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Désinfection des locaux en milieu hospitalier :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

***********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******************

UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI

******************************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

******************************************

DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL

******************************************************

Option : Maintenance biomédicale et hospitalière (MBH)

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

Pour l’obtention du

DIPLOME DE LICENCE PROFECTIONNELLE

THEME

Désinfection des locaux en milieu hospitalier : Etude et réalisation d’un

diffuseur de liquide désinfectant

Réalisé et soutenue par

AKOVOECHAN Tété Anasthasie

Tuteur Ing. Magloire CHABI

Chef Service Entretien et Maintenance du CHU-

MEL

Superviseur Dr. Latif FAGBEMI

Enseignant à l’EPAC

Sous la direction de :

5ème PROMOTION

Année Académique : 2015-2016

Président du Jury Dr Naϊmoulaye CHITOU Membres du jury :

Ing Roland C. HOUESSOUVO Ing Marius AGOSSOU

(2)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page i DEDICACES

Je dédie ce travail ;

 A Mon père AKOVOECHAN A. Rigobert qui a tout fait pour me voir réussir.

 A ma mère KOUTOU Mètotchè pour l’attention et le soutien indéfectible.

Que le Seigneur vous bénisse abondamment et vous donne longue vie.

(3)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page ii REMERCIEMENTS

Nous ne pouvons commencer ce rapport sans adresser nos très sincères remerciements à DIEU tout puissant notre créateur pour toute sa grâce et sa miséricorde inestimable dans notre vie et qui nous a permis de réaliser ce travail.

Nos sincères remerciements s’adressent également :

 Au Pr Daton MEDENOU, initiateur du département de génie biomédical et Dr Latif FAGBEMI pour leurs soutiens particuliers ;

 Au Dr Latif FAGBEMI, chef de département de génie, lui qui a accepté suivre ce travail avec patience malgré ses multiples occupations ;

 A notre tuteur de stage Ing Magloire Kayodé CHABI, Chef de la Division Entretien et Maintenance du CHU-MEL pour sa disponibilité, ses conseils, son suivi rigoureux et sa bonté qui nous ont permis de réaliser ce travail ;

 A M Sévérin COCOUVI, technicien biomédical au CHU-MEL qui a toujours été favorable à nos questions et nous a fourni des informations nécessaires pour notre travail

 Aux Messieurs Roland C. HOUESSOUVO et Thierry JOSSOU pour leurs conseils et apports divers.

 Aux Messieurs Gérard GBEDO et Serge B. KOGUI pour leur soutien et apports divers.

 Aux autorités et corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) spécialement ceux du Département de Génie Biomédical (GBM) pour la formation et leurs conseils.

 A Tout le personnel du CHU-MEL en particulier les membres du service d’entretien et de maintenance pour leurs appuis et leurs contributions dans le bon déroulement de notre stage.

 A Tous mes camarades de la cinquième promotion en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH) de l’EPAC.

 A tous ceux qui ont contribués à la réalisation de ce travail.

(4)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page iii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

CPU : Collège Polytechnique et Universitaire EPAC : École Polytechnique d’Abomey-Calavi GBM : Génie Biomédical

SP : Secrétaire Particulière CODIR : COmité de DIRection

CGE : Conseil Général des Enseignants

CP : Conseil Pédagogique

CED : Conseil des Enseignants de Départements ; CAP : Centre Autonome de Perfectionnement CAR : Centre Autonome de Radiologie

CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises CECURI : Centre CUnicole de Recherche et d'Informations ;

CCLPV : Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaires ; CUMEG : Centre Universitaire de Mécanique Générale

UPGE : Unité de Prestation du Génie Electrique ;

CHU-MEL : Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant-Lagune CSMI : Centre de Santé Maternelle et Infantile

CEE : Communauté Economique Européenne DSVA : Désinfection des Surfaces par Voie Aérienne.

ATNC : Agents transmissibles Non Conventionnels AFNOR : Association Française de Normalisation

min : Temps en minute

(A) : Intensité du courent en Ampère (V) : Tension en volt

CA : Courent alternatif

CC : Courent continu

(5)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page iv LISTE DES PHOTOS, FIGURES ET TABLEAUX

Liste des photos

Photo1: Ecole Polytechnique d'Abomey Calavi ... 3

Photo 2: Vue de l’entrée principale de l’HOMEL (Actuel CHU-MEL) ... 8

Photo 3 : vue du coffré du système de détection de fumée ... 27

Photo 4 : capteur de fumée ... 27

Photo 5 : sirène du système ... 27

Photo 6: déclencheur manuel ... 27

Photo 7: armoire électrique du bloc 1... 27

Photo 8: prises étanches ... 27

Photo 9 : Photo du temporisateur ... 40

Photo 10: photos du diffuseur réalisé ... 42

Liste des figures Figure 1: Organigramme de l’EPAC [Source : Document administratif de l’EPAC]... 5

Figure 2: Organigramme du CHU-MEL de Cotonou [Source : Document administratif du CHU-MEL] ... 13

Figure 3: Organisation structurelle de la division entretien et maintenance du CHU-MEL de Cotonou ... 15

Figure 4 : Organigramme d'intervention. [Source : Document administratif du CHU-MEL] ... 19

Figure 5: répartition électrique de la partie réhabilitée ... 26

Figure 6: fonctionnement du dispositif d'incendie... 26

Figure 7 : désinfection par dispersât dirigé ... 34

Figure 8: les différentes phases du cycle de désinfection d’un procédé automatique par voie aérienne. ... 39

Figure 9 : schéma de fonctionnement du diffuseur ... 42

Figure 10 : protocole de maintenance du diffuseur ... 47

(6)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page v Liste des tableaux

Tableau 1 : Récapitulatif des travaux de maintenance curative effectués ... 22

Tableau 2 : Quelques photos prise au cours de l’installation électrique ... 27

Tableau 3: décomposition structurelle du diffuseur ... 46

Tableau 4 : guide de dépannage du diffuseur ... 49

Tableau 5: Evaluation du coût du dispositif ... 51

Tableau 6:Quelques diffuseurs AEROSEPT et le prix de vente du fabricant ... 52

Tableau 7: tableau récapitulatif des zones de risque de l'environnement hospitalier ... 56

Tableau 8 : récapitulatif des photos de quelques-uns des appareils rencontrés ... 60

(7)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page vi RESUME

L’environnement hospitalier est un lieu conçu pour sauver des vies humaines. Cependant il représente un lieu de transmission d’infections dites nosocomiales. Divers activités s’effectuent dans cet environnement dont celui de la stérilisation qui représente un moyen de lutte indispensable contre ces infections. Pendant notre stage au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL) nous nous sommes intéressés aux problèmes liés à la stérilisation/désinfection des enceintes biomédicales. Ce choix est opéré suite au dysfonctionnement de l’appareil qui était utilisé pour assurer cette fonction : le diffuseur Anios AEROSEPT 250VF et l’inexistence des pièces de rechanges. Ainsi, après une étude de l’appareil, nous avons décidé de proposer un nouveau modèle de diffuseur à l’aide des pièces disponibles sur notre marché béninois et qui pourra répondre aux mêmes critères que celui défectueux. D’où le thème « stérilisation des enceintes biomédicales : Etude et réalisation d’un diffuseur du liquide désinfectant». Ce travail vise à présenter les différentes méthodes de désinfections des locaux en milieu hospitalier et le fonctionnement du nouveau model du diffuseur réalisé.

Mots clés : infection nosocomiale, stérilisation, désinfection, diffuseur.

(8)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page vii ABSTRACT

The hospital environment is a place conceived to save the human lives.

However, it represents a place of transmission of infections nosocomials. Many activities are made in this environment of which the sterilization which represents a way of essential fight against these infections. During our training in CHU-MEL, we were interested by the sterilization’s and disinfection’s problems. This choice is made after the dysfunction of the equipment witch was used for this function the « Anios AEROSEPT 250 VF diffuser» and our incapacity to get devices and broken pieces. Then after a long study of the equipment, we decided to propose a new kind of diffuser. It is the raison why we choose the theme « Sterilization of biomedical’s rooms: Study and realization of disinfectant product diffuser ».

This work aims at presenting the various methods of disinfection room in hospital environment and functioning of of the new model of diffuser.

Key words: nosocomials, infection, sterilization, disinfection, diffuser

(9)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page viii

Table des matières

DEDICACES ... i

REMERCIEMENTS ...ii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... iii

LISTE DES PHOTOS, FIGURES ET TABLEAUX ... iv

Liste des photos ... iv

Liste des figures ... iv

Liste des tableaux ... v

ABSTRACT ... vii

Table des matières ... viii

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE ... 2

PRESENTATION DES STRUCTURES DE FORMATION ET DE STAGE ... 2

1.1 Présentation des structures de formation et du lieu de stage ... 3

1.1 Présentation de la structure de formation ... 3

1.1.1 Historique de l’EPAC ... 3

1.1.2 Organigramme structurelle de l’EPAC ... 4

1.1.3 Missions de l’EPAC ... 6

1.1.4 Les départements et Unités d'application de l’EPAC ... 7

1.2 Présentation du lieu de stage (le CHU-MEL) ... 8

1.2.1 Historique du CHU-MEL ... 8

1.2.2 Mission du CHU-MEL ... 9

1.2.3 Situation géographique ... 9

1.2.4 Situation organisationnelle ... 9

1.2.4.1 Les organes de gestion et de consultation ... 10

1.2.4.2 Les organes administratifs ... 11

(10)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page ix

1.2.4.3 Les organes techniques ... 12

1.2.5 Organigramme du CHU-MEL ... 12

1.2.6 Présentation du Service Entretien et Maintenance SEM ... 14

DEUXIEME PARTIE ... 20

TRAVAUX EFFECTUES AU COURS DU STAGE ... 20

2.1 Description des travaux effectués ... 21

2.1.1 Actions de maintenance préventive ... 21

2.1.2 Action de maintenance curative ... 21

2.1.3 Autres actions menées ... 25

2.2 Acquis ... 27

2.3 Remarques et suggestions ... 28

2.3.1 Remarques ... 28

2.3.2 Suggestions ... 28

TROISIEME PARTIE ... 29

STERILISATION DES ENCEINTES BIOMEDICALES : ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DU LIQUIDE DESINFECTANT ... 29

3.1 Généralités sur la stérilisation et la désinfection en milieu hospitalier ... 30

3.1.1 Stérilisation des instruments et des locaux ... 30

3.1.1.1 Stérilisation des instruments/dispositifs médicaux ... 30

3.1.2.2 Stérilisation/désinfection des surfaces des locaux ... 31

3.2 Etude et réalisation du diffuseur du liquide désinfectant ... 37

3.2.1 Etude du diffuseur du liquide désinfectant ... 37

3.2.1.1 Définitions ... 37

3.2.1.2 Domaine d’utilisation ... 38

3.2.1.3 Principe de fonctionnement du diffuseur ... 38

3.2.2 Réalisation du diffuseur ... 39

3.2.2.1 Etude des blocs et choix des composants ... 39

3.2.2.2.Mode d’utilisation du diffuseur ... 43

(11)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page x

3.2.2.3 Précaution d’utilisation ... 44

3.2.2.4Caractéristiques techniques ... 45

3.2.2.5 Décomposition fonctionnelle ... 45

3.2.2.6 Maintenance ... 47

3.3Analyse économique et financière 3.3.1 Evaluation financière ... 50

CONCLUSION ... 53

REFERENCES ... 55

ANNEXES ... 56

Annexe 0 ... 56

Annexe 1 ; historiques ... 57

Historique de la stérilisation des instruments/dispositifs médicaux ... 57

Historique sur la désinfection des locaux en milieu hospitalière ... 59

Annexe 2 : photos de quelques appareils ... 60

(12)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 1 INTRODUCTION

L’administration des soins de qualité constitue l’une des missions principales des hôpitaux. Cette qualité des soins dépend largement de la disponibilité et de la qualité des dispositifs biomédicaux et ceci est subordonné à la maintenance et la gestion de ces dispositifs. C’est dans cette logique que le département ou l’option Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH) a été créée en 2009 à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi pour former des techniciens ayant pour mission d’assurer la gestion et la maintenance des dispositifs biomédicaux. Pour atteindre cet objectif, le département de génie biomédical envoie ses étudiants en fin de formation à des lieux divers pour effectuer des stages afin d’associer la pratique à la théorie. C’est ainsi que nous avons effectué notre stage de fin de formation dans le service de maintenance du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL) de Cotonou pour une période de trois mois du 20 juin au 23 septembre 2016 .

Au cours de ce stage, nous avons effectué plusieurs travaux dans différents services. L’un des objectifs du stage est de pouvoir identifier un problème au niveau du service de maintenance et y apporter une approche de solution utile.

C’est dans ce cadre que nous avons jugé opportun de traiter les problèmes liés à l’hygiène hospitalière en particulier ceux concernant la désinfection des locaux au CHU-MEL ; d’où le thème «stérilisation des enceintes biomédicales : Etude et réalisation d’un diffuseur de liquide désinfectant»

Ce rapport est donc subdivisé en trois grandes parties à savoir la présentation des structures de formation (EPAC) et du lieu de stage (CHU-MEL), les travaux effectués au cours de ce stage et enfin le sujet qui traite de la stérilisation/désinfection des locaux en milieu hospitalier et du diffuseur du liquide désinfectant.

(13)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 2

PREMIERE PARTIE

PRESENTATION DES STRUCTURES DE

FORMATION ET DE STAGE

(14)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 3 1. Présentation des structures de formation et du lieu de stage

1.1 Présentation de la structure de formation

Photo1: Ecole Polytechnique d'Abomey Calavi 1.1.1 Historique de l’EPAC

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes aux premiers étudiants en février 1977. Fruit de la coopération Bénino-canadienne, il devient le 25 février 2005 École Polytechnique d’Abomey-Calavi, un établissement public de formation scientifique supérieure orientée vers la professionnalisation.

En tant que tel il était un maillon capital de notre système universitaire, mieux du système éducatif béninois. La première promotion est sortie en 1980.

A l’origine, on pouvait compter parmi les formateurs un grand nombre d’enseignants canadiens, mais grâce à la politique de relève appliquée par le Bénin, le nombre d’enseignants canadiens avait progressivement diminué pour être totalement remplacé par un nombre important d’enseignants nationaux de haut niveau académique.

Comme on peut le remarquer l’ex-CPU, à un moment donné de son évolution était devenu une institution prête à générer dans un avenir proche, des ingénieurs de conception ; ce qui d’ailleurs urgeait à partir du moment où, d’année

(15)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 4 en année, les besoins en formation d’ingénieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant ainsi à l’ouverture du second cycle.

Le 25 février 2005, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement, signe un Décret (N°2005-078) portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), « une École Supérieure à caractère de Grande École » dépendant directement de l’Université d’Abomey-Calavi. Un an auparavant, c’est-à-dire depuis la rentrée académique 2003-2004, la première promotion de l’EPAC a dû effectuer sa rentrée en Prépa, Secteur Industriel ; et ce malgré toutes les difficultés inhérentes à toute entreprise humaine.

1.1.2 Organigramme structurelle de l’EPAC

L’organigramme suivant présente l’organisation structurelle de l’EPAC

(16)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 5 Figure 1: Organigramme de l’EPAC [Source : Document administratif de l’EPAC]

(17)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 6 1.1.3 Missions de l’EPAC

L’ex-CPU, établissement d’enseignement supérieur de l’UAC accueillait des bacheliers venant de nos lycées et collèges. A la fin de leur cursus universitaire qui durait trois (03) ans, ils sortaient technicien supérieur muni d’un Diplôme d’Etudes Techniques Supérieurs (DETS) et bien plus tard d’un Diplôme d’Ingénieur des Travaux (DIT). Il faut noter que l’EPAC n’avait pas pour seule mission la formation des bacheliers pour le grade de Technicien Supérieur mais aussi :

de garantir des formations conduisant aux Diplômes de Technicien Supérieur, d’Ingénieur de Conception et de Maîtrise Professionnelle dans les secteurs industriel et biologique ;

de promouvoir la recherche scientifique et technique ;

d’assurer le perfectionnement et la formation continue du personnel des entreprises privées et de toute structure étatique qui en expriment le besoin. etc.

Ces formations permettront à tout étudiant sorti de l’EPAC :

 d’acquérir des connaissances de base nécessaires à la maîtrise de son domaine de spécialité ;

 de développer son esprit de créativité et d’initiative ;

 de s’adapter aux normes actuelles de la technologie ;

 de promouvoir son équilibre mental ; physique et moral et son sens critique ;

 de se doter d’une culture générale conforme aux exigences de la vie moderne

Parallèlement à tout ce qui précède, il convient de mentionner que l’ex-CPU ne développait pas que des activités qui relèvent du domaine pédagogique.

(18)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 7 C’est aussi une institution prestataire de services à travers un certain nombre d’unités de production créées dans les différents départements ; citons entre autres :

le CAP : Centre Autonome de Perfectionnement ;

le CAR : Centre Autonome de Radiologie ;

le CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises ;

le CeCuRI : Centre Cunicole de Recherche et d'Information ;

le CCLPV : Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaires ;

le C.U.M.E.G. : Centre Universitaire de MEcanique Générale ;

 le CPU-Informatique ;

l’UPSGE : Unité de Prestation de Services du Génie Electrique.

1.1.4 Les départements et Unités d'application de l’EPAC

Au plan académique, l’EPAC comporte dix (10) départements répartis dans deux secteurs :

Le secteur biologique, composé des départements de :

 Génie de Biologie Humaine (GBH) ;

 Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) ;

 Génie de l'Environnement (GEn) ;

 Production et Santé Animales (PSA) ;

 Génie de Technologie Alimentaire (GTA).

Le secteur industriel composé des départements de :

 Génie Civil (GC) ;

 Génie Electrique (GE) ;

 Génie Mécanique et Energétique (GME) ;

 Génie Informatique et Télécommunication (GIT) ;

En 2009, un nouveau département a vu le jour dans le Secteur Industriel: le Département de Génie Bio Médical (GBM). C’est dans ce département que

(19)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 8 nous avons suivi notre formation. Il forme actuellement des Techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH) dont nous faisons partie.

1.2 Présentation du lieu de stage (le CHU-MEL)

Photo 2:Vue de l’entrée principale de l’HOMEL (Actuel CHU-MEL) 1.2.1 Historique du CHU-MEL

Le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant-Lagune (CHU- MEL) de Cotonou a été créé le 07 Octobre 2002 sous le nom de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant-Lagune (HOMEL). Il est né de la fusion de deux formations sanitaires: la Maternité Lagune et le Centre de Santé Maternelle et Infantile (CSMI).

Le CHU-MEL est un établissement public à caractère social, et un hôpital de référence en matière de soins gynéco-obstétrique et de pédiatrie. Il est doté d’une semi-autonomie financière. Sa capacité d’accueil initiale d’environ trois cent lits (300) et berceaux a été portée à quatre cent (400) après la fin d’une nouvelle série de travaux de construction en 2009. Pour son animation, le centre emploie en 2013, au total 537 agents toutes catégories professionnelles confondues relevant de plusieurs statuts.

(20)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 9 Le décret N°2012-300 du 28 août 2012 portant attribution, organisation et fonctionnement des centres hospitaliers universitaires du Bénin définit le statut juridique de l’ex-HOMEL. Il est placé sous tutelle du Ministère de la Santé et administré par un conseil d’Administration. Il est directement géré par une Direction. Les chefs de services sont nommés par arrêté du Ministre de la Santé et sont des collaborateurs immédiats du Directeur à qui ils rendent régulièrement compte des activités menées par les Divisions dont ils assurent la responsabilité.

1.2.2 Mission du CHU-MEL

Comme tout autre centre, le CHU-MEL a des missions à accomplir.

Le CHU-MEL a trois principales missions qui sont :

o D’assurer les soins (préventifs, curatifs, et promotionnels) ;

o D’assurer la formation continue des étudiants en médecine, des sages- femmes, des infirmiers et infirmières des assistants sociaux, des médecins en spécialité ;

o la recherche.

Il accorde une grande importance à la formation continue de son personnel et fonctionne selon un système de management de la qualité des soins, appuyé par la coopération japonaise

1.2.3 Situation géographique

Ce centre se situe dans la commune de Cotonou au quartier TOKPA HOHO dans le 5ème arrondissement, sur un territoire limité au Nord par le Lycée Technique Coulibaly, au Sud par des centres commerciaux, à l’Est par la Lagune de Cotonou (Lac NOKOUE) et à l’Ouest par la voie pavée menant au Marché DANTOKPA.

1.2.4 Situation organisationnelle

L’organisation du centre repose sur les organes de gestion et de consultation, les structures administratives et techniques.

(21)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 10 1.2.4.1 Les organes de gestion et de consultation

Les attributions de ces organes sont contenues dans les statuts de l’institution hospitalière. Ainsi nous avons :

Le Conseil d’Administration (CA)

Il investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom du centre, dans la limite de l’objectif social. Il se réunit en session ordinaire deux fois par an pour étudier et approuver, soit le budget de l’exercice à venir, soit les états financiers et le rapport d’activités de l’exercice écoulé.

La Commission Médicale Consultative

C’est un organe qui est consulté sur les principales questions relatives aux activités médicales et paramédicales, à l’organisation et au fonctionnement des services médicaux et Médicotechniques.

Le Comité de Direction (CoDir)

C’est un organe consultatif obligatoire examinant toutes les questions relatives à l’organisation générale du travail, aux statuts du personnel, à l’élaboration du budget, à la politique générale de l’hôpital, à l’hygiène, la sécurité et à la salubrité dans les services.

La Commission d’Hygiène et de Sécurité (CHS)

C’est un organe technique de contrôle et de gestion de l’hygiène des espaces et des individus, de la salubrité, de la sécurité des personnes et de leurs biens, celle du patrimoine du centre, des risques d’incendie ou d’inondation et des risques d’accident de travail.

La Cellule de Contrôle de Gestion (CCG)

C’est un organe technique d’analyse des informations économiques, financières et statistiques qui permet d’améliorer la gestion de la formation sanitaire.

(22)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 11

La Cellule de Management de la Qualité (CMQ)

Elle s’occupe de la mise en place et de la gestion de la démarche qualité sans oublier le concept japonais des 5S (Séparer, Systématiser, Salubrité, Standardiser, Se discipliner).

1.2.4.2 Les organes administratifs

La structure administrative du Centre est composée de :

La Direction : la direction du CHU-MEL est dirigée par : - un Directeur (responsable de la structure) ;

- un Médecin Coordonnateur des Services Médicaux et Techniques ;

- un Chef du Service des Affaires Economiques (CSAE : responsable des affaires économiques) ;

- un Chef du Service des Affaires Financières (CSAF : responsable des affaires financières) ;

- un Chef de Service des Ressources Humaines (CSRH).

Nous pouvons donc identifier les services suivants :

Le Service des Affaires Economiques (SAE)

Il est chargé de la facturation des droits de l’établissement, la tenue de la comptabilité matière, la gestion des malades et la tenue des statistiques, la maintenance et de l’entretien, la gestion des régies d’avance. Pour ce faire, il regroupe les divisions suivantes : Division Economat, Division Gestion des Malades et Statistiques, Division de l’Entretien et la Maintenance.

Le Service des Affaires Financières (SAF) ;

Le Service des Ressources Humaines (SRH).

(23)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 12 1.2.4.3 Les organes techniques

Dans le cadre de sa mission de soins, de formation et de recherche, le CHU-MEL comporte deux services médicaux : le Service Médical de la Mère et le Service Médical de l’Enfant. A ces deux services médicaux sont annexés trois services : le service du laboratoire, le service d’imagerie médicale et le service de la kinésithérapie.

1.2.5 Organigramme du CHU-MEL

Le CHU-MEL est sous la tutelle du Ministère de la Santé et garde des relations privilégiées avec la Direction Départementale de la Santé de l’Atlantique et du Littoral (DDS-Atl/Litt). L’organigramme du CHU-MEL est présenté comme suit :

.

(24)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 13 Figure 2: Organigramme du CHU-MEL de Cotonou [Source : Document administratif du CHU-MEL]

(25)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 14 1.2.6 Présentation de la Division Entretien et Maintenance SEM

Le Service Entretien et Maintenance du CHU-MEL a été créé depuis 2008.

Actuellement, il est dirigé par l’ingénieur Magloire Kayodé CHABI. Il a pour mission d’amoindrir les coûts de maintenance, d’assurer le bon fonctionnement du matériel médico-techniques et toutes autres installations liées à l’infrastructure du centre. Il s’occupe d’une part de la gestion des stocks et du suivi de la qualité des interventions des prestataires extérieurs intervenant dans ce domaine ; d’autre part, il intervient dans l’acquisition de nouveaux équipements et consommables en tant que « personne ressource », puis s’occupe de la réception et de l’installation de ces équipements. Il assure également la formation des utilisateurs pour la sécurité des personnes et la sureté des équipements.

Comme dans tout autre établissement de soin, il existe au CHU-MEL trois possibilités pour effectuer la maintenance des dispositifs médicaux : la maintenance réalisée en interne effectuée par les agents de la division maintenance du centre, la maintenance réalisée en externe effectuée soit par le fabricant, soit par une société de la place et la maintenance réalisée en partenariat effectuée en collaboration avec le fabricant par un prestataire extérieur.

La Division Entretien et Maintenance du CHU-MEL est structurée comme l’indique l’organigramme de la page suivante :

(26)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 15 Figure 3: Organisation structurelle de la division entretien et maintenance du CHU-MEL de Cotonou

[Source : Document administratif du CHU-MEL]

(27)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 16

La Section Biomédicale

Cette section intervient uniquement sur les équipements biomédicaux. Elle s’occupe de la réception, l’installation des nouveaux équipements, la formation des utilisateurs, l’entretien, et la gestion des équipements biomédicaux. Elle assure également :

- La maintenance préventive des équipements (microscopes, respirateurs, centrifugeuses…) ciblés en fonction de leur importance et des compétences des techniciens.

- La maintenance corrective de tous les équipements biomédicaux dans la mesure des compétences techniques de l’équipe et des possibilités financières de l’hôpital.

La Section Mécanique et la Section Informatique

Les sections mécanique et informatique s’occupent respectivement de tous les travaux de mécanique (entretien et réparation des matériels roulants, …) et de tous les travaux informatiques (installation et maintenance des équipements informatiques.)

La Section Electricité

Elle se charge de l’exécution de tous les travaux d’électricité: l’entretien du réseau électrique (éclairage, armoire électrique) ; les travaux d’électrification ; l’entretien du groupe électrogène.

La Section Plomberie

Cette section se charge de l’exécution de tous les travaux de plomberie : l’entretien de la station d’épuration où toutes les eaux usées sont traitées avant d’être rejetées dans la lagune ; l’entretien et le suivi du château d’eau.

Le Magasin

C’est le lieu de stockage des pièces de rechange et d’équipements neufs en attente d’installation.

(28)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 17

Le Secrétariat

²Il assure la réception des doléances et leur enregistrement, la mise à jour du registre des travaux effectués et de toutes autres informations. Pour son bon fonctionnement, la section maintenance biomédicale a mis en place une organisation pour répondre aux différents besoins des services médico- techniques. Ainsi nous avons : le planning annuel, les « check List», les fiches mensuelles d’inventaire d’équipements par salle, les fiches de vie des appareils, le guide rapide d’utilisation.

1.2.7 Organigramme d’intervention

La procédure d’intervention pour la réparation du parc d’équipements est présentée comme suit :

(29)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 18 :

A B C D E

(30)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 19 Figure 4 : Organigramme d'intervention. [Source : Document administratif du CHU-MEL]

A B C D E

(31)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 20

DEUXIEME PARTIE

TRAVAUX EFFECTUES AU COURS DU

STAGE

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Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 21 2. Travaux effectues

L’ex-HOMEL de Cotonou participe beaucoup aux activités aidant les étudiants en formation de divers instituts et écoles à se perfectionner. D’où son changement de statut d’hôpital en Centre Hospitalier et Universitaire.

Cet établissement de référence, compte tenu de ses compétences, gagne la confiance des centres de formation comme l’EPAC pour des stages académiques indispensables à ses étudiants. C’est ainsi que nous avons effectué notre stage de fin de formation dans le service de maintenance du Centre Hospitalier et Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune.

Durant notre stage, nous avons rencontré de nombreux Dispositifs

Médicaux sur lesquels nous sommes intervenus. La plupart des actions menées sur ces dispositifs médicaux ont été réalisées dans l’atelier technique et sont à but curatif. Dans le cas des équipements lourds, l’intervention se fait sur cite et même pour ceux qui bénéficient de la maintenance préventive

2.1 Description des travaux effectués 2.1.1 Actions de maintenance préventive

Au cours de notre stage, nous avons effectué des actions de maintenance préventive dans le service de NEONATOLOGIE. Il s’agit d’un nettoyage de toutes les couveuses bébé, des appareils de photothérapie et des tests de bon

fonctionnement.

Ainsi, nous avons constaté qu’une des couveuses signale un défaut de température confirmé par une alarme sonore. Les premiers diagnostics ont révélé le disfonctionnement de la résistance chauffante. Elle a donc été déclassée pour subir la maintenance curative.

2.1.2 Action de maintenance curative

Les travaux de maintenance curative effectués dans les services de soins et dans l’atelier technique sont récapitulés dans le tableau suivant :

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Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 22 Tableau 1: Récapitulatif des travaux de maintenance curative effectués

Appareils (Désignation, marques, modèle)

Service utilisateur

Panne ou dysfonctionnement

Signalées

Diagnostics / Causes Actions correctives menées

Etat de l’appareil

Centrifugeuse 80-2 Laboratoire L’appareil s’allume mais le moteur ne tourne pas.

Manque de charbon Remplacement des charbons et remise en marche de l’appareil

Fonctionnement normal de l’appareil Nébuliseur Pédiatrie L’appareil ne s’allume

pas

Court-circuit au niveau de la bobine du moteur entrainant la perte des fusibles.

Rembobinage et montage du moteur, remplacement des fusibles (2A) grillés avant la remise en service de l’appareil

Fonctionnement normal de l’appareil

Appareil de radiographie conventionnel

Radiologie La lampe de focalisation ne s’allume pas

Section des fils de connexion

La lampe est grillée.

Remplacement des fils de connexion et de la lampe halogène (12V) grillée

Fonctionnement normal de l’appareil

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Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 23 Machine à laver Buanderie La partie électrique a

fumée

Court-circuit au niveau d’un connecteur en suspension dans l’appareil entrainant la perte des portes fusibles et des fusibles.

Isolement des fils du connecteur,

remplacement des fils brulés, des portes fusibles et des fusibles

Fonctionnement normal de l’appareil

Concentrateur d’oxygène MEDILINE MF-5A

Urgence pédiatrique

L’appareil s’allume mais cesse de fonctionner après quelques secondes.

L’un des ventilateurs servant à refroidir l’air est défectueux.

Remplacement du ventilateur du refroidisseur

défectueux. Remise en place du module de commande d’une valve avec son écrou qui était enlevé.

Fonctionnement normal de l’appareil

Deux lampes scialytiques mobiles YAMADA

SHADOWLESS n51EM

Salle d’accouche ment

-une des lampe ne s’allume pas.

-une des ampoules de la seconde lampe ne s‘allume pas

Fusibles grillés.

Ampoule grillée.

Remplacement des fusibles

Remplacement de l’ampoule grillé

Fonctionnement normal des deux lampes

(35)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 24 Machine à sécher Buanderie L’appareil ne s’allume

pas.

Contacteur défectueux. Remplacement du contacteur

Fonctionnement normal de l‘appareil Table de

réanimation-bébé OHMEDA 3300

Salle d’Accouche ment

La table ne s’allume pas

Défaillance sur des fiches de connexion et d’un régulateur.

Reprise des

connexions et remise en service de la table de réanimation-bébé.

Fonctionnement normal de l‘appareil

Distillateur d’eau AUTOSTILL 4000X

Laboratoire Une partie de l’appareil a fumée après son allumage

Court-circuit au niveau de la bobine de

l’électrovanne entrainant ainsi sa perte.

Remplacement de l’électrovanne

Remise en service de l’appareil.

Onduleurs Laboratoire L’appareil ne s’allume pas

Batteries défectueuses Changement des batteries 12V, 7,2Ah

Remise en service des batteries

(36)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 25 2.1.3 Autres actions menées

En 2015, un incendie s’était produit dans l’un des blocs opératoires du CHU-MEL créant ainsi la dégradation de plusieurs équipements et de fils électriques. Le ministère de la santé a donc décidé de procéder à la réhabilitation de cette partie du bâtiment. Il s’agit de deux blocs opératoires, de deux salles de réanimation, des toilettes, des bureaux des personnels et leurs douches. Sur ce chantier, il y avait des maçons, des plombiers, carreleurs, des peintres, des électriciens et techniciens en froid et climatisation qui travaillaient tous ensemble mais chacun dans son domaine. Nous faisions partie du groupe des électriciens et avons participé à la réinstallation électrique de cette partie du bâtiment réhabilité.

Au cours de cette installation nous avons utilisé plusieurs matériels parmi lesquels nous pouvons citer : les tuyaux, les fils électrique (de section 1,5mm2pour les interrupteurs ; 2,5mm2 pour les prises et 4mm2pour les climatiseurs), les moulures, les chevilles, la perceuse etc.

Nous avons placé des interrupteurs pour les lampes, des dysmatiques pour les climatiseurs, des prises électriques (étanches dans les blocs opératoires et les salles de réanimation et simples dans les autres salles), des lampes électriques des disjoncteurs. Le système électrique est composé d’une grande armoire ou armoire centrale qui alimente quatre autres armoires électriques dont celles des deux blocs, celle des salles de réanimation et celle des salles du personnel et autres constituées de disjoncteurs qui commandent l’alimentation de toutes les lampes, des climatiseurs, des interrupteurs et même le système de détection d’incendie comme le montre la figure No5 suivante :

(37)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 26 Figure 5: répartition électrique de la partie réhabilitée

Installation du système de détection d’incendie au bloc opératoire du CHU- MEL

Pour raison de sécurité un dispositif de détection de fumée et de température est prévu pour informer le personnel et toute personne présente dans le bâtiment en cas d’incendie. En effet, le système de détection d’incendie est composé des capteurs de température et de fumée installés au niveau des deux salles de réanimation et des deux blocs opératoires, de l’unité de gestion des capteurs, d’une sirène et d’un déclencheur manuel installés à l’entrée du bloc II.

Les capteurs détectent respectivement la présence de la fumée et de la température élevée. L’information est alors envoyée vers l’unité de gestion qui déclenche la sirène. En cas de dysfonctionnement des capteurs, lorsqu’une personne constate la présence de fumée, elle actionne le déclencheur qui lance la sirène par le biais de l’unité de gestion. . Le fonctionnement est décrit par la figure No6 ci-après

Figure 6: fonctionnement du dispositif d'incendie

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Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 27 Tableau 2 : Quelques photos prise au cours de l’installation électrique

Photo 3 : vue du coffré du système de détection de fumée

Photo 4 : capteur de fumée

Photo 5 : sirène du système

Photo 6: déclencheur manuel Photo 7: armoire électrique du bloc 1

Photo 8: prises étanches

2.2 Acquis

Ce stage pratique de fin de formation nous a permis :

- d'acquérir beaucoup de notions pratiques auprès de nos encadreurs qui se sont montrés disponibles en répondant à toutes nos questions au cours des différentes interventions ;

- de se familiariser avec les réalités et exigences du terrain ;

- de prendre connaissance des dispositifs médicaux, leurs principes de fonctionnement et comment assurer leur maintenance ;

(39)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 28 - de réveiller nos facultés de discernement et de développer notre esprit de créativité.

2.3 Remarques et suggestions 2.3.1 Remarques

Durant les trois mois qu’a duré notre stage au CHU-MEL, nous avons fait quelques remarques mentionnées ci-après :

 Manque d’entretien des équipements de la part des utilisateurs;

 L’absence des pièces de rechange dans le service technique et la lenteur dans la démarche d’acquisition en cas de besoin. Ceci entraîne l’accumulation des appareils diagnostiqués et non réparés dans le service de maintenance et même dans les services de soins.

 L’insuffisance en ressource humaine dans le service de maintenance.

2.3.2 Suggestions

Pour remédier à ces problèmes, nous suggérons :

 D’initier des séances de sensibilisation des utilisateurs sur l’utilisation des dispositifs médicaux.

 De renforcer l’effectif du personnel du service de maintenance afin que le taux d’exécution du planning prescrit soit élevé (taux : 90%) ;

 De mettre à la disposition du service certaines pièces de rechange qui sont communes à plusieurs appareils comme les fusibles, les résistances, transformateurs afin de faciliter la réparation des dispositifs

(40)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 29

TROISIEME PARTIE

STERILISATION DES ENCEINTES BIOMEDICALES : ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DU LIQUIDE

DESINFECTANT

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Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 30 3.1 Généralités sur la stérilisation et la désinfection en milieu hospitalier

L’hôpital est un immense réservoir de germes (parasites et champignons, bactéries, virus, agents transmissibles non conventionnels (ATNC) que sont les prions). Ces agents infectieux proviennent généralement de l’air, l’eau, la nourriture, linge, matériel, déchets…) et sont à l’origine des infections nosocomiales auxquelles sont exposés le personnel, et les usagers du centre et environ. On appelle infection nosocomiale ou infection hospitalière toute infection acquise en milieu hospitalier. Pour lutter contre ces infections, il est important de maîtriser l’environnement hospitalier afin de connaître le niveau du risque d’infection que présente chaque zone pour y adopter des mesures d’hygiène adéquates. La stérilisation /désinfection des dispositifs médicaux réutilisables (DMR) et des locaux en milieu hospitalier est une fonction capitale de l’organisation hospitalière qui participe fortement de la lutte contre les infections nosocomiales.

3.1.1 Stérilisation des instruments et des locaux

A l’hôpital, il est important de stériliser non seulement les matériels médicaux utilisés dans les zones à risque d’infection (voir tableau 7 en annexe) et qui sont réutilisables mais aussi de désinfecter les locaux dans lesquelles ils sont utilisés afin de conserver leur état stérile. Plusieurs méthodes sont utilisées pour la stérilisation des instruments et la désinfection des locaux en milieu hospitalière..

3.1.1.1 Stérilisation des instruments/dispositifs médicaux

La stérilisation est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature que ce soit portés par un objet parfaitement nettoyé.

Selon la norme NF EN 556, un dispositif médical est dit stérile lorsque la probabilité théorique qu’un micro-organisme viable soit présent sur ce dispositif est inférieure ou égale à 1 sur 106.

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Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 31 La stérilisation présente les concepts qui sont :

 L’efficacité qui vise à détruire totalement les microbes pathogènes ;

 L’innocuité qui vise à conserver le matériel médical ;

 La sécurité des opérateurs, de l’environnement, et des patients.

Il existe plusieurs méthodes de stérilisation des instruments/dispositifs médicaux parmi lesquelles nous pouvons citer :

 La stérilisation par chaleur (sèche et humide)

 La stérilisation par les gaz (Oxyde d’éthylène, Formaldéhyde, Peroxyde d’hydrogène (H2O2) suivi d’une phase plasma et l’acide per acétique…)

 La stérilisation par radiations ionisantes (par exposition à un rayonnement gamma ou à un faisceau d’électrons accélérés)…

3.1.2.2 Stérilisation/désinfection des surfaces des locaux

La désinfection est «une opération au résultat momentané, qui permet d’éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d’inactiver les virus indésirables portés par les milieux inertes contaminés en fonction des objectifs fixés. La portée de cette opération est limitée aux micro-organismes présents au moment de l’opération».

En milieu de soins, la désinfection des surfaces est un des moyens utilisés pour maîtriser le risque infectieux lié à l'environnement au sens large. Elle contribue à la lutte contre les infections nosocomiales et a pour but de prévenir les infections croisées et d’atteindre les niveaux de contamination les plus bas dans l’environnement des patients fragilisés. Son objectif est de réduire les micro- organismes –bactéries, champions virus) des surfaces verticales ou horizontales.

Elle est souhaitable :

lorsqu’un malade relève de mesure d’isolement septique : respiratoire, cutané et entérique ;

avant l’admission d’un malade immunodéprimé bénéficiant d’un isolement aseptique ;

(43)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 32 la désinfection des locaux est en outre nécessaire :

o pour les secteurs à haut risques d’infection tels que les blocs opératoires, les salles de soins intensifs, les salles d’urgences, les unités de réanimation…

o Pour les secteurs protégés : hématologie, services de greffes, centres de traitement des grands brulés.

Il existe deux types de désinfection des locaux :

La désinfection continue qui est l’ensemble des moyens utilisés en présence du malade. Elle est réalisée au chevet du malade et aide à détruire les micro-organismes potentiellement pathogènes qui sont émis dans l’environnement.

La désinfection terminale ou désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) : elle est réalisée en absence du malade et se fait par la projection d’un dispersât sur les objets et les surfaces à traiter à l’aide d’un appareil manuel (dispersât dirigé) ou automatique (dispersât non dirigé).

Puisqu’on ne peut désinfecter que ce qui est propre, une préparation des locaux précède la désinfection terminale.

3.1.2.2.1 Préparation des locaux.

Quelques que soit la technique utilisée, deux étapes préliminaires obligatoires précèdent la désinfection terminale ; il s’agit de la phase d’évacuation et de la phase de nettoyage.

La phase d’évacuation C’est la phase pendant laquelle :

 Tous les déchets sont évacués selon les circuits habituels en sacs fermés.

 Tout le matériel destiné à être stériliser est immergé dans un bac contenant un nettoyant-décontaminant et évacué.

 tout le matériel mobile non stérilisable ; hôtelier, médical (bassin, urinaux, cuvettes, etc.), le matériel autre que celui destiné à être stérilisé ou que le mobilier du local doit être évacué après application manuelle d’un

(44)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 33 nettoyant-désinfectant de surface, les objets traités ne seront ni rincés ni séchés.

 Après nettoyage et désinfection, le matériel électronique en raison de risque de détérioration des composants, est sorti ou protégé.

 Tout le matériel stérile sous emballage papier est évacué ou protégé pour préserver l’étanchéité des sachets, c’est la condition essentielle pour garantir l’état stérile de leur contenue,

Phase de nettoyage

Selon la technique de nettoyage des surfaces, le nettoyage se fait de la surface la plus propre à la plus sale. En plus, il faut ;

- Un nettoyage minutieux des surfaces horizontales et verticales de haut vers le bas.

- Un nettoyage soigneux du mobilier restant sur place (surfaces intérieures et extérieures)

- Un nettoyage et une désinfection de l’équipement sanitaire, sans omettre le traitement particulier des siphons (rinçage des canalisations et si possible la javellisation).

3.1.2.2.2 Techniques de désinfection des surfaces des locaux

La désinfection des locaux se fait par aération d’un produit désinfectant. Il existe deux techniques de désinfection des surfaces par voie aérienne à savoir : les procédés manuels et les procédés automatiques.

3.1.2.2.2.1 Procédés manuels : de type spray ou dispersât dirigé

Ils sont mis en œuvre par un opérateur protégé qui utilise un pulvérisateur manuel, pneumatique et/ou électrique. Dans ces procédés, les principes actifs utilisés sont ammoniums quaternaires, alcools, biguanides, alkyl amines, peroxyde d’hydrogène, acide per acétique …

(45)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 34 Méthode de désinfection

Il s’agit de pulvériser un film uniforme sur les surfaces à traiter en bandes parallèles sans en faire ruisseler. En effet, la pulvérisation commence par les surfaces verticales depuis la porte d’entrée en allant dans le sens des aiguilles d’une montre et se fait de 15cm à 50cm de la paroi (selon l’indication du fabriquant du produit), du haut en bas et du bas vers le haut en décalant de la largeur du spray à chaque passage. Le mobilier est traité du fond de la pièce jusqu’à la sortie. Il est conseillé de ne pas rincer ni essuyer les surfaces pulvérisées mais de laisser sécher puis aérer. La figure suivante montre le principe de pulvérisation :

Avantage

Cette méthode permet de diffuser dans tous les coins difficilement accessibles des locaux. En plus, les produits utilisés sont moins toxiques ce qui permet d’avoir une disponibilité rapide des locaux entre 15min et 30min.

Inconvénients - pas d’homologation ministérielle.

- effet toxique du produit sur la santé de l’operateur.

- risque de manifestation d’intolérance aux produits utilisés Figure 7 : désinfection par dispersât dirigé

Local à désinfecter

Diffuseur à dispersât diriger L’opérateur

(46)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 35 3.1.2.1.2.2 Procédés automatiques :

Ils sont réalisés hors présence humaine stricte, par dispersion de gouttelettes ou de gaz grâce à un appareil automatique. Ces procédés utilisent toujours du peroxyde d’hydrogène (H2O2) à la concentration de 3 à 30%, seul ou associé à de l’acide per acétique (CH3-COOOH) (qui potentialise l’activité de H2O2) ou de l’alcool (freine la dégradation de H2O2). En fonction de l’appareil utilisé, trois types de diffusions du biocide (produit désinfectant) peuvent être mis en œuvre :

- nébulisation (production d’un aérosol de particules de 0,2 à 5 μm émis à température ambiante ou après chauffage),

- pulvérisation (production d’un aérosol de particules de 10 à 50 μm émis à température ambiante ou après chauffage),

- flash évaporation (évaporation à chaud du biocide emporté par un courant d’air

; on parle aussi de "brouillard sec").

L’efficacité du procédé automatique est liée à la concentration efficace en H2O2, c’est-à-dire la concentration atteinte sur les surfaces, qui dépend de 3 paramètres :

- la concentration initiale en H2O2 dans le biocide utilisé, - la concentration en H2O2 atteinte dans l’atmosphère,

- la température des surfaces cibles responsable d’un phénomène de condensation ou micro condensation qui détermine la concentration finale sur les surfaces.

Le paramètre le plus difficile à maîtriser est la concentration en H2O2 dans l’atmosphère, d’autant qu’elle n’est pas forcément reproductible d’un local à un autre car elle dépend des facteurs liés au local à traiter (volume, configuration spatiale, encombrement, température, hygrométrie) et de facteurs liés à l’appareil utilisé (positionnement dans le local, débit de sortie du produit, type de diffusion.

(47)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 36 Avantage:

Contrairement aux procédés manuels, ceux-ci ont été homologués selon la Norme AFNOR 72.281 et il n’a pas d’intervention humaine lors de la désinfection

Inconvénients Ce procédé présente quelques limites à savoir :

- le caractère allergisant du produit : toxicité cutanée et respiratoire.

- le temps de l’opération peut durer quatre (4) à six (6) heures en moyenne.

L’étude et la réalisation de l’appareil «diffuseur du liquide désinfectant» utilisé dans ces procédés constitue l’objet de notre travail.

(48)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 37 3.2 Etude et réalisation du diffuseur du liquide désinfectant

3.2.1 Etude du diffuseur du liquide désinfectant 3.2.1.1 Définitions

Diffuseur : c’est un appareil à dispersion automatique qui diffuse tout produit liquide (huile, eau, parfum …) qui lui est administré à l’entrée. A l’hôpital il est utilisé pour diffuser des produits biocides lors de la désinfection des enceintes des locaux.

Produit biocide : les produits biocides tels que définis dans la directive européenne 98/8/CE concernant la mise sur le marché des produits biocides, transposée en droit français par l'ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 dans le code de l'environnement articles L 522-1 à 19. sont des

« substances actives et préparations contenant une ou plusieurs substances actives […], qui sont destinées à détruire, repousser, ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles (organismes dont la présence n’est pas souhaitée ou qui produit un effet nocif pour l’homme, les activités humaines ou les produits que l'homme utilise ou produit, ou pour les animaux ou pour l’environnement), à en prévenir l’action ou à les combattre de toute autre manière, par une action chimique ou biologique »

Il existe 23 types de produits biocides mais ceux qui sont utilisés dans le cadre de la désinfection des surfaces par voie aérienne sont des produits de type 2 (TP2), c'est-à-dire des désinfectants utilisés dans le domaine privé et dans le domaine de la santé publique.

Un produit désinfectant utilisé dans le cadre de la désinfection des surfaces par voie aérienne pour désinfecter les surfaces, y compris les surfaces de dispositifs médicaux dans un cadre de contrôle de l'environnement, est un biocide.

(49)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 38 3.2.1.2 Domaine d’utilisation

Le diffuseur du liquide désinfectant est utilisé à l’hôpital pour la désinfection des salles classées dans les zones 3 et 4 (du tableau 7 en annexe). C’est-à-dire des zones dans lesquelles le risque d’infection est élevé ; la salle d’opération, la salle de réveil, salle de soins intensifs, …

3.2.1.3 Principe de fonctionnement du diffuseur

Dans le diffuseur le produit en solution passe au travers d'une buse, forme un aérosol de gouttelettes, qui sont propulsées par de l'air sous pression. La taille des gouttelettes de l'aérosol formé définit le type de procédé, elles varient de 0,2 à 5 μm pour la nébulisation et de 10 à 50 μm pour la pulvérisation.

Cycle de fonctionnement du diffuseur du liquide désinfectant

L’appareil automatique exécute son cycle complet sans l’intervention d’un opérateur. Le cycle de désinfection comprend généralement quatre phases :

(1) le pré conditionnement, étape optionnelle pendant laquelle les conditions environnementales initiales du local (température et hygrométrie) sont définies de manière à avoir des paramètres environnementaux optimums.

(2) la dispersion, au cours de laquelle le produit est diffusé de manière à atteindre les surfaces.

(3) la phase de contact, correspondant au temps nécessaire pour atteindre le niveau d’efficacité attendu.

(4) la phase d’aération (ou extraction) destinée à éliminer le produit résiduel et correspondant au temps d'attente avant la réintroduction de l'opérateur après la phase de contact.

Le graphe suivant présente les différentes phases de la désinfection de l’appareil :

(50)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 39 Figure 8: les différentes phases du cycle de désinfection d’un procédé

automatique par voie aérienne.

Source : Recommandations Afssaps relative aux procédés de désinfection des surfaces par voie aérienne ( Afssaps - Juin 2011)

3.2.2 Réalisation du diffuseur

3.2.2.1 Etude des blocs et choix des composants

Le diffuseur du produit désinfectant contient trois blocs dont le bloc d’alimentation, le bloc de commande et le bloc de la diffusion.

Bloc de commande

C’est le bloc qui permet de déclencher, d’arrêter et d’assurer le fonctionnement de l’appareil. Ce bloc comprend l’interrupteur, la minuterie et le temporisateur.

(51)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 40 L’interrupteur qui permet d’interrompre ou de rétablir le passage du courant électrique dans le circuit.

La minuterie : c’est un appareil qui permet de commander la mise sous tension d’une charge électrique, dont l'extinction sera automatique au bout d'un temps déterminé.

La minuterie utilisée ici est de type électromécanique et permet de commander la sortie du liquide désinfectant pendant le temps choisi par l’opérateur. Après ce temps, l’appareil s’éteint automatiquement.

Caractéristiques :

Tension/ courant : 100V- 250 V CA / 2A Fréquence : 50Hz-60Hz

Plage du temps réglable : 0min à 120min

Le temporisateur : un relais temporisé est un appareil qui doit, lors de son alimentation (temporisation travail), soit lors de sa coupure (temporisation repos), ouvrir ou fermer un ou plusieurs contacts avec un retard réglable par l’utilisateur. Le relais temporisé est obtenu par l’association d’un relais instantané et d’un dispositif temporisateur. Le fonctionnement de la temporisation du contact se fait en deux modes : la temporisation travail qui retarde une information par rapport à la mise sous tension et la temporisation repos qui retarde une information par rapport à la mise hors tension.

Le liquide de désinfection étant toxique, le temporisateur est utilisé ici en mode travail pour retarder la sortie du liquide pendant 3 minutes pour permettre à l’opérateur de libérer la salle à stériliser après la mise en marche de l’appareil.

Photo 9 : Photo du temporisateur

Caractéristiques

Tension/ courant : 100V- 250 V CA ; Fréquence : 50Hz-60Hz

Plage du temps réglable : 0min à 30min

(52)

Réalisé et soutenu par Anasthasie T. AKOVOECHAN Page 41 Le bloc de diffusion

C’est la partie qui assure l’aspiration et la diffusion du liquide désinfectant.

Ce bloc comprend une pompe hydraulique et une électrovanne mini des orifices très fines

La pompe aspire le liquide et le refoule sous pression vers l’électrovanne à travers un tuyau. Cette dernière assure la diffusion à travers ses orifices très fine.

Le bloc d’alimentation

Ce bloc permet de fournir une source d’énergie (tension et courant) à l’ensemble des éléments de l’appareil. Puisque tous les modules du bloc de commande sont alimentés à 220V, CA nous avons prévu un bloc d’alimentation pour la pompe et l’électrovanne qui sont alimentés respectivement à 12V, CC / 5A et 12V, CC/0,5A,

Photo 10: module d'alimentation

Caractéristique du bloc d’alimentation

input: 100-240V, CA/ 1,6A;

Output: 12V, CC/7A:

Fréquance: 50Hz -60hz.

Deux voyants vert et rouge sont prévus pour signaler respectivement la mise sous tension de l’appareil et le début de la diffusion.

L’ensemble de ces éléments conduit au schéma de fonctionnement suivant:

Références

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