Article
Reference
Avant-propos: les Campaniformes aujourd'hui
GUILAINE, Jean, et al.
GUILAINE, Jean, et al . Avant-propos: les Campaniformes aujourd'hui. Bulletin de la Société préhistorique française , 2004, vol. 101, no. 2, p. 197-200
DOI : 10.3406/bspf.2004.12985
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:13006
Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.
1 / 1
SOCIÉTÉ
PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE
Publication trimestrielle N" ISSN : 0249-7638
Awii-Juln 2004
2
TOME 101 -num6ro
Jean GUILAINE, Marie BESSE, Olivier LEMERCIER, Laure SALANOVA, Christian STRAHM et Marc VANDER LINDEN
Bulletin de la Société préhistorique française
Avant-propos : les Campaniformes aujourd'hui
Le vendredi 21 février 2003, une séance de la Société préhistorique fran
çaise s'est tenue au Collège de France dans l'amphithéâtre Marguerite de Navarre. Organisée en étroite collaboration avec la chaire "Civilisations de l'Europe au Néolithique et à l'Âge du Bronze" de cet établissement et avec 1 'association "Archéologie et Gobelets", elle était consacrée à la présenta
tion de l'ouvrage BeLl-Beakers today. Pottery, People, Cultures, Symbols i11 Prehistoric Europe, actes du colloque international tenu du Il au 16 mai 1998 à Riva del Garda (Trente, Italie). Cet ouvrage en deux volumes, ma
gnifiquement édité sous l'action conjointe de la province autonome de Trente, du Service et de l'Office des Biens Culturels, a été publié sous la direction de Franco Nicolis et de ses collaborateurs auxquels les présents ont tenu à rendre hommage. En effet, ce colloque fut certainement un grand moment de la recherche campanifonne. Il réunit la majeure partie des ac
teurs européens impliqués dans l'approfondissement de ce sujet complexe, toutes générations confondues.
La présentation de 1 'ouvrage au Collège de France assurait en quelque sorte la phase ultime d'un programme. C'est là en effet qu'en février 1997, à l'initiative de Franco Nicolis, un petit groupe de chalcolithiciens (L. Barfield, G. Bermond Montanari, A. Gallay, J. Gui laine, R.J. Harrison, S.J. Shennan et C. Strahm) avait lancé les lignes directrices du futur colloque. C'est donc au Collège que certains auteurs et divers collègues se sont retrouvés pour fêter 1 'événement de la publication, clôturant ainsi une sorte de cycle ouvert quelques années auparavant. C'est évidemment à F. Nicolis qu'a échu le rôle de présentateur de la publication.
L'occasion de ces retrouvailles était trop belle pour ne pas débattre et refaire le point quelques années après Riva del Garda. Une table ronde, dont on trouvera ci-après les communications, a donc été organisée sur le thème Substrats et genèse(s) du Campaniforme.
En raison du temps imparti, les exposés furent volontairement brefs. Les orateurs œuvrant sur le sujet à partir "d'angles d'attaque" variés, on conçoit que leur position ou leur point de vue ne soient pas forcément concordants.
On verra, pour autant, que la maturation du problème allant son train laisse, assez souvent, de larges plages de convergence. Ceci est d'autant plus sensible que le débat fut volontairement ouvert sur des bases géographiques larges, selon une focale autant que possible en macro-échelle.
Quelques idées ont émergé des diverses interventions.
Christian Strahm, pour approcher la signification du Campaniforme, a décomposé Je processus en trois niveaux, soit de haut en bas : le gobelet maritime, les objets qui gravitent autour de lui (set) et qui font partie de son système symbolique, la céramique commune, héritée ou non de la tradition locale. Le gobelet et son set expriment l'aspect idéologique de la
198 J. GUILAINE. M. BESSE. O. LEMERCIER, L. SALANOVA, C. STRAHM et M. VANDER LINDEN
8111/erin de la Sociéré préhisrorique française
culture: position sociale de l'individu, statut, rôle et fonction des genres, poids des rituels, etc. La poterie commune constitue par contre le volet
"domestique" ou lié à la production. Ces divers éléments de la culture campaniformc ne sont donc pas égaux mais doivent être perçus comme hiérarchisés, renétant les deux aspects, idéel et matérieL des communautés campaniformes.
C'est Marc Vandcr Linden qui a (re)proposé les arguments les plus solides en faveur du substrat cordé de l'Europe du Nord comme prétendant à la paternité du Campaniforme. L'accent a été mis sur le parallélisme des structures funéraires : usage dans les deux cultures de la sépulture indivi
duelle, opposition homme/femme dans la disposition des corps ct le mobi
lier déposé, couverture tumulaire avec, parfois, sépultures secondaires venant s'adjoindre à un défunt initial. La séquence hollandaise semble conforter cette filiation. Cette tradition funéraire septentrionale, rigide au niveau du rite et des offrandes. se diluerait dans la zone méridionale, sphère des sépultures collectives. Les divers marqueurs de l'idéologie campani
fonne sc limiteraient ici à de simples dépôts de gobelets, d'armes ou de parures. Un gradient nord-sud caractériserait donc une perte progressive de l'orthodoxie.
Marie Besse a repris la démarche utilisée dans sa thèse consacrée à la céramique commune et qui lui avait permis, pour l'Europe continentale, de définir trois grands ensembles : oriental, septentrional, méridional. Le substrat cordé semblerait jouer un rôle important dans la genèse de la céramique commune du groupe oriental, tandis que, sur la Méditerranée, la céramique domestique (jarres à cordon et perforations) n'aurait pas d'antécédent dans le substrat local (ce qui ne signifie pas qu'elle n'ait pu être créée dans cene zone). L'analyse à l'échelle de l'Europe des divers types de poterie commune renforce donc la notion de parcellisation cultu
relle. Au lieu d'insister sur les contacts (cf. M. Besse. 2003. p. 164-169)1, l'auteur affiche ici une position plus nuancée. visant à insister sur les différences et donc, par là même, à renforcer 1 'autonomie de chaque grande aire concernée. ln fine, l'auteur souhaite exclure l'aire orientale de la sphère campanifonne.
Laure Salanova sépare franchement le gobelet classique des objets supposés constituer le package. La pluralité des facettes du Campanifonnc renvoie probablement à des genèses diverses et non à une explication unique. D'où la nécessité de ne plus envisager la question globalement mais en sériant les diverses composantes. En regard de productions jusque là domestiques et artisanales s'affiche le caractère paneuropéen du "standard''. fondé sur des nonnes strictes de fom1e. de couleur, de décor. Sa présence en contexte funéraire ou dans cenaines parties spécifiques des habitats ibériques pourrait indiquer une fonction très ciblée. L'origine de celle céramique serait globalement atlantique et, plus particulièrement, une création de \'Estrema
dure ponugaise. La paternité cordée est refusée. Cordé ct Campanifonne constitueraient plutôt deux mécanismes symétriques: l'un oriental, l'autre occidental, évoluant en parallèle.
Olivier Lemercier distingue, sur la façade méditerranéenne française, plusieurs styles campanifonnes. Les styles anciens associeraient l'interna
tional et le pointillé géométrique, apparemment synchrones, mêlés aux céramiques du Néolithique final. La céramique ··commune" du Campani
forme, typée cette fois, ne se manifestera qu'avec les horizons pyrénéens et provençaux. Les styles anciens, surtout présents en Languedoc occidental
• et Provence. ont une répartition maritime et fluviale. Les objet-. du complexe ont une extension plus large. La mise en place du Campaniforme pourrait se faire selon un axe Ouest-Est, le Midi pouvant jouer ensuite un rôle de relais vers l'Italie, l'axe du Rhône et au-delà. L'auteur envisage donc une souche ibérique. vraisemblablement ponugaise. La séquence campaniforme est comparée à celle de la colonismion grecque, décomposée en phases 2004. tome 101, nQ 2, p. 197-200
Avant-propos les Campaniformes aujourd'hui
Bulletin de la Société préhislorique française
199
successives: 1) explorations aveo:.: importations; 2) installations aveç productions indigènes; 3) colonisation et acculturation.
Pour Jean Gui laine, le processus campaniforme, matérialisé à l'origine par les seuls gobelets maritimes, prend racine en Europe du Sud, dans une sphère géographique allant de la Méditerranée centrale (Sicile occidentale) au Portugal. Quels que soient le sens et l'usage de ce récipient, son émer
gence, plaquée sur divers fonds néolithiques finaux, contribue à amorcer un rapide désenclavement des fromières régionales, initiam en domaine méditerranéen des routes à longue distance qui se perpétueront à l'Âge du Bronze. En isolant la sphère orientale, dominée par le déroulement du Cordé. la réceptivité de !'"effet gobelet" à tom l'Occidcm européen n'oco:.:ultera jamais totalemem les clivages entre une Europe du Sud-Ouest (Méditerranée, péninsule Ibérique, Atlantique sud) et une Europe du Nord-Ouest (Atlamique nord, monde rhénan), dominées par des uaditions o:.:ulturelles différentes.
Que conclure? En quoi certaines antinomies exprimées peuvent-elles trouver des points de consensus?
• L'unité campaniforme, souvem mise en avant, a tendance à se déstructu
rer. En accentuant un peu partout le rôle des substrats dans le fonctionne
ment du "'système" ainsi que les spécificités régionales. la recherche valorise toujours davantage les notions de différence.
• Des clivages généraux apparaissent plus clairement. On connaissait déjà l'opposition flèches occidentales à ailerons équarris/flèches orientales à base concave. Les études sur la céramique commune confirment cette tendance à l'exclusion, par exemple entre les ensembles orientaux do
minés par les styles de l'orbe cordé et les céramiques domestiques de l'aire méridionale.
• La sphère orientale. généralement considérée comme l'un des lieux de la succession Cordé/Campaniforme, semble connaître en fait une évolu
tion toute personnelle. Sépultures individuelles sous tertre et codage rigide maso:.:ulinlféminin y caractérisent notamment la longue séquence cordée. doublée à un moment de son déroulement par un influx campani
fomle secondaire. L'Europe centrale vit l'impact campaniformc dans le o:.:adre de ses propres normes.
• La séquence hollandaise perd de sa séduction en tant que fonnule explica
tive à valeur générale ct souche du processus. Par contre son intérêt demeure, dans sa zone d'éclosion, pour tenter de cerner les interrelations entre PFBIAOO et gobelet maritime. L'association probable de ces trois variétés de récipients lors d'une même phase (Drcnth et Hogcstijn, 2001 )2 enlève une part de crédibilité aux AOO comme "pères'' potentiels des gobelets maritimes. On pourrait même, à la limite. renverser la proposition : le décor AOO ne correspond-t-il pas à un succédané du maritime fixé sur les grands gobelets du Cordé?
• En laissant la sphère orientale "tourner sur e11e-méme''. on observe de même une opposition se durcir, vers le milieu du 3< millénaire, entre une Europe occidemale septentrionale et le domaine ibéro-méditerranécn. La première demeure majoritairement sous inHuence cordée (haches de bataille, poignards de silex, sépultures individuelles, grands gobelets AOO). Le second s'inscrit dans un tout autre substrat (sépultures collec
tives, métallurgie du cuivre active, pratique de la statuaire). C'est ici que s'élabore le concept de gobelet maritime.
• 11 semble bien, pour la plupart des auteurs. que le gobelet maritime constitue 1 'expression basique du "processus campaniforme ". Quels que soient la signification ct l'usage de ce récipient, celui-ci fait d'emblée preuve d'une grande plasticité : en Europe méditerranéenne, atlantique ou septentrionale, il épouse les rites funéraires en place du Néolithique final. Sa trop faible présence en Europe centrale semble devoir exclure cette zone du mécanisme primaire de diffusion.
2004,tome l01,no2,p.197-200
200 J. GUILAINE. M. BESSE. O. LEMERCIER. L. SALANOVA, C. STRAHM et M. VANDER LINDEN
Bulletin de la Société préhistorique française
• Le "complexe" (ou package ou set) n 'est qu'un agrégat d'objets qui se cristallisent secondairement (mais pas systématiquement) autour du gobelet maritime et de ses dérivés. L'association gobeleti{Jackage n'est donc pas automalique et sa valeur ne peut être généralisée.
• En réduisant le processus campaniforme initial au gobelet maritime ainsi qu'aux gobelets à décor de lignes à la fine cordelette (qu'il faut, comme pour le maritime, disjoindre des grands gobelets AOC néerlandais), le phénomène se trouve dès lors limité à l'Europe occidentale: méditer
ranéenne et atlantique
• Les plus anciennes manifestations du maritime sont ouest-méditer
ranéennes et sud-atlantiques. Là seulement, le maritime émerge en contexte néolithique final (ou "chalcolithique"), en association sûre avec des documents céramiques ou métalliques, généralement considérés comme précampaniformcs.
• L'originalité de l'Europe méditerranéenne ou du Sud-Ouest, en regard du "bloc" oriento-septentrional, se maintiendra tout au long du déroule
ment du processus (pointes de Palme! a, boutons en tortue). Les régions frontières entre ces deux ensembles (Armorique, Bassin parisien, axe du Rhône) peuvent présenter des traits culturels communs à ces deux grandes sphères.
• Des précisions sur les mécanismes d'émergence du maritime, la datation de cet événement et, surtout, le sens à accorder à ce gobelet, phénomène attractif et briseur de frontières. demeurent des enjeux de la recherche présente ct à venir
NOTES
( 1) BESSE M. (2003)- L'Europe du 3' mil/é11uire O.!'lll!t notre ère: les céramiques commmll'S lW Campaniforme.Cahiers d'arch001ogie romande.94.Lausanne
(2) DRENTH E .. HOGESTIJN WILLEM JAN H. (2001)- The Bell Beaker Culture in the Nelherlands: the Slatc of research in 1998, in F. Nicolis dir .. Bell Beuker.< todo.y Ponery. People, Culture. Symbo/s in prehistoric Europe, Proceedings of the lmernaliollal Colloq,,;,..,,, Rira dt>/
Garda. Trema. lw/y, Moy 1998. Servizio Beni Cullura1i, Ufficio Beni Archcologici. Provinzia AutonomadiTrcmo.p. 309-332
Jean GUILAINE, Marie BESSE, Olivier LEMERCIER, Laure SALANOVA, Christian STRAHM et Marc VANDER LINDEN
2004, tome 101, n• 2, p. 197-200
BULLETIN DE LA
SOCIÉTÉ
PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE
ARTICLES
2004 -TOME 101
NUMËRO 2
1
somma1re
SUBSTRATS ET GENÈSE(S) DV CAMPAN/FORME
Actes de la séance de la SPF du 21 février 2003 Collège de France, amphithéêtre Marguerite de Navarre
Jean GUI LAINE, Marie BESSE, Œvier LEMERCIER, Laure SALANOVA, Christian STRAHM et Marc VANDER LINDEN Avant-propos : les Campaniformes aujourd'hui ••••.•.•.••.• ... ... 197 Christian STRAHM
Lt plalnonùne campœ�ifonne et les compostuiUs autochlones non campœ�ifonnes ... . ... , 201 Marc VANDER LINDEN
Elle tomba dans la bonne terre et elle donna du fnùt qui monta (Marc 4, 8) :
la cullun à Clramiq.u corrUe cortUPU substmt du phénomè11e campaniforme ... . 207 Marie BESSE
lhs CGIIIpiUiiformes ewophns tm CtultptUiiforme mhlikrranlen
Laure SNPNOVA 215
u riJk tk 14/Gfotk allturliqru diUrs Ill g•nise tb< Ounptmifo,... •• Europe 223
Olivier LIEMERCIER -
E.xplotadotu, intpkutudioll$ d diffusions : le "phlnonùne" campan if orme en France méditerranéenne ... . 227 Jean GUILANE
Us Cmrtpturifomees et ID Mhliurranie ... 239
Philip CHASE
TechnUjues d'extraction de la moelle dans le Moustérien de la Quina (Ciutrente) 253 Marie-Hélène MONCEL, Gamille DAWEARD, Évelyne CRÉGLIT-BCNNOURE,
Philippe FERNANDEl, Martine FAURE et Claude GUÉRIN
L'occupation de la grotte de Saint-Marcel (Ardèche, France) au Paléolithique moyen:
stratégie d'exploitation de l'environnement et type d'occupation de la grotte. L'exemple des couches �jet j' 257 Cyril MARCIGNY, Vincent CARPENTIER et Emmanuel GHESOUIÈRE,
avec la ccllaboration de Guillaume LEBCRGNE, Érik GALLOUIN et Loi"c MÉNAGER
Sépuûures de <�pêcheurs" de l'Âge du Bronze ancien à Bénouvüle 1'/es Hautes Coutures" (Calvados)... 305 Frédérique BLAZOT, Laurent FABRE, Julia WATTEZ, Joi> VITAL et Pascal COMBES
Un système énigmatique de combustion au Bronze moyen sur le plateau d'Espalem (canton de Blesle, Haute-Loire) • 325 Noura RAHMAN1
Nouvelle interprétation de la chronologie capsienne (Épipa/éolilhique du Maghreb) ... ... 345 ACTUALITÙ SCIENTIFIQUES
CORRESPONDANCE SCIENTIFIQUE
• Dr J.-G. ROZOY-Préhistoire et romans COMPTES RENDUS
LIVRES
• SÉARA F., R011LLON S. et CUPILLARD C. dir. (2002)
Campements mésolithiques en Bresse jurassienne.
363
Choisey, Ruffey-sur-SeUle (Jura) (J.-P. Fagnart) 364
• SAALES M. (2002) -Der spiitpalàolithische Fundplalz Kettig. Untersuchungen zur siedlungsarchiiologie der Fedennesser-Gruppen am Mittelrhein (J.-P. Fagnart) . 365
• PATI-IOU-MATl-IIS M. et BOCHERENS H. dir. (2003)- ù rôle de l'erwironnement dans les comportements des chas- seurs-cueilleurs prihistorü:tues (M. Germonpré) ... 366
• LARSSON L., KINDGREN H., KNLJTSSON K., LOEF
FLER 0., ÂKERLUND A. dir. (2003) -Mesolithic on the
Move (M. Barbaza) .. 367
• COHEN C. (2003)-Ln femme des origines. Images de la femme dans la Prihistoire occidentale (G. Gaucher) . 369
• K1NO 0.-J. (2003)-Das Mesolithikum in der Talaue des Nectars. Die Fundstellen von Rottenburg-Siebenlinden 1 und 3 (A. lhévenin) ... ... ... ... 370
• CAI..l..OJ C. (2003) -De la garenne au clapier. Étude ar- chiO'l,()(J/(Jgiquedu lApin en Europe occidenlale (P. Méniel) 371
• MISKOVSKY J.-C. dir. (2002)-GéologU de la Préhistoire
(J. Sommé) . . 372
ISSN: 0249-7638
• GALLIA INFORMATIONS 2000-2001 (2003) -L'ar
chéologie des rigîons: Provenus-Alpes-Côte d'Azur
(S. A. de Beaune) .. 37 4
• NICOUS F. dir. (2001)-Bell Beakers today. Poltery, people, culture, symbols in prehistoric Europe (O. Lemercier et L. Saanova) ..
COLLOQUE
• III• Congresodel Neolitico en la Peninsula Ibirica, Santan- der, 5-8 octobre 2003 (L Laporte et G. Marchand) .. 377 RÉSUMÉ DE THÈSE
• OUILLIEC B. (2003) - L'épée atlantique · échanges el
prestige au Bronze final .. 379
ACTUALITU
COLLOQUES .. 383
EXPOSITION 384
LIVRES.. 385
SITES INTERNET 386
VIE DE LA SOCIÉTÉ
ERRATUM .. 387
NOUVEAUX MEMBRES ... ... ... 387 CONGRÈS DU CENTENAIRE DE LA SPF 389
• lieux et programmes des manifestations Encarts:LagrottsdslaVachs(Ariège)
Prix de vente au numéro : 23 €