·
-l
,ýN· .' .... ,. : 242
THÈSE
L'UNIVERSJTÉ
DE
BOI\DEAUX
I
POUR
OBTENIR
LE TITRE DEDOCTEUR-INGÉNIEUR
PAD
Guy
MAGNIEZ
INGÉNIEUR E. N. S. C. B.
Contribution
à l'étude denouveaux
électrolytes
solidesdu lithium.
Soutenue le 17 décembre 1976, devant la Commission d'Examen: MM. P. HAGENMULLER """"""""""""""" 000.0 Prý.iden.t. M. POUCIIARD o. 0 0 0 0 0l J.M. REAU E%tJlllinaleru"" A. LEVASSEUR ..."
---0---- 1976-Ce travail a ýtý effe ctué au Laboratoire de Chimie du Solide
du C. N. R. S. de l 'Unive r elté de Bordeaux I, IOUI la direction de
Monaieur le Professeur HAGENMULLER. Ou 'il veuille bien ici trouver
l'expression de notre profonde gratitude.
Monsieur le Professeur POUCHARD, qui nous a fait profiter
de la grande expé r ie n ce , a accepté de faire partie de notre jury de thèse.
Qu'il nous soit permis de lui adresser nos plus vifs remerciements.
Monsieur REAU, Chargé de Recherches au C. N. R. S., a
dirigé nos recherches et nous a toujours fait bénéficier de sa grande
compétence; qu'il veuille bien trouver ici l'expression de notre profonde
reconnaissance.
Monsieur LEVASSEUR, Martre A ssistant, qui nous a
tou-jours ýtý de bon conseil,a bien voulu faire partie de notre jury. Nous
l'en remercions vivement.
Nous exprimons notre gratitude à J. P. CHAMINADE,
Ingénieur au C. N. R. S., qui nous a fait bénéficier de ses conseils et de
son aide amicale.
Nos remerciements s 'adre ssent également à tous nos
cama-rades, en particulier à G. CAMPET, J. MOALI, C. LUCAT et
B. CALES et aux ingénieurs et techniciens pour leur concours amical
et
spontané,
en particulier MM. RABARDEL, CA ZORLA, LOZANO,MAROUESTAUT et tous les techniciens de l'atelier.
Que tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
mémoi-re et en particulier Mesdames BERDIN, HERNANDEZ et TRIOLET et
Monsieur DUJARRTC trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.
Nous te non s e n Iin à r e m e r cie r la D. R. M. E. pour l'aid(:
., :ç i,:. " "" ý. '-.-; 'if
CONTRIBUTION
AL'ETUDE
DENOUVEAUX
ELECTROLYTES
SOLIDES
DULITHIUM
"1 ". T"SOMMAIRE
INTRODUCTION
..."...
1CHAPITRE
III :REALISATION
D'UNECELLULE
DEMESURES
1418 18
17
IV-I-
Description
de lastructure
LiNb601SF
...IV
-z
-
P'r opr-Ié té scristallochimiques
de lasolution
solide Li
I -x Ta308 -x F x (0 ý x ý 1)...
IV -3- Pr opr ié té s
cristallochimiques
de lasolution
solide Lil -x Ta3 -x W 08 (0" x ý
1)...
19x
1-1-
Expression
analytique
de l'arc de cercle (I).. SI-Z - In te r pr é
tat ion
physique
de l'arc de cercle (I). 61-3- Dé te r m irrat ion de la conductrvtté. . . .. . . 9
a)
frittage
en tube s ce lté , . . . " . . . lZb)
frittage
avec un liantorganique.
. ... .. .. IZc)
frittage
souscharge.
. . . lZ11-4-
Mýtallisation
des cé r arn îque a, ". . .. ". . .. . . . 1311-1-
Mýthodes
desynthèse.
. . . 11II -Z -
Identification
de s phase s. . . 1111-3-
Elaboration
des rna té r iaux. .. .. . . Il11-1- Description
de lacellule.
ISIII-Z -
Mýthodologie.
. . . . " . . . IS111-3- Mise au point. 16
CHAPITRE 1:
DIAGRAMMES
D'IMPEDANCE
COMPLEXE...
3CHAPITRE
II :TECHNIQUES
EXPERIMENTALES.
.. .. .. . .. . 10CHAPITRE
IVCONDUCTIVITE
IONIQUE
DESMATERIAUX
IV -4-
Propri't's
'lectriques
deLiTa30S
S...
20a) Etude sur
pastille
fritt'e.
" " . . " . " . " . . . 20b) Etude sur
monocristal.
. . . " . . . " . 21IV - 5-
Propri'tés
électriques
de lasolution
solide Lil Ta30S F (0'" x " 1). " ... .. . 22
-x -x x
IV
-6- Propriétés
électriques
de lasolution
solideLil
Ta3WOS(OýxýI)
23-x -x x
IV -7 -
Discussion.
. . . . . . . . . . . . . . . . " . . . . . . . " . . . 24CHAPITRE
V:CONDUCTIVITE
IONIQUE
DES BORACITES
DE
LITHIUM.
. . . " . . . . 26V -1-
Description
de lastructure
de Li4B7012X
(X = Cl,
Br)...
27V -2 -
Propri't's
électriques
desboracites
Li
4B7012
Cl et Li4B7012
Br. . . " " . . . . 2SCONCLUSIONS
GENERALES.
. . " . . . " . " . " . " " " . " " " . " . " . " . . . 30- I
-Nous nous sommes attachés à établir des corrélations entre
Des considérations énergétiques nous ont conduit à
envisa-ger la possibilité d' électrol yte s solides où l'ion mobile se rait le
lithium. Celui-ci présente en effet l'avantage sur le sodium de donner
lieu à une tension plus élevée et à une énergie massique plus forte.
CI. Br).
sur les propriétés de conduction des horae itv s Li4B7()12 X (X
Les problèmes de stokage de l'énergie revêtent à l 'heure
actuelle une grande importance dans la mesure où la consommation de
courant varie considérablement des heures creuses (nuit. (in de
semai-ne. mois d'aoQt) aux heures de pointe alors que la production est
sen-siblement constante. L'une des solutions envisagées e st le st ok a ge
électrochimique. Les dispositifs actuellement utilisés Pb-HZSO
4 sont
à la fois lourds et encombrants; pour une faible capacité. ils donnent
une tension insuffisante. L'obtention d "éIe ctrol y te s solide s à forte
mo-bilité ionique constitue l'étape préliminaire indispensable à la
réalisa-tion de piles ou d'accumulateurs originaux à moyenne tempé rature.
Jusqu'à présent les études effectuées sur de tels matériaux ont porté
essentiellement sur la zircone stabilisée ou l'alumine R (système
so-dium - soufre).
C'est dans cette optique que nous avons entrepris l'étude
des propriétés de transport des tanta la te s de lithium et des bo r a c ite s
de lithium. Ces matériaux. qui comportent des structures originales
où le s sites du lithium ne sont que pa rtiellement occupé s. pré sentaient
en effet un grand intérêt sur le plan de la mobilité ionique du lithium.
propriétés électriques et structurale s. L'existence de s solutions
soli-des Lil Ta30S F et Li
I Ta3 W Os devait permettre en
particu--x -x x -x -x x
lier de déterminer l'évolution des propriétés de transport au sein de
ce s solutions solide s en fonction du taux de lithium insé ré. Il était é
- z
-La
comparai.on
de.propri4t's
'lectriques
destantalates
et de.
boracite.
delithium
avec lesmeilleur.
conducteur.
catlonlque
sactuellement
connus devait
nouspermettre
demontrer
l'importance
deCHAPITRE
IDIAGRAMMES
D'IMPEDANCE
COMPLEXE
-- 4
-Un dýplacement d'ion. dans un solide s'explique par la
prýsence de dýfauts dans un réseau cristallin. Les deux types de
dé-fauts les plus souvent rencontrés sont les lacunes qui correspondent
ý l'absence d'ions en des sites normalement occupés et les ions
in-terstitiels situés hors des positions normales du réseau (1). Sous
l'influence d'un champ électr ique, le s ions peu vent se déplace r dans
un réseau lacunaire par sauts successifs entre proches lacunes. Cette
conduction ionique ne se produit pour un électrolyte donné qu'à partir
d'une température T suffisante qui est fonction de l'électrolyte.
La conductivité ionique d'un électrolyte donné peut être
déterminée en faisant appel à diverses techniques potentiostatiques
qui présentent malheureusement l'inconvénient de ne pouvoir s
'affran-chir des phénomènes de polarisation aux électrodes (2 à 4). Une
métho-de très originale, utilisée pour la première fois par J. E. BAUERLE
(5), repose sur le tracé des diagrammes d'impédance complexe, les
mesures étant effectuées en courant alternatif sur la gamme de
fré-quences la plus large possible. Cette méthode permet en effet de
sépa-rer dans l'interprétation des mesures le rôle de l'électrolyte solide
proprement dit de celui des électrodes et de déterminer avec précision
la résistance ohmique du matériau.
Le diagramme d'impédance complexe d'un condu cte u r
ioni-que est repré senté schématiquement à la figure 1. A tempé ra tu re
donnée, les points correspondant aux fréquences les plus élevées s
'ins-crivent sur un arc de cercle (1) passant au voisinage de l'origine et
dont le centre est situé en dessous de l'axe des réels. Le rayon passant
par une intersection de l'arc de cercle avec l'axe des réels définit un
angle aigu égal ý a 1T /Z. Aux plus faibles fréquences se dessine
l'amorce d'une seconde courbe (II) caractéristique des phénomènes de
IZI cos
'P(Q)
Fil.
1Dialramme
d'lmýdance
complexe
d'unconducteur
ionique
""",_"ý_.:.::ý : "
0;-(I)
(H)
-Ill
sin.,
(g)
5
-Nous pouvons écrire
T m +ý +ý ES Eoo E +
---ý---ýýý
(X) l-ý l+(jwTm) conjugué de'?).
*
E ( w) =persion des temps de relaxation autour de la valeur moyenne
ý =
_:,
z+
= Z v ý (Z est le complexeL'arc de cercle (I) relatif ý l
'ýlectrolyte
peuts'exprimer
analytiquement
par uneexpression
analogue ý celle de K. S. COLE etR. H. COLE pour la pe r mi tt ivfté complexe (6)
ý ---t __.
+7
Z - Z = u v (x) -+ --+=-;;>[1
-Hl-Ct).z-
f (wl
ou Z v - Z T e (x)expre s sion dans laquelle f (w ) =
1+1
I - 1 - EXPRESSION
ANALYTIQUE
DE L'ARC DE CERCLE (I)Appelons Zoo et Zv les abscisses des points
d'intersection
de l'arc de cercle (I) avec l'axe des réels (figure 1). Les vecteurs;t
et ý du plan complexe sont définis par les
relations:
où Eoo et Es r e pr é s ente nt
respectivement
les valeurs de laper-mittivité aux
fréquences
infinie et nulle, T m une moyenne des tempsde
relaxation
et Ct une constante positiveinférieure
à l'unité qui estinterprétée
par K. S. COLE et R. H. COLE comme un facteur dedis-Des simples
considérations
géométriques
montrent que l'angle entreles vecteurs \t et
v-
estindépendant
de la frýquence et égal ý(1- Ct)
n/z
(7).La fonction f ( w ) est
déterminýe
graphiquement
en portantle
logarithme
du rapportI
ý
, en fonction dulogarithme
de la frýquenceangulaire w = Z n f (figure Z). Le lieu des pointa obtenus est une
droi-te de pente égale ý (1- Ct ) :
log
I
ý
Ia
log
(1)0
Fig. 2Variation
dulogarithme
de I:
I enfonction
dulogarithme
de lafr'quence
angulaire.
log
Ca) ;ý ý1 f.'rJ.+ . S' 11 ) I - a . (1 - a ) J In ý = J entratne ý ý + __--=Z::.:ylt.-_-__;:Z::J!Il;a__ 1+(' JUlTo )I-a . (I ) 'IT l+eJ -a...,....c. 1 ( lA) To) -a + +
_,.
z*
=z+
00 00 ___, ýz*
= Z___.
Z* v 1- a On a done f ( Ul) = ( w "( 0) --+ ý -+ Zy - Z Q) u = ---ý-ý--ýý---j{l-a ý I + e ( Ul r 0) 1 - aEn dépit de leur ressemblance gýomýtrique, les
demi-cer-cles inclinc§s dans les diagrammes de pe r m itt ivrté et d'impédance
n'ont pas la même signification physique. Compte tenu de s relations
entre l'impédance Z*, l'admittance y* et la permittivité (*
(y* =
ý = j Co Ul c *, Co = £0 __§_
é
tant la capacité à vide du
Z e
rn até r iau de surface S et d'épaisseur e), la transformée d'un
demi-Le tracé des diagrammes d'impédance complexe permet de
cercle incliný obtenue pour l'un de ces diagrammes n'est jamais une
figure équivalente.
- 6
-I - Z -
INTERPRETATION
PHYSIQUE
DE L'ARC DE CERCLE (I)compte tenu de la relation:
11
e j (1- a)7 = (Cos
+
l'expression Z* est
et
L 'c§galitý
Les valeurs de a ainsi t r ouvé e s sont en accord avec ce l l e s
dc§duites des angles Cl
+
des diagrammes d'Irnpédan
ce complexe.( )
I-a
I lA) est donc de la forme K lA) " La figure Z permet en outre de
dýterminer avec pr é
c iaron le paramètre T 0 tel que K = i
1 - a et
o
dýfini par UlO r 0 = 1 au sommet de l'arc de cercle, c'est à dire
correspondant à la valeur particulière
I
ý
I- 7
-4§lectriques. si celui-ci est observable (12, 13).
%
X (w)
(a),
[c ).
w correspondant au maximum de pertes
di-m = cotg n 1T 2 À ,,( w ) X I ( w )
*
(X (w) = X'( w) - j X., ( w ) ) y*( w) = G + j w C ( w ) v -1 n G =(Z -Z ) v V <XlL'étude de la susceptibilité complexe diélectrique
la fréquence angulaire
avec
frýquence :
que le rapport de la partie imaginaire à la partie réelle de la
suscepti-X"( w )
bilit' complexe diélectrique - - est constant et ind4§pendant de la
X '( w )
où a est une constante et n un nombre positif inférieur à 1. Cette
rela-n
tion est vérifiée sur un très large domaine de fréquences au dessus de
La conséquence immédiate de cette loi expérimentale est
*
TI n-lX ( w ) = a (1 - j cotg n -) w (b).
n 2
La transformée en diagramme d'admittance du ce rele (1)
obtenue pour les points haute fréquence en diagramme d'impédance est
une droite de pente n';- (n = 1 - (1 ) (figure 3). A. K. JONSCHER a 5
50-cie à ce diagramme un modèle électrique comportant en parallèle une
conductance pure G indépendante de la fréquence et une capacité de
ty-v
pe " non Debye" C (w) fonction de la fréquence.
n
Le circuit électrique équivalent a pour admittance
en fonction de la fréquence sur un grand nombre de matériaux
diélec-*
triques a permis à A. K. JONSHER de montrer que X ( w ) peut être
représenté par la relation empirique:
propose un modèle nouveau basé sur l'existence d'un rapport constant
entre l'énergie pe rdue et stockée par cycle dans le maté riau (11).
montrer que les conducteurs ioniques n'ob4§issent pas à la théorie de
P. DEBYE qui prévoit pout" l'ensemble du matériau un seul temps de
relaxation (8). Un certain nombre d'auteurs interprètent les d i a g rarnrn« s
d'imp'dance selon un modèle dérivé de celui de P. DEBYE en admettant
. ,ý.
IYI cos
f(0-1)
Fig. 3Gv
Gy
Cn
(Ca))Diagramme
d'admittance
complexe
d'unconducteur
ionique
et
modèle
'lectrique
caract'ristique
de sespropri't's
volumiques
IYI
sin
'I>- 8 -(h) . (i) . n . A n + J W n n-l + a w (e) " n lI) n-l cotg (n T w (f) . a n Eoo * * Gv = Y2 ( w) ; Y 2 (w ) représente l'admittance de
E'(W)=
E"(W)=
y* ( w ) y*( W ) = G v + A n cotg nT
W"non Debye" C ( w) et a pour équation:
n *( ) II n. A n Y w = A cotg n - w + J w 2 n 2 n Posons la capacité
L'admittance du ci rcuit ýlectrique y* ( "I ) devient
*
*
X (w ) = E (w ) - Eoo (d)
L'existence d'excellents arcs de cercle obse rvé s dans le 5
dia g r arnm es d'impédance confi rme que cette approximation est justi fié e
sur un large domaine de fréquences.
*
IIYl( w) = an C0 cotgn- 2
Les parties rýelle et imaginaire de la permittivité complexe
£* ( w ) peuvent ë
t r e dýduites de la relation
La comparaison des équations (i) et (g) montre que le modèle de A. K.
JONSHER est applicable aux conducteurs ioniques dans la mesure où le
n
terme Co 'J,) (. est négligeable par rapport au terme a Co w " nous
" 00 n
avons alors par identification A = a C .
n n 0
(a) devient
L'admittance correspondant à cette permittivité est la suivante
Si dans la relation (a). nous écrivons C (w) sous la forme
n
C (w) = A (1 _ j cotg n
+)
w n -1.n n G
où Eoo est la pe rmitti vité à très haute fréquence
La signification physique de la relation (c) est que Ie rapport entre l 'ýnf'
r-gie perdue et l'ýnergie atocké e par cycle est constant. Ce rapport se ra It
ýgal à u.' T dans la thýorie classique de P. DEBYE, où 1 r e p r é ae n te
Nous en dédui sons alors la conductf vtté 0 du rna té r iau - 9
-I - 3 -
DETERMINATION
DE LACONDUCTIVITE
qui eat une constante.
sin nt-An ave c B = _ ___;;;__ n O -
-
1 e -r-v S O=nqlJ e o y*( w) = G + B (i w n) v nPar
extrapolation
du cercle (I) à angle de dêpha eag e nuldans les diagrammes d 'Impédance, nous dé te r m inona avec précision la
rýsistance ohmique Z v du m até r iau ýtudiý. L'influence des paramètres
gýomýtriques montre que Zv est
proportionnel
au rapport1-
. e et Sdýsignant
respectivement
l'épaisseur et la surface de l'é
chanti Ilon.La relation entre la condu eti vi té 0 et la te mpé r atu r e T
est de la forme:
où n reprýsente le nombre de porteurs de charge q et de m oblt ité
flE lJ = lJ e
-KT", u et 11 E d é
signant respe ctivement une constante
o 0
et l'ýnergie d facti vation relative à la conduction. 11 E ca r a ct
é
rise les
pr opr ié té s volumiques de l
'é
le c t r oly te et ne dé pend ni du champé
le
c-trique, ni de la nature des é
l ect.r ode a.
L'ensemble de ces r é
aul tat a montre que le tracý des
dia-grammes d 'impédance complexe est une méthode de choix pour l'ýtude
CHAPITRE
IITECHNIQUES EXPERIMENTALES
-- Il
-II - 1 - METHODES DE SYNTHESE
Avant chaque
traitement
thermique,
les produits de r éa cti onsont finement broyýs jusqu'à
l'obtention
d 'un mé lange homogène.Les r éa ct ion s mettant en jeu des oxydes stables
thermique-ment
s'effectuent
à l'air en nacelle d'or (t < 1000 OC) ou de platine(lOOO°C < t < 1500°C).
Toutes les expé r îence s visant à pr é
pa r e r un composé
oxy-fluoré ont ýtý rýalisýes en tubes sce lté a d'or ou de platine selon la
te mpé ratu r e choisie.
Les rýaction8 où
interviennent
deshalogénures
alcalins sonte Ife ctuée s en tubes s ce l'lé
s de "vycor".
II - 2 -
IDENTIFICA
TION DES PHASESToutes les phases obtenues ont été id ent ifié e s par analyse
radiocristallographique.
Les spectres de poudre ont étý réalisés soità l'aide d'un
spectrogoniomètre
PHILIPS utilisant lerayonnement
Kad'une
anticathode
de cuivre, soit à l'aide d'une chambre deGUINIER-HAGG utilisant le même
rayonnement
cathodique,
maissélectionnant
à l'aide d'un
monochromateur
la seule longueur d'onde K a 1.Les
ýchantillons
soumis à ladiffraction
X sont dopés à lapoudre de germanium ou de silicium
lorsqu'une
étuded'évolution
deparamètres
cristallins
éta itentreprise.
III - 3 -
ELABORATION
DES MATERIAUXLes phases pr-épa r ée s par synthèse sont finement b r oyé e a
et hom ogé né isée s dans un mortier d'agate, puis tamillýe8 (ouverture en mm = 0,080 -AFNOR).
- 12
-La poudre obtenue est ensuite cornp r i m é
e à l'aide d'une
presse hydraulique sous forme de pastilles de 13 millimètres de
dia-mètre et d'ýpai8seur variant de I à 2 millimètres. La pression
appli--2
qué e est de l'ordre de 7 Tcm . Les pastilles sont alors frittées à
haute
température.
La température de frittage estgénéralement
choi-sie 1000 au dessous de la température de fusion ou de
décomposition
du matériau. Nous avons fait appel à plusieurs techniques de frittage
Cette méthode a été mise en Suvre pour les matériaux
oxy-fluo r é
s et les boracites.
Cette technique a été utilisée pour les oxydes.
La poudre est broyée avec un liant organique (stéarate de
gl ycol ou collodion) dans l'eau ou l'acétone. La pâte obtenue est sé c:hée
à l'ýtuve, réduite en por d r e puis mise sous forme de pastille. Le rôle
du liant est d'as sure r une plus grande cohé sion de s grains et une dim
i-nution de la porosité de la pastille.
L'élimination du liant est réalisée par une opération appelée
"décrassage"
: la pastille e st chauffée lentement (40°/heure) jusqu là
2 00· C ; aprè s un pa l i e r d'une heure à cette tempé rature, lié chantillon
est porté
progressivement
à 400°C en six heures. L'ensemble estensuite refroidi lentement. La pastille est alors portée à la
tempéra-ture de frittage. Au cours de cette opération appelée
"chamottage",
levolume de la pastille diminue d 'envi ron 20 at".
Pour un matériau donné, il est po s s ibl e d'ahaisser sa
tem-pérature de frittage en lui appliquant une pression de 500 à 1000 kg/cm2
(14).
ý CI, .... It .c l.; III :;j a III CIl ...,. '"01. .... .... oc .... ,.., ý "-CIl -0 CIl OL '" .... .... III .... CI: 0. o, < c 0 C ." C 0 41) 41) eu eu '- 41) ::J eu ""'C 41) c, eu eu '- eu eu 0- 0.. ....,,., e- eu '-a.. ""'C eu E ""'C ""'C a
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CIl CIl ý '"'0 '- -'CU 0 '- :::J :Je
'- ,.,a.. 0 0 u,e
0 c..-c CIl ,.,ý\
ýPiston
en
alumine
Laine de
verre
Four
amovible
Matrice
en
alumine
Poudre
d'alumine
ýýýýbýý;;;ýb:-
Pastille
Thermocouple
Enroulement
bl--I----\---1--chauffant
So
cie
à
emboîter
Fig. 5- 13
-pastille à fritter sous pression est placée dans un moule en alumine
de pureté 99. 5
1.
(avec des pistons de même nature) situé au centred'un four cylindrique à axe vertical. Le diamètre extérieur des pistons
et contre-pistons est légèrement inférieur (1 mm environ) au diamètre
intérieur du moule pour éviter tout risque de grippage. Pour cette
même raison, de la poudre d'alumine est placée entre le matériau
pré-fritté et les bords internes du moule. Le four à enroulement de ka nth a l,
d'un diamètre lé gè rement supé rieur à celui du moule. pe r rn et d latte in
-dre la température de 1350°C. Le four, le support de moule et le
con-tre -piston reposent sur un socle métallique refroidi à l'eau. Le tout est
placé sous une presse hydraulique. Le nez de presse est refroidi par
eau. Le four e st programmé et ré gulé à pa rti r d'un thermocouple situé
près de l'enroulement.
Lorsque le four a atteint la température choisie, la pression
e it appliquée pendant trente minutes environ. Après avoir relaché la
pression. la température est descendue lentement (15 heures).
Le démoulage comprend l'extraction des pistons qui se fait
généralement sans difficultés et le dégagement de la céramique du
mou-le par trempage dans l'eau.
II - 4 - METALLISATION DES CERAMIQUES
Pour assurer de bons contacts électriques entre les
céra-miques et les électrodes. il est nécessaire de métalliser les faces des
matériaux.
Une fine pellicule d'or est déposée par évaporation sous vide
secondaire (10-5 Torr) dans l'enceinte d'un évaporateur EDWARDS.
Cette technique permet d'éviter toute pollution à l'interface
céramique-électrode qui pourrait intervenir lors de l'application d'une laque d lor
CHAPITRE
IIIREALISATION
D'UNE CELLULE
DEMESURES.
-- 15
-Une cellule de mesures a été construite et mise au point
au laboratoire. Elle permet d'effectuer des mesures électriques sous
atmosphère contrôlée dans la gamme de température 20-8000 C.
III - I - DESCRIPTION DE LA CELLULE
La cellule est représentée à la figure 6. Elle comprend le
corps de la cellule proprement dit et une boite de connections qui sont
reliées par
l'intermédiaire
d'un passage étanche à 6 trous.La face supérieure de l'échantillon. placé au cSur de la
cellule. est en contact avec une petite plaque de platine circulaire sur
laquelle est soudé un fil de platine. Celui-ci. introduit à l'intérieur
d'un tube en alumine. lui-même placé dans un tube de nickel, relie
cette électrode à une borne de la boite de connections. La face
inférieu-re est de son côté en contact avec une autre plaque de platine reliée
également à une autre borne de la boite de connections. Trois pastilles
peuvent être placées simultanément au cSur de la cellule. ce qui
per-met l'étude comparative de matériaux de même structure dans des
conditions expérimentales identiques.
La rigidité de l'ensemble est assurée par trois tubes fixes
de nickel et un bloc de stumatite dans lequel sont mis les échantillons.
Un thermocouple est placé dans l'axe de la cellule, son extrémité
in-férieure étant au niveau des échantillons.
Trois petits ressorts permettent de soulever légèrement les
tubes mobiles et de glisser les pastilles dans leur logement. Ce
dispo-sitif a l'avantage d'éviter le démontage de la cellule pour la mise en
place de s échantillons.
III - 2 - METHODOLOGIE
La cellule de mesures est introduite dans un four à axe
extré-Vld. ,t IlIt'.ýuctl.n du gil Tub,
rnw.'.",
---51".,1'1
lid. --htr",.coýpý _. T'q' .... b.lt Elulr.dl CI. pl.l,n, EI.el,." C... Fig. 6 Cellule demesure.
- 16
-mitfs par
circulation
d'eau. Un système de vannes permetd'effectuer
le vide dans l'appareil et d 'y
introduire
un gaz inerte.Les mesures
flectriques
sont effe ctué e s en courantalterna-tif à l'aide d'un
impédancemètre
de type ANBF-ID(Electronique
Appli-quée). Pour une
température
et une fréquence donnée, nous obtenonssimultanément
par lecture directe le module Iz
I etl'argument
¢ del'impédance
complexe del'échantillon.
La gamme de fréquence est20
Hz-200KHz.
En faisant varier la fréquence àtempérature
constante.
nous obtenons des couples ( I
z
l ' ¢ ) qui sont portés sur un diagrammeen
coordonnées
polaire s. La figuregéométrique
dé crite parce s pointsest un isotherme du matériau.
La figure 7 rë' ssemble
l'ensemble
des appareils de mesures.III - 3 - MISE A U
POINT
De. e.sais ont été réalisfs à l'aide d'un
échantillon
frittéde CaF Z. La variation de la
conductivité
en fonction de l'inverse dela
tempfrature
est en bon accord avec les courbes données par lesauteur.
antérieurs.
a) Ensemble des
appareils
de 111('<:;1111_b)
Cellule
de mesureCHAPITRE
IVCONDUCTIVITE
IONIQUE
DES MATERIA
UXDE
STRUCTURE
LiNb601SF
-- 1 ý
-ture.
L 'oxv flu o r u r e Ta
°
F préparé et étudié par L. JAHNBER G Las true ture LiN b6
°
I 5F a été dé ter min é e pa r M _ LU ND BJ-. Il ( J(15). Elle peut être décrite à partir de chaines (M6X21)n (fig. 8). Les
blocs élémentaires sont constitués d'une bipyramide dont la section
pentagonale est assurée par des arêtes communes à cinq octaèdres
adjacents. Ces blocs sont liés entre eux par des sommets communs
tant dans la direction Oy que dans le plan xOz. Ils laissent entre eux
des cavités, qui forment des tunnels parallèles à l'axe Gy, OIl peuvent
s 'insé re r les atome s de lithium. Nous donnons à la figu re 9 la proje (
-tion de la structure sur le plan (010). Dans la maille de LiNb601SF.
le nombre de motifs Z est égal à 2. Nous disposons pour les deux
atu-mes de lithium de six sites à coordinence 12(positions (4J ) et (2d)) et
deux sites plus petits à coordinence 9 (positions (2 f)).
Compte tenu de ce caractère lacunaire, il semblait donc
raisonnable d'envisager une conductivité due au déplacement des ions
Li+ dans les matériaux isolants électroniques qui possèdent cette
strUt-I V - 1 - .::D_:;E;;;.:S;:..C;:;..RýI
.:...P-=T-=-I..::O...:.NýD:...:E:;_:L;:.:A...:...:S::...T::...:R:.:....:::UýC::..T:...:::U..:..:R:...:E::...::L=.!i:.!..N::...::b 6-
°
F
15-J. P. CHAMINADE et M. POUCHARD ont obtenu pa r action
de TaZOS sur LiTa03 à des températures comprises entre 700 et
l400°C un oxyde double de formule LiTa308 (16, 17). Ce composé
comporte deux variétés allotropiques; la température de la
transfor-mation' qui est irréversible, est voisine de l330°C. La variété basse
température 0. est isotype de tungstate s double s tel s que LiFe W 2°8
(18,19). La variété haute température B possède la structure
LiNb601SF: en conséquence dans la maille de LiTa30S B où Z = 4, lt'
taux d'occupation des sites de lithium est de 1/2.
IV - Z - PROPRIETES CRISTALLOCHIMIQUES DE LA SOLUTIO:--:
SOLIDE Lil Ta308 F (0 ý x ý 1) :
a
Fig. 9
- l ý
-et S. ANDER SSON com porte deux va riété s allotropique s (20). La va r i é _
té Cl de basse température cristallise dans le système
orthorhombi-que ave c le type structural U
3Os S . La va riété S de haute tempé
ra-ture possède la structure LiNb60ISF.
Une solution solide continue de formule Li Ta
°
FI-x 3 S-x x (0 " x ý I) a été mise en évidence à
iz
500 C entre Li Ta3 Os S etTa307FS . Le passage de Ta307F à LiTa30S correspond au
remplis-sage progressif, mais partiel, des tunnels du réseau par les ions
lithium.
Les diverses
compositions
de cette solution solide sontpré-parées par synthèse des oxydes LiTa03 et TaZOS et de
l'oxyf1uorure
TaOZF
... Lil Ta30S F
-x -x x
L'oxyfluorure
TaOZF est lui-même préparé en dissolvantle tantale métallique dans une solution d'acide
fluorhydrique
à 48 10selon la méthode de L. FR EVEL et H. RINN (Zl).
La figure 10 donne l'évolution de s paramètre s de la maille
orthorhombique
de Lil Ta30S F et du volume élémentaire enfonc--x -x x
tion de x. Le
remplacement
de l'oxygène pa r le fluor dans Li Ta 30S6associé à la diminution du taux de lithium inséré dans les tunnels
en-traîne une légère dilatation de la maille
élémentaire.
IV - 3 - PROPRIETES
CRISTALLOCHIMIQUES
DE LA SOLUTIONSOLIDE
Lil_xTa3_xWxOS
(0 ý x ý 1)Une seconde solution solide de formule Lil Ta3 W Os
-x -x x
(0" x ý 1) a été mise en évidence à l2S0°C entre LiTa30S f. et
- Z ()
.. Lil Ta.,. W 08
-x .ý-x x
Les divers échantillons de LiTa30SB utilisés sont des
pas-tilles frittées à 1450°C dont la compacité est d'environ 90 tTlo"
IV - 4 - PROPRIETES ELECTRIQUES DE LiTa30S8
a) Etude---sur pastille frittée
nues à partir des oxydes LiTa03, TaZ05 et W03 suivant la r é
a ctio n
L 'c¬volution des paramètres de la maille orthorhom bique C!l'
Li
I -x Ta3 -x W x08 et du volume élémentaire en fonction de x est repr{·
senté e à la figure Il. Cette évolution e st beaucoup plus ré guliè re qu-:
celle dé c r ite pour la solution solide Li Ta Os F.
I-x 3 -x x
l'axe réel et définissant un angle
Nous avons représenté sur le diagramme complexe l
'im?é-dance de l'ensemble é
l e ct r ol yte -électrodes. Chaque courbe de répon ýt'
du système étudié est constituée de deux arcs de cercle: le premier
est relatif à l'électrolyte proprement dit, le second concerne les
ph{>-nomènes aux électrodes. La figure 12 donne à titre d'exemple un
cer-tain nombre d'isothermes significatifs. Nous avons vérifié à l'aide
d'échantillons de géométrie différente que le premier arc est e ff e cti v c>
ment relatif à l'électrolyte. Lorsque la température varie, le c.e nt r
e-de ces arcs de cercle se déplace sur une droite située en-dessous d e
les arcs dl' ("('r<l(' d e s oiagrilTnrr1('s d'Impf.dann: corn pf e xe .
Nous avons porté dans la figure 13 le logarithme du rapport
I
ý
Ien fonction du logarithme de la fréquence angulaire l,û = Z r i
pour trois isothermes. Les points de chaque courbe isotherme s
'ins-cri vent sur une droite dont la pente est 1- Ct::::::: 0,70. Les valeurs de
x
0,75
o,so
0,25
Fig. Il
Evolution des paramètres et duvo1ume de la maille pour la
solution solide Li 1-x Ta3 -x W x Os . , ý ý ý ) ý .. c ý ý
77
75
_
(A)
t6,73
16,71
ýýýýýýýýýýýýýý
ýý
x ý -../ d ý
r
-:, -c ;" >< :, N c, ý c ot t.z.. :, -C ._ "Ç ,ý C. r-:: -"Ç :I" r: c C' c: r: I-::.L r: .-c:: ýo
-
...._ ý CI' 0 u No
a-,.c:n o 3 CD
-
(.) oo
CD ,.,.,-p
o
m
(\J -v E r-.:L .c '-" .... ,..,.. Jo. ..-
RI ;...,oU
oc -0 -0 :.., ::l -::; 0 I L{') "0 'J'; N c:: :"-
....0 ,.. .... I.... U :" I c:: -0 -... ý'ý c rf, v I r. :, M >Iý -::; I.... -CL " V t.t. "0 (.. V I.... -E-
,.. ..r:.... :: :1 Jo. :: RI c-:: tlAl 0 :.,-
-::l ;::" ,.,., Cl) 0 "0 r-, CD r-, c 0-... 0 '':', 0 0'"ci
I.... .... <'Il Il Il ri! Il Jo. -I <'Il (.; tJ tJ tJ > -c I- -
-I (.) UP
0 0 I 0 0 0 0 (]) (.0 N N ,.,., I I I __ J-
0 -Itère ionique de la conductivité.
Nous avons porté à la figure 15 la variation du logarithme
- 2 1
-en fonction de la
monocri stal sont pratiquement
en fonction de l'inverse de la température
abso-téristiques électriques de LiTa30SB
de la conductivité a
lue pour LiTa30SB . Dans le domaine de température c on sidé r é , (J
-ý
e st de la forme A e kT, avec une énergie d 'acti vation l'lE = O,7S eV. A une même corn pa citéj Ie matériau possède donc des propriétés
élec-triques voisines de celles de la hollandite
Kl,60MgO,soTi7,20016
(tableau I).
La structure LiNb6 0ISF, telle qu'elle a été décrite
précé-demment, met en évidence l'existence des tunnels dans la direction de
l'axe -: . Mais les blocs (M X 21 )n qui sont liés entre eux par les sommets
Une étude électrique a été également effectuée sur un
mono-cristal obtenu après fusion de LiTa30S 8 à 1630·C suivie d'un
refroi-dissement lent.
ge domaine de pres sion pa rtielle envisagé, aucune va riation signi
fica-tive de la conductivité n'a été décelée. Cette étude confirme le c a r a c
-les mêmes dans les deux directions et très voisines de celles
déter-minées sur pastille frittée (fig. 16). Il semble donc que la conductivité
du lithium dans Li Ta3 Os 8 est isotrope.
___.
Les mesures ont été réalisées dans la direction à l'axe b
du cristal et dans une d i r e cti on perpendiculaire à cet axe. Les ca r a c
-pression partielle d'oxygène. Celle-ci est obtenue à parti r des
mélan-ges gazeux argon-oxygène ou CO-C02 appropriés. La pression
par-tielle d'oxygène est vérifiée en permanence au moyen d'une jauge
élec-trochimique à oxygène utilisant une zircone stabilisée (23). La figure
14 donne à titre d'exemple les résultats obt enus à 360°C. Dans le l a r >
tante de la conductivité électrique de Li T'a
°
BVl ...
-C v. Q-00 C le E-... , <lJ ... c Il- ICJ 't:l :I. ý ;..-X X o ý ý c, --= E: c Oil C 0 .... .-ý ý Ul Q.J Ul V a.-c l-It C. "C ý Cl. E .-"'tl 4i t: E n:l J.o 01. n:l .... CI o -)( o o"
." co ..Je 0 ,.,... ý Ln P"'\ 0.--
I I I I ,..
Il .. Il"
Il"
"
o_i
Ut 0 N C ucE
N .. .. .. .. en .. ... ... .. .. .. 0 0 )( Do .. 0"
(\Jloq
cr
(g-1cm-1)
-2
-3
-4
-5
ý---ýýý15ý---ý2ý---ý4ý15ý100ýO/ýT
Fig. 15 t· rae de la temDýrature"',j!
-.004 (-4 o CO·
ý"
-e C o"
.... "' ...t
E o u <n aD o M "' (-4 .... ý ... -e"
... :s r:r .004 ... ý U Q)-'"
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·
0 I til) 0 ý -0"
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I E > u Q) -<n I aD ... aD S 0 0 M"
"' I (-4 0 ·004 -ý . ..0r---
U " 0 ý 0 M ý -tl I J L2,5
1000/T
Variation du log Cl en fonction de l'inverse de la te rnpé r atu r e
ab.olue pour une pastille frittýe et un
monocristal
deLiTa30a
B .Fig. 16 I I L
ý:--
ýý
-L.. ý\5
·2-4
5
logo
(Q-1cm-1)
0
pas till
e
frittée
monocristal
Il
... -+"
al'axe
bmonocristal
..L
...l'axe
b
0 a
- 22
-Les divers échantillons utilisés de la solution solide
Lil Ta30S F ont été frittés en tubes scellés de platine à l250·C.
-x -x x
Même à cette
température.
la compacité obtenue n'excède pas 70 1J1".est donc un conducteur ionique
tridimension-la direction
perpendiculaire
à ce s plans qui e st uneli-gne droite.
2) Les sites (4j) semblent jouer un rôle privilégié. En
effet si nous considérons le déplacement des ions Li t
entre les plans (010). le passage d'un site (2d) ou (2f)
à un autre site (2d) ou (2f) ne peut s'effectuer que par
l'intermédiaire
des sites (4j)I) Les directions de propagation du lithium entre le s
plans (010) sont des lignes brisées à la différence de
LiTa30S B
nel du lithium.
Remarques
lement des tunnels dans certaines directions privilégiées
perpendicu----.
laires à l'axe b. Nous avons représenté à la figure 17 la projection d'une
maille multiple sur le plan (010). Les lignes discontinues indiquent
les séquences possibles pour les ions Lit dans ce plan:
(4j) - (2d) ---. (4j) ----+ (4j) ----+ (2d) --+ (4j) (4j) ___. (4j) _, (2C) ___. (4j) --+ (4j) ---. (2 C)
(2£) ...._. (4j) ---+ (2d) -. (4j)
IV - 5 -
PROPRIETES
ELECTRIQUES
DE LASOLUTION
SOLIDELil -x Ta30S -x F (0" x ý 1)
x
La fiýllrc I? dorme la variation de l 'ént'rýicý d'activation" J-:.
qui s'avère en fait
indépendante
de la compacité. en fonction de x. ElleNous avons représenté à la figure IS la variation de log a
en fonction de l'inverse de la température absolue pour les diverses
valeurs de x à même compacité. Dans le domaine de température
ýtu-E
di' (de 25 à SOO·C). q est toujours de la forme A e
Fig. 17
"
log a
I-6
L __ ýI-=--=-
ýI---__ ý 1\5
2103
....T
Fig. 18Variation
du log cr enfonction
del'inverse
de latemp'rature
Fig.
19Variation
de 1"nergie
d'activation
enfonction
de xpour
Li1 -x Ta 0 F . 3 8-x x
âE
(e
V)
0,80
/0,60
40
0,25
0,50
0,75
- 23
-laisse apparaître un minimum I1E ý 0,43 eV pour x ý 0,75 et
m
celui-ci col'n c ide d'ailleurs avec un maximum de conductivité pour le
domaine de température considéré. Le remplacement de l'oxygène par
le fluor dans le réseau LiTa30S B , associé ý la diminution progressive
du taux de lithium inséré dans les tunnels, entrafne donc dans un large
domaine de composition (0 "' x ý 0,75) une mobilité plus grande pour les
. L'+
Ions 1.
IV - 6 - PROPRIETES ELECTRIQUES DE LA SOLUTION SOLIDE
Li
I -x Ta 3-x W xOs (0" x " I)
Les pastilles frittées ont été préparées à 1300°C sous
cou-rant d'oxygène.
La conductivité de la solution solide LiTa3 -x W Os
corres-x
pond comme celle de Lil Ta30S F ý un mécanisme activé. Nous
-x -x x
avons repré senté à
la figure 20 la variation de l'énergie d facti vation en
fonction de x au sein de la solution solide Lil Ta3 W OS' Elle laisse
-x -x x
apparaître, comme pour Li
I -x Ta30S -x F,x un minimum cor re sponda nt
à 0,75: l'énergie d'activation est alors I1E ý 0,46 eV.
Le remplacement du tantale +V par le tungstène +VI,
asso-cié ý une diminution progressive du taux de lithium inséré entratne donc
également pour 0 " x ,,0, 75 une mobilité plus grande pour le s ions Li +.
La substitution du tungstène +VI au tantale +V dans Li Ta3 0SB a le s
mêmes conséquences sur le plan des propriétés électriques que celle de
la substitution du fluor à l'oxygène.
IV - 7 - DISCUSSION
Le remplacement de l'oxygène par le fluor dans Li Ta30S B
correspond au mé ca ni arne de substitution
Fig. 20
Variation
del'énergie
d'activation
enfonction
de x pour60
Q25
0,50
Lil Ta) W 08 .
-x -x x
(25) ). Il en résulte que l'ion Li+
o
rTa5+ = O,6S A o
,.
Dans le s solutions solides Li
I -x Ta30S -x F x et
Lil Ta W OS' le passage direct des ions lithium d'un
-x 3-x x
site (lf) à un autre site (Zf) est très difficile, la section du
tunnel co r r e s pondant étant très é
t r oit e . Les au t r e s
dépla-- 24
-minution du potentiel négatif qui caractérise la liaison ion lithium -
ré-seau dans la mesure où celui-ci s'enrichit en fluor moins chargé que
l'oxygène.
deux sortes de mouvements pour les ions sodium: des
mou-vements à l'intérieur des motifs triangulaires et des
mou-vements entre les motifs triangulaires.
Comme dans l'alumine S , on pour rai t envisage r dans
Pour Li
I -x Ta3 -x W x OS' il Y a donc simultanément
augmen-tation avec x du nombre de lacunes de lithium comme dans le cas des
Pour la substitution du tungstène +VI au tantale +V dans
le mécanisme est le suivant
( r W6+ = 0, 6Z A et
+ 5+
Li + Ta --.
On peut donc attribuer les diminutions d'énergie d'activation
observées dans les deux solutions solides pour 0 "' x ý 0,75 à la fois à
oxyfluorures et augmentation de la covalence des blocs qui constituent
6+ 5+
le réseau, l'ion W étant plus petit et plus chargé que Ta
est moins attiré également par le réseau au fur et à mesure que x croft.
d'autant plus signi fi cati f que le nom b r e de porteu r s dim inu e .
l'augmentation de lacunes disponibles pour l'ion lithium dans le réseau
et à l'affaiblis -e me nt des forces de liaison du lithium. Ce résultat est
Remarque Une étude par résonnance magnétique nucléaire a permis
à J. P. BalLOT (26) de mettre en évidence dans l'alumine e
2 S
-tifs
faisant
intervenir
4positions
(4j)-(2d)-(2d)-(4j)
ou(4j)-(4j)-(4j)-(4j)
ou 6
positions
(4j)-(2d)-(4j)-(4j)-
(2d)-(4j)
ou(4j)-(2f)-(4j)-(4j)-(2f)-(4j).
Une 'tude par
r'.onnance
magn'tique
nucl'aire
permettrait
de vé r ifie rCHAPITRE
VCONDUCTIVITE
IONIQUE
DESBORA CITES
DE
LITHIUM
-- 27
-Les boracites de lithium Li B 0 Cl et Li B 0 Br ont
4 7 12 4 7 12
été isolées au laboratoire par A. LEVASSEUR et C. FOUASSIER (27).
Le s spe ctres de s phase s obtenue s pré senten t une grande analogie ave c
ceux des bo r a c ite s de cations divalents M BOX (M = élément
diva-3 7 13
lent, X = halogène) (28 à 30) (tableau II). Ils s'indexent dans le système
cubique avec les extinctions ca r a ct é
ristique s d'un mode de ré seau à
face s centrées. L'obtention d'un monocristal de Li 4B 70
12 Cl 1eur a pe
r-mis d'effectuer l'étude structurale de cette phase, il était nécessaire
en effet de confirmer l'absence du treizième atome d'oxygène et de
dé-te rmine r la position du lithium supplémentai reo
v - I - DESCRIPTION DE LA STR UCTUR E DE Li
4ý7Q12 X (X
= Cl, Br)
La figure 21 donne une représentation partielle du ré seau
bore-oxygène. Le bore pc s sè de à la fois les coordinences 4 et 3. Les
atomes de bore BI sont au centre de tétraèdres oxygénés liés entre eux
par les atomes de bore Bn qui comportent une coordinence triangulaire.
Cet assemblage tridimensionnel covalent comporte deux sortes de
ca-vi té s :
1) Les sites A (positions 4(a) et 4(b)), où se place le
trei-z iè
m e atome d'oxygène dans les boracites à cation divalent, sont ici
inoccupé s. La disparition de cet atome d'oxygène qui constituait le
som-met de trois tétraèdres BO
4 e nt r a îne le déplacement des atomes de
bore,qui lui étaient liés,jusqu 'au centre des triangles formés par les
trois oxygènes restants.
2) Comme dans les boracites à cation divalent les sites C
(positions 4{c) et 4(d) ) sont occupés par l 'halogène entouré par 6 cations.
Les octaèdres CI(LiI )6 sont liés par des sommets communs dans les
trois directions de l'espace.
A 1a di fré rence de s t roi s atome s de li thium LiI qui ont une
coordinence octaédrique, le quatrième atome Lill occupe un sile
cen-.<
.<
.<
"" "" "" Q Q Q Q Q 0·
Q Q 0 +1 +1 +1"
Q 0 Ln Qr--
N 0·
.
.
N N N-
-
-Il Il Il ni ni ni ...--
U U ý "" N N--
-
0 0 0 r-r-- r--ý ý"
ý"
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e
-ni U ... Il ni >< a.-"
>< t) "'0 N C -0 0"
e-.004 ý ni"
t.4 ·004 ni ý a.e
0 oFig. Z 1
Repr'.entation
.ch'matique
dur'seau
bore-oxygène
(le.cOO!'----I
I'L
IC[4(C)J
4(d)
00
"
8
a
Fig.
Z 1Repr'sentation
schématique
duréseau
bore-oxygýne
(le.
coor----I
IYL
x A[4
(aý4
(bU
C[4(C)]
4(d)
00
"
B- 28
-t r a l . La figure 22a représente 1/8 de la maille bo r a cit e ,
Perpendicu-lairement à chaque diagonale de ce cube (fig. 22b), des atomes
d'oxy-gène forment de s triangles situé s de part et d'autre de l'atome de chlore.
Dans la moitié d'entre eux un atome de bore se trouve en position
cen-traie, l'autre moitié e st constituée par de s atomes d'oxygène lié s à de s
atome s de bore différents. C 'e st entre ce s dernie rs triangle s oxygéné s
et l'atome de chlore que s'intercale le lithium supplémentaire Lill. Le
taux d'occupation de celui - ci e st de 25 %. Les boracite s de lithium, qui
sont des isolants électroniques, ont une structure qui présente donc un
grand intérêt sur le plan de la mobilité ionique de l'atome alcalin.
v - 2 -
PROPRIETES
ELECTRIQUES
DESBORACITES
DE LITHIUMLes échantillC'ns utilisés sont des pastilles frittées à 840 et
800°C respectivement pour Li4B7012Cl et Li4B7012Br. Leur
compaci-té est de l'ordre de 90 at" pour le matériau chloré et de 80 C1fo pour le
produit bromé. Les mesures électriques ont été effectuées entre 20 et
Les figures 23 et 24 donnent les diagrammes d'impédance
complexe obtenus à différentes températures pour Li4B7012Cl et
Li 4B7012 Br : les régions relative s à l'électrolyte solide proprement
dit et aux électrodes sont nettement séparées. Par extrapolation des
premie r s ce rcle s, à angle de déphasage nul, sont obtenue s le s ré
sis-tances ohmiques des matériaux aux températures de mesure.
La figure 25 donne la variation du logarithme de la
conduc-tivité a en fonction de l'inverse de la température absolue pour les
boracites Li B
°
Cl et Li B 012Br. Dans le domaine de tern pé r atu r e4 7 12 4 7
_ AE/kT
envisagé, n est de la forme A e ,où /I.E est l 'ýnergie
d'activation liée au rn é
r an isme de conduction.
con-CL
B
o
"
o
. , ICIInoccupees
J_" .."
Positions
dispombles pour
LI1
Ct
Positions
moyennes
M
pour
Li!
o
Positions
4
(a)
el
4(b)
du
130
alome
d'
ox
y
gène Or dans
les
boracites
à
calion divalent,
Fli.
ZZ(b)
(a)
---\
,/
[111]
-c:
-" ...-. , C\I ý ." 0 U ý -N""
,'" 0 ... ...-.... " C\I ý 0 , '--' "J ý r-ev 0 r -0ui
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5
7
Na
A1ll017
(3
monocristal
I IL----1L'---ý2---=3---10ý3ýý
T(K)
Fig. Z5Variation du log (J en fonction de l'inverse de la
te mpé ratu r c a hs ol ue pour lc-s ho r a cit e s de lithium
... . '.. 0-4 0-4 0-4
-> ý I> N-
lI'I - -Cil 0 0 <l -U"-
I 0 E N !"'I 0 U I I !"'I-
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I> ... .... u ni ... o .0"
I> "0 C o .... ... ý ....... u ni "0 I> .... tlIO ... I> C 't) ... I> 't) ... .... > ....... u :t "0 C o U- 29
-ductivité à 300°C et de l'énergie d'activation des matériaux étudiés.
On peut attribuer la mobilité plus faible des ions Lit dans Li4B7012Br
à un effet stérique. Le remplacement dans Li B
°
Cl de l'ionCI-4 7 12
par l'ion Br- conduit en effet à un léger affaiblissement de la liaison
Li-X qui devrait favoriser la mobilité des ions Lit, mais la présence
° °
de Br- de plus grande taille ( rBr- = 1,96 A, r CI- = 1,81 A (25))
entrave la diffusion des ions Lit, l'augmentation de volu rr e de la maille
élémentaire ne compensant que partiellement cette gêne sté rique (31).
Cet effet est si important que la bo r a c ite iodée Li4B70121 ne peut être
préparée que sous pression de 30 kb (32).
Nous avons reporté également à la figure 25 la variation
d--la conductivité ave c la tempé rature d'un monocri sta l et d'une cé r a m iqu e
d'alumine B de compacité voisine de 85 <7'0. Les bo r a c ite s de lithium
ont une conductivité aussi élevée que celle de l'alumine R dans son
do-maine d'utilisation. De plus ces matériaux présentent par rapport à
l'alumine B l'avantage de comporter de s températures de frittage
bt·.3.U-coup plus basse s. Compte tenu de l'importance de ce s ré su lta t s , ce s
Dlél-tériaux ont fait l'objet d'un dépôt de brevet (33).
D'autre part une étude de Li4B7012CI par résonnance
ma-gnétique nucléaire, actuellement en cour s , permettra de pré cise r le
rôle re apectif joué par le a lithium Li
I et lea lithiums Lill dans le
CONCLUSONSGENERALES
.-- ý 1
-L'objectif de ce travail était l'obtention de nouveaux
con-ducteurs cationiques de performances élevées. Des considérations é
n«
r-gétiques et massiques ont orienté nos recherches vers des matériaux
où l'ion mobile serait le lithium, le plus léger des alcalins et
suscep-tible de donner des tensions plus élevées que le sodium.
Notre choix s 'e st porté su r le tant a l a te de li thium
LiTa30S B et sur les bo r a cite s de lithium Li4B7012X (X co CI, Br).
Ce s matériaux, isolants électronique s. comportent de s st ructu re s or l
ginales où les sites de lithium ne sont que partiellement occupés.
Un ensemble expérimental, permettant l'étude de la
condue-tivité électrique sur échantillon fritté et sur monocristal en fonction dt'
la température, a été réalisé et mis au point.
La conductivité du lithium dans LiTa30S B est isotrope.
L'existence de larges domaines de solution solide, entre LiTa30S b
et Ta307F d'une part et LiTa30S B et Ta2 WOS d'autre part, a permis
de déterminer l'évolution des propriétés de transport au sein des
solu-tions solide s Lil -x Ta30S -x F et Lil Ta3 W Os (0" x ý I) en
fonc-x -x -x x
tion du taux de lithium inséré: un minimum de l'énergie d facti va t ion
est obtenu pour x ý 0,75. Le lithium possède donc une plus grande
mo-bilité pour les compositions LiO,
25 Ta3
°7,
2 SF 0, 75 etLiO,2STa2,25WO,750S'
Des corrélations entre les propriétésélectri-ques et structurales ont été établies.
- 32
-une conductivité ionique élevée comparable à celle de l'alumine
dans son domaine d'utilisation. De plus, ce sont les meilleurs
eondue-teu rs de lithium actuellement connus. Ce s maté riaux pré sente nt donc
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