• Aucun résultat trouvé

Transitions γ quadrupolaires magnétiques (M2)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Transitions γ quadrupolaires magnétiques (M2)"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236555

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236555

Submitted on 1 Jan 1961

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Transitions γ quadrupolaires magnétiques (M2)

R. Foucher, A.G. de Pinho

To cite this version:

R. Foucher, A.G. de Pinho. Transitionsγ quadrupolaires magnétiques (M2). J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.701-703. �10.1051/jphysrad:019610022010070101�. �jpa-00236555�

(2)

701 Discussiox. - L’estimation théorique simple

pour une transition .E2 d’un proton est :

TY (th) = 1,84.10-10 s, tandis que

Cette transition qui intéresse un neutron est donc

aussi rapide que celle qui correspond au change-

ment d’état d’un seul proton. La théorie du cou-

plage fait entre Je trou de neutron et les excitations

du coeur [7, 8] montre que la probabilité de tran-

sition correspondante implique une charge effective

de olarisation :

eeff le = 45Z k,

ert l TtC où k eat une cons-

tante de l’ordre de 40 MeV, et C la tension super- ficielle du coeur ; on en déduit C Ào $ 200 MeV.

Cette valeur qui traduit une très faible déforma-

bilité, caractérise l’influence de la structure en couches sur les propriétés de vibration nucléaire.

BIBLIOGRAPHIE

[1] QUIDORT (J.), cité par Ballini et Barloutaud, J. Phy- sique Rad., 1956, 17, 534.

[2] METZGER (F. R.) et TODD (W. B.), Nuclear Physics, 1959,13,177.

[3] NIELSEN (K. O.), NIELSEN (O. B.) et SKILBREID (O.),

Nuclear Physics, 1958, 7, 561.

[4] GERHOLM (T. R.), Arkiv Fysik, 1957, 10, 523.

[5] SUNYAR (A. W.), B. A. P. S., 1957, 2, 1, 37.

[6] STELSON (P. H.) et McGOWAN (F. K.), Phys. Rev., 1955, 99,112.

[7] BOHR (A.) et MOTTELSON (B. R.), Dann. Mat. Fys.

Medd., 1953, 27, 16.

[8] TRUE (W. W.) et FORD (K. N.), Phys. Rev., 1958, 109,

1675.

TRANSITIONS 03B3 QUADRUPOLAIRES MAGNÉTIQUES (M2)

Par R. FOUCHER et A. G. DE PINHO (*),

Laboratoire de Physique Nucléaire, Orsay.

Résumé. 2014 On discute en fonction des prévisions du modèle des couches (classique-Nilsson) les

valeurs des probabilités de transitions 03B3 M2 pures actuellement connues.

Abstract. 2014 The known values of the pure 03B3 M2 transition probabilities are discussed, in rela-

tion to deductions from the shell-model (classical and Nilsson theories).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 701.

Il y a quelques années, on ne connaissait que trois transitions y pouvant être classées comme

transitions M2 [1] ; on peut actuellement réunir

une quarantaine d’exemples et, sinon tirer des conclusions définitives, du moins mettre en évi-

dence certaines tendances.

Les raisons de la petitesse du nombre de transi-

t’O»S YM2 connues et de la faible précision des

mesures de probabilités de transition (de 5 à 100 %

d’erreur et même plus) seront discutées ultérieu- rement ; on peut cependant déjà remarquer que dans le cadre du modèle des couches classiques,

les transitions électromagriétiques de faible éner- gie entre deux niveaux de parités opposées n’exis%ent que lorsque les différences de spin sont grandes ; les transitions y M 2 auront, en général,

lieu entre deux niveaux excités et souvent elles

seront en compétition avec des transitions Es et M4 d’énergies plus grandes. Ainsi, non seulement

les transitions M2 se trouvent confinées dans cer-

taines zones, mais encore elles sont expérimenta-

lement difficiles à atteindre. Dans les.noyaux défor- més, on peut trouver, comme le prévoit le modèle

de Nilsson, de nombreux niveaux d’énergie voi-

(*) Détaché du Centre Brésilien de Recherches Physiques.

sine et de parités opposées et des transitions ’El

et M2 peuvent exister. En particulier, on observe

souvent des transitions de caractère mixte El + M 2

du fait de l’existence de règles de sélection pou, vant fortement interdire des transitions E, et non

les transitions M2, mais on se heurte à la difficulté

de connaître le pourcentage de méjanage M2. à Ei.

Néanmoins, nous avons calculé Dans chacun des

cas relevés la probabilité de tradition théorique

de Weisskopf [2], P., et dans lès noyaux impairs

déformés la probabilité de transition théorique

de Nilsson [3]. Pli, (en prenant-toujours un rayon nucléaire R = 1,2 X 10-13 A"8 cm). L’ensemble

des résultats expérimentaux et des prévisions théoriques sera présenté dans un prochain article ;

nous nous limiterons ici aux transitions 1Jf 2 pures.

Pour les noyaux sphériques ou quasi-sphériques

tableau 1 (groupe de 13 transitions) on voit qu’à

trois exceptions près, les facteurs d’interdiction, F,

sont compris entre 20 et 140, c’est-à-dire que les transitions sont systématiquement retardées et

forment un groupe homogène (moins pourtant

que les transitions M 4)..

Comment réduire l’écart expérience-théorie ou l’expliquer ?

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010070101

(3)

702

TRANSITION M2 - NOYAUX « sphériques » Pw = 0,825 x 108 A 2/3 E5

TABLEAU 1

La régularité de la variation du facteur d’inter-

diction dans les isotopes de l’Eu’ a été interprétée

par les auteurs des mesures expérimentales [4]

comme réflétant l’impureté croissante des fonc- tions d’onde du modèle des couches au fur et à

mesure que le nombre de neutrons s’éloigne du

nombre magique N - = 82. De notre côté, nous

calculons actuellement la variation d’un isotope

à l’autre des éléments de matrice de l’opérateur

moment quadrupolaire magnétique avec des mé- langes de configuràtions ’divers et tenant compte d’un processus de « stabilisation » décrit par Gol- dhaber et de Shalit [5]. Aucune régularité ne se

manifeste par contre dans les isotopes de l’As ;

]a complexité des niveaux de faible énergie du Br

et de l’As laisse planer un doute sur la validité

des modèles à une particule dans cette région [6].

Pour le 85Rb une des explications possibles données

par Siekman [7] serait l’existence d’une petite

déformation positive pour l’état final et négative

pour l’état initial avec comme conséquence du principe de Franck-Condon appliqué au noyau

un ralentissement de l’émission y M 2-

La transition Nl2 de 1520 keV dans 39As est pro-

bablement le meilleur exemple d’application du

modèle des couches ; en utilisant un modèle des

couches à plusieurs particules en tenant compte : 1) du fait que le nucléon impair est un neutron ; 2) des facteurs statistiques ; 3) en utilisant un puits carré pour le calcul de la partie radiale des fonctions d’ondes, nous avons trouvé un nouveau

facteur d’interdiction F’w - 7 ; malheureusement,

dans le cas semblable de la transition de 1289 keV dans le 41K les mêmes améliorations conduisent

encore à un facteur F’w , 17.

Les modèles existant prévoient donc malgré quelques améliorations des valeurs trop grandes

pour les probabilités de transition y M 2 (pures)

dans les noyaux sphériques ou quasi-sphériques.

Parmi les « exceptions », on peut expliquer le

cas du 13 Ge dont le niveau 7/2+ (final) présente la configuration (g 9/2)3/2 et ne peut être lié à l’état initial p312 par un opérateur à une particule ; la

transition est donc interdite dans un modèle de

particules indépendantes. Un argument semblable

est peut-être valable pour la transition M 2

du 205Pb. En ce qui concerne la transition de

3,86 MeV dans le 13C, nettement accélérée, il

(4)

703 TRANSITIONS M2 « PURES » - NOYAUX DÉFORMÉS

Pw = 0,825 X 108 A 2/3 E5

PN = 1,37 X 106 Al/3 Eb 1 >)2 Gk2

TABLEAU 2

semble bien qu’elle soit une transition de particule

étant donné la largeur du niveau 5/2+ (on n’ob-

serve pas dans le 13N la transition Mz possible

de 3,56 MeV, bien que la structure des niveaux soit la même).

Pour les noyaux déformés (tableau 2), la compa- raison avec les prévisions de Nilsson s’impose. On

ne connaît pas les variations de déformation du noyau entre l’état initial et l’état final et on n’a pas, en général, un nombre suffisant d’informa- tions, même sur l’état fondamental du noyau (moments. quadrupolaires, moments magnétiques,

bandes de rotation) or, les éléments de matrice des opérateurs de transition électromagnétiques

sont très sensibles parfois à de petites variations

des fonctions d’onde. Nous avons cependant calculé

un ordre de grandeur des probabilités de transitions

en prenant la même déformation pour les états initiaux et finaux.

On constate que des transitions M 2 pures des

noyaux impairs lalTa, 181W, lg3Re et 13’Re, pos- sèdent un facteur d’interdiction du même ordre de

grandeur que celles trouvées dans les noyaux

sphériques, 59, 42, 120 > 65 respectivement.

Seule, la transition de 234 keV dans le 2.37Np ne

semble pas retardée.

Comme le confirme l’étude des transitions mixtes

El + M 2 [8, 9] on peut malgré la pauvreté du

matériel expérimental distinguer quatre sortes de transitions M2.

10 Celles qui sont retardées par une règle de

sélection spéciale (73Ge, lso0s, 183W’).

20 Celles assez bien groupées qui sont retardées

d’un facteur 5 F 200.

30 Celles qui ne semblent pas être retardées

(M2 pure du 237 Np).

40 Celles qui sont accélérées.

Il est évident que de nouvelles déterminations

expérimentales sont nécessaires pour clarifier cette

question des probabilités de transition y M 2-

BIBLIOGRAPHIE

[1] GOLDHABER (M.) et SUNYAR (S. W.), Beta and gam-

ma rays spectroscopie. K. Siegbahn, p. 453. North Holland Publishing Co., 1955.

[2] BLATT (J. M.) et WEISSKOPF (V. F.), Theoretical Nuclear Physics, Wiley, chap. XII, 1952.

[3] NILSSON (S. G.), Kgl. Dansk. Videnskab. Selsk. Mat.

Fys. Medd., 1955, 29, 16.

[4] BERLOVICH (E. Y.), KLEMENTYEV (V. N.), KRASNOV

(L. V.), NIKITIN (M. K.) et YURSIK (I.), Nuclear Physics, 1961, 23, 481.

[5] DE SHALIT (A.) et GOLDHABER (M.), Phys. Rev., 1953, 92, 1211.

[6] SCHARDT (A. W.), Phys. Rev., 1957, 108, 398.

[7] SIEKMAN (J. G.), Thèse, Groningen, 1959.

[8] FOUCHER (R.), Thèse, Paris, 1961.

[9] FOUCHER (R.) et DE PINHO (A. G.), A paraître.

Références

Documents relatifs

De même l’égalité de l’énergie reçue sous forme de chaleur par un système et de sa variation d’enthalpie dans une transformation isobare conduit à la définition

Géolocalisation des professionnels de la santé partenaires pour des soins et équipements de qualité à tarifs négociés Recherche de médecins et paramédicaux.. pour des

« Personne assurément ne se méprend sur l'intérêt considérable que présenterait l'insertion, dans le volume annuel des Comptes de Vadministration des Finances, de tableaux

Depuis 1878, le Ministère de l'intérieur publie, sans doute, annuellement, une Situation financière des communes, mais ce document est établi au vu non des comptes, mais des

[r]

Mesures de protection spéciales (art. Le Comité est profondément préoccupé par le nombre élevé d’enfants réfugiés et d’enfants déplacés dans l’État partie

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en

Alors, vous toutes et tous, con- tinuez à avoir une "attitude réfléchie", suivant avec RAI- SON les recommandations pour vous protéger, pour pro- téger celles et ceux qui