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Sur les méthodes à employer pour la détermination de l'OHM. Propositions faites à la Commission internationale pour la fixation des unités électriques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238004

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238004

Submitted on 1 Jan 1882

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l’OHM. Propositions faites à la Commission

internationale pour la fixation des unités électriques

L. Lorenz

To cite this version:

L. Lorenz. Sur les méthodes à employer pour la détermination de l’OHM. Propositions faites à la

Commission internationale pour la fixation des unités électriques. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1),

pp.477-483. �10.1051/jphystap:018820010047700�. �jpa-00238004�

(2)

477

SUR LES MÉTHODES A EMPLOYER POUR LA DÉTERMINATION DE L’OHM.

Propositions faites à la Commission internationale pour la fixation des unités électriques,

PAR M. L. LORENZ.

En définissant la résistance comme le rapport de la force élec- tromotrice à l’intensité du courant, on suppose que la résistance

est

indépendante

de la

variation,

par rapport au

temps,

de ces .deux variables.

En

général,

cette

supposition

est erronée.

Iinaginons-nous,

par

exemple,

une

pile thermo-électrique

traversée par un courant va- riable. Sous l’influence du courant, les soudures de la

pile

seront

réchauffées et

refroidies,

de manière que, si le courant est con-

stant, il se

produira

une force électromotrice

agissant

comme ré-

sistance et

d’après

les mêmes lois

qu’elle ;

tandis que, le courant étant

variable,

la résistance diminuera

quand

le courant augmen- tera, et deviendra

plus

forte

quand

le courant décroîtra. Au mo-

ment même le courant cessera, il restera une force électromo-

trice,

et la

résistance,

c’est-à-dire le rapport de cette force à l’intensité du courant,

laquelle

est

nulle,

sera en ce moment

égale

à l’infini.

Quant

à la résistance des corps

homogènes,

on ne sait

quel

rôle

y

jouent

les forces

thermo-électriques. L’homogénéité

elle-même

est une abstraction

qui

n’existe pas en

réalité,

et il serait difficile

d’expliquer

la relation intime entre la conductibili té de la chaleur

et celle de

l’électricité,

sans avoir recours à des forces intérieures

thermo-élec triques .

Une théorie

générale

de la conductibilité élec-

trique,

fondée sur des

expériences précises, pourrait

sensiblement modifier les idées

jusqu’ici

admises sur ce

sujet.

Il faut

donc,

à mon

avis,

que la définition de la résistance et

que les

expériences qui

auront pour

unique

but de la mesurer

soient restreintes à des courants constants. Cela

posé,

il ne nous

reste

qu’une

seule

question théorique

à examiner au moyen des

expériences :

la résistance

est-elle,

comme on l’a admis

jusqu’ici,

J. de Plays., 2, série, t. I. (Novembre 1882.) 32

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010047700

(3)

courant?

En se bornant à des courants constants, on n’a

guère

de choix

quant

aux méthodes à

employer.

En tous cas, il faut mesurer la

différence de

potentiel

aux extrémités de la résistance dont on

cherche la

valeur,

celle-ci étant parcourue par un courant con-

stant. Cette détermination

pourrait

être faite au moyen d’un élec-

trométre,

mais seulement dans le cas où l’on

accepte

l’unité élec-

trostatique;

tandis que, si l’on veut déterminer immédiatement la résistance en valeur

électromagnétique,

il sera nécessaire d’enl-

ployer

une force électromotrice

d’induction,

en la

comparant

avec la différence de

potentiel

cherchée.

Pour comparer ces deux

forces,

on

pourrait également

se servir

d’un

électrométre ;

mais il serait

plus simple d’égaliser

les deux

forces. En les

opposant

l’une à l’autre dans un même

circuit, l’égalité

sera

indiquée

par un

galvanomètre qui, pLacé

dans le cir-

cuit,

ne devra pas dévier.

La force

électromagnétique

d’induction

peut

être ou variable ou

constante. Dans le

premier

cas, le circuit ne doit être fermé que

pendant

un

temps

très cour t : par

exemple,

au moment

la force

d’induction atteint une valeur maximum. Cette

méthode, qui

a eté

proposée

par MM.

Carey

Foster et

Maxwell

et récemment par M.

Lippmann,

a

F avantage

d’être

applicable

à de

grandes

rési-

stances ; mais l’état variable de la force électromotrice étant néces- sairement

accompagné

de

petits

mouvements

d’électricité, je

ne

puis

recommander cette méthode pour des

expériences qui

ne

doivent laisser aucun doute à

l’égard

de la théorie.

Quand

il

s’agit

de

produire

une force électromotrice constante

d’induction,

on sera rédui t en

pratique

à

l’emploi

de mouvements

rotatoires d’une vitesse constante dans un

champ magnétique

inva-

riable. Ces mouvements doivent seulement

produire

des forces

électromotrices,

sans donner naissance à des courants dans l’inté- rieur du corps tournant, tant que l’électricité

développée

n’est pas dérivée à l’extérieur. Cette condition est

nécessaire,

parce que l’on

ne pourra calculer exactement les effets de ces courants

intérieurs,

d’autant

plus

que

ceux-ci,

étant fixes dans

l’espace,

seront

toujours

variables par

rapport

aux molécules du corps tournant.

Pour satisfaire à cette

condition,

il sera nécessaire et suffisant

(4)

479 que les forces

111agnétisantes, qui

agissent en un

point quelconque

du corps tournant, aient la même valeur et la méme direction par rapport au corps dans toute 1 étendue du cercle que décrit le

point, quand

on fait tonrner le corps. Cette condition

remplie,

la forme et

le

magnétisme

propre du corps tournant

pourront

être

quelconques.

Or,

il faut

employer,

ou un

champ magnétique

constant comme

celui du

magnétisme

terrestre

agissant parallèlement

à l’axe de ro-

tation,

ou un

champ magnétique

distribué d’une manière

régulière

autour de l’axe de

rotation,

comme celui

qu’engendre

un courant

qui, perpendiculaire

à

l’axe,

parcourt une surface de

révolution,

dont l’axe coïncide avec l’axe de rotation.

De là deux méthodes

distinctes,

dont l’une a été

proposée

par M.

Lippmann.

« Un

disque

de cuivre est mobile autour de son axe,

qui

est

parallèle

à

l’aiguille

de déclinaison. Sous l’influence du

magnétisme

terrestre, il

s’y produit

une force électromotrice d’in- duction

dirigée radialement,

et que l’on recueille au moyen de frotteurs

placés,

l’un au centreet l’autre sur la circonférence

( 1 ).

La force électromotrice

produite

étant ordinairement très

petite,

il faut

employer

un

disque

de

grande

dimension et à une

grande

vitesse de rotation. En même

temps,

le frotteur

appliqué

à la cir-

conférence

produira

une force

thermo-électrique qui pourrait

même

surpasser la force électromotrice d’induction. Il y aura

donc,

dans

ces

expériences,

de sérieuses causes d’erreurs que l’on ne pourra éliminer que bien difficilement.

Je propose de modifier cette

méthode,

en

employant

deux

disques,

ou

plutôt

deux

grandes

roues mobiles autour d’axes pa- rallèles entre eux, et mises en contact à leurs circonférences.

Quand

on fait tourner les deux roues en sens contraire et avec la

même

vi tesse,

leurs axes étant

parallèles

à

l’aiguille

de

déclinaison,

la force électromotrice

d’induction est dirigée,

dans

l’une,

du

centre à la

circonférence

dans

1 autre,

de la circonférence au

centre, de sorte que la force peut être recueillie au moyen de deux

pointes placées

aux deux centres. De cette

manière,

on évite

complètement

les effets

thermo-élcctriques

des fl’oLlcurs.

En

employant

cette

méthode,

il faudra mesurer et la vitesse de

(’ ) Voir Journal de Physique, 2e série, t. 1, p. 313 ; 1882.

(5)

on peut se

dispenser

de mesurer l’intensité du

magnétisme

ter-

restre en valeur absolue

seulelnent,

pour les

corrections,

il faut

comparer l’intensité du

champ magnétique

aux deux endroits sont

placés

les roues et le

galvanomètre.

L’autre

méthocle,

dont

je

viens de

parler,

a été

imaginée

et

employée

par

moi-même

il y a

déjà

dix ans. Un

disque

de

laiton,

mobile autour d’un axe

perpendiculaire

à

l’aiguille

de

déclinaison,

a été

placé

à l’intérieur d’une bobine

concentrique

traversée par le lnême courant que la résistance dont on cherche la valeur. Deux trotteurs de laiton sont

appliqués,

l’un au centre, l’autre a la cir- conférence du

disque.

Le

champ magnétique

étant

engendré

par le même courant

qui parcourt l’étalon,

on trouve la

résistance,

en

multipliant

par une constante C le nombre de tours que fait le

disque

par seconde. De cette

manière,

les

expériences

sont réduites

à la

plus grande simplicité.

C’est surtout de l’évaluation de la constante C que

dépend

l’exac-

titude des résultats.

Supposons

que

le disque

soit

placé

à l’intérieur d’un solénoïde infini et

qu’il

soit mobile autour de l’axe du solé-

noïde,

on aura

S étant la surface da

disque, cl

la distance des filets du solénoïde.

Cette

valeur, qui

est d’une

simplicité remarquable,

n’est pas beau- coup altérée pour un solénoïde d’une

longueur finie,

mais

qui

excède

plusieurs

fois son rayon.

Or

je

propose

d’employer,

au lieu d’une

bobine

un

cylindre

de

laiton,

muni d’un pas de

vis,

dans

lequel

on a enroulé en une

seule couche un fil de cuivre bien isolé. En

faisant,

par

exemple,

la

longueur

du

cylindre

de 1 III et son diamètre de

Om,333,

la valeur

de C

indiqué plus

haut. est diminuée seulement de 5 à 6 pour 100.

La valeur de cette constante ser a suffisamment

grande,

si l’on

prend

la distance entre deux filets de la vis

égale

à

Omm, 5

et le

diamètre du

disque égale

à

o",3.

Par

exemple,

pour déterminer la résistance d’une colonne de mercure de

Om, 50

de

longueur

et de

Om,

04

de

largeur,

le

disque

ne doit faire que

sept

tours par seconde.

En

supposant

l’intensité du courant

égale

à

1 ampere, le champ

n1a-

gnétique

au milieu du

cylindre

atteindra une intensité

quarante

(6)

481 fois

plus grande

que celle du

magnétisme

terrestre. Les forces tlier-

mo-électriques qui

se

développeront

par l’échauffement des trot-

teurs seront

petites

par

rapport

aux forces électromotrices d’in-

duction,

et pourront ètre observées

facilement,

en

interrompant

le courant ou en

changeant

le sens du courant. On petit éliminer

ces

forces,

en introduisant dans le circuit des forces électromo- trices

égales

et

opposées, provenant

ou de la dérivation d’un courant

quelconque

ou d’éléments

therulo-électriques.

Sans entrer dans les détails des

expériences, j’ajouterai

seule-

ment que, pour éviter des courants

intérieurs,

l’axe tournant doit

être isolé de ses supports et de

l’engrenage,

et, pour an10indrir les forces

thermo-électriques,

le

disque

doit être ou de laiton avec des

frotteurs du

même métal,

ou de cuivre avec des frotteurs de cuivre

ou de laiton. Le

disque

doit être examiné

quant

à son

magnétisme qui agrandirait

les forces électromotrices

d’induction,

tandis que le

magnétisme

du

cylindre

comme celui de

l’axe,

pourvu que celui-ci traverse toute la

longueur

du

cylindre,

n’auront pas d’effets sensibles .

Pour me

résumer, je

propose de mesurer la résistance d’une co- lonne de mercure, en

employant

exclusivement des courants con-

stants, et

d’accepter,

pour les

expériences,

deux méthodes di-

stinctes,

savoir : la méthode de 31.

Lippmann

et la

mienne,

toutes

les deux modifiées de la manière que

je

viens

d’indiquer.

Addition. - Soient

X, Y, Z

les composantes de l’intensité d’un

champ magnétique.

Les composantes des forces

qui agissent,

dans ce même

champ,

sur

un élément ds d’un courant dont l’intensité est

égale

à

l’unité,

sont

dx, dy, dz

étant les

projections

de ds sur les trois axes. En fai-

sant tourner le corps

auquel appartient

l’élément ds autour de l’axe

des x, le moment des forces

agissant

en ds à l’encontre de ce mou-

vement sera

laquelle expression représentera

en même

temps

la force électro- motrice d’induction

développée

dans l’élément

cls, quand

la -vitesse

de rotation est

égale

à l’unité.

(7)

fermée

quelconque,

on aura la somme des forces électromotrices dans ce circuit. En

général,

il se

développera

des courants à l’inté-

rieur du corps, et, dans le seul cas ou

F expression

ci-dessus indi-

quée

de la force électromotrice clE sera une différentielle exacte, il ne se

produira

aucun courant, tant que l’on ne dérive pas à l’extérieur l’électricité

développée

dans le corps.

Or,

pour que

l’expression

soit une différentielle exacte, on doit avoir

d’où l’on trouve, en mettant y =

r cos 0, z

=

r sin 6,

En introduisant le

potentiel

F de l’intensité du

champ magné- tique,

on aura

ou

bien,

en coordonnées

semi-polaires,

Il s’ensnit que l’on aura

Le terme - Y z -f-

Zy

doit donc être de la forme

où les coefficients

_rB, B, C

sont

indèpendants

de

e; ¡nais,

d’un

(8)

Figures équipotentielles réalisées par la

//Y méthode électro-chimique

de A.

(9)
(10)

483

autre côté, les forces étant des fonctions

périodiques de 0,

on aura

B = o,

C=o.

Les trois composantes

de l’intensité du

champ magnétique

doivent donc être

indépen-

dantes de

l’angle 0, quand

on

impose

cette condition

qu’aucun

courant ne

puisse prendre

naissance dans l’intérieur du corps

tournant.

SUR LA FIGURATION ÉLECTROCHIMIQUE DES SYSTÈMES

ÉQUIPOTENTIELS;

PAR M. ADRIEN GUÉBHARD.

1.

J’ai

exposé

dans un Mémoire

précédent (1),

comme un résultat

purement expérimental,

la loi de forme des anneaux colorés pro- duits dans un

mélange

d’acétates de cuivre et de

plomb

sur des

feuilles

métalliques

très minces exactement limitées aux

parois

ver-

ticales d’une auge de forme

quelconque

et

placées

à très

petite

di-

stance d’électrodes

cylindriques

en communication avec les

pôles

d’une

pile

de forte tension. Ces anneaux

représentent)

avec une

très

grande approximation,

les

lignes d’égal potentiel électrique,

ou

d’égale température,

ou

d’ébal

niveau due

donnerait,

à l’état

stationnaire, l’application

directe de sources

électriques,

ther-

miques

ou

hydrauliques

sur un

plan

conducteur de même contour

que la

plaque;

et l’on déduit de là un

procédé nguratif

très

simple

pour

déterminer,

dans tous les cas

phy siquenlent possibles,

les

systèmes équipotentiels (ou isothermes,

ou de

niveau) qui répon-

dent à

l’équation A2 P

= o, dans des conditions

particulières quel-

conques de limites ou de discontinuité :

problème

dont le

petit

nombre de solutions connues aurait

beaucoup

restrein t le

champ

(1) Journal de PhJ’siqlleJ 2e série, t. 1, p. 205 ; 1882.

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