HAL Id: jpa-00238620
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Submitted on 1 Jan 1886
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Expériences de thermo-électricité
L. Pilleur, E. Jannettaz
To cite this version:
L. Pilleur, E. Jannettaz. Expériences de thermo-électricité. J. Phys. Theor. Appl., 1886, 5 (1), pp.172-173. �10.1051/jphystap:018860050017201�. �jpa-00238620�
I72
l’hypothèse qui
nous a servid’étude,
d’un éther constitué par desatomes m tous égaux entre eux, nous semble n’être pas la vraie.
Une autre
hypothèse plus compliquée,
en vertu delaquelle
l’étherserait
composé
d’atomes m très ténus etplongés
eux-mêmes dansun milieu d’atomes p infiniment
plus
subtils, seprêterait
sansdoute mieux à la démonstration
générale
de la loi d’attraction,ainsi
qu’à l’explication
desphénomènes optiques.
Nous ferons encore remarquer que la
gravitation,
telle que nousvenons de la constater, résulte du seul fait de la présence d’a-
tomes M en repos apparent dans le milieu. Si l’atome M est animé d’un certain mouvement, à l’attraction newtonienne
qu’il
exerces’ajouteront
d’autres actions. Parexemple,
si ce mouvement estrectiligne,
on sera conduit à des actions du genre de celles que l’onconstate en
Électrodynamique
etclui
varient non seulement avecla
distance,
mais encore avec l’orientation. Si le mouvement estvibratoire, comme
paraît
être celui des atomespondérables,
onaura des actions à distance
qui
affecteront un caractère depériodi-
cité comme en Chaleur et en
Optique.
Ces considérations n’offrent
qu’un
très vague aperçu.Elles jus-
tifient
toutefois, jusqu’à
un certainpoint,
le choix del’hypothèse
admise
plus
haut sur la constitution de la matière en montrantqu’elle
peut être assez féconde pour conduire à diverses lois de laPhysique
et que sesapplications
ne sont pas bornées à celle de lag ravi tation
universelle.EXPÉRIENCES DE
THERMO-ÉLECTRICITÉ;
PAR MM. L. PILLEUR ET E. JANNETTAZ.
Nous nous sommes efforcés de prouver que, si l’on chauffe en un
point
déterminé un corps conducteurprésentant
une texture schis-teuse, on détermine dans ce corps des courants
thermo-électriques.
Nos
expériences
ontporté
sur le zinc,l’étain,
le fer et le cuivre.On a
communiqué
la texture schisteuse ou, si l’on veut, lelong- grain,
à chacun de ces métaux, par deslaminages soignés
exécutéssous nos yeux dans les ateliers de M. Pirot.
On chauffe un
point
A au centre de laplaque
à étudier et l’onArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018860050017201
173 établit une
prise
de courant aupoint
B situé sur l’autre face de laplaque,
à l’extrémité de laligne qui
varejoindre
lepoint
chaud Apar le
travers dulong-grain,
l’autreprise
en unpoint
C situé àl’extrémité de la
ligne qui
varejoindre
lepoint
chaud A en siii-vant le sens dit
long-grain.
On a
toujours
obtenu un courantdirigé
de B vers C, à traversle circuit extérieur. L’intensité du courant, pour un même métal,
parait
liée àl’importance
dulong--grain.
Ainsi, du zinc laminé quatre fois a donné un courant moins fort que du zinc laminé six fois. Mais du cuivre ayantbeaucoup
delong-grain,
c’est-à-dire bienplus
cassant dans un sens que dansl’autre,
a donné un cou-rant moins fort que de l’étain
qui
neparaissait
pas avoir delong- grain appréciable.
Il faut d’ailleurs noter que cet étain avait passésix fois sous le laminoir; ainsi donc, le
phénomène
thermo-électrique
que nous étudions révèle l’action du laminoir, alorsmême
qu’elle
n’est pasappréciable
sous le rapport de la cassure.Les courants les
plus
forts ont été donnés par le zinc, et lesmoins forts par le cuivre.
Mais ces courants sont, somme toute, assez difficiles à constater,
sans doute par la facilité
qu’ils
ont à serejoindre
à travers laplaque
même; on a pu obtenir des effetsbeaucoup plus
intensesen
découpant,
dans laplaque métallique,
uneéquerre
dont unebranche
prenait
lelong-grain
en travers, l’autre branche enlong,
et réunissant, par le circuit extérieur, les deux extrémités de
l’équerre.
DOUBLE LUNETTE PHOTOMÉTRIQUE A LUMIÈRE POLARISÉE (1),
PAR M. LÉON GODARD.
Cet
appareil (fig.
1), commandé par P. Desains en mai 1884,se compose d’un oculaire
positif,
de am, 01 defoyer,
d’unparallé- lépipède
en crown PP à double réflexion. L’une des lunettes porteun
objectif achromatisé,
un foucault F faisant fonction depolari-
seur, un nicol