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Th´ eorie des Nombres - TD9 Unit´ es d’un corps de nombres

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Academic year: 2022

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(1)

Universit´e Pierre & Marie Curie Master de math´ematiques 1

Ann´ee 2011-2012 Module MM020

Th´ eorie des Nombres - TD9 Unit´ es d’un corps de nombres

Exercice 1 :

a) Soit d ∈ N sans facteur carr´e. On pose K := Q(√

−d). Montrer (sans utiliser le th´eor`eme des unit´es) queZK est ´egal `a

– Z/4Zsi d= 1.

– Z/6Zsi d= 3.

– Z/2Zsinon.

b) Soit K un corps de nombres. Montrer que ZK est fini si et seulement si K = Q ou K est un corps quadratique imaginaire.

Solution de l’exercice 1.

a) On sait que l’anneau des entiers de K est ZK = Z[√

−d] si d≡1,2 [4], et ZK =Z h1+

−d 2

i si d≡3 [4].

On traite d’abord le cas d≡1,2 [4]. Un entierα=a+b√

−d(aveca, b∈Z) est une unit´e si et seulement si sa norme est ±1 si et seulement sia2+db2 =±1 si et seulement si (a, b) = (±1,0) ou (d = 1 et (a, b) = (0,±1)). Par cons´equent, on a ZK = {±1} ∼= Z/2Z si d 6= 1 et ZK = {±1,±i} ∼=Z/4Z sid= 1.

Supposons maintenant d≡3 [4]. Alors un entierα = a+b

−d

2 (avec a, b∈Z) est une unit´e si et seulement si a2+db2=±4 si et seulement si (a, b) = (±1,0) ou (d= 3 et (a, b) = (±1,±1), avec les deux signes±ind´ependants). Donc on aZK={±1} ∼=Z/2 sid6= 3 etZK ={±1,±j,±j2} ∼= Z/6Zsi d= 3 (o`u j est une racine primitive 3-i`eme de l’unit´e).

b) Le th´eor`eme des unit´es assure que le groupe ZK est le produit d’un groupe ab´elien fini par un groupe ab´elien libre de type fini de rang r =r1+r2−1. Par cons´equent, le groupeZK est fini si et seulement si r = 0 si et seulement si (r1, r2) = (1,0) ou (0,1). Or on a [K :Q] =r1+ 2r2, donc le cas (r1, r2) = (1,0) correspond exactement `aK =Q, et le cas (r1, r2) = (0,1) correspond

`

a un corps quadratique qui admet un plongement complexe, c’est-`a-dire un corps quadratique imaginaire.

Exercice 2 : Soitp un nombre premier impair. On noteK :=Q(ζp) et L:=Q(ζpp−1).

a) Montrer que K est une extension quadratique de L, et que K est totalement imaginaire (i.e.

r1= 0).

b) Montrer que Lest totalement r´eel (i.e. r2 = 0).

c) Calculer les rangs deZL etZK.

d) On d´efinit φ:ZK →K parφ(a) :=a/a, o`u (.) d´esigne la conjugaison complexe.

i) Montrer queφest `a valeurs dans le groupe des racines de l’unit´e de K, not´eµ(K), et que c’est un morphisme de groupes.

ii) On noteϕ:ZK →µ(K)/µ(K)2le morphisme induit parφ. Montrer que Ker(ϕ) =µ(K).ZL. iii) En d´eduire que l’indice de µ(K).ZL dansZK vaut 1 ou 2.

e) On veut montrer queZK = (ζp).ZL. On raisonne par l’absurde et on suppose (ζp).ZL( ZK. i) Montrer queϕest surjective.

ii) Montrer qu’il existe u∈ZK etm∈Ztels queu=−ζpmu.

(2)

iii) En d´ecomposantudans la base (1, ζp, . . . , ζpp−2), montrer que 2u∈p, o`upest l’id´eal premier (1−ζp) de ZK.

iv) Conclure.

f) En d´eduire que pour p= 5, ZK = n

±ζ5k

1+ 5 2

n

; 0≤k≤4, n∈Z o

. Solution de l’exercice 2.

a) On noteu:=ζpp−1. On a u= ζp2ζ+1

p , doncζp2−uζp+ 1 = 0. Donc ζp est racine du polynˆome X2−uX+ 1∈L[X], donc l’extensionK/L est de degr´e au plus 2. OrL6=K puisqueL est un sous-corps de R alors que ζp ∈ K n’est pas un nombre r´eel, donc K/L est bien une extension quadratique.

L’extensionK/Qest galoisienne de degr´ep−1. Les conjugu´es deζp sont exactement lesζpi, avec 1 ≤ i ≤ p−1. Donc aucun conjugu´e de ζp n’est un r´eel, donc r1 = 0. Donc K est un corps totalement imaginaire.

b) Les conjugu´es de u = ζpp−1 sont obtenus via les conjugu´es de ζp. Les conjugu´es de u sont les ζpip−i, avec 1 ≤ i ≤ p−12 . Or pour chaque i, on a ζpip−i = ζpipi ∈ R, donc tous les conjugu´es deu sont r´eels, doncr2= 0, i.e. L est un corps totalement r´eel.

c) Le th´eor`eme des unit´es assure que le rang deZLvaut r1+r2−1 = p−12 + 0−1 = p−32 . De mˆeme, le rang de ZK vaut r1+r2−1 = 0 + p−12 −1 = p−32 . En particulier, les rangs deZL etZK sont

´

egaux, donc ZL est un sous-groupe d’indice fini de ZK.

d) i) Tout d’abord, il est clair que φ est `a valeurs dans ZK. Soit σ ∈ Gal(K|Q). Alors pour a ∈ ZK, on a σ(φ(a)) = σ(a)σ(a). Or le groupe Gal(K|Q) est ab´elien, donc σ commute `a la conjugaison complexe, donc σ(φ(a)) = σ(a)/σ(a). En particulier, le nombre complexe σ(φ(a)) est de module 1. Donc tous les conjugu´es de φ(a) sont de module 1. Donc l’entier φ(a) est une racine de l’unit´e (voir exercice 7 de la feuille 6). Donc φ est `a valeurs dans µ(K). Il est ´evident queφ est un morphisme de groupes.

ii) Remarquons d’abord queµ(K) ={±ζpk,0≤k≤p−1}, et queµ(K)2={ζpk,0≤k≤p−1}.

Soit a∈ ZK. On a a ∈ Ker(ϕ) si et seulement si a/a ∈ µ(K)2 si et seulement si il existe k∈Ztel quea/a=ζp2ksi et seulement si il existek∈Ztel queaζp−k =aζp−ksi et seulement si il existe k∈Ztel queaζp−k∈ZK∩R=ZL si et seulement sia∈µ(K).ZL. D’o`u l’´egalit´e ZK =µ(K)ZL.

iii) Par th´eor`eme de factorisation, le morphismeϕinduit un morphisme injectifϕ:ZK/Ker(ϕ)→ µ(K)/µ(K)2, d’o`u un morphisme injectif ϕ :ZK/µ(K).ZL → Z/2Z. Donc le cardinal du groupe ZK/µ(K).ZL vaut au plus 2, donc l’indice de µ(K).ZL dansZK vaut 1 ou 2.

e) i) Par hypoth`ese, l’indice de Ker(ϕ) dansZK vaut 2, donc ϕn’est pas le morphisme nul. Or un morphisme non nul `a valeur dans Z/2Z est surjectif, doncϕest surjectif.

ii) Par la question pr´ec´edente, il existe u∈ZK tel queϕ(u)6= 1. Doncφ(u)∈µ(K)\µ(K)2, i.e. il existe m∈Ztel queφ(u) =−ζpm. D’o`u le r´esultat.

iii) Il existe des entiers a0, . . . , ap−2 tels que u =a0+a1ζp+· · ·+ap−2ζpp−2 (on rappelle que ZK =Z[ζp], voir exercice 11 de la feuille 6). Alors modulop, on trouveu≡a0+· · ·+ap−2 et u≡a0+· · ·+ap−2. Or l’´egalit´eu=−ζpmuse r´eduit modulopenu≡ −u. Donc finalement, on a u≡ −u modulop, i.e. 2u∈p.

iv) L’entier u est une unit´e, donc u /∈ p (sinon p = ZK). Si 2 ∈ p, alors la norme de 2 est divisible par la norme de 1−ζp, qui vaut p. Donc p divise 2, ce qui n’est pas. Donc 2∈/ p.

Mais pest un id´eal premier (carZK/p=Z[1−ζp]/(p,1−ζp)∼=Z/pZ), donc les conditions 2∈/ p,u /∈p et 2u∈p sont contradictoires. Donc finalement on a bienZK =µ(K)ZL. f) Pourp= 5, on aL=Q(√

5) car ζ55−1 est racine du polynˆomeX2+X−1, de discriminant

∆ = 5. Or on sait que ZL =Z h1+

5 2

i

, et il suffit de d´eterminer une unit´e fondamentale de cet

(3)

anneau. On v´erifie que 1+

5

2 est une unit´e fondamentale deZL, donc les questions pr´ec´edentes assurent que

ZK = (

±ζ5k 1 +√ 5 2

!n

; 0≤k≤4, n∈Z )

.

Exercice 3 : SoitK/Qun corps cubique (de degr´e 3) de discriminant n´egatif.

a) Montrer que r1 =r2 = 1. Dans toute la suite, on consid`ere K comme un sous-corps de R via son unique plongement r´eel.

b) Soit >1 une unit´e fondamentale de ZK. Montrer queest de norme 1.

c) On pose u:=√

. Montrer que les conjugu´es de sont de la forme,u−1e,u−1e−iθ.

d) Montrer que le discriminantd de la base (1, , 2) vaut d =−4 sin2(θ)(u3+u−3−2 cos(θ))2. e) On pose y:= cos(θ) et a:=u3+u−3.

i) Montrer quea >2.

ii) On notey0la racine n´egative du polynˆome 4y2−ay−2. Montrer que|d| ≤4(1−y02)(a−2y0)2. iii) Montrer quey0<−2u13. En d´eduire queu−6−4y20−4y40 <0.

iv) Montrer que |d|<43+ 24.

[Indication : on pourra utiliser successivement les deux ´egalit´es ay0 = 4y20 −2 et a2y20 = 16y40−16y02+ 4, puis appliquer la question e) iii).]

f) En d´eduire que |DK|<43+ 24.

g) Montrer que pour toute unit´e η > 1 dans ZK, si 4η32 + 24 < |DK|, alors η est une unit´e fondamentale.

h) Applications : i) Si K=Q(√3

2), calculer DK et montrer que √3

2−1 est une unit´e fondamentale (on admet que ZK =Z[√3

2] : cf feuille de TD8, exercice 11).

ii) SiK =Q(α), o`u α est la racine r´eelle deX3+ 2X+ 1, calculerDK et montrer que −1α est une unit´e fondamentale.

iii) SiK =Q(α), o`uαest la racine r´eelle deX3+ 10X+ 1, calculerDK et montrer que −1α est une unit´e fondamentale.

Solution de l’exercice 3.

a) Un th´eor`eme du cours assure que le signe du discriminant est donn´e par (−1)r2, donc r2 doit ˆ

etre impair. Or r1+ 2r2 = 3, donc n´ecessairementr2 = 1 et doncr1= 1.

Dans toute la suite, on verra doncK comme un sous-corps deRvia son unique plongement r´eel.

b) On noteσ:K →Cun plongement complexe deK. Alors les conjugu´es desont, σ(), σ(), o`u (.) d´esigne la conjugaison complexe. Donc en particulier on aNK/Q() =σ()σ() =|σ()|2>0.

Or est une unit´e, donc sa norme vaut±1, donc puisqu’elle est positive, elle vaut 1.

c) Il existe ρ > 0 et θ ∈ R tels que σ() = ρe. Alors la question pr´ec´edente assure que 1 = NK/Q() = |σ()|2 = u2ρ2. Donc ρ = u−1, donc les conjugu´es de sont bien , u−1e et u−1e−iθ.

d) Le discriminant d vaut

d =

(−σ())(−σ())(σ()−σ())2

,

donc on a d =

(u2−u−1e)(u2−u−1e−iθ)(2iu−1sin(θ)) 2

=−4 sin2(θ) u3+u−3−2 cos(θ)2

, d’o`u le r´esultat.

(4)

e) i) On remarque que 0<

u32 −u32 2

=u3+u−3−2 =a−2, d’o`ua >2.

ii) On a d =−4(1−y2)(a−2y)2. On d´efinit donc la fonction f(y) :=−4(1−y2)(a−2y)2. C’est un polynˆome, et on af0(y) =−8(a−2y)(4y2−ay−2). Doncf0(y) = 0 si et seulement si y = a2 ou y = y0 ou y = −2y1

0. En ´etudiant le tableau de variations de f, on note que la fonction f est n´egative sur l’intervalle [−1,1] et qu’elle atteint son minimum sur cet intervalle en y =y0 (il est clair que −1 ≤ y0 ≤0 car en y = −1, le polynˆome de degr´e 2 dont y0 est racine prend une valeur positive : voir question e) i)). Par cons´equent, puisque le cosinus prend ses valeurs dans [−1,1], on en d´eduit que |d| ≤ |f(y0)|, d’o`u le r´esultat.

iii) Il suffit de v´erifier que 4(−2u13)2−a(−2u13)−2<0, ce qui revient `a montrer que u >1, ce qui est vrai par d´efinition de u(puisque=u2 >1).

On a donc y0 < −2u13, donc en ´elevant au carr´e, on a u−6 −4y02 < 0, donc a fortiori u−6−4y02−4y40 <0.

iv) On a montr´e (voir e) ii)) que|d| ≤4(1−y02)(a−2y0)2. Or on a

4(1−y02)(a−2y0)2 = 4(1−y20)(a2−4ay0+4y20) = 4(1−y02)(a2−16y02+8+4y20) = 4(1−y02)(a2+8−12y02). Or

4(1−y20)(a2+ 8−12y02) = 4(a2+ 8−10y02−a2y20+ 2y40), donc en utilisant a2y02 = 16y04−16y02+ 4, on obtient

4(1−y02)(a−2y0)2 = 4(a2+ 4−4y20−4y40) = 4(u6+ 6 +u−6−4y02−4y04).

Or la question e) iii) assure que u−6−4y02−4y40 <0, donc les calculs pr´ec´edents assurent que

|d|<4(u6+ 6) = 43+ 24.

f) On sait quef2DK =d, o`uf est l’indice de Z[] dansZK, donc en particulier|DK| ≤ |d|, d’o`u le r´esultat.

g) Puisque est l’unit´e fondamentale et puisque η > 1, il existe n ≥ 1 tel que η = n. Alors l’hypoth`ese 4η32 + 24 < |DK| implique que 43n2 + 24 < |DK|. Or la question f) assure que

|DK|<43+ 24. Donc on en d´eduit que3n2 < 3, donc 3n2 <3, donc n= 1, donc η=.

h) i) On sait que DK = −27.22 = −108 (voir feuille de TD8, exercice 11 par exemple). On consid`ere η := 1 +√3

2 +√3

4 ∈ZK. Alors η = 3 1

2−1. Le polynˆome minimal de √3

2−1 est (X+ 1)3−2 = X3+ 3X2+ 3X−1, donc √3

2−1 est une unit´e, doncη est une unit´e et η >1.

On applique alors le crit`ere de la question g) pour montrer queηest une unit´e fondamentale.

On a η≈3,847<4 et donc 4η32 + 24<4.8 + 24 = 56<108 =|DK|. Donc la question g) assure que η est une unit´e fondamentale, donc √3

2−1 aussi.

ii) Au vu du polynˆome minimal, α est une unit´e, et −1< α < 0. Donc η:= −1α est une unit´e

>1. On a disc(1, α, α2) =−59 sans facteur carr´e, doncZK =Z[α] etDK =−59. Un calcul approch´e donne η ≈ 2,205 < 4, donc 4η32 + 24 < 4.8 + 24 = 56 < 59 = |DK|, donc la question g) assure que η est une unit´e fondamentale.

iii) Au vu du polynˆome minimal, α est une unit´e, et −1 < α < 0. Donc η := −1α est une unit´e > 1. On a disc(1, α, α2) = −4027 et 4027 est un nombre premier, donc ZK = Z[α]

et DK =−4027. Un calcul approch´e donne η≈10,01<16, donc 4η32 + 24<4.64 + 24 = 280<4027 =|DK|, donc la question g) assure queη est une unit´e fondamentale.

Exercice 4 : On pourra utiliser les r´esultats de l’exercice 3.

a) Soit α un entier alg´ebrique, de polynˆome minimal P ∈ Z[X]. Soit r ∈ Z tel que P(r) = ±1.

Montrer que α−r est une unit´e de ZQ(α).

(5)

b) Montrer que 1

2−3

7 est une unit´e fondamentale dans K =Q(√3 7).

c) On noteβ la racine r´eelle deX3+X−3. Montrer que β−11 est une unit´e fondamentale deQ(β).

Solution de l’exercice 4.

a) On d´efinit le polynˆome Q(X) := P(X+r) ∈ Z[X]. Alors Q(α−r) = P(α) = 0, donc Q est un polynˆome annulateur unitaire de α−r `a coefficients entiers. En ´ecrivant P(X) = Xn + an−1Xn−1+· · ·+a0, on voit que le coefficient constant de Qvaut exactementP(r) =±1, donc α−r est un entier de norme±1, donc c’est une unit´e.

b) On applique la question pr´ec´edente `a α := √3

7, P(X) = X3−7 et r = 2. Puisque P(2) = 1,

3

7−2 est une unit´e de ZK, donc η := 2−13

7 est une unit´e de K. Or DK = −27.72 = −1323 (voir feuille de TD8, exercice 11) et η≈11,48<16, donc 4η32 + 24<280<1323 =|DK|. Donc la question g) de l’exercice 3 assure queη est une unit´e fondamentale de K.

c) On a disc(Z[α]) =−247 = −13.19 sans facteur carr´e, donc ZK =Z[α] et DK =−247. Puisque le polynˆome X3 +X−3 ´evalu´e en 1 vaut −1, la question a) assure que β −1 est une unit´e de ZK. Donc η := β−11 est une unit´e de ZK. Un calcul approch´e assure que 1 < η < 10, donc 4η32 + 24 < 40√

10 + 24 <40.4 + 24 = 184< 247 = |DK|. Donc la question g) de l’exercice 3 assure que η est une unit´e fondamentale deK.

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