Séminaire Dubreil.
Algèbre et théorie des nombres
M AURICE K OSKAS Les hypertas
Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres, tome 16, no1 (1962-1963), exp. no10, p. 1-42
<http://www.numdam.org/item?id=SD_1962-1963__16_1_A10_0>
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10-01
LES HYPERTAS par Maurice KOSKAS
Séminaire
DUBREIL-PISOT(Algèbre
etThéorie
desnombres)
16e année, 1962/63, n°
1028 janvier 1963
Introduction.
La notion de tas a
été étudiée
par P.GRILIET, dont j’ai adopté
laterminologie.
J’ai retrouvé indépendamment
cette notionque j’ai
ensuitegénéralisée
en intro-duisant des
applications multivoques, c’est-à-dire
la notiond’hypertas.
Les
parties
lesplus importantes
de cetexposée
sont d’unepart
celleconsacrée
à
l’étude
de larégularité, d’autre part
celle danslaquelle j’introduis
la notiond’hypertas
inverse. Cette notion domine cetexposée
sonemploi judicieux permet,
d’une part d’ unifier,
donc desimplifier
lathéorie
desdemi-groupes, d’autre part
d’obtenir
desrésultats
nouveaux.1.
Définitions générales,
exem les.Définition. -
Onappelle
tas ladonnée d’un
ensembleE ,
etd’un demi-groupe d’applications
de E dansE ~ noté ~
oOn
appelle hypertas,
ladonnée
d’un ensembleE ~
et d’undemi-groupe d’appli-
cations de E dans
P(E), noté D.
Unhypertas
seranoté (E, D), (F ,
etc.
Un
pseudo-tas
est unhypertas ~E ~ c)
tel que ait auplus
un seulélé- ment, quel
quesoit O ~ D,
Un
hypertas ~E ~ a)
estplein
si on a :Exemples.
a. D
étant
undemi-groupe,
soient ~ ledemi-groupe
des translations à droite deD ~ ~
ledemi-groupe
des translations àgauche,
~. ledemi-groupe engendré par R et ,
n ledemi-groupe engendré
par lesapplications
x -~
t’u~ ~ xv) (
u ! véléments
fixes deD ~ ,
(D, R), (D , ) , (D , (D, ) jouent
un fondamental dansdifférents
travaux de lathéorie
desdemi-groupes.
On
peut également considérer
le cas eu G est ungroupolde,
etgénéraliser
cesexemples.
Il est clair que la notion
d’espace homogène
est un casparticulier
de tas.c. Soit H un
demi...hypergroupe.
Soit ~ ledemi-groupe engendré
par les tran,s.»lations y -~ y *
x ( x
E Hfixe).
Ondéfinit
de Leshypertas
~ H ~ ~~ ~ ~ H !
unr~le important
enthéorie
desdemi-hypergroupes.
d. Soit E un
ensemble,
dont A est uneéquivalence.
Soit û la fermetureassociée
à R .~E ~ 0)
est unhypertas
dont11 étude permet
celle Cetexemple peut être généralisé
au cas où R est une relation binairetransitive,
en
par-ticulier ~ peut ~tre
une relation d’ordre.e. Soit G un
groupo~de~
dont 0 est la fermetureassociative ; soient A
ledemi-groupe engendré
par les translations àdroite, E
ledemi-groupe engendré
par lea translations à
gauche, X
ledemi-groupe engendré par R
et S .Soit R1
ledemi-groupe engendré par R
et O . Ondéfinit
demême E.
etLes
~G ~ ~~ ~ permettent d’interpréter
certainsrésultats
que nous avons obtenus dans lapremière partie
de notreexposé précédent.
2. Etude
catégoFique.
A.
Définition
desmorphismes, propriétés générales.
Définitions. - Soient (E , 0)
etD’)
deuxhypertas.
Onappelle morphisme
(ou homomorphisme)
de(E , D)
dans(E’ , D’)
toutcouple (f , (p)
où f estune
application
de E dansE’ ~
cp est uneapplication
de 0 dans fet tp vérifient
deplus
les conditions suivantes :- cp est un
homomorphisme
de p dans ~’ .Remarques. - Si
cettedernière
condition estremplacée
par V 0 Ex E E
on a :
le
couple ~ ~ ~ (p)
estappelé quasi-homomorphisme.
On
vérifie d’autre part aisément
que si f est unhomomorphisme
de D dans D’( D
et D’ sont desdemi-groupes),
onpeut définir canoniquement
unhomomorphisme
de
l’hypertas (D, (respo (D ~ ~~ ~ (D , ~’~~ ~
dansl’ hypertas (DI,
(resp. ~t ~ ~ a
On
définit
facilement les notionsd’isomorphisme, homomorphisme injectif,
homo-morphisme surjectif.
B.
Sous-hypertas.
Définitiono -
Soit unhypertas.
On diraqu’un hypertas
est un
sous-hypertas
de(E; 6~ ~
si on a :Il est clair que dans ces conditions on
peut définir
unhomomorphisme injectif
de
(E ~ ~~
dans~Et ~ 6~t ~ o
.Notons que la famille des
sous-hypertas d’un hypertas (E J aj
est une ~-famillede
Moore,
la fermeture de 1.borepouvant être
construite par un processusdénom-
brable 0Go
Produits
directs.On
peut définir très aisément
leproduit
directd= une
famillequelconque d’ hyper-
tas
(E ~ G~ ~ a a ~~ .., Coproduit vérifie
les axiomesproduits
directs telsqu’on
lesétablit
enthéorie
de lacatégorie.
3. L’hypertas
inversed’un hypertas fixé.
La notion que nous allons définir a un
caractère
fondamental.Définition
de inverse. ~Soit ~E ~ ~~
unhypertas. Soit
4Nous
allonsdéfinir
uneapplication JT
de E dans de lafaçon
suivante :soit x E E
Nous poserons
PROPOSITION 5’~. ~. est un
demi-groupe anti-isomorphe
à ~ï .L’application
0 -~
~r
est unanti~isomorphisme
involutifeL’hypertas (E ~ D’)
estappelé hypertas
inverse de(E ~ &) .
Il est clair que1’ hypertas
inverse de(E ~ S’)
est(E ~ S) ~
Onconsidérera souvent, également l’ hypertas O")
où. D" est ledemi-groupe engendré
par 0 et 0’ . Onvéri-
fieaisément
que(E ~ O") coïncide
avec soninverse ; (E ~ O")
estappelé
hypertas
stableassocié
à(E ~ D) .
Qhvérifiera aisément d’autre part que,
si onprend
pourmorphisme%
lesquasi-homomorphismes définis plus haut,
la correspon- dance(E~(B)-~(E~O’)
auncaractère
fonctoriel.Etant
donnés
undemi-groupe Dp
ou ungroupoïde G ,
et leshypertas
(D ~R) ~ (D , E) , (D , Il.) , (G, P) , (G , E) , (G ~JR) ~
nous noterons leshypertas
inverses(D ~ ~) ~ (D ~ E’) ~
etc. Unélément
dudemi-groupe
des trans- lations deD,
seranoté ~ ~ (~(y)
= yx ~ =xy ,
=Un
élément
dudemi-groupe
"inverse" seranoté
i~
uv*Qna;
Nous
considérerons également
leshypertas stables, (DEfi) ,
etc.4.
Les notions
derésiduation
dans un h ertas.Soit ~E ~ S)
unhypertas ;
nous noterons(E , ~~ ~ l’hypertas
inverse de(E , ~~ . Soient
A et B descomplexes
deE ~
A uncom lexe
de Nousposons :
On
établit
un certain nombre depropriétés élémentaires
de cesrésiduels.
En voiciquelques-unes 1
etc.
Plus
importante
est la transformation parhypertas
inverse de cesrésidus.
Notons 3
l’application canonique
6J’ .PROPOSITION
58. -
On a :(
estl’
ensemble des y e Equi
sont telsqu’ il
existeO:
E~; ~
x eCA
avec
yE0’x).
Ce
théorème permet
desimplifier
lesdémonstrations
desdifférentes
formules quel’on peut établir,
ainsi de la formuleA ~ .. (U B. ~ ~ U ~k ’ !.
et de la0 i
â~
idécoule immédiatement
quel’on
aC
S’
de
plus
cethéorème
fournit uneinterprétation "multiplicative"
de certainsrésidus.
5. Equivalences
dans un hypertas.Ce
paragraphe
est fondamental dansl’exposé.
~.
Equivalences régulières.
Définition. ~ Soit ~E ~ c)
unhypertas. Soit ?
uneéquivalence définie
surE . On dira
que ?
estrégulière
si on aRemarque. - Soit
01! équivalence définie
sur E de lafaçon
suivante tSi R
estrégulière
on 0 . Nousnoterons S
la famille deséquivalences
régulières
de~E ~ ~ ~ ~
Exemples.
a.
Soit
E un ensemble dontp est
uneéquivalence ;
soit 0 la fermetureassociée
àp ~ soit ~ ~ ~ ~} ~
et soitl’hypertas ~E ~ ~) .
Etant
donnée
uneéquivalence ~ définie
surE ~ ~
estrégulière
dans(E , a)
si et seulement si ellepermute
avec p.b.
Soit
D undemi-groupe,
et soient leset (D , m) .
Les
équivalences régulières
de~D ~ ~)
sont leséquivalences régulières
à droitede D o On
interprète
demême
leséquivalences régulières
de(D , si)
et(D ,
c.
Soit
H undemi-hypergroupe
et soient leshypertas {H 9 ~) f ~H y ~) ~
~H ~ ?)!) .
Leséquivalences régulières
de(H , (R)
sont leséquivalences réguliè-
res à droite de H ~
do Soit E un
ensembles
soit A une familled’applications
de E dansf~E) ~
soit 0 le
demi-groupe engendré
par A oSoit ?
uneéquivalence
sur Evéri-
fiant la condition :
Alors ?
est uneéquivalence régulière
de(E p
e.
Soit (E ~ (0)
unhypertas ;
soit p une relationsymétrique, réflexive,
définie
surE ^ vérifiant :
La fermeture transitive de p est alors
régulière
dans~E ~ ~~ ,
f.
Si (E ~ E)
est untas,
leséquivalences régulières
de~E ~ E~
sont leséquivalences ¿ compatibles
au sens de Po GRILLETog. Les
équivalences régulières
d’unhypertas (E , D)
sont leséquivalences d’homomorphismes.
Plusprécisément 3
, ,
THEOREME
59. - Soit ?
uneéquivalence régulière d’un hypertas (E , D) .
Qnpeut définir
sur undemi-groupe d’ applications
engénéral multivoques, noté â~~ i
de telle sorte que l’on ait unhomomorphisme canonique
de(E ~
sur(B/R ~ S) . ~E~~~i ~ ~ ~
estnoté (E ~
oRéciproquement
est unhomomorphisme
de~E ~ ~ ~
sur unhypertas (E’ , D’), l’équivalence R
définie par x R y ==>f(x) = f(y)
estré -.
lière
et on aDeuxième théorème d’isomorphisme.
THÉORÈME 60. -
Soit(f , p)
’unhomomorphisme d’un hypertas (E y B)
dans unhypertas (E’ , 8~ ) . Soit sous-hypertas
de(E , 0) ,
dont(E* , 0’)
estl’image
par(f , p) .
Soit(E~ ,0~) l’image réciproque
de(E~ ~ (E~ 0~) ~ (E~ ~ 0~) ).
Soit p l’équivalence d’homomorphisme associée
à(f, 03C6);
soit03C1i
sa res-triction à
(E. ~ 0~) (i
=1 , 2) .
Qti aSi ~f ~ (p)
estsurjectif,
pour que 0 E a laisseinvariant
il faut et il~ suffit que laisse invariant
El .
Etude d e l’ ensemble 3 .
PROPOSITION
61. - Soit (E , D)
unhypertas, soit S
la famille deséqui-
valences
régulières
de~E ~
r
est une deMoore,
admettantl’égalité
pourplus
finélément,
et si
(E , D)
estplein, l’équivalence
universelle pourplus grossier élé-
mente
5 r
est un treilliscomplets
Etant
donnée
uneéquivalence
pdéfinie
surE ~
onpeut
se proposer dedéter-
miner laplus
grosseéquivalence régulière
contenue dans p. Nous avons pu lefaire
lorsque 0(x)
esttoujours
un ensemble fini.PROPOSITION
b2 0 ~.
Soit p uneéquivalence définie
sur E ~Si 0(x)
est unensemble fini
quel
que soitx e E , la plus
grooseéquivalence
conte-nue dars
p est
~ W *
est ledemi-groupe
t~auquel
onadjoint
la transformationidentique
deE ~ .
Le
procédé
ainsidéfini peut être appliqué
au cas où p estl’équi-
valence universelle de
E ,
et fournitIsolément
leplus grossier
du treillis5r.
Lorsque 0(x)
esttoujours fini,
touteéquivalence
est
régulière. Donc r.
est~-inductif.
E étant un ensemble fini dont ? et R~ sont des
équivalences,
onpeut
doncpar un processus
dénombrable déterminer
laplus grossière équivalence qui permute
avec 01. etqui
est contenuedans R’ .
B.
Equivalences fortement régulières.
Définition. - Soit (E , D)
unhypertas,
et soit R uneéquivalence définie
sur E . On dit
que ?
estquasi
fortementrégulière si 1
Nous poserons : r famille des
équivalences quasi fortement régulières.
Notons que
l’on peut
avoir siNous dirons
d’autre part
que ~R est fortementrégulière
si on a :Nous poserons
3~
= famille deséquivalences
fortementrégulières. Il
est clairque
l’on
a ~
=g~
nS~ . Notons
que S"peut parfois être vide ’
et quelorsque
(E~O)
estplein,
S"= r S’ .rExemples.
a.
Soit
E un ensemble dont p est uneéquivalence,
soit 9 la fermetureassociée
àp ~
soit 0 ={p} . Soit
R uneéquivalence définie
sur E.Pour
que ?
soitfortement régulière
dans(E ~ B) ,
il faut et il suffit quel’on
ait03C1 ~ R. Soit
alors A uncomplexe
deE ,
et soitOA l’application définie
sur E ainsi
Pour que ?
soit fortementrégulière
dans(E ~ o)
il faut etil suffit
que R
laisse indivisible A .Ce dernier
exemple peut ~tre généralisé
au cas oùl’on
a une famille deplexes
ieI de E .
Soit D
ledemi-groupe engendré
parles OA. . Pour que R
soit fortementrégulière dans (E, D),
il faut et il suffitque ?
laisse indivisiblechaque complexe A. z
cb. Si est un
tas,
larégularité
fortecoïncide
avec larégularité.
Co
Soit
H undemi-hypergroupe,
et soit R ledemi-groupe engendré
par les translations à droite de H~y .~ y * x) .
Pourqu’ une équivalence ? définie
surH soit fortement
régulière dans (H ~ ~~ ~
il faut et il suffitqu’elle
soit for-tement
régulière
à droite dans H cd.
Soient
E unensemble)
et A une familled’applications
de E dansSoit 0
ledemi-groupe engendré
parD ~
soit ~ uneéquivalence définie
sur E.~ est
quasi
fortementrégulière
dans(E 1
On a une
analogue
pour larégularité
forte de R ~e.
Soit ~E ,~ a)
unhypertas
dont~f ~ cp~
est unhomomorphisme
à valeur dansun
pseudo-tas (E’ , D’) . Alors l’ équivalence associée
à(f, 03C6)
est fortementrégulière. Inversement
si(E , a j
est unhypertas
dont R est uneéquivalence
fortement
régulière:1 (E ,
est unpseudo-tas.
f. Cet
exemple
estimportant
car il montre comment onpeut
ramener lasimpli- fiabilité d’une équivalence,
à larégularité.
Définition. - Soit ~E ~ a ~
unhypertas
dont ~ est uneéquivalence.
On diraque R
estsimplifiable
siIl est clair que
lorsque (E ~ ~~
est untas,
cettedéfinition
redonne la notion desimplifiabilité
introduite par Eo GRILIET dansl’étude
des tas. Demême
cettedéfinition permet d’étudier
leséquivalences simplifiables
dans lesdemi-hyper-
groupes.
Définition...
Unhypertas (E , o)
estinjectif si Ox Qr
=> x = y .On
vérifie aisément
que leséquivalences régulières
etsimplifiables d’un hyper- tas,
sont cellesqui fournissent,
par passage auquotientt
unhypertas injectif.
THÉORÈME
63. - Soit s)
unhypertas,
soient(E, (D’)
soninverse,
et(E ~ O") l’hypertas
stableassocié
àCE, 6;) 0
x. Les
équivalences simplifiables
de(E, p ~
sont leséquivalences quasi
for- tementrégulières
de(E ~ ~ ~ ~ ~
~i.
Leséquivalences quasi
fortementrégulières
etsimplifiables
de(E J ~~
sont les
équivalences quasi
fortementrégulières
de(E ~ (Du) .
COROLLAIRE
b3 ~ 1 ~ ~ Soit (E ~~ ~~
untas,
dont(E ~ ~~ ~
estIthypertas inversa
(E , ~"~ l’hypertas
stableassociée
Les
équivalences simplifiables
de(E 9 ~~
sont leséquivalences quasi
forte-ment
régulières
de(E ~ ~ ~ ~ ~
leséquivalences simplifiables
etrégulières
de(E ~ ~~
sont leséquivalences quasi
fortementrégulières
de(E ~ r
0Soit
E undemi-groupe,
ou ungroupoïdeo Soit R
ledemi-groupe engendré
parles translations à droit.e de E o On
définit
demême (translations
àgauche) p
et M
lequel
estengendré par R et ,
ce que nousnotons M = R
v f .Soient
(E ~ ~’ ~ rhypertas
inverse de(E , ~~ ~ (E p l’hypertas
stableassocié
à(E , ~~ (~" ~ ~
v o Ondéfinit
demême
Nous donnons untableau
qui
fournitquel
estdemi-groupe d’applications
quel’on
doit faire intervenirlorsque l’ on
veut ramener une certainepropriété?
à unepropriété
dequasi régularité
fortecCe tableau
n’est
pascomplet,
mais onpeut
lecompléter aisément.
propriété Demi-groupe d’applications Régularité
à droite ~,Simplifiabilité
à droite E’Régularité
~LSimplifiabilité
M’Régularité
à droite etsimplifiabilité
à droite R" = R v.?’
Régularité
àgauche
etsimplifiabilité
à droite E v?’
Régularité
etsimplifiabilité M v M’
etc.
Remarque. -
Onpeut
aussiconsidérer
le cas où E est undemi-hypergroupe
etétudier
leséquivalences
de Equi
sont fortementrégulier
ousimplifiables.
g~
Soit (E ; 0)
unhypertas
et soit p une relationréflexive, symétrique
définie
surE ~ dont ~
est la fermeture transitive.Si
alors ~ est fortement
régulièreo
Par contre si x p y ~ ===> Oc p
0y ,
on nepeut
conclure engénéral
que R soitquasi
fortementrégulière (car 0x peut parfois ttre vide).
On
peut
sedemander,
si unhypertas ~E ~ ad)
tel que la fermeture transitive de toute relationréflexive, symétrique, quasi
fortementrégulière,
soitquasi
fortement
régulière? n’est
pasplein, moyennant éventuellement
certaines condi- tionssupplémentaireso
A cette
interrogation
sontliées
laproposition,
et laconjecture
suivantes.PROPOSITION
6~4 Q .» Soit
D unsemi-groupe abélien.
Pour que D soit ungroupe,
il faut et il suffit que la fermeture transitive de toute relationréflexive symé- trique
etsimplifiable
deD ,
soitsimplifiable.
Démonstrationo -
Dans un sens ladémonstration
est triviale.Supposons
que D soit unsemi-groupe abélien
tel que la fermeture transitive de toute relationréflexive symétrique, simplifiable,
soitsimplifiable. Supposons
deplus
que Dne soit pas un groupe.
Soient
u ED ~
a E D tels que cara =
a ====> u = au.Posons
x = a2, y ^ a . 3
N ousdéfinissons
une relation p sur D de lafaçon
suivante :
p estréflexive,
et deplus
on a :Soit D
ledemi-groupe auquel
onadjoint l’unité. Soit p’
la relation suivanteIl est clair que
p’
estréflexive, symétrique, simplifiable. Soit R
la ferme-ture
transitive de
e stsimplifiable.
Ona x p u ~, u p y ,
doncx ?
y , c’est-à-dire e,
. Donc on a a Ra .
Cecientraîne qu’il
existedes
éléments c1 ... c n
tels que :Il
existe
alorsa E D: On a donc,
soit03B1a=03B1c1 , soit a=ci,
soit
l’une
despossibilités
suivantes x =aa ,
u =ac ;
u =aa ,
x =ac
y =
(ta,
u = u = y =acl . Compte
tenu queu i aD ,
cespossibili- tés
sont àexclure,
et on anécessairement
a . En refaisant ceraisonnement,
on en conclut
finalement
que a = cequi
est absurde.C. Q.
F. D.Conjecture. - Soit
D unsemi-groupe
tel que la fermeture transitive de toute relationréflexive, symétrique simplifiable
àgauche,
soitsimplifiable
àgauche.
Alors D est
simple
à droite.La
réciproque
de cetteproposition
estévidente.
Famille des
équivalences quasi
fortementrégulières
et fortementrégulières. -
(E , D) étant
unhypertas fixé,
nous allonsétudier ’r
et"r.
PROPOSITION
65. -
est une n-famille de dont leplus grossier
ment est
l’équivalence
universelle.C’est
un treilliscomplet.
La
proposition
suivante montre comment on obtient leplus
finélément de ’r.
Bien entendu la construction
permet d’obtenir
laplus
fineéquivalence simplifia- ble,
ourégulière d’un demi-groupe
D.00
PROPOSITION
66. -
Leplus
finélément
de F’ r est p =~ (03C1n),
n où p n appar-tient à la suite
définie
parrécurrence : p~
estl’égalité ;
(demi-groupe
0auquel
onadjoint l’identité)~
et uv ,
est la fermeture transitive dep~ ~ Si (E ~ c)
estplein,
p est la fermeture tram sitive dep? *
PROPOSITION
67. -
Si g"n’est
pasvide, c’ est
une ~-famille deMoore,
et uneu-famille de Moore.
Rappel. ’-
Nous avonsdéfini
sur E uneéquivalence
PROPOS ITi ON
b8 .
a..
Soit 01.
uneéquivalence définie
sur E . E~~t ~
il faut et il suffitr
que R ~
... 0 et R E F’.xY*
Pour queS"
soit nonvide,
il faut et il suffit que leplus
finélément
p deF’r appartienne
àF"r, c’est-à-dire
que pS
0 .Alors S"
etF’r
ontmême
plus
finélément ;
S" a lemême plus grossier élément
que SRemarque. -
Onpeut
àpartir
de cettedernière proposition,
obtenir desrésul-
tats concernant les
équivalences permutables
obtenus par P. DUBREIL et M.-Le DUBREIL-JACOTIN dans leurmémoire intitulé "Théorie algébrique
deséquivalences".
PROPOSITION
69. -
Une conditionnécessaire
pour que~r
soit non vide est que l’on aitLorsque ~E ~ &?~
estl’ hypertas ~D ~
inverse du tas~D ~ ~~ ( D
demi-groupe
fixé, 0{
famille des translations à droite deD ~ ~,
cette condition est deplus
suffisante.Démonstration. - Interprétons
l’équivalence
0lorsque (E , D) = (D, R’).
On a
aisément
en
posant
Quant
à la condition x ~y ~
0u ===> x 0 y , elles~ écrit :
Supposons
cette conditionréalisée,
etdémontrons
que F’r est non vide. Pour cela il fautétablir
que laplus
fineéquivalence simplifiable
à droitep.
appartient
à~n ~ c’est-à-dire vérifie
x p y ~u/x
=>u/y.
~r
On a 03C1=03C1n ; 03C11
est03C12n y => ~ a:
xa03C12n-1 ya ,
est la fermeture transitive de
P2n.
Supposons
quel’on
ait x y ~U/X
-=ns=:>u/y ;
montrons que cette pro-priété
estvérifiée
pour 2n + 2 .On a donc
On a
ya=:cua~
et par suite y 6 Du.C.Q.
F.D.Remarque. - LI équivalence u/x
===>u/y peut être interprétée
àl’équi-
valence de Green. .Plus
précisément :
Si pour tout x 6
D ,
il existe a e D tel que x =ax , 1’équivalence
x 0 y ~>
(u/x
=>u/y ,
V u ~D) coïncide
avecl’équivalence
deGreen
àgauche
E e.On
peut
se proposerd’étudier
lesdemi-groupes
Dvérifiant
la condition :xa = ya ==> x f y . Je n’ai pas fait cette
étude.
Nous allons maintenant
généraliser
leproblème
de la recherche desplus
finsou
plus grossiers éléments
de S~ oùr r
Plus
précisément étant donnés
unhypertas (E ~ 0)
et uneéquivalence
pdéfi-
nie surE ,
nous allons construire certainséléments
de F’ et S" astreints àêtre plus
fins ouplus grossiers
que03C1 ,
et à une condition demaximalité
ouminimalité.
PROPOSITION 70.
a.
Soit
p uneéquivalence
définie sur E. Leplus
finélément
de 3~ conte-nant p est
égal
à r(demi-groupe D auquel
onadjoint
latransformation identique
deE ),
u eE ,
V E E tels que
De
plus P2n+1
est la fermeture transitive de~2n
°p,
pourqu’ il
existe unplus
finélément
de contenant p .il faut et il suffit queU
° .Alors
leplus
finélément Cherché
estU
Pn .
n n
n n
EROPOEITION
71 0 -Pour qu’ il
existe unplus grossier élément
de lJ" contenu dans uneéquivalence
pfixée, définie
surE ,
àl faut et il suffit r que p con- tienne leplus
finélément
de rAlors
leplus grossier élément
de 3" con- tenu dans p est leplus grossier élément
de F r contenu dans p . rCes
propositions permettent
dedéterminer
enparticulier, étant donnés
un demi- groupeD ,
et uneéquivalence
pdéfinie
surD , l’équivalence simplifiable,
ou
régulière engendrée
par p oC.
Equivalences vérifiant
des conditions derégularité
et laissant indivi-sible
une famille decomplexes 3 caractérisation
des classes module uneéqui-
valence
vérifiant
des conditions derégularité.
Soit (E , D)
unhypertas,
soit(Ai)i~I
une famille decomplexes
de E . Nousnous proposons
d’étudier
leséquivalences
deE !
laissantchaque Ai
indivisi-et
vérifiant
une condition derégularité
,Soit B
ledemi-groupe engendre
par S et par lesOAi .
On a laproposition
suivante :
PROPOSITION 72. - Las
équivalences
de Equasi
fortementrégulières
dans(E ~ (D) (resp.
fortementrégulières) qui
laissent lescomplexes A.
indivisibles sont leséquivalences quasi
fortementrégulières (resp.
fortementrégulières)
del’hypertas (E ~
Remarque. -
Il est fortpossible qu’il
existe deséquivalences
fortementrégu-
lières
dans(E p S) ~
maisqu’il n’en
existe pas dans(E ~ s) .
Une conditionnécessaire
pourqu’il
enexiste,
est que toutes lesparties 0(A.) (0
~o)
soient indivisibles modulo
If équivlllence
0 : x 0 y(Ox
==>~~
V 0 o Je ne pense pas que cette condition soit suffisante.
COROLLAIRE 72.1. ~ L’ensemble des
équivalences
deE ~ quasi
fortementrégulières
dans
(E , D),
laissant indivisibles lescomplexes Ai ,
est unen-famille
deMoore,
dont onpeut déterminer
par un processusdénombrable
leplus
finélément,
dont le
plus grossier élément
estl’équivalence
universelle.C’est
un treillisplet noté Fr(03A6) ( 03A6 désignant
la famille descomplexes
COROLLAIRE 72.2. - L’ensemble des
équivalences
deE ~
fortementrégulières
dans(E , 0) ~
laissant indivisibles lescomplexes A.
de lafamille ~ ~ s’il n’est
pas
vide,
est une n-famille deMoore,
et une ~-famille de Moore.C’est
un treil- liscouplet noté F"r(03A6) . F"r(03A6)
admet pourplus
finélément,
leplus
finélé-
ment de
F’r(03A6).
Remarques. - Etant donnés
unhypertas (E , D) ,
une famille 03A6 decomplexes
A~
et uneéquivalence
pdéfinie
surE ~
onpeut
construire laplus
fine
équivalence
deE ~
contenant pquasi
fortementrégulière,
laissant indi...visibles les
complexes
de la famille ~ .Etant donnés
unhypertas (E , D) ,
et une famille 03A6 decomplexes Ai
deE ,
on
peut étudier
la famille deséquivalences régulières
deE ,
laissant indi-visible ;
onvérifie aisément
que ceséquivalences
sontrégulières
dans~E ~ p~ ~
mais que
plus généralement
leséquivalences régulières
de(E ~ (~)
sont cellesqui
laissent indivisibles ou saturent lescomplexes Aj ,
etqui
sontrégulières
dans
(E , 0) .
D’autre part,
onpeut
noter que la famille deséquivalences régulières
de(E p
laissant indivisibles lescomplexes (Ai)
est une ~-famille delorsque O(x)
est un ensemble finiquels
que soient 0 eB y
x EE ,
cette famillepossède
deséléments
minimaux.La
proposition ’~i
et ses corollairess’applique immédiatement
àl’étude
du pro-blème
suivant :E est un
demi-groupe,
ou ungroupoïde,
ou undemi-hypergroupe
estune famille de
complexes
de E .Détermination
deséquivalences
de E laissantles
complexes A indivisibles,
etpossédant
despropriétés
derégularité
et desimplifiabilité.
Les
problèmes
de Marianne TEISSIER.Soit (E , S)
unhypertas
dont A est uncomplexe.
Aquelles
conditions existe- t-il uneéquivalence
p deE , possédant
despropriétés
derégularité (le
casoù p est
quasi
fortementrégulière étant
le cas leplus important),
telles que A soit une classe modulop ?
ao Cas des
équivalences quasi
fortementrégulières. -
Dans le cas oùl’hypertas
~E ~ 4~~
estplein,
on a laproposition
suivante :PROPOSITION
73... Soit
unhypertas plein. Soit
A uncomplexe
de E oPour
que A soit une classe modulo uneéquivalence p ’
p E~~ r~
il faut et il suffit que les conditions suivantes soientréalisées :
Démonstration. -
Si A est une classe modulo p ~F’r,
il est clair que les conditionsécrites
sontréalisées. Réciproquement
supposons ces conditionsréali-
sées
etsoit ~ l’ équivalence suivante :
( 0 désigne
ledemi-groupe D auquel
onadjoint
la transformationidentique
deE ).
Il est clairque A
est une classe module~. A
Onadonc
C.
Q.
F. D.Cette
proposition s’applique immédiatement
aux cas suivants :- D est un
demi-groupe,
dont A est uncomplexe. Détermination
des conditions que doitvérifier
lecomplexe
A pourqu’il
soit une classe modulo uneéqui-
valence
régulière d’un
oubilatèrement.
- H est un
demi-hypergroupe,
dont A est uncomplexe. Détermination
des con-ditions
que doitvérifier
A pourqu’il
soit une classe modulo uneéquivalence
fortement
régulière d’un côté
ou des deux.Ceci
dit,
dans le casgénéral
où~E ~ p~ nt est
pasforcément plein,
les con-ditions de la
proposition 73
ne sont quenécessaires (mais
pas suffisantes engénéral) . Ainsi lorsque (E , S) coïncide
avec unhypertas
de la forme(D , R’),
ces conditions se traduisent pour un
complexe
A deD ~ ainsi :
a ~ A ~
xEA; xuEA,
aEE ~xeA.
Il est bien connu que ces conditions ne sont pas
suffisantes,
engénéral
pour que A soit une classe modulo uneéquivalence simplifiable
à droite.Notations. - 0) étant
unhypertas quelconque,
dont A est uncomplexe,
nous posons : p =
plus
finélément
p, =plus
finélément
de Fr lais- sant A indivisible.(Rappelons
quePA peut être
obtenu par un processusdénom-
brable.)
PROPOSITION 74 . - Une condition
nécessaire
pour que A soit une classe moduleune
équivalence quasi
fortementrégulière
de~E ~ a~
est que l’on ait : Asaturé
modulo p ~Cette condition
n’est
pas suffisante engénéral.
Une conditionnécessaire
et suf- fisante pour que A soit uneclause
modulo uneéquivalence quasi
fortementrégulière
de~E ~ o)
est que ~~ soitsaturé
modulep. ~
Remarques. -
Cetteproposition s’applique
aux casd’ équivalences régulières,
simplifiables, définies
dans undemi-groupe D ,
ou ungroupoide G ,
ou un demi-hypergroupe
H(à
condition deremplacer
dans ce dernier cas larégularité
par larégularité forte) .
Malheureusement la condition
nécessaire
et suffisante de laproposition
74n’est
guère
maniable.P. GRILLET a
donné
une conditionnécessaire
et suffisante pour que dans un demi- groupeD l
uncomplexe
A soit une classe modulo uneéquivalence régulière
etsimplifiable.
J’ ai moi-même donné
une conditionqui diffère d’une part
de celledonnée
par P.GRILLET, d’ autre part
de celle de laproposition 74 (qui englobe
des casplus
généraux) *
PROPOSITION
75. -
Soit A uncomplexe
deE ~
classe modulo uneéquivalence
p
quasi
fortementrégulière
dans(E ~ L’ ensemble
deséquivalences quasi
fortement
régulières
de~E ~ ~~ ~
dont ~~ est uneclasse,
est stable par inter-section ;
sonplus
finélément
estp..
b. Cas des
équivalences
fortementrégulières. »
Leproblème
sesimplifie
consi-dérablement
ici.Soit (E , D)
unhypertas ;
nous supposons que F"r est non vide.Soit
A uncomplexe
de E . Nousdésignons
parp,
leplus
finélément
dequi
laisseA indivisible*
PROPOSITION
76. -
Les trois conditions suivantes sontéquivalentes :
- A est une classe modulo une
équivalence
fortementrégulière.
- A est une classe module une
équivalence quasi
fortementrégulière ;
ilexiste une
équivalence
fortementrégulière qui
sature ~ .-
PA
est fortementrégulière, PA
sature A.Lorsque l’une
de ces conditions estréalisée, PA
est leplus
finélément
de~; qui
admet il comme classe.PROPOSITION
77. -Lorsque A
est une classe modulo uneéquivalence
fortementrégulière, l’ensemble
deséquivalences
fortementrégulières qui
admettent A commeclasse est stable par les
opérations
n et u ole
théorème
suivantpermet
de donner uncritère
assez maniable pourqu’un
co~.plexe
A soit une classe modulo uneéquivalence
fortementrégulière,
et deplus
fournit
l’élément
leplus grossier
de F" rqui admet A
pour classe..
THEOREME 78. --- Pour
qu’un complexe
A soit une classe modulo uneéquivalence
fortement
régulière,
il faut et il suffit que les conditions suivantes soientréalisées :
Dans ce
cas,
soit Rl’ équivalence
suivante :R ~
F" ;
r A est une classe modulo 0{ . Deplus R
est leplus grossier élément
de
F"r
dont A est une classe.Démonstration. -
Il est clair que les conditions sontnécessaires
pour que £>soit une classe modulo une
équivalence
fortementrégulière. Supposons-les réa..
lisées,
etconsidérons l’ équivalence
~,définie
dansl’ énoncé
duthéorème.
trons
que R
EF"r .
r On a d’abord R ~
0 .D’autre part,
montronsque R
~ F’ .rSupposons
quel’on
ait : x R y , soient u ~ Ox , v ~ Oy (O ED) .
On aEn
outre,
avecOn a donc dans tous les cas
D’ autre part
soientô~ ~
s Ed’u ~
t ~d’v ~
d"E ~ ~
supposons(~ a
~ ~ t ~
donc, puisque
x R y , on a : On a donc ~ E ~t~ ,r
on
vérifie aisément d’
autrepart que à
est une classemodulo 0B .
Enfin,
soit 03A3 ~F"r , avec A ,
classe modulo Z . Montrons que rDe plus
F. D.
COROLLAIRE 78.1. - Soit D un
demi-groupe
avecunité
à droite etdont ?
estl’équivalence
de Green à droite.Soit
li uncomplexe
de D.Pour
que ~’. soitune classe modulo une
équivalence simplifiable
àgauche plus
fineque R ,
ilfaut et il suffit que
l’on
ait :a ==
xs ,
b ==xt ,
x ~D* (demi-groupe
Dauquel
onadjoint
uneunité)
===>
c.
Equivalences régulières.
PROPOSITION
79. -
Une conditionnécessaire
pourqu’un complexe
Ad’un hyper-
tas
(E , B)
soit une classe module unélément
deS
est quel’on ait :
Remarquons
que l’onpeut appliquer
cetteproposition
au cas ou. ~= ~ 0~ ~
ou. 0est la fermeture
associée
à uneéquivalence ? définie
sur E . On a :COROLLAIRE 79.1. - Soit E un
ensemble,
dont ? est uneéquivalence,
et Aun
complexe.
Pour que li soit une classemodule
uneéquivalence qui permute
avec R il faut et il suffit que
chaque
fois que A contient une classemodulo R ,
A soit
raturé
modulo R .Démonstration. -
Montrons le fait que la condition soit aussi suffisante. Toutd’ abord
supposons que A soitsaturé modulo R .
Soitl’ équivalence
pdéfinie
par la