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Expériences pour démontrer des ondes stationnaires acoustiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241131

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241131

Submitted on 1 Jan 1906

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Expériences pour démontrer des ondes stationnaires acoustiques

H. Rubens

To cite this version:

H. Rubens. Expériences pour démontrer des ondes stationnaires acoustiques. J. Phys. Theor. Appl.,

1906, 5 (1), pp.505-508. �10.1051/jphystap:019060050050500�. �jpa-00241131�

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EXPÉRIENCES POUR DÉMONTRER DES ONDES STATIONNAIRES ACOUSTIQUES ;

Par M. H. RUBENS

Il est bien connu que des flammes de gaz, brûlant

avec

une pres- sion très faible, sont très sensibles à des val’ia t i 1111" de

1

pression

ou

intérieures ou extérieures. Ainsi :B1. 13eh n ~

-’

;i >1>iii>iili> que

ces flammes sont très propres à mesurer ~lsrll. l’atmosphère les petites différences de pression clai i correspondent

«

1>, ~llil’,~t-etices de hauteur de quelques centimètres. J’ai essayé 1’>iiii>1>j>1 ces

tlammes pour étudier les vibrations acoustiques stationnaires. Si l’on veut en tirer tin bon parti, on est forcé de renoncer ii l’usage

des capsules à membranes de Konig. On est alors >1>lig> de pro- duire les vibrations acoustiques dans le e-a/ (1*~~--I,tji’,(,-,-, Illt’

’1 t’. .

j>1>- cédé n’ofl’rant aucune difficulté dans ce

cas.

Peur

ra~ .

>,j> -

riences, je fis usage d’nn tuhe de laiton d’une longueur 1> 1 nn’tres et d’une largeur de 8 centimètres, ferme

a 1111

bunt A 1’;11’

une

plaque de laiton de 9- millimètres d’épaisseur, à 1 autre A,

1

par

uiie

F’i,, i.

membrane de caoutcliouc i’~l~,/. 1’: : deux tubes latf~mm~ f~ scr-

Yaicnt a l’introduction du gaz. Sur la génératrice supérieure lu

tube se trouvait une rangée d’à peu pi">, ~~m~t l ti >«1, d une largeur

de 2 millimètres, percés à des distances -~’alpsdan~ 1 il parut du tuhe.

Environ deux minutes après avoir fait entrer !e :na/ 1’>1«ii;ii> Il,d’

l’ajutage latéral, on peut allumer les pE~tit~y~. iliiiiiii>

san...

danger

d’explosion. En fermant lentement le robinet,

OH

r~f~~;l~x 1 il j>1>,«>ii du gaz de manière à obtenir des petites flammes d

um

hauh m i mvi-

ron 1 centimètre, brûlant encore avec des pointes jaunes nc~ttcm~~~nt

perceptibles.

B

1

1:. 1 Il rI’ rI’ r lf’ e faite à 1;1 9>,1>ti> rra 1B.

~ . I~~.m. Zeilsclcnijf j~m ~Ifm !’e~,,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050050500

(3)

506

Si l’on fait résonner maintenant près de la membrane une source

sonore quelconque, par exemple un diapason muni d’une boite de résonance, il

se

forme dans le tube des ondes stationnaires, qui se

manifestent

avec une

exactitude surprenante par la clarté et la gran- deur différentes des petites flammes. Toute la rangée des flammes est divisée en espaces égaux, correspondant chacun à une demi-

onde. Au milieu d’un tel espace, les flammes sont de quelques cen-

timètres plus hautes et donnent une clarté brillante; aux bouts, elles sont très petites et obscures.

-

Si le son originaire retentit forte-

ment,

un

maximum de clarté se produit, comme on pourrait s’v attendre, au bout du tube, à l’endroit la pression éprouve les

variations les plus fortes, et les autres maximums de clarté suivent à des intervalles d’une demi-onde. Les flammes possèdent un carac-

tère ondulatoire, ce qui se voit parfaitement à l’aide du miroir tour- nant. Si la source sonne plus faiblement, l’aspect observé est exacte- ment inverse. Alors le bout du tube montre un minimum de clarté,

et tous les maxima passent des régions à plus grandes variations de

pression aux régions àplus grande amplitude de mouvement. Exami- nées dans le miroir tournant, les flammes apparaissent alors tout à

fait continues. C’est pendant l’amortissement du son d’un diapason ou

d’une cloche fortement excités que l’on peut observer le plus parfai-

tement ce passage du premier aspect au second. Les diapasons ou

les cloches modérément excités, ainsi que les tuyaux d’orgue quand

on souffle doucement, ne produisent que le second état, et cet état peut durer un temps quelconque, de sorte qu’on ne peut pas le consi- dérer comme une réaction du premier ; il est plutôt probable que le second état existe toujours, et qu’il n’est masqué par le premier

que si le son de la source est très fort. Le premier état est caracté-

risé par des flammes vibrantes et fortement lumineuses dans les endroits de la plus grande variation de densité; ces apparences

répondent complètement aux idées qu’on s’en fait à l’aide de la théorie élémentaire des ondes. L’origine du second état est plus

difficile à expliquer parfaitement. D’abord je croyais que le second état dépendait principalement de l’existence de la rangée de trous de

la génératrice supérieure. Pour examiner la justesse de cette opinion,

j’ai bouché d’abord les deux tiers des trous, de sorte que les troi-

sièmes flammes brûlaient seules. Pourtant les apparences restaient

exactement les mêmes qu’auparavant. Elles ne changeaient pas

quand je fermais encore la moitié du reste des trous, ni quand il ne

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brûlait à la fin que quelques flammes isolées. Il n’est donc pas pro- bable que la rangée des trons ait beaucoup d Influence sur les phéno-

mènes du second état.

Mais son explication n’offrirait aucune difficulté si l’on avait le droit de faire cette hypothèse, tuut à fait générale pour les ondes acoustiques stationnaires, que la pression aux endroits oii le mou- vementestle plus intense est toujours supérieure a la valeur moyenne de la pression aux endroits oii elle éprouve sa plus grande variation.

Cette hypothèse ne serait pas contradictoire avec les faits observés

jusqu’à J~~~~~sf~nt, car les augmentations permanentes de pression

observées

aux

endroits du plus fort mouvement ne sont que de l’ordre d’un dixième de millimètre d’eau, et par conséquent elles échappent

à toute observation par les méthodes manométriques ordinaires.

D’un autre côté, l’hypothèse faite est incompatible avec la supposi-

tion d’un potentiel de vitesse, ou, ce qui sig nifie la même chose, elle exige l’apparition de tourbillons.

Dans un travail théorique fort intéressant, M. l(rigar-~lenzel

a

dé-

montré que les phénomènes du second état sont dus au frottement

intérieur du gaz. Pour la théorie, je renvoie à ce mémoire (’ ).

Je me permettrai de vous montrer quelques expériences avec ce

tube. Si l’on se met à une distance de 1 ~i ~2 mètres devant le milieu du tube, et si l’on fait avec la main ou avec

un

éventail un mouve-

ment rapide dans l’air vers le tube,

on

observe lu phénomène suivant.

Toute la rangée de flammes subit instantanément

un

changement de clarté, sans aucun mouvement latéral. Ce n’est qu’après une ou deux

secondes que les flammes commencent à vaciller vivt~~mint. Il est évident que le premier phénomène a son origine 1,iii; 1 >1«le de

pression, qui se propage avec la vitesse du son, tandis que le vacil- lement observé ensuite est produit par le courant d’air, qui se meut plus lentement.

Une belle expérience de démonstration peut être faite avec un tuyau d’orgue dont la période peut être variée dans de larges limites

avec l’aide d’un pistom mobile. Quand on abaisse graduellement le

ton. 1,, maximums de clarté se meuvent de l’extrémité clos- du tube

vers 1 extrémité munie de la membrane, et les longueurs d’onde

croissent en méme temps.

Une autre expérience instructive nous montre, avec

un

tuyau à

--~--~ - --- - ~ - - ~~- -- --- -

- BlE’B/FI,

l

’°1 , p. ~~~ i ~~Q-~ ;

-

et J.

,

.4’ ~rie. L .

(5)

508

embouchure de fllite dans lequel on souffle fortement, le passade subit du son fondamental à son harmonique. Presque tous les tuyaux d’orgue se prêtent à l’expérience; mais on obtient des résultats par- ticulièrement précis avec un sifflet dont le tube est très long com- paré à sa section.

Enfin je voudrais ajouter qu’à l’aide de ce tube à flammes j’a*[

étudié, avec mon ami Krigar-Menzel, le timbre des voyelles, et que

nos résultats étaient en bonne concordance avec ceux de Helm- holtz (i).

-

BASES D’UNE THÉORIE MÉCANIQUE DE L’ÉLECTRICITÉ (2) ;

Par M. A. SÉLIGMANN-LUI.

1. -

ELECTROSTATIQUE.

1°I?appel due quelques principes de mécc~~aiqice.

-

Nous suppose-

rons les corps constitués par des points matériels sans dimensions,

doués de masses, entre lesquels s’exercent des forces dirigées sui-

vant les lignes qui joignent les points deux à deux et ne dépendant

que de la distance des points entre eux. Soit r la distance entre deux points; la force exercée entre eux est 9’ (J’); elle a un poten-

tiel 9 (1’),

L’énergie potentielle d’un système est : p == ~ l2;;()’)J.

L’énergie cinétique, ~’~~ZV~, est, d’après le théorème de Clausius et Yvon Villarceau :

V = E [ry’ (}’)J.

L’énergie totale est

U == ~ ~ ~~ ( ~’) + ~’~~ ~ 1’)~.

Le principe de la conservation de l’énergie est la traduction du (1) il. RURr~s et n, Kit cl. i’h y.~ , 1 ~~I (, p. 149 ~ 1 ‘.~n’~ :

-

et J. de Phys., 4- série, t. 1 ~’, p. ’7~1: 19U~.

(~) Les dt’I~zOn~tr:~tiu~ls et déB-el(lppClllt’Tlt’B qui n’ont plI tr"uver place

au

présent article sont publn"" Il:10’’;: lc- _~tmr~rlf‘~ ¡le, -111*,,,~,, 11BTai;;:ons (le mai et

juin 1906, et ensuite

en

tirage à part chez Dunod t-L t’in tt. éditeurs, -~J, quai des

Grands-Augustins, Paris.

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