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Expériences pour la détermination de l'ohm

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HAL Id: jpa-00238230

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238230

Submitted on 1 Jan 1884

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Expériences pour la détermination de l’ohm

Mascart, de Nerville, R. Benoit

To cite this version:

Mascart, de Nerville, R. Benoit. Expériences pour la détermination de l’ohm. J. Phys. Theor. Appl.,

1884, 3 (1), pp.230-241. �10.1051/jphystap:018840030023000�. �jpa-00238230�

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EXPÉRIENCES POUR LA DÉTERMINATION DE L’OHM;

PAR MM. MASCART, F. DE NERVILLE ET R. BENOIT.

Afin de répondre au programme de la Commission internatio- nale des Unités électriques, nous avons organisé une série d’ex-

périences comprenant tous les éléments nécessaires pour dé- terminer les dimensions de la colonne de mercure à zéro qui représente l’unité de résistance pratique ou la valeur de l’ohm. Nous

ne pouvons donner ici qu’un rapide résumé des méthodes em-

ployées, une description sommaire des appareils et l’exposé des

résultats.

La résistance absolue d’un circuit conducteur a été mesurée par le courant induit qui se développe quand on déplace ce circuit

dans le champ magnétique terrestre (première méthode de

Weber), ou quand on le soumet à l’action d’un courant voisin

(méthode de Kirchhoff). Ces deux méthodes avaient pour nous

l’avantage de présenter plusieurs caractères communs et de com-

porter l’emploi des mémes instruments, de manière à se prêter à

un contrôle réciproque.

Pour éliminer autant que possible les erreurs systématiques,

nous avons construit 5 bobines, dont a étaient recouvertes de

plusieurs fils distincts, et l’on a utilisé 17 combinaisons diffé- rentes, à vrai dire inégalement avantageuses.

Dans la méthode de Weber, on fait tourner brusquement d’une delni-circonférence, autour d’un axe vertical, un cadre d’abord

perpendiculaire au méridien magnétique et l’on observe l’impul-

sion imprimée par le courant induit à l’aiguille d’un galvanomètre

intercalé dans le circuit. La résistance est donnée par l’expres-

sion

dans laquelle S désigne la surface enveloppée par le fil du cadre,

H et h les valeurs de la composante horizontale du champ magné- tique aux points se trouvent le cadre et le galvanomètre balis-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030023000

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tique, g la constante du galvanomètre, c’est-à-dire l’action de l’unité de courant sur l’aiguille, 0 l’angle d’impulsion corrigé de

l’amortissement et T la durée des oscillations infiniment petites,

toutes réductions faites.

Dans la méthode de Kirchhoff, l’induction sur le cadre est pro- duite par le changement de sens d’un courant voisin. En appe- lant I le courant inducteur, M le coefficient d’induction mutuelle des deux circuits, et conservant aux autres lettres la même signi-

fication que plus haut, la résistance du circuit induit est

L’intensité 1 étant déterminée par la déviation a d’une bous- sole des tangentes dont les éléments sont h’ et g, on a

Pour éliminer de la formule (i) les quantités H, h et g, on a utilisé le cadre lui-même comme boussole des tangentes et fait passer un courant commun dans le cadre et dans le galvanomètre.

à et s étant les déviations observées et G la constante du cadre,

on avait

et, par suite,

On éliminerait de même les quantités h, g, la’ et g’ de la for-

mule (2) en observant les déviations 8 et s’ produites par un cou-

rant commun dans le galvanomètre balistique et la boussole des tangentes, ce qui donne

Les expressions (I’) et (2’) ne renferment plus que les données directes de l’expérience et les quantités S, G et M qui sont dé-

terminées par les dimensions des bobines.

Les éléments S et G d’une bobine à gorge rectangulaire se dé-

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disent, par des méthodes connues, de la longueur du fil, du

nombre de tours et des dimensions de la gorge.

Appelons a le rayon moyen de la bobine, n le nombre des tours

de fil, 2 h la dimension axiale et 2c la dimension radiale de la gorge; les constantes de la bobine ont pour expression

Le coefficient M d’induction mutuelle de deux bobines peut

être calculé à l’aide des intégrales elliptiques suivant une méthode indiquée par Maxwell; mais le calcul nous a paru beaucoup plus simple par l’emploi d’une série développée smivant les puissances

croissantes du rapport des rayons moyens. Soient a, n2, 2 b, 2c

les éléments définis précédemment d’une première bobine, cz’, n’, 2b’, 2c’ les mêmes éléments relatifs à une seconde bobine de rayon

plus petit. Posons

Si les quatrièmes puissances des rapports a c, b, c’ et a b’ a’ a sont a né-

gligeables, le coefficient d’induction mutuelle de ces deux bobines

disposées concentriquement a pour expression

(5)

Cette série est toujours convergente ; comme, dans le cas actuel,

le rapport x est environ égal à i, le terme du sixième ordre n’atteint pas ’

Lorsque, dans la méthode de Weber, les différents fils des bo- bines multiples sont réunis en série ou en dérivation, les quantités

G et S qui entrent dans la formule (I’) peuvent être déduites de celles qui sont relatives aux fils distincts par la loi habituelle des

courants dérivés, dont l’application est alors légitime. On calcule

de la même manière le coefficient d’induction mutuelle d’une bo- bine à fil unique et d’une bobine à fils multiples groupés partiel-

lement en série ou en dérivation.

Nous ne donnerons ici qu’une description sommaire des princi-

paux appareils que nous avons employés.

Bobij2es. - Les bobines sont formées par des cadres en acajou

à gorge rectangulaire, construits de manière à résister, autant que

possible, aux déformations du bois. Elles sont au nombre de cinq,

de deux grandeurs différentes.

Les deux plus grandes ont les dimensions suivantes :

Trois autres ont des dimensions à peu près mo itié moindres :

Le fil était recouvert de plusieurs couches de soie blanche, et

son diamètre a varié suivant les cas de 1 mm à omm, 5.

La mesure de la longueur du fil a été faite avec des soins parti-

culiers sous la tension même qu’il avait pendant l’enroulement.

La connaissance de cette longueur, du nombre de tours et de l’é- paisseur couverte permet de déterminer toutes les constantes de la bobine.

Supports à rotation.

-

Pour l’application de la méthode de

Weber, les bobines étaient placées sur des supports permettant

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234

de leur donner une rotation de 180° au tour d’un axe vertical. A chacun des deux modèles de bobines correspond un support spécial.

Ces supports consistent, l’un et l’auure, en un trépied en bois porté sur des vis calantes et muni de deux planchettes. Entre les

deux planchettes tourne un axe vertical dont la partie moyenne est formée par une sorte de grande chape dans laquelle la bobine est

introduite à frottement dur. A l’intérieur de cette chape, une fois

la bobine en place et fixée, on peut attacher au centre de la bobine une petite cage galvanométrique portant un aimant sus-

pendu à un fil de cocon. Cet aimant, ordinairememt immobilisé par une pince, est rendu libre chaque fois que l’on veut utiliser la bobine comme boussole des tangentes.

Un système de butoirs à ressorts, qui n’est pas le même pour les deux supports, mais dans le détail duquel il serait trop long

d’entrer ici, permet de régler l’amplitude du mouvement et d’ar- rêter net la bobine au moment où sa course de 180" est terminée.

L’axe de rotation est muni d’un niveau à bulle d’air qui sert à régler sa verticalité. Enfin un cercle divisé sur lequel se meut un

curseur solidaire avec l’axe permet de déplacer le cadre de 90°

pour passer du méridien magnétique à un plan perpendiculaire et

inversement.

Galvanomètres. 2013 Nous avons fait usage de plusieurs galvano-

mètres différents. Deux d’entre eux sont formés de deux bobines

parallèles juxtaposées dont le diamètre intérieur est de om,06 et

le diamètre extérieur de om, 11. Un aimant court est suspendu au

centre à un fil de cocon de om, 30.

Nous avons également fait usage d’une grande boussole des tan-

gentes à deux bobines mobiles dont la sensibilité pouvait varier

dans des limites considérables.

Les aimants des galvanomètres portaient des miroirs plans rec- tangulaires. Leurs déviations étaient mesurées au moyen d’échelles

graduées en verre, éclairées par la réflexion de la lumière du ciel.

Des lunettes de grandes dimensions visaient à grande distance (de 3m à 7m) l’image des divisions dans les miroirs plans des

équipages mobiles.

La précision du pointé était de 2" avec les petites lunettes et

de 1" avec la plus grande.

(7)

Bobines à induction mutuelle. - Dans la méthode de Kireli- hoff on utilisait une grande bobine et une petite. On plaçait. la grande sur une table et l’on réglait la petite dans une position pa-

rallèle et concentrique.

Comparaison des résistances.

-

Pour éliminer l’influence de la température sur les conducteurs, on avait soin de comparer la

résistance du circuit induit à certaines résistances étalons.

Deux ponts de Wheatstone nous ont servi à cet effet. L’un d’eux

est un pont d’Elliott du modèle dit cc cadrans, l’autre un pont

à fil de construction très soignée.

Toutes les mesures de résistances ont été rapportées à un cer-

tain nombre de résistances étalons formant une collection variée dans laquelle il était facile de trouver, pour chaque cas particu- lier, une combinaison dont la résistance fût très approchée de

celle du circuit à comparer.

Cette série comprend :

i° 4 unités de l’Associationbri tannique, fournies par MM. Elliot;

20 4 unités Siemens fournies par la maison Siemens, de Ber- lin ;

3° 6 résistances de mercure d’une forme spéciale, que nous décrirons plus loin.

Ces divers appareils ont été installés au pavillon français, dans

le parc de Trianon, que M. le Ministre de l’Instruction publique

et des Beaux-Arts avait bien voulu mettre à notre disposition.

Une expérience complète, relative à la méthode de Weber, com- prenait les différentes opérations suivantes :

i° Régler la position initale du cadre, en cherchant la position

pour laquelle un courant dans le cadre avait une action nulle sur

l’aimant suspendu en son centre;

2° Comparer aux étalons la résistance du circuit induit

3° Observer les angles d’impulsion ;

4° Déterminer la durée des oscillations de l’aiguille du galva- nomètre ;

5° Comparer de nouveau la résistance du circuit;

6° Comparer les constantes galvanométriques du cadre et du

galvanomè tre ;

(8)

7° Mesurer les distances des échelles aux miroirs, surtout pour le cadre;

8° Déterminer la torsion des fils de suspension.

Une expérience relative à la méthode de Kirchhoff comprenai t

les opérations suivantes : I° Centrer les cadres ;

2° Comparer aux étalons la résistance du circuit;

3° Observer les angles d’impulsions et mesurer en même temps

les déviations relatives au courant inducteur;

4° Déterminer la durée des oscillations de l’aiguille du galva-

nomè tre balis ti que ;

5° Comparer de nouveau la résistance du circuit ;

6° Comparer les constantes des deux galvanomètre s ; 7° Mesurer les distances des deux échelles.

Nous avons fait ainsi, avec différentes combinaisons de bobines

et d’après les deux méthodes, plus de cinquante séries complètes

d’observations dont chacune exigeait de deux heures et demie à trois heures. La résistance du circuit étant comparée chaque fois,

direc tement ou indirectement, à celle d’un étalon ( B . A . U ) de

l’Association britannique, il en est résulté, comme moyenne gé- néral e,

B.A.U

=

oohm, 986 1.

Construction de colonnes de mercure. - Pour évaluer cette

résistance en colonnes de mercure, on a construit quatre tubes de I mmq de section environ, et on leur a donné une longueur telle;

qu’une fois pleins de mercure, ils eussent sensiblement la même résistance qu’un étalon h. A. U.

Ces tubes avaient été préalablement divisés en parties d’égale longueur et calibrés avec le plus grand soin au Bureau interna- tional des Poids et Mesures, avec l’autorisation et le bienveillant

concours de M. Broch. Chacun des tubes ayant été ajusté à ses

extrémités dans des vases en verre à large ouverture, on l’a rem-

pli de mercure dans le vide et l’on a comparé sa résistance avec

celle d’un étalon B.A.U., à la température ordinaire et dans la glace

fondan te .

(9)

237

L’expérience a montré d’ailleurs que le remplissage dans l’air n’affectait, d’une manière appréciable, ni les pesées relatives au calibrage, ni la résistance électrique.

Le terme de correction pour la résistance des extrémités, aux points le mercure du tube communique avec celui du vase de grand diamètre, a été calculé par la formule de lord Rayleigh; on

a vérifié d’ailleurs directement l’exactitude de cette formule en

coupant un tube en plusieurs fragments, rattachés entre eux par des vases à large ouverture, et déterminant la variation de résis-

tance produite par chacune des coupures.

Des mesures très concordantes sur les quatre tubes ont donné

i unité mercurielle = OB. A.U, 95374;

par sui te

1 unité mercurielle = Oohm,9405.

Il en résulte que la longueur de la colonne de mercure à zéro,

de Immq de section, qui représente la valeur de l’ohln, est de I06c,3.

L’expérience nous paraît montrer que la valeur de l’ohm est sû- rement comprise entre 106c,2 et 106c,4; on peut considérer

que le nombre 106c, 3 est exact à moins de 4 près.

Nous avons été amenés, dans ce travail, à étudier différents pro- blèmes accessoires, tels que la comparaison électrique des sur-

faces des bobines, l’influence de la température sur la résistance

du mercure et des alliages employés pour les étalons, ainsi que la construction d’un étalon en mercure. Nous croyons devoir donner

encore quelques détails à propos de ces déterminations accessoires.

Comparaison des su/faces des bobines.

-

La valeur absolue de la surface enveloppée par le fil des bobines avait été calculée

d’après la mesure de la longueur de ce fil eu le nombre des tours

de spire. Il était important de contrôler les nombres ainsi déter- minés.

Il nous a semblé que le principe même de la méthode de Weber

pour la mesure des courants induits pouvait servir à la comparai-

son des surfaces. Si l’on dispose d’une série de bobines de sur-

faces graduées, on peut les ajouter bout à bout sur un même fil

en opposant leurs surfaces de manière à constituer un système

dans lequel l’induction totale soit nulle quand on le fera tour-

ner dans le champ terrestre.

(10)

L’axe du grand support permettai t d’installer, en même temps que l’une des grandes bobines, les trois petites bobines, ainsi que

plusieurs bobines auxiliaires formées chacune d’un tour de fil, sur

un cadre de diamètre connu. A l’aide des fils multiples disposés

sur deux des bobines, il était possible d’équilibrer chaque surface

par une somme d’autres surfaces disposées en sens contraire. L’ob- servateur visant dans la lunette d’un galvanomètre à l’impulsion

était placé près du cadre et il pouvait à la main le déplacer de

part et d’autre du méridien magnétique.

Dans une seconde série d’opérations, les cinq bobines auxiliaires ont été attachées à un axe horizontal. On utilisait ainsi la composante

verticale du champ terrestre, ce qui donnait aux mesures une plus grande précision.

Le principe de la méthode de Ilirchholf permet encore de faire

ces comparaisons d’une manière plus commode. Nous avons con-

struit deux cadres formés par deux octogones réguliers dont les

côtés ont Im de longueur. Les deux cadres ont été fixés horizonta- lement à la distance de Im, et chacun d’eux est entouré de 174 tours

de fil. Les bobines étant disposées parallèlement entre elles et

centrées sur l’axe des grands cadres, on les réunit les unes aux autres de manière à constituer des systèmes sur lesquels l’induc-

tion du cadre est nulle.

L’accord des comparaisons des surfaces faites par ces divers

procédés avec les valeurs déduites des dimensions des bobines s’est vérifié à moins de § près.

influence cle la tenljJératllre sur les étalons. - Nous avons été conduits à mesurer le coefficient de variations de résistance de nos

étalons. Il nous suffira d’en donner ici les résultats.

Étude de l’alliage de platine argent : expérience faite directe-

ment sur un étalon BA,

Entre o° et 25°... oc 0, 000270

expérience faite sur un fil fourni par la maison Elliott,

Entre o° et 16°... a= 0,000226

Étude du maillechort : expérience faite sur un étalon BA,

(11)

239

expérience faite sur un iil de la maison Elliott,

La résistance apparente du mercure dans le verre peut être ex-

primée par la formule

Les valeurs des coefficients a et fi déterminés par des expé-

riences entre 0° et 100° sont :

Construction d’un étalon de résistaj2ce.

-

Des nombres donnés précédemment pour le coefficient de variation de la résis-

tance avec la température, il résulte que ce coefficient varie dans de grandes limites, pour un métal ou un alliage donné, suivant les conditions physiques et mécaniques de ce métal. D’autre part, les formes données ordinairement aux étalons solides rendent toujours

la mesure des températures difficile. Aussi, pour conserver des étalons toujours comparables à eux-mêmes, il nous a semblé que

l’emploi de tubes remplis de mercure était préférable.

Ces résistances étalons consistent en tubes thermométriques de

9-- environ de longueur, repliés sur eux-mêmes, puis enroulés

en hélice comme des bobines. A chaque extrémité ils sont termi- nés par un grand réservoir sphérique dans lequel plonge une tige

de platine. Les tubes ont été remplis de mercure dans le vide. Les

prises de contact se font dans de grandes masses de mercure main-

tenues dans un bain à la même température que le tube lui-même.

Nous croyons utile de reproduire ici la liste des nombres que les différents expérimentateurs ont présentés à la Conférence inter- nationale des unités électriques. Le Tableau suivant donne ces

nombres groupés par méthodes, d’après la liste qui a été dressée

par M. A.-G. Adams pour la première Commission de la Confé-

rence.

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240

La discussion de ces résultats a nécessité la nomination d’une Sous-Commission composée en grande partie des différents expé-

rimentateurs présents à la Conférence. Voici quelles ont été les

conclusions de cette Sous-Commission :

« La Sous-Commission a examiné les différents travaux relatifs à la détermination de l’ohm, en les classant, soit par ordre de date,

soit d’après les méthodes d’observation. Il eût été sans doute très utile de discuter la valeur des méthodes et les détails des expé- riences, mais on n’a pas tardé à reconnaître que cette discussion

présentait les plus grandes difficultés si l’on voulait aboutir à rallier tous les suffrages.

» Il s’est trouvé que la moyenne des résultats classés de diverses manières était voisine de 106c.

» La Sous-Commission s’est arrêtée à cette valeur, non pas à cause du résultat moyen des observations, ni parce qu’elle la considérait

comme la plus probable, mais surtout parce que les trois premiers

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241 chiffres qui représentent la longueur de la colonne mercurielle sont

acceptés par tout le monde et paraissent avoir toutes les garanties

d’exactitude. Quelques membres pensaient que ce nombre est trop élevé, plusieurs autres étaient d’avis qu’il est sensiblement trop bas, mais sans pouvoir donner de leur opinion une preuve tout à fait démonstrative. Dans tous les cas, l’erreur commise est sûre-

ment faible, de quelques unités seulement du quatrième chiffre

et sans importance pour la pratique. La nécessité de donner à l’in- dustrie une solution quelle réclame avec quelque impatience a

paru assez grave pour qu’on ne crût pas devoir la retarder davan- tage. Les recherches scientifiques absolues ne seront en aucune façon compromises par la différence qui existe entre la valeur théorique de l’ohm et le chiffre admis pour l’unité pratique (1). »

En conséquence, la proposition présentée par la Commission à la Conférence a été celle-ci : L’ohm légal est la résistance d’une colonne de merciire de 1 mmq de seetioj2 et de I06c de longueur

à la température de la glace fondante.

La Conférence a voté à 1tinanimité cette définition de l’ohm

légal.

SUR L’ÉTALON ABSOLU DE LUMIÉRE;

PAR M. J. VIOLLE.

L’étude de la radiation émise par l’argent fondu (2) avait essen-

tiellement pour but de vérifier le principe de la méthode qui con-

siste à prendre comme étalon de lumière un métal à son point de fusion, suivant l’idée que j’avais formulée au Congrès international des électriciens en 1881.

Ces recherches préliminaires ayant établi la constance du

rayonnement pendant toute la durée de la solidification, j’ai pu aborder avec sûreté la réalisation de l’étalon absol u.

(1) Extrait du Rapport présente à la seconde séance de la Conférence interna- tionale des unités électriques, par M. Mascara Président et Rapporteur de la

Sous-Commission.

e ) voir Journal de Physique, 26 série, t. II, p. 366; 1883.

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