(p) =y(nTe) 𝑒−𝑝𝑛𝑇𝑒−𝑒−𝑝 𝑛 +1 𝑇𝑒 𝑝

La fonction de transfert analogique du système échantillonné devient donc H(p) = B(p)G(p)

 𝐻 𝑝 = 1−𝑒𝑝−𝑝 𝑇𝑒𝐺(𝑝) CNA B(p)

Système G(p)

CAN E*(p)

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3. transmittance numérique (de la partie analogique)

La fonction de transfert peut exister sous forme numérique avant le CNA et après le CAN, c'est-à- dire entre E*(p) et Y*(p).

On peut alors définir la transmittance en z du système en boucle ouverte : 𝐻 𝑧 =𝑌(𝑧)𝐸(𝑧) avec : Y*(p) ↔ Y(z) et E*(p) ↔ E(z)

Calcul de H(z) :

On obtient la transmittance en z du système à partir de sa transformée en p : H(p) = B(p)G(p) = (1 − 𝑒−𝑝𝑇𝑒)𝐺(𝑝)𝑝 ↔ H(z) = (1-z-1)F(z)

 On trouve F(z) à partir de la fonction de transfert en p 𝐹 𝑝 = 𝐺(𝑝)𝑝 , en utilisant les tables de transformée en z

exemple : On considère un moteur de fonction de transfert 𝐺 𝑝 =1+0.1𝑝0.5 que l'on veut contrôler par asservissement numérique. Déterminer la transmittance en z du système.

𝐺 𝑝

𝑝 =𝑝(1+0.1𝑝)0.5 =0.5𝑝 1+0.1𝑝0.05 =0.5𝑝 10+𝑝0.5 𝐹 𝑧 = 𝑇. 𝑍. [𝐺 𝑝 𝑝 ] = 0.5𝑧−1𝑧 − 0.5 𝑧−𝑒−10𝑇𝑒𝑧

 𝐻 𝑧 = 1 − 𝑧−1 𝐹 𝑧 = 0.51−𝑒𝑧−𝑒−10𝑇𝑒−10𝑇𝑒 Remarque: les coefficients de H(z) dépendent de la période d'échantillonnage Te

4. transmittance en boucle fermée

On peut représenter le système en boucle fermé entièrement sous la forme de transmittances en z:

Comme pour un asservissement analogique, la transmittance en boucle fermée s'écrit :

𝑇𝐵𝐹 𝑧 = 𝐻(𝑧) 1 + 𝐻(𝑧)

X(z) Y(z)

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2. Caractéristiques de l'asservissement numérique

1. précision

La précision représente l'erreur entre la sortie et l'entrée en régime établi :

𝜀 = 𝑆 − 𝐸

• erreur statique : c'est l'erreur observée pour une réponse indicielle e(t) = u(t) ↔ 𝐸 𝑧 = 𝐸𝑧−1𝑧

calcul théorique :

théorème de la valeur finale (HP) : lim𝑡→∞𝑠 𝑡 = lim𝑧→1(𝑧 − 1) 𝑆 𝑧

 𝑆= lim𝑧→1 𝑧 − 1 𝑧−1𝑧 𝐸 𝐻 𝑧 = 𝐸 𝐻(𝑧 = 1)

En régime stabilisé, la réponse indicielle d'un système en BF est donnée par 𝑆= 𝐸 𝑇𝐵𝐹(𝑧 = 1)

• erreur de trainage :

elle correspond à l'erreur observée lorsque la commande est une rampe de tension.

2. stabilité

Un système numérique bouclé est stable si sa transmittance en boucle fermée TBF(z) a tous ses pôles de modules inférieurs à 1.

Rappel : les pôles sont les valeurs de z qui annulent le dénominateur de TBF(z) 𝑇𝐵𝐹 𝑧 =1+𝐻(𝑧)𝐻(𝑧)  les pôles zi se calculent en résolvant 1+H(z) = 0

exemples :  On considère un système de fonction de transfert en BO 𝐻 𝑧 =𝑧−0,53 Le système bouclé est-il stable ?

 même question pour si H(z) = 1+𝑧+0,5𝑧²1

3. influence de Te

La transmittance en z d'un système numérique dépend de la période d'échantillonnage (voir l'exemple du 1.3)  la stabilité du système dépend donc aussi de Te.

Une période d'échantillonnage trop élevée peut entrainer l'instabilité de l'asservissement.

3. Correcteurs

ε(z)

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4 1. correcteur proportionnel

Soit un système analogique de fonction de transfert G(p) = 1+1 𝑝

On l'insère dans un asservissement numérique, avec une période d'échantillonnage Te.

𝐺 𝑝

𝑝 =𝑝(1+1 𝑝)=𝑝11+𝑝

𝑇.𝑍. 𝐹(𝑧) = 𝑧−1𝑧𝑧

𝑧−𝑒𝑇𝑒

Après échantillonnage (et en tenant compte du CNA), la transmittance en z de la boucle ouverte s'écrit : 𝐻 𝑧 = 1 − 𝑧−1 𝐹 𝑧 =1−𝑒

𝑇𝑒 𝑧−𝑒𝑇𝑒

On introduit un correcteur proportionnel C(z) = K.

La transmittance en boucle fermée devient alors : 𝑇𝐵𝐹 𝑧 = 𝐾𝐻(𝑧)

1 + 𝐾𝐻(𝑧)= 𝐾(1 − 𝑒𝑇𝑒) 𝑧 − 𝑒𝑇𝑒 + 𝐾(1 − 𝑒𝑇𝑒) Il existe un pôle unique z0 qui dépend de K :

𝑧0 = 𝑒𝑇𝑒 − 𝐾(1 − 𝑒𝑇𝑒)

exemple :  Calcul de la stabilité sans correcteur, pour Te = 

 z0 = -0,26 |z0|<1 donc le système est stable  Calcul de la stabilité sans correcteur, pour Te = 10

 z0 = -1 on est en limite de stabilité

 Calcul de la stabilité pour Te = 10, avec un correcteur proportionnel C(z)=0,5

 z0 = -0,5 le système est à nouveau stable

Un correcteur proportionnel permet de stabiliser le système (en prenant K<1) 2. correcteur Intégral

Un correcteur intégral numérique est de la forme 𝐶 𝑧 =𝐸𝜀(𝑧)

𝑟(𝑧)= 𝑎 𝑧−1𝑧

On montre que l'action intégrale permet d'augmenter la précision, c'est-à-dire en pratique d'annuler l'erreur de position.

implémentation: il faut revenir à l'équation de récurrence 𝐶 𝑧 =𝐸𝜀(𝑧)

𝑟(𝑧)= 𝑎 1−𝑧1−1  ε(z)(1-z-1) = a Er(z)

 εn - εn-1 = a Er n  εn = εn-1 + a Er n

comme pour un filtre numérique récursif, un correcteur numérique s'implémente à l'aide de fonctions retards.

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