HAL Id: jpa-00242656
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Submitted on 1 Jan 1919
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A. Boutaric
To cite this version:
A. Boutaric. Sur l’énergie libre et l’hypothèse de Nernst. Radium (Paris), 1919, 11 (10), pp.298-305.
�10.1051/radium:019190011010029801�. �jpa-00242656�
Hydrogène sulfuré : Série III. mesure 1.
Ballon A. Volume total : 41,00 cc., espace nui- sible 0,72 ce. 1.76 pour 100.
1. Quantité d’émanation présente : ry Activité spontanée de l’appareil :
b) Courant d’étalonnage :
P = 2 Kgr., t = 15,8 sec., 13, 6 sec., 15,6 sec.,
15,6 sec., moyenne 15,68 sec., i = 0, 1276 Kgr. sec , cor-
rigé = 0.1255 Kgr . sec
ej Courant dù à l’émanation :
P = 4 Kgr., 1 = 7,8,7,8, 7,8 sec., moyenne 7,80
sec., i=0.513 Kgr., sec , corr. =0.511.
Courant dîi à l’émanation, en curies :
L’expérience étant commencée, 41 h. 50 m. après,
il en reste 0,0786 x 0,7506 = 0,0574.
Quantité contenue dans l’espace nuisible = 0,0574
X 0,0J 76 = 0,0010.
Quantité initiale Qo, toute correction faite
= 0,0574
-0,0010 -0,0564.
2. Quantité de gaz introduit :
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE. $URPRESSION DU GAZ.
Pression du gaz dans le vo!umntre
Pression résiduelle ==0,5*2 mm. Correction
Pression du gaz corrigée =1124 mm.
Volume total condensé dans le ballon à réaction et réduit à 760 mm.
55,24 1124 760 =81,70 cc.
3. Quantité de gaz H2 extrait, la mesure terminée.
a) Volume 11,55 pression 580,0 pV=45i5, b) Volume 10,00 pression 429,9 pV=4299.
Moyenne, pV=4506 à 18.9°
Volume v’, à 0° et 760 mm ’ 3,300 ce.
Volume du gaz resté =81,7020135,30 = 76,40 ce.
Pression initiale p1, à 0°= 81’70 41.00= 1,995 atm.
Pression Pression finale finale, p2 à P2, à 0° = 76,40 41.00 =1.863 0 atm.
41 ,00 = 1,863 atm.
Moyenne, p, à 0° =1,928 atm.
4. Durée de laa mesure en heures = 24,35 heures.
La proportion de l’émanation détruite e -bt1 -e-bt2
est égale, entre t, = 0 et t2=24, 55, à 0,1665 (ta-
bles des const. Rad.).
La constante de la réaction K Qo/b, calculée d’après l’équation dv’ dt =K Qoe -bt est égale à
A suivre. Manusciit reçu le 1er Juillet 1919].
Sur l’énergie libre et l’hypothèse de Nernst
(Suite)
Par A. BOUTARIC
[Faculté des Sciences de Montpellier, Laboratoire de Physique].
CUAP. III.
-Etude théorique de quelques exemples envisages par Nernst pour le calcul de l’énergie libre.
i2.
-Dans l’hypothèse qu’il a énoncée sous le
nomdc n’juvejn principe de thermodynamique. Nernst
admet quqe pour les ssystèmes condensés, c’est-à-dire.
précise-t-il, pour les systèmes ne mettant en jeu que des Phases solides ou liquides, les dérivées dA dt et dl dT
de l’énergie libre et de l’énergie totale s’annulent au
/éro absolu.
Il est singulier que la plupart des exemples choisies
par Nernst f’assent en réalité intewenir des phases
gazeuses et ne semblent que très imparfaitement ré- pondre à la condition qu’il s’était imposée.
Nous nous proposons dans ce chapitre , chapitre, de mettre
en évidence la forme rcuiarqualde que prend, pour
ces exemples. la variation d’énergie libre et de
montrer que l’hvpotbese de iernst se traduit
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019190011010029801
pir une condition relative aux pressions de vapeur.
13.
-Expression de l’énergie libre pour les
exemples étudiés par Nernst1.
a) Transformation du soufre orthorhombique en
soufre clinorhombique.
-Comme état intial, Nernst
prend, sans d’ailleurs le préciser nettement, une mo- lécule de soufre orthorhombique occupant un vo- lumes sous la pression maxima p relative a la tempé-
rature T; comme état final, une masse égale de
soufre clinorhombique, occupant un volume-p sous la pression maxima r de cette variété à la même tempé-
rature T. En désignant par vet O les volumes molé- culaires respectifs de la vapeur sous les pressions p et 7t on a 2 :
Bien que la transformation porte sur le passage d’un état solide à un nouvel état solide, l’état gazeux intervient : Il dans la définition du système initial et
du système final; 2" dans l’expression de la variation d’énergie libre, expression qui renferme les volumes moléculaires de la vapeur de soufre sous les pressions
maxima relatives aux deux variétés.
On aurait eu une transformation absolument indé-
pendante de l’état gazeux si l’on avait pris : comme système initial, une molécule de soufre orthorhom- bique (de volume V1), en présence d’une trace de
soufre liquide, et sous la pression Pj qui régit l’équi-
libre entre la phase orthorhombique et la phase li- quide à la température T; et, comme système final,
une masse égale de soufre clinorhombique (de vo-
lume V2), en présence d’une trace de soufre liquide, et
sous la pression d’équilibre P 2 entre la phase clino- rhombique et la phase liquide à la même tempéra-
ture T. En désignant par Ui et U2 les volumes du soufre liquide à la température T et sous les pressions P1 et P2 on obtiendrait pour la variation d’énergie
libre :
SU2U1 pvd exprimant le tralail mis enjeu dans la
détente isothcrmiquc et réversible du soufre liquide de ta pression P1 à la la pression P2 5.
1. Nous nous en tiendrons, dans cette étude aux exemples
cités dans le journal de Chimie Physique. 1910 VIII p. 508-287.
2. Il est à peine utile d’indiquer que la suite des operations envisagées par Nernst comprend :
molécule de soufre orthorhombique sous la pressin d’équi- libre p: 2° la détente isothorhombique sous la pression d’équi-
de paz 3° la condensation de cette vapeur à re chinorhombique sous la pression
3. La suite des opérations en
du soufre orthorhombique sous
Cette dernière série de transformations ne ferait vraiment intervenir que des sytèmes condensès mais rien n’indique que la variation d’énergie libre fut la même que dans la série de transformations envisa-
gées par Nernst.
h; Fusion.
-Une remarque analogur pvut être formulée à propos de la fusion. Ce que Nernst dé-
signe sous le nom de variation d’énergie libre mise en
jeu dans la solidification d’une molécule liquide à la température I, correspond au passage d’une molécule du liquide surfondu sous la pression de vapeur 1) rela- tive à la température T, a l’état solide sous la pres- sion de suhlimation 7: reiathe a la même température.
En désignant par Y et W les volumes moléculaires
respectifs de la vapeur sous les pressions p et par
V et p les volumes du liquide et du solide, on a en-
core :
Pour réaliser une transformation qui ne mit en jeu
que des phases solides ou liquides, il eut fallu consi-
dérer le passage de l’état liquide à l’état solide, sous
la pression d’équilibre P entre les deux phases; en désignant par V2 et V1 les volumes respectifs d’une molécule-gramme du corps à l’état solide et à l’état
liquide on aurait:
c) Hydratation des sels.
-Le phénomène de l’hy-
dratation des sels tel que l’envisage Nernst fait égale-
ment intervenir l’eau à l’état dé vapeur.
Considérons, par exemple, la réaction :
Nous prendrons comme système inihal : t 0 une mole- cule d’eau liquide occupant le volume V sous la pres-
sion maximal que possède l’eau à la temperature T;
2° une molécule de sulfate de cuivre anhydre SO4Cu,
en présence dune trace d’hydrate de SO4Cu.H20 sous la pression maxima que possède l’hydrate SO4Cu.H2O a
la température l .
Le système filial sera constitué par une molécule de sulfate de cuivre hydratés sous la pression maxima- qu’il possède à la température T.
réaliser le passage par voie réversible et isothermique de l’état initiale à l’état
final sont :
Vaporisation de l’eau sous ou p. Si V désigne le volume de la vapeur. ail recueilli
2 Posant r de la pres-
P1 a la pression
a l’état de soufre chlorhom-
sion p à la pression 03C0. Le volume de la vapeur passe de Y à m et le travail libéré est :
RT loge 03A6/V
3° Combinaison de la vapeur d’eau avec le sulfate anhydre sous la pression ;:. Si ~ représente le volume
de l’eau dans la combinaison SO4Cu.H2O, il faut, pen- dant cette condensation, effectuer un travail 03C0 (03A6 - 9)’
Le travail fourni par le système est
D’où l’expression dé la diniinution totale d’énergie
libre dans la transformation envisagée t :
Si l’on néglige les volumes moléculaires des phases
solides ou liquides vils à vis des volumes moléculaires des phases gazeuses, on voit que dans tous les cas
envisagés par Nernst la variation d’énergie libre est de
la forme’:
14.
-L’expression (1) est remarquable en ce
que, à condition d’assimiler les vapeurs à des gaz par- faits, la dérivée partielle de A par rapport à T à volume
constant (03B4A 03B4T)v est égale à la dérivée totale dA dT
On a en effet :
Les lois des gaz parfaits donnent :
en sorte que l’expression de dA dT
se simplifie et
deBient:
La dérivée totale dA dT étant identique a la dérivée
1. Il. Urbain a indique entifique, 19 novem-
bre 1910, p. 642 le principe ii une machine thermodynamique
utilisant l’energie libre de la transformation precédente.
2. Pour t.uut.es les transformations envisages le produit de
la pression initiale par le volume initial l’tant pv et le produit de la pression finale par le i nlume final ét;iiit 03C0~. on a ,1) :
F 2013 A +pc
-03C0~
soit. rigoureusement:
partielle (03B4 03B4T)v , il en résulte que A ne doit pas
dépendre de v. On a, en effet :
expression qui est nulle si l’on assimile la vapeur à
un gaz parfait.
On pourra donc (§ 10) appliquer l’équation thermo- dynamique de Giblis-Helinholz sous la forme
et simplifier l’expression (1) de A en tenant compte
de la relation pv2013 03C003A6, de manière à l’écrire
qui conduit à la même valeur de la dérivée totale.
Ou encore, en introduisant les pressions d’équilibre
p et 7t quai correspondent aux phases dont les volu-
mes sont V et 03A6,
expression qui, portée dans l’équation thermochna- mique, fournit :
Les expressions (1 bis) et (2) de l’éner gie libre et
de l’énergie totale s’appliqueront à loutes les trans-
f’ormations pour lesquelles les phases condensées
initiale et finale sont en équilibre avec une même
,