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Submitted on 1 Jan 1872
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Expériences pour démontrer que l’électricité se porte à la surface des corps
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Expériences pour démontrer que l’électricité se porte à la surface des corps. J. Phys.
Theor. Appl., 1872, 1 (1), pp.29-30. �10.1051/jphystap:01872001002901�. �jpa-00236791�
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la vapeur devient
incolore, puis
se condense lentement en un li-quide
brunqui
se solidifie on cristaux d’un beaujaune.
En laissant tomber sur cettematière jaune
un cristal d’iodure rouge, et cnagi-
tant, la transformation s’effectue
brusquement,
et l’iodurejaune prend rapidement
la teinte rougequi correspond
à son état définitifà la
température,
ordinaire.C’est une charmante
expérience,
queje
recommande auxprofes-
seurs
qui
veulent donner à leurs élèves unereprésentation frappante
des
changements
d’état lesplus
variésqu’un
corpspuisse
affectersous l’influence de la chaleur et du
phénomène
de la dissociation.EXPÉRIENCES POUR DÉMONTRER QUE L’ÉLECTRICITÉ SE PORTE A LA SURFACE DES CORPS;
PAR M. A. TERQUEM.
On sait que
Faraday
a fait de nombreusesexpériences
sur cesujet
et a
varié,
sous diversesformes,
celle que Coulomb avait réalisée avec lasphère
creuse et ses deuxenveloppes.
C’estcependant
sous cetteforme,
la moinscommode,
que l’on continue àrépéter l’expérience
dans les cours. Si la
déperdition
est un peu forte lejour
où l’on faitcette
expérience,
elle cesse d’être bienconcluante ;
a car on doit : 1° électriser lasphère seule;
2~ la recouvrirrapidement
des deuxenveloppes;
3 ° lesenlever;
4° montrer que celles-ci sontélectrisées;
5° que la
sphère
ne l’estplus.
Or la deuxièmeopération
ne peut être exécutéetrès-rapidcment,
vu la forme desenveloppes.
Faraday
a fait entre autres lesexpériences
suivantes :Il
prenait
uncylindre
fait avec une gazemétallique
ou un treillisde fil de fer à mailles
très-peu serrées, placé
sur undisque métallique
horizontal
1 solé ;
unplan d’épreuve indique
que la surface extérieure estseule électrisée. Un animal tel
qu’une souris, placé intérieurenlent, n’éprouve
aucunecommotion,
lors mèmequ’on
électrise fortementl’appareil
tout entier etqu’on
en tire de vives étincelles.(DE
LARIVE,
Traité
d’.L‘lectnicité,
t.1,
p.69. )
Il fit
plus,
il construisit une chambrecubique
de 12pieds
decôté avec des
lattes;
lesparois
étaient en toilemétallique
et en pa-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01872001002901
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picr,
et la cage entière était soutenue à l’aide de câbles en soie. La cagepouvait
être électrisée fortement en la faisantcommuniquer
par une machine
électrique,
même par l’Intérieur.Faraday
s’en-ferma lui-même dans cette chambre avec des
électroscopes
et diversappareils;
mais il ne put y constater la moindre traced’électricité,
tandis que les
parois
étaient si fortement élcctriséesqu’on pouvait
en tirer de fortes éuincelles du
dehors,
et que même desaigrettes
s’en
échappaient spontanément. (FARADAY, .~’,xperir~zerztccl
Resear-ches, t.
l,
p.365,
§§ 1i’y3-i 174-)
J’ai cherché à
répéter
cette dernièreexpérience
dans les cours, enpetit,
de la manière suivante :On
prend
une cage d’oiseauquelconque,
soit de bois et fil defer,
soit toute de
lnétal;
on lasuspend
à des conducteursisolés,
en coin-munication avec une machine
électrique.
On peutplacer
dans lacage, comme
je
l’aifait,
unélectroscope
à feuillesd’or,
y mettre desmorceaux de
clinquant,
des barbes deplume,
des balles de sureau :rien ne
bouge,
tandisqu’on
tire de fortes étincelles de la cage. Onsuspend
en dedans un faisceau de fils delin,
et au-dessous un autresemblable ;
le faisceau intérieur resteuni ;
dans celuiqui
est exté-rieur,
tous les brinsdivergent
fortement et l’on entend lesaigrettes qui
en sortent àl’ approche
de la main.On peut encore coller des bandes de
papier
lelong
desparois,
onvoit les bandes extérieures s’écarter
fortement,
les intérieures rester verticales. Enfin on peut introduire un oiseau dans la cage et mon- trerqu’il
estcomplètement
indifférent auxphénomènes
decharge
etde
décharge
dont la surface extérieure de la cage est lesiége.
Cette
expérience
esttrès-simple, très-démonstrative,
très-facile àréaliser,
et surtoutn’exige
pasd’appareils compliclués
ni cOllteux.SUR LES PHÉNOMÈNES THERMIQUES QUI ACCOMPAGNENT LA DISSOLUTION;
PAR M. J. MOUTIER.
La dissolution d’un corps solide ou
liquide
dans l’eau est engéné-
ral
accompagnée
d’une variation detempérature.
M. Kirelilioff amontré que l’effet