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Sur l'énergie libre et l'hypothèse de Nernst

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(1)

HAL Id: jpa-00242656

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242656

Submitted on 1 Jan 1919

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A. Boutaric

To cite this version:

A. Boutaric. Sur l’énergie libre et l’hypothèse de Nernst. Radium (Paris), 1919, 11 (10), pp.298-305.

�10.1051/radium:019190011010029801�. �jpa-00242656�

(2)

Hydrogène sulfuré : Série III. mesure 1.

Ballon A. Volume total : 41,00 cc., espace nui- sible 0,72 ce. 1.76 pour 100.

1. Quantité d’émanation présente : ry Activité spontanée de l’appareil :

b) Courant d’étalonnage :

P = 2 Kgr., t = 15,8 sec., 13, 6 sec., 15,6 sec.,

15,6 sec., moyenne 15,68 sec., i = 0, 1276 Kgr. sec , cor-

rigé = 0.1255 Kgr . sec

ej Courant dù à l’émanation :

P = 4 Kgr., 1 = 7,8,7,8, 7,8 sec., moyenne 7,80

sec., i=0.513 Kgr., sec , corr. =0.511.

Courant dîi à l’émanation, en curies :

L’expérience étant commencée, 41 h. 50 m. après,

il en reste 0,0786 x 0,7506 = 0,0574.

Quantité contenue dans l’espace nuisible = 0,0574

X 0,0J 76 = 0,0010.

Quantité initiale Qo, toute correction faite

= 0,0574

-

0,0010 -0,0564.

2. Quantité de gaz introduit :

PRESSION ATMOSPHÉRIQUE. $URPRESSION DU GAZ.

Pression du gaz dans le vo!umntre

Pression résiduelle ==0,5*2 mm. Correction

Pression du gaz corrigée =1124 mm.

Volume total condensé dans le ballon à réaction et réduit à 760 mm.

55,24 1124 760 =81,70 cc.

3. Quantité de gaz H2 extrait, la mesure terminée.

a) Volume 11,55 pression 580,0 pV=45i5, b) Volume 10,00 pression 429,9 pV=4299.

Moyenne, pV=4506 à 18.9°

Volume v’, à et 760 mm ’ 3,300 ce.

Volume du gaz resté =81,7020135,30 = 76,40 ce.

Pression initiale p1, à 0°= 81’70 41.00= 1,995 atm.

Pression Pression finale finale, p2 à P2, à 0° = 76,40 41.00 =1.863 0 atm.

41 ,00 = 1,863 atm.

Moyenne, p, à 0° =1,928 atm.

4. Durée de laa mesure en heures = 24,35 heures.

La proportion de l’émanation détruite e -bt1 -e-bt2

est égale, entre t, = 0 et t2=24, 55, à 0,1665 (ta-

bles des const. Rad.).

La constante de la réaction K Qo/b, calculée d’après l’équation dv’ dt =K Qoe -bt est égale à

A suivre. Manusciit reçu le 1er Juillet 1919].

Sur l’énergie libre et l’hypothèse de Nernst

(Suite)

Par A. BOUTARIC

[Faculté des Sciences de Montpellier, Laboratoire de Physique].

CUAP. III.

-

Etude théorique de quelques exemples envisages par Nernst pour le calcul de l’énergie libre.

i2.

-

Dans l’hypothèse qu’il a énoncée sous le

nomdc n’juvejn principe de thermodynamique. Nernst

admet quqe pour les ssystèmes condensés, c’est-à-dire.

précise-t-il, pour les systèmes ne mettant en jeu que des Phases solides ou liquides, les dérivées dA dt et dl dT

de l’énergie libre et de l’énergie totale s’annulent au

/éro absolu.

Il est singulier que la plupart des exemples choisies

par Nernst f’assent en réalité intewenir des phases

gazeuses et ne semblent que très imparfaitement ré- pondre à la condition qu’il s’était imposée.

Nous nous proposons dans ce chapitre , chapitre, de mettre

en évidence la forme rcuiarqualde que prend, pour

ces exemples. la variation d’énergie libre et de

montrer que l’hvpotbese de iernst se traduit

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019190011010029801

(3)

pir une condition relative aux pressions de vapeur.

13.

-

Expression de l’énergie libre pour les

exemples étudiés par Nernst1.

a) Transformation du soufre orthorhombique en

soufre clinorhombique.

-

Comme état intial, Nernst

prend, sans d’ailleurs le préciser nettement, une mo- lécule de soufre orthorhombique occupant un vo- lumes sous la pression maxima p relative a la tempé-

rature T; comme état final, une masse égale de

soufre clinorhombique, occupant un volume-p sous la pression maxima r de cette variété à la même tempé-

rature T. En désignant par vet O les volumes molé- culaires respectifs de la vapeur sous les pressions p et 7t on a 2 :

Bien que la transformation porte sur le passage d’un état solide à un nouvel état solide, l’état gazeux intervient : Il dans la définition du système initial et

du système final; 2" dans l’expression de la variation d’énergie libre, expression qui renferme les volumes moléculaires de la vapeur de soufre sous les pressions

maxima relatives aux deux variétés.

On aurait eu une transformation absolument indé-

pendante de l’état gazeux si l’on avait pris : comme système initial, une molécule de soufre orthorhom- bique (de volume V1), en présence d’une trace de

soufre liquide, et sous la pression Pj qui régit l’équi-

libre entre la phase orthorhombique et la phase li- quide à la température T; et, comme système final,

une masse égale de soufre clinorhombique (de vo-

lume V2), en présence d’une trace de soufre liquide, et

sous la pression d’équilibre P 2 entre la phase clino- rhombique et la phase liquide à la même tempéra-

ture T. En désignant par Ui et U2 les volumes du soufre liquide à la température T et sous les pressions P1 et P2 on obtiendrait pour la variation d’énergie

libre :

SU2U1 pvd exprimant le tralail mis enjeu dans la

détente isothcrmiquc et réversible du soufre liquide de ta pression P1 à la la pression P2 5.

1. Nous nous en tiendrons, dans cette étude aux exemples

cités dans le journal de Chimie Physique. 1910 VIII p. 508-287.

2. Il est à peine utile d’indiquer que la suite des operations envisagées par Nernst comprend :

molécule de soufre orthorhombique sous la pressin d’équi- libre p: 2° la détente isothorhombique sous la pression d’équi-

de paz 3° la condensation de cette vapeur à re chinorhombique sous la pression

3. La suite des opérations en

du soufre orthorhombique sous

Cette dernière série de transformations ne ferait vraiment intervenir que des sytèmes condensès mais rien n’indique que la variation d’énergie libre fut la même que dans la série de transformations envisa-

gées par Nernst.

h; Fusion.

-

Une remarque analogur pvut être formulée à propos de la fusion. Ce que Nernst dé-

signe sous le nom de variation d’énergie libre mise en

jeu dans la solidification d’une molécule liquide à la température I, correspond au passage d’une molécule du liquide surfondu sous la pression de vapeur 1) rela- tive à la température T, a l’état solide sous la pres- sion de suhlimation 7: reiathe a la même température.

En désignant par Y et W les volumes moléculaires

respectifs de la vapeur sous les pressions p et par

V et p les volumes du liquide et du solide, on a en-

core :

Pour réaliser une transformation qui ne mit en jeu

que des phases solides ou liquides, il eut fallu consi-

dérer le passage de l’état liquide à l’état solide, sous

la pression d’équilibre P entre les deux phases; en désignant par V2 et V1 les volumes respectifs d’une molécule-gramme du corps à l’état solide et à l’état

liquide on aurait:

c) Hydratation des sels.

-

Le phénomène de l’hy-

dratation des sels tel que l’envisage Nernst fait égale-

ment intervenir l’eau à l’état dé vapeur.

Considérons, par exemple, la réaction :

Nous prendrons comme système inihal : t 0 une mole- cule d’eau liquide occupant le volume V sous la pres-

sion maximal que possède l’eau à la temperature T;

2° une molécule de sulfate de cuivre anhydre SO4Cu,

en présence dune trace d’hydrate de SO4Cu.H20 sous la pression maxima que possède l’hydrate SO4Cu.H2O a

la température l .

Le système filial sera constitué par une molécule de sulfate de cuivre hydratés sous la pression maxima- qu’il possède à la température T.

réaliser le passage par voie réversible et isothermique de l’état initiale à l’état

final sont :

Vaporisation de l’eau sous ou p. Si V désigne le volume de la vapeur. ail recueilli

2 Posant r de la pres-

P1 a la pression

a l’état de soufre chlorhom-

(4)

sion p à la pression 03C0. Le volume de la vapeur passe de Y à m et le travail libéré est :

RT loge 03A6/V

3° Combinaison de la vapeur d’eau avec le sulfate anhydre sous la pression ;:. Si ~ représente le volume

de l’eau dans la combinaison SO4Cu.H2O, il faut, pen- dant cette condensation, effectuer un travail 03C0 (03A6 - 9)’

Le travail fourni par le système est

D’où l’expression la diniinution totale d’énergie

libre dans la transformation envisagée t :

Si l’on néglige les volumes moléculaires des phases

solides ou liquides vils à vis des volumes moléculaires des phases gazeuses, on voit que dans tous les cas

envisagés par Nernst la variation d’énergie libre est de

la forme’:

14.

-

L’expression (1) est remarquable en ce

que, à condition d’assimiler les vapeurs à des gaz par- faits, la dérivée partielle de A par rapport à T à volume

constant (03B4A 03B4T)v est égale à la dérivée totale dA dT

On a en effet :

Les lois des gaz parfaits donnent :

en sorte que l’expression de dA dT

se simplifie et

deBient:

La dérivée totale dA dT étant identique a la dérivée

1. Il. Urbain a indique entifique, 19 novem-

bre 1910, p. 642 le principe ii une machine thermodynamique

utilisant l’energie libre de la transformation precédente.

2. Pour t.uut.es les transformations envisages le produit de

la pression initiale par le volume initial l’tant pv et le produit de la pression finale par le i nlume final ét;iiit 03C0~. on a ,1) :

F 2013 A +pc

-

03C0~

soit. rigoureusement:

partielle (03B4 03B4T)v , il en résulte que A ne doit pas

dépendre de v. On a, en effet :

expression qui est nulle si l’on assimile la vapeur à

un gaz parfait.

On pourra donc (§ 10) appliquer l’équation thermo- dynamique de Giblis-Helinholz sous la forme

et simplifier l’expression (1) de A en tenant compte

de la relation pv2013 03C003A6, de manière à l’écrire

qui conduit à la même valeur de la dérivée totale.

Ou encore, en introduisant les pressions d’équilibre

p et 7t quai correspondent aux phases dont les volu-

mes sont V et 03A6,

expression qui, portée dans l’équation thermochna- mique, fournit :

Les expressions (1 bis) et (2) de l’éner gie libre et

de l’énergie totale s’appliqueront à loutes les trans-

f’ormations pour lesquelles les phases condensées

initiale et finale sont en équilibre avec une même

,

vapeur sous des pressions différents.

15. Ilesterait u s’assurer que les hypothèses faites

par Nernst relativement aux systèmes condensés sont légitimes dans les cas précédents. Cette vérification

ne nous paraît pas pouvoir être rigoureuse, en l’état

actuel de la Science, parce que nous ne connaissons pas, au voisinage du zéro absolu, la forme exacte des

courbes qui représentent les pressions de vapeurs en fonction de la température. Cette simple constatation montre, une fois de plus, que les exemples étudiés par Nernst font intervenir des phases gazeuses.

a) Les hypothèses de Nernst se traduisent par des conditions imposées aux fonctions qui expriment les pressions de sapeur des deux phases condensées

initiale et finale. Représentons ces pressions de

vapeur par

(5)

Ces constantes dépendent uniquement de la nature chimique de la vapeur émise. Inversement les con(li- tions (4) entrainent dA dT 20130.

Quant aux constantes cc et a’ elles sont reliées am

quantités de chaleur nécessaires pour obtenir, au zéro absolu, une molécule de vapeur à partir des phases

condensées. On a, en effet, au zéro ahsolu :

R désignant la constante des gaz parfaits rapportée

à la molécule gramme Lo et L’o les chaleurs latentes de vaporisation au zéro absolu.

b) M. Ariès 1 a envisagé, en une série de Ncotes, différents aspects de l’hypothèse de Nernst. Pour lui,

les coefficients a et a’ des formules (5) et (5 bis) sont

nuls et les chaleurs de vaporisation sont nulles au

zéro absolu 2.

Considérons en effets, dit-il, la formule de Clapeyron

relative à la chaleur de vaporisation

A mesure que la température s’abaisse, le volume moléculaire de la vapeur s’accroit sans cesse et finit par devenir assez grand pour qu’on puisse lui appli-

quer l’équation des gaz parfaits :

qui donne,

La courbe des pressions de vapeur est donc tan-

gente, à l’origine, à l’axe des températures. On a alors, écrit M. Ariès, et c’est le point fondamental de

sa démonbtration :

d’ou, au zéro absolu,

En réalité, M Ariès suppose implicitement qu’au

zéro absolu on a :

c’est-à-dire que la fonction p est une fonction

analytique de la variable T au voisinage du zéro

absolu,.

Il est aisé de s’assurer que les fonctions p défi- nies par l’équation (5) et (3 bis 1-

1. ARII 5. C. R. Acad. Sc. Pa

.

lit. PP 737.

963; 1917, t. CLBIY. pp. 134. 2’ :. 393. 775. 986 et t. CLXV, p. 51.

2. ARIÈS, lbid, t. CLXIB. p. 343

lystiques au zéro absolu 1 et ne satisfont pas à la conditi

CHAP. IV.

-

Isothermes de réactions.

16. Envisageons pour plus de clarté. un cas

concret, par exemple, celui relatif à la formation de la vapeur d’eau à partir des éléments, suivant la réaction :

2H2+O2~2H2O.

Sous une pression et une température déterminées,

les espèces réagissantes ont, à l’état d’équilibre, des

concentration" que nous désignerons par Ct (pour HI),

rg 2 (pour 02) et r pour H2O). Proposons-nous d’éva-

luer la diminution d’énergie liltre A qui se produit quand l’hydrogène et l’oxygène passent, par voie ré- versible et isotherme, des concentrations C1 et C2 à l’état de vapeur d’eau de concentration C’.

Nous rappellerons siniplement que le travail effectué par le pacage isothermique et réversible d’une lnolé-

cule-gramme gazeuse, d’un espace où elle occupe le volume V,, dans un autre elle occupe le volume V,

est

1. On 3, en effet, pour la fonction p definie par (3) .

et le quotient n’a pas pour liiiiite 1 uiiité qualld T tend vers zéro.

2. C’est ce qu’on peut voir aisément par la consisération de la machine thermodynamique représentée sur la fig. 2. consti- tuée par trois recipients A. B. C. quii sont munis de pistons

a, b, c, et dont la communication peut être établie en inter- ceptée au moyen des robinets c1 et c2 l es rec ipients A et B

contiennent primitivement le gaz sous la pression P1/ le réci-

pient C sous la pression P2.

Il Faisons passer une molecule-gramme de gaz de A en B. le robinet r1 étant ouvert le robinet r2 fermé. Nous de vons effec- tiiet- contre le piston a un travail P1 V1 qui est rendu par Il’

piston b.

00 Les robinets r1 et r2 étant fermés, laissons de te n dre le gaz

dans B de la pression p1 à la pression P2 les volumes mole-

culaires P Iif sur le piston B

un travail

1

.-t ri étant

(6)

Imaginons trois récipients pratiquement infinü A,B,C 1, contenant respectivement de l’hydrogène, de l’oxygène et de la vapeur d’eau, sous des concentra- tions C1,C2,C’ des volumes moléculaires correspond- dants sont V1,V2,V’ La température est partout T.

Considérons en outre un autre récipient R (fig. 3)

contenant simultanément de l’hydrogène, de l’oxygène

et de la vapeur d’eau sous les concentrations ci, c2, c’

qui correspondent à l’équilibre pour la tenlpérature T (les volumes moléculaires sont v1, v2, v’). Ce réci- pient R communique avec le récipient A contenant l’hydrogène, par le tube tl muni d’un robinet r1 et

d’une inenibrane m1 perméable à l’hydrogène et im- perméable à l’oxygène Et à la vapeur d’eau. Il com- munique avec le récipient B contenant l’oxygène par le tuhe t et la mcmbrane m2 perméable seulement à

rig. 3.

l’oxygène. Il communique avec le récipient C conte-

nant la vapeur d’eau au moyen du tube /3 et de la

passer une molécule-gramme de B en C. Nous devons effectuer contre le piston b le travail p, r-J. qui est rendu par lc

piston c.

Le travail total que fournit la machine thermodynamique

est :

Remarque. 2013 Si le piston c était t supprimé et le récipient

C hermétiquemcnt clos (tu côté c. le travail effectué contre

le piston b ne serait pas récupère. I,e travail total fourni par la machine serait alurs :

Dans ces conditions le gaz aurait, à la tin de 1 opération, une pression légèrement superieure à p2 dans le récipient C et libé-

rerait un travail p2 y:! en revenant à la pression P2 , 1. Non representés sur la fig.. 3

membrane m3 perméable seulement à la vapeur d’eau.

Le récipient Il porte également trois cylindres M.N.Q,

munis de pistons x, 03B2, le piston x, perméable seu-

lement à l’hydrogène, sépare le récipient R d’une atmosphère d’hydrogène de concentration c, ; le

piston 03B2, perméable à l’oxygène sépare R d’une atmosphère d’oxygène de concentration c2; le

piston y, perméable à la vapeur d’cau, sépare

R d’une atmosphère de vapeur d’eau de concentra- tion c’.

Faisons passer deux molécules-grammes d’hydro- gène, 2H2 de l’espace A, leur concentration est C, (volume moléculaire V1) dans le récipient R où la

concentration de l’hydrogène est c, (volumes molécu-

laire v1), par l’intermédiaire de la paroi semi-per-

méable mi; le piston 03B1 se dé- place de 03B1 en a’. Dans le cas

toutes les transformations sont

réalisées d’une manière réver-

sible, le travail effectué par le gaz est

2 ET loge v1 V1

Le passage d’une molécule

d’oxygène de l’espace B dans le récipient fi fournira de même

un travail

RT loge v2 V2.

Le travail nécessaire pour éli- miner du récipient R la vapeur d’eau formée est 2RT loge v’ V’.

La somme des travaux obtenus est donc :

C’est cette expression que quelques auteurs 1 adoptent pour représenter la variation d’énergie libre

dont s’accompagne la réaction (1). On voit en réalité

que le mélange gazeux du récipient Il qui sert d’in-

termédiaire n’a pas repris son volume initial.

Ramenons les pistons des cylindres M, N, Q de leurs positions 7-’, 03B2’, y’ aux positions initiales x, 03B2, y. Pour

ramener le piston du cylindre M de «’ en 2 il faut

effectuer contre l’hydrogène contenu dans R un tra-

vail 2P1v1 Pour ramener le piston du cylindre N de 03B2’ en )1 il faut effectuer contre l’oxygène un tra-

vail p2v2. Quand le piston du cylindre Q revient de

03B3’ en y, la vapeur d’eau contenue dans R effectue un 1. En particulier NERNST. Traité de chiwie générale, tra-

duction Corvisy. t. Il. p. 258.

(7)

travail 2p’r . Le travail trlt31 ctïectm’’ par h. système

quand les pistons reviennent des positions 03B1,03B2,03B3, aux positions 03B1,03B2,03B3 est donc

Le travail total que permet d’obtenir la transforma- tion, par voie réversible et isotherme, de deux molé- cules d’hydrogène (2Vi) et d’une molécule d’oxygène (V2) en deux molécules de vapeur d’eau (2V ) est

donc :

Calculons, à partir de cette valeur de A, la diminue- tion U d’énergie interne qu’entraine la réaction envi-

sagée. On a :

En portant les valeurs de A et de (03B4A 03B4T)v dans l’équa-

tion thermodynamique

et tenant compte des relations

1. On obtiendrait la même expression du travail en suppri-

mant dans le récipieut R les cylindres M, N, 0, et cn ne laissant subsister que les membranes m1n m2, m3 disposées à l’origine

des tuyaux t1, t2, t3. Dans ces conditions. le travail libéré par l’introduction dans 11 de 2 molécules d’hydrogene l’sL :

le travail libéré lors de l’introtluctiun d’une mulucule d’oxy- gène est de même,

pour enlever deux molécules de vapeur d’eau il faut. nu con-

traire, etlectuer contre le système un travail

Le travail total mis en liberté dans la transformation, ou

diminution d’énergie libre. est donc :

1

Un retrouve l’expression (1,.

Pour introduire dans l’expression uc ! i en-

trations c, nous utiliserons les relations :

qui, portées dans (3). donnent

en désignant par li la constante d’équilibre,

REMARQUES.

-

1. 2013Dans l’expression de l’énergie

libre,

Vi, V2, Y’ sont des données qu’on peut traiter comme

des constantes; v1, v2’ v’, volumes moléculaires des corps régissants dans le système en équillibre, sont

des fonctions de la température. Il est facile de véri- fier qu’on a :

c’est-à-dire,

On peut donc, en exprimant le terme K2013v2,v2 r’2 en

fonction de T. en tenant compte des relations

P1v1 2013p2v22013pv III

considérer A comme une fonctions de T ayant pour

expression :

(8)

et calculer U au moyen de l’équation thermodyna- mique mise sous la forme

(V.§ 10). On obtient ainsi

2.

-

En adoptant l’expression inexacte.

donnée par Nernst et pour laquelle (03B4A 03B4v)T n’est as

nul, l’application de l’équation thermodynamique

mise sous la forme correcte

conduirait à la valeur inexacte U = 0, ce qui suffit à

prouver l’inexactitude de l’expression admise pour A.

On ne retrouve la valeur correcte de U qu’en in- troduisant, dans l’équation thermodynamique, la dé-

rivée totale dA dT l’erreur commise par la substitution

de dA dT à (03B4A 03B4T)v compensant celle commise sur A. De tels raisonnements peuvent aboutir à un résultat

connu d’avance, mais ils semblent bien mal répondre

à la définition qu’on donne parfois de la science : une langue bien faite. Ils déroutent le lecteur attentif.

17.

-

Cas particulier.

-

Proposons-nous de

calculer les valeurs de A et de U relatives à la même

réaction, mais effectuée cc tte fois à partir de l’hydro- gène et de l’oxygène liquides et aboutissant à l’eau

liquide, toujours a la même température T.

Les lettres C1, C2, C’ désigneront ici les concentra-

tions des vapeurs saturées à T° de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’eau ; les lettres V1, V2, V’ les vo-

lumes moléculaires dans les mêmes conditions.

Pour obtenir la diminution d’énergie libre qui se produit dans le passage du système 21Piiq + O2liq au système 2H2Oliq il faut ajouter à l’expression (1) le

travail 2P1V1 -E- P2V2 que fournit la vaporisation de 2Ililiq et de O2liq et retrancher celui, 2P’V’, qu’il faut

effectuer pour condenser 2tPOgaz. L’équation (1) de-

vient alors, :

les parenthèses étant égale5 et de signes contraires (loi des gaz parfaits). on obtient finalement :

ce qui. par t’introduction des concentrations C20131/V et

de la constante d’équilibre K2013c’2 c21c2, peut s’écrire :

Dans l’équation (6), v,, V2, v’, V1, V2, V’, sont des fonctions de T. Il est facile de vérifier les relations

Il en résulle que, pour le calcul de U, on peut :

1° soit adopter comme expression de l’énergie libre la

formule (6) et porter l’expression de (03B4A 03B4T)v dans

l’équation thermodynamique prise sous la forme cor-

recte :

2o soit adopter l’une quelconque des expressions simplifiées (6 bis) ou (6 ter) en considérant Vi’ 1’2’ U’, Vi, Va, V’, K, C, C2, C’, comme des fonctions de T et

porter la valeur de dA dT dans l’équation thermodyna- mique (V. § 10) mise sous la forme

On obtient ainsi :

18.

-

Autre mode de calcul de l’énergie

libre.

-

La méthode que nous avons utilisée pour calculer l’énergie libre nous ayant fourni un résultat différent de celui qu’indique Nernst, il nous a paru

utile de confirmer notre conclusion par une autre voie.

Proposons-nous de calculer la diminution d’énergie

totale U et la diminution d’énergie libre A entraînées par la transformation de 2H2+O2 en 2HQ0 ; nous considérerons 2H2, O2, 2H20 à l’état gazeux et nous les assimilerons à des gaz parfaits.

L’énergie totale et l’entropie à Tl d’une molécule d’un gaz parfait occupant le volume V ont pour expres- sions :

r et E désignant des constantes qui dépendent de la

nature du gaz, c la chaleur spécifique moléculaire à volume constant et R la constante des gaz parfaits.

L’énergie libre est donnée par :

(14) a2013u2013Ts.

(9)

Si Ion désigne respectivement par a1,

énergies libres moléculaires de H2. O2 et H2O. J ci di-

minution d’énergie libre entr31née par la transforma- tion

soit, en désignant par 03931, 03A31, 03932, 03A32, 1’ , 03A3’, les constantes correspondant aux trois gaz,

Si l’on désigne toujours par v1, v2, v’, les volumes

moléculaires respectifs de H2, O2, H2O, dans le sys-

tème en équilibre à TO, on établit aisément la condi- tion 1 :

(12) 2(039312013T03A31) +(039322013T03A32)20132(0393~2013T03A3~) +2c1T(l2013logeT)+c2T(l2013logeT)20132cT(l2013logT)

-t- (2 +120132)RT20132RTloge v1 2013RT loge v2 + 2RT loge v’2013o.

De la comparaison de (11) et (12) un tire :

expression identique à l’expression (1 bis) du ? 16.

Si l’on pose:

l’équation 12) devient :

La diminutiou d’énergie totale produite paria

réaction est :

qui devient, avec les notations précédente,

1. Il BOUASSE, Cours de Thermodynamique, 2e edition,

1. L 1. - 249.

U20132013MB : 2013PB 2013B2013 M

Lrt comparaison d met

de retrouver immédi

(16 U2013 i

..’

établie au para_rap

19. Généralisation.

-

Considérons la transform-

mation représenté symboliquement par l’équation :

Il B1 + n2 B2 2013

...

2013n 1 B’1

-

Il’ B et désignons par c1, c2, ... les concen- trations d’équilibre à la température T dans le système gazeux et homogène. On établirait par des raisonne- ments identiques à ceux que nous avons utilisés dans

les paragraphes précédents pour la formation d’eau. les

conctusions suivantes:

.10 Si, dans le système initial. les corps B1, B2, ...

sont pris à l’état gazeux sous des concentrations quel- conques C1, C2, ...et que dans le système final 1(.,

corps B’1, B’2, ... soient également pris l’état gazeux

sous de concentrations C’1, C’2, .... la diminution

d’énergie libre .B et la diminution d’energie totale ont respectivement pour expresssions :

2° Si la transformation il liou à partir des corps

B1, B2, ... pris à l’état liquide pour aboutir aux corps B’,, pi-is également à l’état lIquide, on a alors :

les concentrations C1, i;,

...

étant relatives aux va-

peurs saturés des corps réagissants.

1. C’est seulement pour les transformations

tuant slrt· -il que disparait le terme en R1 dans l’expresssion de A et qu’on t Li la formule indiquée par Nernst Autrement dit Nernst prend comme diminution denergie libre non le travail maximum effectue par la réa du 11

isotherme mais la tone tion que

nous avons a au chapitre

RAPPORTS

RAYONS X ET CRISTAUX (suite) Par F. CANA

IV

Spectre des Rayoiis X.

Nous savons qu’une substance soumise tl un bom-

bardement cathodique de vitesse suffisante LU11’l di»

rayons B caractéristiques.

Il rayon convenablement diffractes pa le reseau

d’un cristal donnent un spectre dont l’intensité en ses différents point peut ê

trompète de Breu

ristique

vérité isément en constatant que le distribution des

rale du spectre n ic-

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