IA T M M T I O N HORLOGÈRE

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IA T M M T I O N HORLOGÈRE

SUISSE

ORGRNE DE LR ÇHRMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES ÇHRMBRE5 DE COMMERCE, DES BUREHU* DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PRTRONHLE5

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A propos de Laboratoire

O n parle beaucoup depuis quelques années de laboratoires chronométriques. O n en parle en France et en Suisse. Tout le monde convient qu'un orga.- i.lsme de ce genre s'impose et doit être outi'li, sinon richement, du moins assez abondamment pour pouvoir se livrer à des études techniques et scientifiques que les fabricants n'entreprendront pas, faute de temps, faute d'argent, faute d'en bien comprendre l utilité, celle-ci n'apparaissant pas souvent comme immédiate.

E n fait, Neuchâtel et Besançon possèdent cha- cun un Laboratoire de ce genre. A u moins à l'état embryonnaire. Les travaux importants qui ont déjà été exécutés dans ces deux établissements ont pu être menés à bien surtout grâce à l'ingéniosité et à l habileté des savants qui y ont travaillé, et qui souvent n'ont .eu. à leur ; disposition que des moyens de fortune. : -•.

J ai bien de la peine à croire que ces savants soient à la veille de voir tomber sur leurs modestes appareils la manne financière qui leur permettrait d envisager l'avenir d'un œil serein. D'où cette manne pourrait-elle bien venir? Qui pourrait faire le geste généreux de couvrir sinon d'or, du moins de billets, même dépréciés, les tables sur lesquelles opèrent les Jaquerod, les Mugli, les Defossez, les Arcay? L e baromètre de la générosité chronomé- Iriquc est aussi bas que possible et rien n'indique un prochain relèvement de la pression!

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E t cependant, ce ne sont point les problèmes qui manquertî à solliciter l'habileté des analystes et des chercheurs.

J'en ai signalé un dont l'importance était relevée dans un récent numéro du Jewelers, Circular.

Celui de l'influence des trépidations dans tous les sens, sous l'influence de la plus ou moins grande rapidité des déplacements.

A la suite d'un petit article inséré dans le jour- nal que je viens de citer, M . J. P . Stevens, d'A- tlanta, a déjà esquissé une théorie qui semble se rattacher à celle de M M . J. J. Shaw et le P r o - fesseur Turner, dans le cas des montres suspendues par l'anneau. M. Stevens manifeste l espoir de voir la question étudiée sur les chemins de fer amé- ricains qui présentent l'avantage d'avoir des agents munis de montres répondant à un programme par- faitement déterminé. The Dial a tout dernière- ment appelé l'attention sur le cas des montres- bracelets.

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Dans un ordre d'idées tout à fait différent, le pendule se recommande à l'attention des savants à deux points de vue d'une importance diverse.

1° Un pendule absolument libre peut-il être em- ployé comme horloge de précision ou garde temps?

2° le pendule conique est-il susceptible d'être utilisé normalement pour la mesure du temps?

L a question du pendule libre est séduisante. Elle a été traitée pratiquement dans une étude de Jean

Wagner, publiée en 1867 par la Société d'encouragement pour l'industrie nationale de Paris. Jean Wagner a montré qu'un pendule, oscillant aussi li- brement que possible, pouvait fonctionner de longues heures avec une amplitude appréciable, et que même, il était capable de marcher longtemps presque dans des conditions d'isochronisme, lorsque l'amplitude est devenue très faible.

Il y a un an environ, M. Bigourdan signalait à l'Académie des Sciences de Paris la possibilité d utilisation du pendule libre comme organe réglant de précision. Cette communication pouvait être d'autant mieux accueillie que, quelque temps auparavant, M. L e Rolland, professeur à la Faculté des seien ces de Rennes avait publié une thèse très remar- quable sur le Pendule, .travail au cours duquel il préconise l'emploi du pendule libre en question.

M . Jacques de Lens, a proposé en 1923 un pendule parfaitement indépendant laissant seulement passer à chaque oscillation un rayon lumineux chargé d'exciter une cellule de selenium, introduite dans un circuit électrique qu'elle est chargée de fermer ou d'ouvrir. Tout récemment, en 1925, le général Ferrie a eu recours à l'Observatoire de Paris à une cellule photo électrique (hydrure de potassium) dont la sensibilité est incomparablement plus grande que celle du selenium. E H 1922, M. Jourdan, ingénieur à Beaumont, île de Jersey, avait déjà imaginé un très ingénieux système de pendule libre.

L e pendule conique a donné lieu à de nombreux essais depuis qu'il a ;été imaginé par Huygens. On sait qu'il présente le grand avantage de donner un mouvement absolument continu. Mais le hic a été jus- qu'ici de le faire fonctionner d'une façon absolument régulière. O n a échoué, mais il n'y a aucune raison de penser qu'un jour ou l'autre on ne puisse mieux réussir. M. Roger Seville, dans une récente thèse de Doctorat, vient de rappeler sur lui l'attention des chronomètres (Toulouse 1925).

**

Lorsqu'on parle du pendule, on évoque immédiate- ment l'idée de sa suspension. Quelle est la meilleure suspension d'un système oscillant dont le poids peut être assez considérable? Couteau ou lame? Actuelle- ment la lame a la préférence. Elle est incontestable- ment plus commode. Mais sa théorie est-elle bien établie? Les études de M M . Keelhoff et L e Rolland montrent que le dernier mot n'est pas dit.

D'ailleurs, dans toute suspension, il y a la question métallique qui se pose. Quelle sera la meilleure substance, le meilleur alliage, si l'on veut le plus souple, le plus solide, le plus résistant, le moins sensible aux modifications moléculaires internes?

Il y a là bien des questions auxquelles nos savants pourront s'atteler dans leurs laboratoires.

*"

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L a question de la lame de suspension évoque tout naturellement celle de la lame du ressort moteur.

L e ressort moteur travaille constamment dans des conditions anormales. C'est ce qui ressort de plus clair -• des études de Grossmann. Les fabricants de ressorts semblent bien travailler surtout empiri- quement. Il serait utile que des recherches précises les guident enfin dans leur technique. N'est-il pas

évident, par exemple, qu'un ressort destiné à se débander dans l'espace de trente heures ne doit pas être identique à celui qui se débandera en huit jours, 15 jours, trois semaines ou quatorze mois, comme dans les machines horaires mécaniques dites 400 jours?

*

**

A côté de l'horlogerie ordinaire, croit-on que l'horlogerie électrique ait dit son dernier mot? Non.

A la suite de Cornu et de Charles Féry, l'horlogerie électrique est entrée dans une direction qui la rapproche de ses humbles débuts d'il y a six cents ans. Uaimant permanent joue maintenant un rôle que longtemps remplit seul l'électro-aimant. L a pile aussi a évolué, encore sous l'action initiante de Charles Féry. Aujourd'hui l'horlogerie électrique évoque l'idée du mouvement perpétuel. L a force qu'elle exige est presque infiniment petite. Nous pré- voyons l'instant où toute horloge, toute pendule, toute montre se remettra automatiquement à l'heure sous l'impulsion des signaux des grands centres horaires chronométriques. Nous entrevoyons le moment où, dans la même ville, les horloges publiques ne donneront plus le scandale d'une discordance offi- cielle irrémédiable. Mais nous voyons aussi que cette harmonie chronométrique demande encore bien des travaux préparatoires.

Faut-il maintenant évoquer l'avenir de ces curieux mécanismes qui utilisent comme moteur un diapason entretenu? M. Amédée Guillet, professeur à la Faculté des sciences de Paris, a déjà réalisé de ces mécanismes qui ont étonné même les savants. O n sait que M . Guillet a très ingénieusement perfec- tionné la stroboscopie et, dans cette direction-là encore, il y a place pour nombre de recherches suroriginales.

* Arrêtons-nous.

Aussi bien, faut-il tirer une conclusion de cet exposé.

L a conclusion, c'est la nécessité pour l'industrie horlogère de faire un sacrifice sérieux en vue de doter définitivement et convenablement les labora- toires chronométriques. Les doter pour qu'ils vivent et produisent, non pour qu'ils végètent péniblement et miséreusement.

Est-ce possiblei?' /

J e le crois, malgré tout ce qu'on peut dire de l'état peu brillant des affaires.

Remarquez qu'on invoque toujours l'état peu brillant des affaires lorsqu'on veut éviter de prendre une décision touchant à l'héroïsme, ne fût-ce que par un poil!

O r , il y a longtemps que le divin H o r a c e a cons- taté dans une ode magnifique, la fausseté du pro- verbe qui veut que la fortune vienne « e n dormant»

— expression qui d'ailleurs n'est pas française!

L a fortune sourit généralement à l'audace.

Donnons-en, pour finir, deux exemples remarqua- bles et qui touchent à l'horlogerie.

Vous connaissez tous les résultats auxquels ont abouti dans la pratique chronométrique les belles études de M . Guillaume, poursuivies pendant trente

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80 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

ans inlassablement au Pavillon de Breteuil, siège du Bureau international des poids et mesures. Ces études n'auraient pu être conduites comme elles l'ont été, ni aboutir où elles ont abouti, si leur auteur n avait eu constamment sous la main de la matière première à soumettre aux microscopes de son com- parateur. O r , cette matière première, c'est le chef d'une grande maison industrielle qui la lui a cons- ment fournie. Ce chef porte un nom glorieux entre tous. Il s'appelle Fayol. Présidant au destinées de la Société de Commentry Fourchambault, Fayol vit immédiatement, le parti que la métallurgie pourrait tirer du genre d'études auquel se livrait le savant. Il mit à sa disposition généreusement les ressources d'un Laboratoire supérieurement orga- nisé, celui d'Imphy, d'où, depuis 1897, sont sorties quelque huit cents barres d'alliages divers, dont chacune a son dossier, et dont l'histoire sera pro- chainement présentée dans les Travaux et Mémoires du Bureau international.

L a prévision de Fayol s'est parfaitement réa- lisée. Les fruits de son initiative et de sa colla- boration sont recueillis aujourd'hui par la Société de Commentry-Fourchambault, qui s'est fait une spé- cailité de la fourniture d'alliages capables de pré- senter toutes les propriétés spéciales que peut exiger telle ou telle construction. E n secondant une œuvre scientifique, Fayol a rendu service à l'œuvre industrielle.

O n en pourrait dire autant de l'initiative prise récemment pa r M . Wisner, dont l'usine de Clichy est une de nos grosses pourvoyeuses d'huiles indus- trielles. M . Wisner a fait les frais d'un très beau laboratoire d'essais que j'ai eu l'occasion de visiter récemment. C'est dans ce laboratoire magnifiquement outillé que M. Paul Woog. chimiste ardent, ingé- nieux et averti, a mis au point un procédé qui va permettre d'utiliser en chronométrie l'huile minérale pure, résistante aux très basses températures.

L'emploi d'une huile de ce genre a été rendu nécessaire par les progrès de l'aviation (*). Pour permettre son applicatoin, il a fallu étudier la cons- titution intime des divers lubrifiants en usage, dé- duire de cette étude fort curieuse une théorie, et finalement faire subir à celle-ci l'épreuve de la pratique.

L e processus est analogue à celui qui a conduit à l'invar, au métal Guillaume et à l'élinvar... C'est le processus naturel de l'esprit humain.

C'est en vue de cette épreuve que l'Observatoire de Neuchâtel va maintenant s'outiller, pour élargir le champ de ses vérifications, l'échelle de 30° étant devenue totalement insuffisante.

Mais pour que ce processus puisse s'exercer et donner des résultats, il faut que quelqu'un, particulier ou collectivité, fasse les frais matériels néces- saires

Il faut que nos laboratoires cessent de végéter et de vivoter. N o s savants sont des piocheurs qui ne demandent qu'à défricher le sol de l'obser- vation. Il faut leur mettre entre les mains les pioches dont ils ont besoin et dont ils savent se servir, et ne plus les laisser travailler avec de petits couteaux!

Qui hahent aures audienti audiant!

Leopold Reverchon.

*) L'aviation demande des épreuves thermiques conduites entre —60" et |-60".

Dans la montre or

Dans leur assemblée de lundi après-midi, au Stand des Armes-Réunies à La Chaux-de-Fonds, les mem- bres de la Société suisse des Fabricants de boîtes de montres en or ont constaté avec satisfaction la pleine et entière réussite de leur mouvement dont le succès consacre la justification. Plus de deux cent cinquante fabricants de montres or, soit la très grosse majo- rité de cette catégorie d'industriels, comprenant à peu près toutes les maisons de quelque importance, ont adhéré au contrat collectif et à la F. H.

Il est dès lors permis d'espérer que l'action de ce dernier groupement et de la Société suisse réussira à ramener l'ordre dans la fabrication et le commerce de la montre or, et ce premier succès dans la voie de la restauration horlogère permet d'augurer d'autres résultats également favorables dans les autres branches de notre industrie.

La réouverture des fabriques de boîtes dépend maintenant de l'entente entre fabricants d'horlogerie et fabricants de boîtes au sujet des tarifs. De toute façon, la solution ne saurait plus tarder bien longtemps.

Société suisse des fabricants de boîtes de montres en or.

Le contingent français

La situation des contingents français au 31 dé- cembre 1925, d'après les statistiques de la douane française, est la suivante:

Période du 1" juillet au 31 décembre 1925.

Contrôlé de la marche des montres

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Négociations germano-suisses

Les négociations en cours actuellement à Berlin, pour la conclusion d'un traité de commerce avec la Suisse, ont été suspendues pour quelques jours, vu que quelques-uns des négociateurs suisses doivent prendre part aux sessions des Chambres fédérales qui s'ouvriront le 1er février à Berne. On n'est pas encore arrivé à des décisions définitives sur aucun point. A ce sujet, la Uhrmacher-Woche émet les con- sidérations suivantes :

La Suisse demande une diminution sensible des droits de douane allemands pour toute une liste de marchandises; elle demande en particulier une forte diminution des droits sur les montres. Cette propostiion rencontre évidemment l'approbation du commerce horloger allemand, mais la Suisse n'en doit pas moins se persuader qu'elle n'arrivera à la réali- sation de ce but qu'à condition de réciprocité. La Chambre bernoise du commerce et de l'industrie a établi que d'après le nouveau tarif douanier suisse, 1'impositioii moyenne des marchandises importées s'é- lève à 15,6 o/o, alors qu'avec l'ancien tarif, cette proportion était de 4,6 o/o. La différence proportion- nelle d'imposition est cependant beaucoup plus élevée pour un certain nombre de marchandises, dont les horloges et pendules. Pour les grosses horloges (Turmuhren), l'imposition moyenne s'élève à 26 "o et pour les horloges (Wanduhren), 37,5 °/o. L'industrie horlogère allemande aura peine à accorder une concession sur les droits allemands pour montres si la Suisse persiste à augmenter les droits sur la grosse horlogerie d'une façon aussi inconsidérée, par rapport à ceux prévus pour les autres marchandises.

Observatoire de Neuchâtel.

Conoours de Chronomètres.

Dans sa séance du 2 février, le Conseil d'Etat a décerné les prix alloués aux meilleurs chronomètres présentés en 1925 au concours de l'Observatoire di' Neuchâtel, comme suit:

Prix aux fabricants.

Prix de série pour les six meilleurs chronomètres de bord et de poche, Ire classe, de chaque fabri- cant:

Nombre déclassement Fabriques des montres Zénith, Le Locle 3.98 Fabriques Movado, La Chaux-de-Fonds 4.77 S. A. Louis Brandt et Frère, montres Oméga,

Bienne 5.18 Ulysse Nardin S. A., Le Locle 5.23

Paul Ditisheim S. A., La Chaux-de-Fonds 5.40 Fabrique des Longines S. A., St-Imier 6.24 H. Barbezat-Bôle S. A., Le Locle 6.41 Ecole d'horlogerie, Le Locle 7.12

1 Chronomètres de marine.

l'rprii S'prix 3'prix Ulysse Nardin S. A., Le Locle 12 13 10 Paul Ditisheim S. A., Chx-de-Fds — 1 —

Le chronomètre de marine classé en tête de liste (Ulysse Nardin S. A., Le Locle) obtient comme nombre de classement 2,9.

Chronomètres de bord.

I" prix ¥ prix 3" prix Paul Ditisheim S. A., Chx-de-Fds 14 20 18 Fabriques des montres Zénith,

Le Locle 9 1 — Ulysse Nardin S. A., Le Locle . 7 2 2 Fabriques Movado, Chaux-de-Fds 6 1 — S. A. Louis Brandt et Frère, montres

Oméga, Bienne 3 3 2 Fabr. des Longines S. A., St-Imier 3 1 1 H. Barbezat-Bôle S. A., Le Locle — 3 — Ecole d'horlogerie, Le Locle 1

Fasnacht, prof, au Technicum cantonal, Bienne

Le chronomètre de bord classé en tête de liste (Fabriques des montres Zénith) obtient comme nombre de classement 5,7.

Chronomètres de poche, épreuves de 1'* classe.

l"prix "2" prix 3* prix Ulysse Nardin S. A., Le Locle 10 6 2 S. A. Louis Brandt et Frère, mon-

tres Oméga, Bienne

Fabr. d. Longines S. A.,."St-Imier Fabriques des montres Zénith,

Le Locle .

H. Barbezat-Bôle S. A., Le Locle Fabriques Movado, Chx-de-Fds Paul Ditisheim S. A., Chx-de-Fds Jean Matile, Bienne-Evilard Ecole d'horlogerie, Le Locle Elèves de l'Ecole d'horlogerie,

Le Locle : A. Stolz O. Tissot S. Pellaton V. Huguenin M. Dubois Edgar Maurer W. Jeanneret A. Winterhalter

Société des Fabriques de Spiraux Réunies S. A., Chaux-de-Fonds Fabrique « Le Phare », Le Locle

Le chronomètre de poche, Ire classe, classé en tête de liste (Fabriques des montres Zénith, Le Locle) obtient comme nombre de classement 2,9.

Prix aux régleurs.

Prix de série pour le réglage des six meilleurs chronomètres de bord et de poche, première classe:

MM. Charles Fleck, Le Locle

Edmond Ditesheitn et Louis Augsburger, La Chaux-de-Fonds

üottlob Ith, Bienne

Henri Rosat et Henri Gerber, Le Locle W. A. Dubois, La Chaux-de-Fonds Oeorges Sautebin, Bienne

Hans Wehrli, St-Imier

Ecole d'horlogerie, classe de réglage, Le Locle Arnold Vuille-Roulet, St-Imier.

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P r i x Guillaume.

Le «Prix Guillaume», institué grâce à .la géné- rosité de la S. A. des Fabriques de spiraux réunies, a été réparti comme suit aux régleurs de chronomètres primés au concours de 1925 de l'Observatoire cantonal de Neuchâtel:

a) 250 francs au régleur en tête de liste du prix de série pour le réglage des six meilleurs chrono- mètres ayant subi les çpreuves pour chronomètres de «bord, et de poche». Ire classe. Lauréat:.

M. Charles Fleck, Le Locle.

h) 200 francs au régleur qui a obtenu le meilleur résultat dans le réglage des chronnomètres ayant subi les épreuves pour chronomètres de « marine ».

Lauréat: M. Auguste Rosat, Le Locle.

c) 100 francs au régleur du chronomètre ayant subi les épreuves pour chronomètres de « bord », et qui a la meilleure compensation thermique (déter- minée par 20 C + D ) . Lauréat: M. Charles Fleck,

Le Locle.

d) 100 francs au régleur du chronomètre ayant subi les épreuves pour chronpmètres «de poçlie», I r e classe, et qui a la meilleure compensation thermi- que (déterminée par 20 C + fj). Lauréat: M.

Georges Saulebin, Bienne. -

e) 100 francs au régleur du chronomètre ayant subi les épreuves pour chronomètres de « poche » I r e classe, et qui a le meilleur réglage dit « des positions ». Lauréat : M. Charles fleçk, Le Locle.

f) 100 francs au régleur du chronomètre ayant subi les épreuves de « bord » ou de « poche » et qui a la plus faible différence entre les marches ex-:

trêmes (marches intermédiaires comprises). Lau- réat: M. Charles Fleck, Le Locle.

g) 100 francs au régleur qui a obtenu pour la première fois le prix de série aux régleurs. Pas de candidats.

h) 50 francs à titre d'encouragement, au régleur qui a obtenu pour la première fois le certificat .de régleur. Lauréat: M. Jean Matfle, Bienne-Evilard.

i) 100 francs au régleur qui a réglé le plus grand nombre de chronomètres primés. Lauréat: Jj/l. W.

A. Dubois, La Chaux-de-Fonds.

Informations

Avis.

Les créanciers de la maison

Sally Weil — Würzburg,

sont invités à s'annoncer de suite à notre Bureau Kt à nous envoyer le relevé de leur compte en double.

L'Information Horlogère Suisse ( La Chaux-de-Fonds Rue Leopold Robert 32.

Douanes mr

Grande-Bretagne et Irlande du Nord.

Droits ad valorem (Dàduotion de la commission).

A teneur d'une communication de la Légation de Suisse, Division commerciale ,à Londres, la douane britannique ne considère pas comme devant être comprise dans la valeur des marchandises aux fins de la perception d'un droit ad valorem, la commission payée par l'expéditeur étranger à un agent en Grande-Bretagne. Le montant de la commission peut être déduit du prix de facture, s'il y est compris et pourvu qu'il puisse être déterminé exactement, c'est-à-dire que, dans chaque cas, la commission représente un pourcentage du prix des marchandises.

fesseur Röthlisberger s'est fait connaître par une série de publications relatives à ces questions. Le défunt était âgé de 68 ans.

Chronique financière et fiscale

Grèce.

Réduction de la valeur de billets de banque.

La Légation de Suisse à Athènes télégraphie que, conformément à un dédret sur l'emprunt forcé, entré en vigueur le 25 janvier, tous billets de banque grecs supérieurs à vingtcinq drachmes seront coupés et leur valeur réduite de 25 °/o.

Union de Banques Suisses.

Dans sa séance du 29 janvier 1926, le Conseil d'administration de l'Union de Banques Suisses a arrêté le bilan et le compte de profits et pertes au 31 décembre 1925.

Notts donnons ci-après les chiffres de ce dernier compte, ainsi que ceux concernant l'exercice pré- cédent :

Solde de l'exercice précédent

Intérêts

Produit du Por- tefeuille

Produit des commissions

Bénéfice sur titres et syndicats

fr.

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1924 377.330J84 6,421,128.67 6,142,360.38 5,982,963.61 1.043,897.82

1925 462,663.87 5,641,561.43 6,753,226.31 6,474,444.89 1,290,987.43 fr. 19,9671681.,32 20,622,883.93 à déduire :

Frais généraux Impôt et droit de

timbre .»

Versement de primes à la caisse de

pensions » Amortissements sur

débiteurs » Amortissements! sur

jbâtimentS de la Ban- que et frais d'ins-

tallation » fr. 10,969,383.23

» 1,257,129.88

400,741.30 875.650.84

11,43.4,563.61 1,347,§52.44

418,082.15 735,988.28

522,112.20 541,380.85 fr. 14,025,017.45 14,477,867.33 Bénéfice net fr.5,942,663.87 6,145,016.60 dont le conseil d'administration

tition comme suit:

Paiement d'un divi- dende de 7 o/0 sur le capital-actions1 de fr. 70,000,000 (comme l'année pré-

cédente) fr.

Versement au fonds

de réserve » Tantièmes au Conseil

d'administration et aux Commissions

locales » Solde reporté à

compté nouveau »

propose la répar-

4,900,000.—

500,000.—

80,000.—

462.663.87

4,900,000.—

500,000.—

80,000.—

665.016.60 f r . 5.942,663,87 6,145,016.60

C O T E S

S» Février 1926 Métaux précieux

Argent fin en grenailles

Or fin, pour monteurs de boîtes

» laminé, pour doreurs Platine manufacturé

Boîtes or et bijouterie, Cote N°

3 septembre 1925.

fr. 1*9,— le kilo.

» 3500,—

» 3550,— » fr. 23.05 le gr.

en vigueur dès le

Comptant

Londres Cuivre Electrolytique Etain

Plomb Zinc

Paris Platine Or Argent

Londres Or Argent

New-York Argent Change sur Paris

Escompte et change Suisse: Taux d'escompte

» » avance s/nantissement

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Russie Suède Norvège Danemark Bulgarie Roumanie Yougoslavie Grèce Pologne Turquie Finlande Argentine Brésil Indes Japon

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Frs Liv. st.

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100 Leva 100 Lei 100 Dinars 100 Drachm.

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On annonce la mort survenue subitement, à Berne, du Professeur Ernest Röthlisberger, directeur d«

Bureau International de la propriété intellectuelle, personnalité qui a rendu de grands .services dans divers domaines. Après avoir été professeur à l'Uni-:

versité dé Bogota (Colombie) pendant 5 ans, il revint à Berne où dès 1886 il exerça son activité dans les Bureaux de la propriété intellectuelle; il en assura la direction depuis la mort de M. Comtesse, ancien, conseiller fédéral. 'Pendant la guerre, alors qu'il était;

vice-directeur, il s'est occupé au Département poli tique du sort des personnes internées et de la' censure de la presse alors en vigueur.

Doué d'une grande pusisance de :travail, il a dirigé ses recherches dans un domaine qui lui était devenu familier; les droits d'auteur et toutes les questions se rattachant à la propriété intellectuelle. Le Pro-

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