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Probl` eme ` a remettre ` a votre camarade pr´ evu dans DMscope pour une correction crois´ ee, retour de la correction crois´ ee le / au plus tard.

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Texte intégral

(1)

Devoir de Sciences Physiques n

7 pour le 28-02-2022

Probl` eme n

o

1 – Le bio´ ethanol

Mines MP 2018 Des donn´ees utiles pour la r´esolution du probl`eme sont fournies `a la fin de l’´enonc´e.

L’´epuisement des ressources fossiles ainsi que l’augmentation de l’effet de serre impliquent de trouver des so- lutions ´economes en consommation de p´etrole notamment dans le domaine des transports. Une voie consiste

`

a m´elanger l’essence `a des biocarburants : le bio´ethanol est ainsi pr´esent `a hauteur de 10% dans l’essence SP95-E10, et jusqu’`a 85% dans le super´ethanol E85.

Les biocarburants de seconde g´en´eration sont issus de sources ligno-cellulosiques (bois, feuilles, pailles). Afin de fabriquer le biocarburant, la cellulose contenue dans ces v´eg´etaux est tout d’abord s´epar´ee de la lignine et de l’h´emicellulose par cuisson acide puis par explosion `a la vapeur. La cellulose, polym`ere de glucose, est ensuite transform´ee en glucose (sucre `a six atomes carbone de formule bruteC6H12O6s) par hydrolyse enzymatique. Le glucose est enfin transform´e en ´ethanol lors d’une ´etape de fermentation utilisant des levures.

1. Repr´esenter la structure de Lewis de la mol´ecule d’´ethanol. Expliquer pourquoi l’eau et l’´ethanol sont miscibles. Quelle est la cons´equence sur les carburants `a base de m´elange d’essence et d’´ethanol ?

2. Ecrire l’´equation chimique (r´eaction (1)) de la synth`ese de l’´ethanol liquide `a partir de la fermentation´ ana´erobie d’une mole de glucose (C6H12O6s), seul du dioxyde de carbone est produit en mˆeme temps que l’´ethanol.

3.Calculer et commenter l’enthalpie standard de cette r´eaction `a 298 K.

On cherche `a pr´esent `a mesurer la quantit´e de chaleur lib´er´ee lors de la combustion compl`ete de l’´ethanol dans l’air. On brˆule compl`etement 3 g d’´ethanol dans une bombe calorim´etrique `a partir de la temp´erature Ti= 298,0 K. `A la fin de l’exp´erience, l’eau du calorim`etre est `a la temp´eratureTf = 318,0 K. Le volume d’eau est de 1000 mL et on n´egligera la capacit´e calorifique du calorim`etre par rapport `a celle du volume d’eau.

4.Ecrire l’´equation bilan de la r´eaction (not´ee (2)). Pourquoi dit-on que le bio´ethanol est un carburant propre´ alors que sa combustion produit des gaz `a effet de serre ?

5.Calculer grˆace `a l’exp´erience de calorim´etrie l’enthalpie standard molaire de la r´eaction de combustion de l’´ethanol (liquide) `a 298 K.

6.Calculer grˆace aux donn´ees fournies en annexe l’enthalpie standard molaire de la r´eaction de combustion de l’´ethanol (liquide) `a 298 K. Conclure.

Ont ´et´e superpos´es, sur la figure 1, les diagrammes potentiel-pH du mangan`ese (traits fins) et de l’´ethanol (traits

´epais). Conventions de trac´e :

• Concentration totale en esp`ece dissoute :C= 102mol·L1

• On consid´erera qu’il y a ´egalit´e des concentrations aux fronti`eres s´eparant deux esp`eces en solution.

7.Associer aux diff´erents domaines du diagramme potentiel-pH de l’´el´ement mangan`ese les esp`eces solidesMn, MnO2 et Mn(OH)2 ainsi que les ions en solutionMn2+, MnO

4 et MnO2

4 . Justifier. On pr´ecisera pour chaque esp`ece du mangan`ese son degr´e d’oxydation.

8.D´eterminer l’´equation de la fronti`ere verticale s´eparant l’esp`ece 4 de l’esp`ece 5.

9.Donner (en justifiant) l’´equation de la fronti`ere verticale s´eparantCH3COOH et CH3COO ainsi que celle de la fronti`ere s´eparantCH3COOHetCH3CH2OH.

10.En utilisant le graphique, d´eterminer le potentiel standard du coupleMnO2/Mn2+. 11.En justifiant, donner la configuration ´electronique de l’ionMn2+.

On souhaite doser l’´ethanol contenu dans un flacon ´etiquet´e✭✭ ´equivalent biocarburant ✮✮. Le protocole `a suivre est le suivant :

— 1`ere´etape : Extraction de l’´ethanol du m´elange initial.

• Placer le biocarburant dans une ampoule `a d´ecanter, introduire 20 mL d’eau distill´ee, agiter et laisser d´ecanter.

• R´ecup´erer la phase aqueuse. Renouveler cette op´eration 2 fois. M´elanger les 3 phases aqueuses obtenues dans une fiole jaug´ee de 100 mL.

• Compl´eter jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distill´ee ; on obtient ainsi la solutionS1de concentra- tion molaireC1en ´ethanol. Cette solution contient a priori tout l’´ethanol provenant du biocarburant.

(2)

0 pH E(V)

b b b b b

bbb

3

6 9 12

1

−1 2

1

1

2 3

4

6

5 CH3CH2OH

CH3COOH

CH3COO

Figure1 – Diagrammes Potentiel-pH de l’´ethanol et du mangan`ese

— 2`eme´etape : Pr´eparation de la solution `a titrer.

La solutionS1´etant trop concentr´ee, il est n´ecessaire de r´ealiser une dilution. On veut obtenir 50 mL de solutionS2 de concentrationC2=C1/10.

— 3`eme´etape : Oxydation de l’´ethanol.

• Dans un erlenmeyer, introduire : pr´ecis´ementV3= 100 mL de solution de permanganate de potassium de concentrationC3= 1,0×102mol·L1, un volumeV2= 2,00 mL deS2pr´elev´e `a la pipette jaug´ee, environ 2 mL d’acide sulfurique concentr´e manipul´e avec pr´ecaution.

• Boucher l’erlenmeyer puis le fixer dans un cristallisoir rempli d’eau chaude et laisser pendant 20 `a 30 minutes.

— 4`eme´etape : Dosage de l’exc`es d’ionsMnO

4 dans la solution.

• Doser le contenu de l’erlenmeyer par une solution contenant des ions Fe2+ de concentration C4 = 2×101mol·L1.

• Noter le volume VE vers´e `a l’´equivalence. Le titrage doit ˆetre r´ealis´e suffisamment lentement sur la fin pour dissoudre le pr´ecipit´e brun de MnO2 qui se forme pendant la r´eaction.

12.D´ecrire un protocole pour l’´etape de dilution en pr´ecisant la verrerie et le mat´eriel utilis´e.

13.Ecrire l’´equation de la r´eaction qui a lieu entre l’´ethanol et´ MnO

4 en milieu acide. Il se forme des ions Mn2+.

14.Ecrire l’´equation de la r´eaction de dosage entre´ Fe2+etMnO

4 en milieu acide. Il se forme des ionsMn2+. 15.Pourquoi ne dose-t-on pas directement l’´ethanol parMnO

4 ?

16.Sachant que VE = 10,0 mL, calculer la quantit´e d’´ethanoln2contenue dans la solutionS2. En d´eduire la concentrationC1 en ´ethanol de la solutionS1.

17.A l’aide du diagramme potentiel-pH, expliquer pourquoi on doit rajouter de l’acide sulfurique concentr´e` dans le m´elange pour r´ealiser la 3`eme´etape. Comment peut-on s’assurer que la r´eaction d’oxydation de l’´ethanol par les ions permanganate est bien possible grˆace `a ce diagramme ?

Moins toxique que le m´ethanol, le bio´ethanol peut ˆetre utilis´e dans des piles `a combustible selon le sch´ema de principe de la figure 2.

18.Sachant que l’´equation bilan est la mˆeme que celle de la combustion de l’´ethanol dans l’air, reproduire et compl´eter le sch´ema de la pile en renseignant les esp`eces chimiques manquantes et en pr´ecisant le sens des ions dans l’´electrolyte et des ´electrons dans le circuit ext´erieur.

19.Commenter succinctement les avantages et inconv´enients pratiques de cette pile.

20.Ecrire les demi-´equations `´ a chaque ´electrode.

21.Calculer la tension `a vide standard de la pile.

(3)

´electrolyte

cathode

Anode ?

CH3CH2OH

?

?

O2

? e

Figure2 – Sch´ema de principe de la pile `a combustible au bio´ethanol

Le bio´ethanol peut aussi ˆetre utilis´e pour produire du dihydrog`ene par reformage. En g´en´eral, c’est le Rhodium

`

a l’´etat m´etallique qui est utilis´e comme catalyseur.

22.Situer le Rhodium dans la classification p´eriodique (ligne et colonne).

23.Le Rhodium m´etallique cristallise selon la structure cubique `a face centr´ee. Sachant que sa masse volumique est d’environ 12,4 g·cm3, en d´eduire le rayon atomique de l’´el´ementRh.

Donn´ees :

Num´eros atomiques :ZMn= 25 et ZRh= 45.

Masses molaires :MRh= 103 g·mol1,MC= 12 g·mol1,MO= 16 g·mol1 etMH= 1 g·mol1. Constante d’Avogadro: NA= 6,0×1023mol1.

Constante des gaz parfaits :R= 8,3 J·K1·mol1. Constante deFaraday:F = 96 500 C.

Constante deNernst`a 298 K : RT

F ln 10 = 0,06 V.

Enthalpies standard de formation, entropies standard et capacit´es calorifiques molaires standard (`a 298 K)

fHen kJ·mol1 Sm en J·K1·mol1 Cp,m en J·K1·mol1

C2H5OHgaz -235 283 -

C2H5OHliq -277 161 112

O2gaz 0 205 29

N2gaz - - 29

CO2gaz -394 214 37

H2Ogaz -242 189 34

H2Oliq -286 70 75

Enthalpie standard de combustion du glucose :

C6H12O6s+ 6O2gaz ⇋6CO2gaz+ 6H2OgazcombH=−2 816 kJ·mol1 Autres donn´ees :

pKs= 12,7 `a 25C pourMn(OH)2s

Constante d’´equilibre de l’autoprotolyse de l’eau :Ke= 1014 `a 25C pKa = 4,8 `a 25C pourCH3COOH/CH3COO

Potentiels r´edox standard `a pH= 0 et 25C : CH3COOH/CH3CH2OH: E1= 0,04 V

O2gaz/H2Oliq :E2= 1,23 V

(4)

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Probl` eme n

o

2 – Odyss´ ee vers la condensation de Bose-Einstein

Centrale

PC 2019

Les donn´ees num´eriques utiles sont fournies en fin d’´enonc´e.

Dans ce probl`eme, compos´e de quatre parties largement ind´ependantes, on ´etudie les diff´erentes ´etapes qui m`enent `a la condensation de Bose-Einstein d’un gaz de rubidium 87. Ce ph´enom`ene, pr´edit en  par Albert Einsteinet Satyendranath Bose a ´et´e observ´e pour la premi`ere fois dans un gaz dilu´e en , cette r´ealisation exp´erimentale a ´et´e r´ecompens´ee enpar le prixNobelde physique.

Pour r´ealiser la condensation, l’exp´erience1, dont le sch´ema est d´ecrit `a la figure 3, a pour but de faire subir

`

a une vapeur de rubidium des transformations qui modifient `a la fois la densit´e et la temp´erature de fa¸con `a atteindre la condition de condensation.

Figure 3 – Dispositif exp´erimental

Les diff´erents syst`emes de pompes permettent d’obtenir un ultra-vide avec une pression r´esiduelle de l’ordre de 1013bar ! Les ´el´ements qui entourent la cellule en Pyrex dans laquelle se forme le condensat ne sont pas repr´esent´es. Les quatre lettres encercl´ees correspondent aux lieux des quatre premi`eres ´etapes de la figure 4 Four, Jet, Ralentisseur et Pi`ege.

La s´equence de transformations subies par la vapeur est repr´esent´ee sur la figure 4 dans le plan (nT), appel´e espace des phases,n d´esigne la densit´e particulaire (nombre d’atomes par unit´e de volume) et ΛT la longueur d’onde thermique de de Broglie :

ΛT = h

√2π M kBT

o`uM est la masse d’un atome,h la constante de Planck,kB la constante de Boltzmann et T la temp´erature absolue. On appelledensit´e dans l’espace des phases la quantit´eD= Λ3Tn.

Dans tout le sujet, on n´eglige l’effet du poids.

A. Le crit` ere de condensation

1.En utilisant l’analyse dimensionnelle, construire une vitesseVT `a partir d’une masseM, d’une temp´erature T et de la constante deBoltzmannkB.

2.Justifier que le param`etre ΛT est appel´e longueur d’onde thermique de de Broglie.

3.La longueur d’onde thermique de de Broglie donne l’ordre de grandeur de l’extension spatiale de la fonction d’onde des atomes de rubidium. Expliquer pourquoi on peut s’attendre `a ce que le gaz manifeste des propri´et´es

1. Sauf indication contraire, les figures sont adapt´ees de la th`ese de Bruno Desruelle r´ealis´ee au laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique,Evaporation par radio-fr´´ equences et condensation de Bose-Einsteind’un gaz d’alcalins en r´egime de champ fort, Universit´e Paris Sud - Parisxi,.

(5)

Figure4 – Chemin exp´erimental (simplifi´e) r´ealis´e dans l’espace des phases pour atteindre la Condensation de Bose-Einstein (CBE)

purement quantiques lorsque la densit´e dans l’espace des phases est de l’ordre de l’unit´e.

4.Un calcul de physique statistique quantique montre que la condensation deBose-Einsteincommence si la densit´e dans l’espace des phases atteint la valeur critiqueDc = 2,612. Calculer la temp´erature de condensation pour un gaz dont la densit´e estn= 1,0×1019m3.

B. Du four ` a la m´ elasse transverse

Cette partie vise principalement `a d´eterminer l’ordre de grandeur de la densit´e dans l’espace des phases lors des premi`eres ´etapes de l’exp´erience.

Le four

Le four est maintenu `a une temp´erature de 130C. `A cette temp´erature, la pression de vapeur saturante du rubidium est de l’ordre de 0,1 Pa. Les atomes sortent du four par un petit trou et on suppose que cela ne perturbe pas notablement l’´equilibre thermodynamique dans le four. On rappelle que la constante des gaz parfaits est

´egale au produit de la constante d’Avogadroet de la constante deBoltzmann.

5.D´eterminer l’ordre de grandeur de la norme de la vitesse des atomes qui s’´echappent du four.

6.D´eterminer l’ordre de grandeur de la densit´e particulairenF et de la densit´e dans l’espace des phasesDF

`a l’int´erieur du four.

La m´elasse optique transverse

La divergence du jet sortant du four limite le flux de particules parvenant `a la cellule. Pour augmenter ce flux, on utilise une m´elasse transverse constitu´ee de quatre faisceaux lasers qui interagissent avec les atomes.

Cette interaction sera pr´ecis´ee dans la prochaine partie. Pour le moment, on admet que l’effet de ces lasers est d’exercer sur les atomes une force de type frottement fluide visqueuxF~ =−α(vx~ex+vy~ey) dans les directions orthogonales `a l’axe~ez du jet (c’est pourquoi elle est ditetransverse). On donneα= 3×1021kg· s1.

7.Ecrire l’´equation diff´erentielle v´erifi´ee par´ vx. Identifier une constante de tempsτdont on calculera la valeur num´erique.

8.Sachant que la longueur (selon~ez) de la zone d’interaction entre les lasers de la m´elasse et les atomes est d’environ 6 cm, que peut-on dire des vitessesvx etvy `a la sortie de la m´elasse ?

9.A la sortie de la m´elasse transverse, le vecteur densit´e de courant de particules dans le jet a pour norme` j= 4×1014m2· s1. En d´eduire l’ordre de grandeur de la densit´e particulairenJ dans le jet.

(6)

C. Le ralentisseur et le pi` ege magn´ eto-optique

Pour agir sur le mouvement des atomes avec des lasers, on utilise les ph´enom`enes d’absorption et d’´emission des photons par les atomes. Le nombre maximal de cycles d’absorption-´emission que peut r´ealiser un atome par seconde est ´egal `a Γ/2 o`u Γ est la largeur naturelle de la transition utilis´ee. Les lasers de la m´elasse, du ralentisseur et du pi`ege magn´eto-optique ont tous une longueur d’onde dans le vide tr`es proche deλ0= 780 nm.

Pour la transition `a 780 nm du rubidium 87, on a Γ = 3,7×107s1. Interaction entre les atomes et les photons du laser ralentisseur

Le laser ralentisseur est constitu´e d’un faisceau se propageant suivant−~ez, ce laser va exercer une pression de radiation sur les atomes du jet qui se d´eplacent suivant +~ez.

Champ ´electrique du laser ralentisseur

10.Le rayon minimal du faisceau laser est de l’ordre de 3 mm. Justifier que l’onde ´electromagn´etique ´emise par le laser peut ˆetre consid´er´ee comme plane sur toute la longueur du ralentisseur.

11. Sachant que le laser est polaris´e rectilignement selon la direction ~ex, ´ecrire l’expression vectorielle du champ ´electrique en fonction de la pulsationω du laser,k(norme du vecteur d’onde),tetz. On noteraE0son amplitude.

Mod`ele de l’´electron ´elastiquement li´e

Le rubidium est un alcalin, il poss`ede donc un unique ´electron sur sa couche de valence, nous allons traiter le mouvement de cet ´electron (de masse me et de chargeqe) avec la physique classique (non quantique et non relativiste). On suppose quex(t) =−−→N M·~ex(o`u N d´esigne la position du noyau etM celle de l’´electron) ob´eit

`

a l’´equation diff´erentielle suivante dans le champ de l’onde ´electromagn´etique : d2x

dt2 + Γdx

dt +ω20x= qe

me

E0cos(ωt+ϕ0)

Dans cette ´equation, Γ d´esigne la largeur naturelle de la transition,ω la pulsation du laser et ω0 = ∆E0/~o`u

∆E0= 1,59 eV repr´esente la diff´erence d’´energie entre les deux niveaux atomiques utilis´es.

12.Calculer la longueur d’onde du laser lorsque ce dernier v´erifie la condition de r´esonanceω =ω0. D´efinir puis calculer le facteur de qualit´eQde l’oscillateur harmonique associ´e `a cette transition.

13.D´eterminer l’expression de l’amplitudeX(ω) des oscillations de l’´electron en r´egime sinuso¨ıdal ´etabli.

14.D´eterminer la pulsation de r´esonance ωr en fonction de ω0 et Γ. Calculer num´eriquement

ωr−ω0

ω0

et conclure.

On admet qu’une expression approch´ee de l’amplitudeX des oscillations s’´ecrit : X(ω)≈ Xmax

√δ2+ 1 avec δ(ω) = ω−ω0

Γ/2 15.Quelle est la signification de Xmax?

16.Montrer que la puissance moyenne de la force ´electrique exerc´ee sur l’´electron est oppos´ee `a la puissance moyenne de la force de frottement :Ff =−meΓdx

dts. En d´eduire qu’elle peut s’´ecrire P(δ) = Pmax

1 +δ2 et donner l’expression dePmax.

Expression de la force hors r´esonance

Notons F~ = −F(ω)~ez la force moyenne exerc´ee par le laser ralentisseur sur un atome. Le nombre de cycles absorption-´emission par unit´e temps est proportionnel `a la puissanceP(ω) absorb´ee par l’´electron de valence, on peut en d´eduire queF(ω) s’´ecrit sous la forme :

F(δ) = Fmax

1 +δ2 avec δ(ω) =ω−ω0

Γ/2 et ω=

1 + vz

c ωL

o`uωL repr´esente la pulsation du laser dans le r´ef´erentiel du laboratoire not´eRL et ω d´esigne la pulsation du laser dans le r´ef´erentiel (en translation par rapport `aRL) o`u l’atome est immobile (la diff´erence entre ces deux pulsations constitue l’effetDoppler).

17.Tracer l’allure deF en fonction de δ. On suppose que la condition δ= 0 est r´ealis´ee pour un atome qui sort du four avec une vitesse vz = 300 m·s1 (il interagit donc efficacement avec le faisceau ralentisseur `a la sortie du four). D´eterminer la vitessevz pour laquelle la force ne sera plus que 15Fmax et conclure.

18.Pour am´eliorer la situation, on peut penser `a utiliser un laser de fr´equence variable. Comment devrait varier cette fr´equence au cours du temps ? Quel(s) avantage(s) et inconv´enient(s) cette solution peut-elle pr´esenter ?

(7)

Utilisation de l’effet Zeeman

Pour que la condition de r´esonance (absorption d’un photon par un atome) soit v´erifi´ee en tout point du ralentisseur, on utilise un champ magn´etique qui modifie la fr´equence de r´esonance de l’atome par effetZeeman. Ce champ magn´etique est cr´e´e par deux enroulements (visibles en noir sur les figures 3 et 5 appel´essol´eno¨ıde ralentisseur etbobine ralentisseur.

Figure 5 – Les deux enroulements du ralentisseur (en noir sur le sch´ema du haut) sont parcourus par un courantI= 3,4 A. La composanteBz du champ magn´etique sur l’axe, exprim´ee en gauss (1 Gauss = 104T) est repr´esent´ee en fonction de z(les carr´es correspondent aux mesures directes du champ et la courbe en trait plein au champ calcul´e).

En pr´esence d’un champ magn´etique B~ = Bz~ez, la diff´erence d’´energie ∆E0 = ~ω0 entre les deux niveaux atomiques du rubidium utilis´es pour le ralentissement est remplac´ee par ∆E(Bz) = ∆E0BBzo`uµBd´esigne le magn´eton deBohr. Ainsi, dans l’expression deδ, et donc de la force exerc´ee par le laser ralentisseur,ω0est remplac´ee parω0BBz/~.

19.Construire en ordre de grandeur le magn´eton deBohrpar analyse dimensionnelle `a partir de la masse de l’´electronme, de la charge de l’´electronqeet de la constante dePlanckr´eduite~. Citer une exp´erience c´el`ebre qui a permis de mettre en ´evidence la quantification du moment magn´etique des atomes.

20.Calculer la variation de Bz n´ecessaire pour immobiliser des atomes dont la vitesse initiale est 300 m·s1 avec une force de freinage maximale tout au long de leur mouvement.

21.On consid`ere un atome qui poss`ede la vitessev1~ez (avecv1 >0) lorsqu’il se trouve enz1 (point d’entr´ee dans le sol´eno¨ıde ralentisseur). En supposant qu’en tout point de l’espace cet atome subit une acc´el´eration constante−a~ez(aveca >0), d´eterminer l’expression de sa vitessevz~ez en fonction dea,v1,z1et de la position z de l’atome dans le ralentisseur.

22.Montrer que le profil id´eal de champ magn´etique est tel que Bz(z) =b0+b1

p1−β(z−z1). On donnera les expressions deb1 etβ en fonction dea,v1,c,µB,~etωL qui est la pulsation du laser dans le r´ef´erentiel du laboratoire.

23.D´eterminer les sens de circulation du courant dans les deux enroulements repr´esent´es sur la 5 ; ainsi que l’ordre de grandeur du nombre de spires dans chacun de ces deux enroulements. Pr´eciser le(s) hypoth`ese(s) et approximation(s) r´ealis´ee(s).

24.Quel peut ˆetre l’int´erˆet d’ajouter la bobine ralentisseur plutˆot que de g´en´erer la totalit´e du champ ma- gn´etique avec le sol´eno¨ıde ralentisseur ?

(8)

Le pi`ege magn´eto-optique

A la sortie du ralentisseur, les atomes sont captur´es par un pi`ege constitu´e de trois paires de lasers (formant` une m´elasse optique 3D) et de deux bobines g´en´erant un champ magn´etique dont la norme augmente avec la distance au centre.

Figure6 – Le pi`ege magn´eto-optique

Le pi`ege magn´eto-optique est constitu´e de deux bobines (Coils) et de six faisceaux laser poss´edant des polari- sations bien choisies2.

Pour simplifier, on consid`ere un atome qui se d´eplace uniquement sur l’axe (Ox) avec une vitessevx. On note F~+ (respectivementF~) la force moyenne exerc´ee par le laser se propageant suivant +~ex(respectivement−~ex).

Comme pour le laser ralentisseur, la force moyenne exerc´ee sur un atome de vitesse~vpar un faisceau laser se propageant dans la direction~ei (iciid´esigne l’indice + ou−avec~e+ = +~ex et~e=−~ex) est donn´ee par :

F~i= Fmax

1 +δi2~ei avec δii−(ω0+mµ~BB~ ·~ei)

Γ/2 et ωi=

1−~v·~ei

c

ωL

o`u ωL repr´esente la pulsation du laser dans le r´ef´erentiel du laboratoire, ωi d´esigne la pulsation du laser se propageant suivant~ei vue par l’atome et mest un nombre quantique (positif ou n´egatif). On ne consid`ere pas les ph´enom`enes d’interf´erences entre les faisceaux lasers.

Force exerc´ee par les lasers en l’absence du champ magn´etique

Dans toute cette section, on consid`ere que le champ magn´etique B~ est nul. On introduit les deux grandeurs alg´ebriques adimensionn´ees :

V = 2ωL

Γ vx

c et ∆ = ωL−ω0

Γ/2

25.Donner les expressions de F+=~ex·F~+ etF=~ex·F~ en fonction de ∆,V etFmax.

26.Pour3 ∆ =−1, tracer sur un mˆeme grapheF+ et F ainsi que la force totaleFx=F++F en fonction de la vitesse adimensionn´eeV. La pulsationωLdu laser doit-elle ˆetre choisie plus grande ou plus petite que la pulsationω0 de la transition atomique pour que les lasers ralentissent effectivement les atomes ?

27.Montrer que pour |V| ≪ |∆|, la force peut se mettre sous la forme Fx ≈ −αV o`u α est `a exprimer en fonction de ∆ et deFmax.

Force exerc´ee par les lasers en pr´esence du champ magn´etique

On souhaite non seulement arrˆeter les atomes avec la m´elasse 3D, mais ´egalement les concentrer au voisinage du point O afin d’augmenter la densit´e particulaire. Pour cela on utilise `a nouveau un champ magn´etique qui modifie l’´energie des niveaux atomiques par effet Zeeman. L’axe (Ox) correspond `a l’axe commun des deux bobines repr´esent´ees sur la figure 6. Les courants induits circulent dans des sens oppos´es et, sur la figure, on a i >0.

28.D´emontrer que sur l’axe (Ox), au voisinage dex= 0, on aB(x,~ 0,0) =−Bx ~exavecB>0.

29.Par quoi faut-il remplacerV pour que les formules obtenues dans le casB~ =~0 soient valables pourB~ 6=~0 ? En d´eduire le signe dempour que les atomes soient effectivement ramen´es vers le pointO.

30.Sachant que la densit´e au centre du pi`ege estnP = 2×1016m3 et que la temp´erature estTP = 0,1 mK, calculer la densit´e dans l’espace des phasesDP au centre du pi`ege magn´eto-optique.

2. D’apr`es J´erˆome Est`eve,Trapped by nanostructures,Nature Nanotechnology,8, 317–318 ().

3. L’´enonc´e originale indiquait de faire la repr´esentation pour ∆ = +1. Cela ne donne pas la force r´esultante dans le bon sens.

(9)

D. Le refroidissement ´ evaporatif et la condensation de Bose-Einstein

Mˆeme si des m´ecanismes subtils permettaient de refroidir encore un peu le nuage d’atome dans le pi`ege magn´eto- optique, il est impossible de descendre en dessous de latemp´erature de recul qui correspond `a l’´energie cin´etique poss´ed´ee par un atome (initialement immobile) apr`es l’absorption d’un photon. Pour parcourir la fin du chemin menant `a la condensation, il est donc imp´eratif d’´eteindre la lumi`ere. Pour cela, les atomes sont transf´er´es dans un pi`ege purement magn´etique. Mais il faut des champs tr`es intenses, de sorte que les courants utilis´es pour g´en´erer ces champs d´epassent largement la centaine d’amp`eres ; pour ´evacuer la puissance dissip´ee par effetJoule, on utilise des fils creux dans lesquels on fait circuler de l’eau sous pression. Et il faut utiliser une nouvelle technique pour refroidir les atomes. . .

Le pi`ege magn´etique

Contrairement au pi`ege magn´eto-optique, il faut un champ non nul au centre du pi`ege magn´etique si on ne veut pas perdre les atomes. On utilise pour cela un pi`ege de type Ioff´e-Pritchard, propos´e dans les ann´eespar M. Ioff´e pour le confinement des plasmas, il a ´et´e repris dans les ann´ees dans le groupe de D. Pritchard pour confiner des atomes neutres. Sa version originale est constitu´ee de quatre fils rectilignes et de deux bobines, voir la figure 7.

O

~ez

z Bz

0

~ey

~ex

O O1

O2

O3

O4

Figure7 – Distribution de courant et champ sur l’axe (Oz). En pointill´e, le champ cr´e´e par chacune des deux spires et leur somme en trait pleins.

Champ quadrupolaire cr´e´e par les quatre fils

31.D´eterminer le champ magn´etiqueB~1 cr´e´e en tout point de l’espace par un fil rectiligne infini d’axe (O1z) parcouru par un courantI(le courantI est positif suivant +~ez).

32.On se place dans le plan z = 0, on consid`ere le fil pour lequel O1 a pour coordonn´eesx1 = −D (avec D >0) ety1= 0 (figure 7). D´eterminer l’expression approch´ee du champB~1 cr´e´e par cet unique fil en un point M(x, y,0) au voisinage de l’origineO. On exprimeraB~1au premier ordre enx=x/Dety=y/D, en fonction dex,y,B1= 2µ0I

πD et des vecteurs de base~exet~ey.

33.On consid`ere maintenant deux fils passant respectivement par les pointsO1(−D,0,0) etO2(+D,0,0), tous deux travers´es par des courants I positifs suivant +~ez. D´eterminer l’expression approch´ee du champB~1+B~2

au voisinage de l’origine.

34.Par des consid´erations de sym´etrie (sans calculs), montrer que la seconde paire de fil dans la configuration propos´ee par Ioff´e permet de doubler le champ pr´ec´edent au voisinage du pointO.

(10)

Interaction dip^ole-champ

Pourzassez petit, l’expression du champ cr´e´e par les deux bobines circulaires estB(0,~ 0, z) = B0+B′′(z/z0)2

~ez, avecB0 >0 etB′′>0. Si on prend en compte ce champ, on montre qu’au voisinage du pointO, la norme du champ magn´etique total peut s’´ecrire :

B(x, y, z) =B0+ B12

B0D2 −B′′

z20

x2+y2 2 +B′′

z02z2 On a de plus B12

B0D2 > B′′

z02.

35.Donner l’expression de l’´energie potentielleE d’un atome poss´edant un moment dipolaire magn´etiqueM~ plong´e dans un champB.~

36. Dans cette question, on utilise la physique classique. Un dipˆole est plac´e en un point donn´e (il ne se d´eplace pas, mais il peut tourner sur lui-mˆeme) ; pour quelle orientation le dipˆole se trouve-t-il dans une position d’´equilibre stable vis `a vis du champ ? On suppose maintenant que ce dipˆole peut se d´eplacer dans l’espace et que, en tout point, il pointe dans la direction correspondant `a l’orientation stable vis `a vis du champ. Est-il possible de pi´eger le dipˆole avec le champ magn´etique dont la normeB(x, y, z) est donn´ee ci-dessus ?

37.En physique quantique, l’´energie d’interaction entre le dipˆole et le champ est quantifi´ee vis `a vis du moment magn´etique (mais les ´energies peuvent varier continˆument avec la norme du champ magn´etique) : les valeurs possibles de l’´energie sontEmF =−mFgFµBB(x, y, z) o`umF est le nombre quantique magn´etique qui est un entier (ou un demi-entier) positif ou n´egatif et o`ugF est un facteur num´erique (dit deLand´e). Dans certaines conditions, mˆeme s’ils se d´eplacent dans un champ non uniforme, les atomes peuvent rester dans un sous-niveau Zeemandonn´e, c’est-`a-dire que mF reste toujours le mˆeme. Si le produitgFmF poss`ede le bon signe, on peut donc avoir un potentiel harmoniqueanisotrope qui pi`ege les atomes. Dans ces conditions, donner les expressions de la pulsationωzdes oscillations suivant la direction~ezet de la pulsationωrsuivant les directions orthogonales

`a~ez.

Le refroidissement ´evaporatif

La derni`ere ´etape pour arriver `a la condensation deBose-Einsteinest le refroidissement ´evaporatif. L’id´ee est tr`es simple : on enl`eve du pi`ege les atomes dont l’´energie est la plus grande de sorte que, pour les atomes restant dans le pi`ege, l’´energie moyenne par atome (et donc la temp´erature) diminue. ´Evidemment, sacrifier ainsi des atomes n’a d’int´erˆet que si la densit´e dans l’espace des phases augmente. Avec une onde radio-fr´equence (rf) dont la fr´equence est correctement ajust´ee, on change le signe demF pour les atomes dont l’´energie d´epasse une certaine valeur, ce qui a pour effet de les placer dans un niveau non-pi´egeant o`u ils sont ´evacu´es.

On admet que l’´energie moyenne d’un atome dans le pi`ege harmonique est ´egale `a 3kBT (l’origine de l’´energie est prise nulle au pointO).

Initialement, on aN0 atomes dans le pi`ege `a la temp´erature T0. On applique la radio-fr´equence pendant une certaine dur´ee, les atomes qui sont ainsi ´evacu´es du pi`ege ont une ´energie moyenne ´egale `aηkBT0 par atome (avecη≈7). On coupe la rf, puis on attend que les atomes restant reviennent `a l’´equilibre thermodynamique, on a alorsN1< N0atomes pi´eg´es `a la temp´eratureT1< T0.

38.En utilisant la conservation de l’´energie totale, d´eterminer une relation entreN0,N1,T0, T1 etη.

En r´ealit´e, on applique la radio-fr´equence en continu. Bien que le gaz d’atomes ne soit pas `a l’´equilibre thermo- dynamique, on admet que — pourη assez grand — on peut d´efinir une temp´eratureT(t) `a tout instant. On ajuste la fr´equence de la rf de sorte que η reste constant `a tout instant. On note dN = N(t+ dt)−N(t) et dT =T(t+ dt)−T(t).

39.D´eterminer une relation entre dN N , dT

T et η.

40.Justifier qualitativement que, si le nombreN d’atomes dans le pi`ege est constant, alors la densit´e parti- culaire au centre du pi`egen0 augmente lorsque la temp´erature diminue.

Lors du refroidissement ´evaporatifN varie et on peut montrer quen0=αN T3/2o`uαest une constante.

41.D´eterminer la valeur minimale de η pour laquelle la densit´e dans l’espace des phases au centre du pi`ege D0 augmente au cours l’´evaporation.

42.On noteNP etDP respectivement le nombre d’atomes et la densit´e dans l’espace des phases au centre du pi`ege avant l’´evaporation. D´eterminerD0(t) en fonction deη,DP,NP etN(t). Discuter la limite quandη→ ∞.

43.Au bout d’un certain temps, on obtientn0= 5×1017m3 etT = 2×108K, calculerD0.

(11)

Preuve exp´erimentale de la Condensation de Bose-Einstein

Pendant longtemps, de nombreux physiciens ont pens´e que la condensation de Bose-Einstein ´etait un ´etat de la mati`ere th´eorique qui ne pourrait jamais ˆetre r´ealis´e exp´erimentalement. En , lors de la premi`ere r´ealisation exp´erimentale, il a fallu que les chercheurs trouvent un argument incontestable pour convaincre la communaut´e scientifique que ceGraal de la physiqueavait enfin ´et´e atteint, cet argument a ´et´e l’observation de l’inversion de l’ellipticit´e.

On r´ealise des images en absorption du nuage d’atomes froids. Pour cela on coupe le pi`ege magn´etique (n´ecessaire pour supprimer les d´ecalages dus `a l’effet Zeeman) puis, apr`es un temps de volτ, on envoie un faisceau laser presque r´esonant sur le nuage et on observe l’ombre du nuage sur une cam´era CCD (figure 8). En pr´esence d’atomes, l’´eclairement d´etect´e en un point de la cam´era est r´eduit d’un facteur qui d´epend de la densit´e du nuage int´egr´ee le long de la direction de propagation du laser.

Figure 8 – Images en absorption du nuage d’atomes froids apr`es un temps de vol de dur´ee τ = 22 ms. Les quatre images ont une largeur correspondant `a 0,75 mm. Le nombre sous l’image correspond `a la fr´equence finale (en MHz) de la rf utilis´ee pour l’´evaporation. La premi`ere image est celle d’un nuage thermique. Sur la troisi`eme image, on voit une double structure : on est en pr´esence d’un condensat deBose (partie tr`es dense au centre) entour´e par un nuage thermique. Sur la derni`ere image, on a un condensat presque pur.

44.Montrer que si le temps de volτ est assez long, l’image obtenue refl`ete la distribution initiale des vitesses dans le pi`ege. En supposant queτ = 22 ms estassez long, d´eterminer un ordre de grandeur de la temp´erature lorsque la fr´equence finale de la rf est de 39,516 MHz.

45.Rappeler l’in´egalit´e deHeisenberg spatiale en indiquant la signification des diff´erentes grandeurs. Pour le condensat de Bose-Einsteindans le pi`ege harmonique, l’in´egalit´e est en fait une ´egalit´e. On rappelle que le pi`ege magn´etique estanisotrope (on aωr > ωz). Montrer que pour un condensat de Bose-Einstein, si on compare deux images, l’une avecτ assez faible et l’autre avecτ assez grand, on a uneinversion de l’ellipticit´e.

Montrer enfin que cet effet ne peut pas se produire avec un nuage thermique.

Donn´ees

Constante dePlanck h= 6,63×1034J·s Constante deBoltzmann kB = 1,38×1023J·K1 Vitesse de la lumi`ere dans le vide c= 3,00×108m·s1 Perm´eabilit´e magn´etique du vide µ0= 1,26×106H·m1 Charge ´electrique ´el´ementaire e= 1,60×1019C Magn´eton deBohr µB = 9,27×1024A·m2 Masse d’un atome de rubidium 87 M = 1,45×1025kg

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