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Analyse asymptotique, fonctions convexes

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Academic year: 2022

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(1)

Analyse asymptotique, fonctions convexes

TD0b

Analyse asymptotique

Exercice 0.7 (F)

Calculer les développements limités suivants en 0 : 1. x7→ 1

2 +x à l’ordre 4 ; 2. x7→ln(e+x) à l’ordre 4 ; 3. x7→ax+bx à l’ordre 3 ; 4. x7→cos(x)− sin(x2)

2 à l’ordre 4 ;

5. x7→(1 + exp(x))2 à l’ordre 3.

6. x7→sin(x) cos(2x) à l’ordre 4.

7. x7→ sin(x)

1−x2 à l’ordre 4.

8. x7→ 1 +x

1−x à l’ordre 3.

Exercice 0.8 (FF)

Calculer le développement limité des fonctions suivantes : 1. f :x7→cosx à l’ordre 4

au voisinage de π3. 2. f :x7→exà l’ordre 4 au

voisinage de 1. 3. f : x 7→ x

x−1ex1 au voisinage de +∞.

Exercice 0.9 (F)

Calculer les limites suivantes : 1. lim

x→0

x−ln(1 +x) x2 ; 2. lim

x→0

ex−cos(x)−x (ln(1 +x))2 ;

3. lim

x→0

x(ln(1 +x) + 1−ex) sin(x)−x ; 4. lim

x→1

(x+ 2)(x−1) xln(x) .

Exercice 0.10 (F)

1. À l’aide de la formule de Taylor-Young, montrer que arctan(x) =

x→0xx3

3 +o(x3).

2. En déduire limx→0 arctan(x)−x

2x−2 ln(1 +x)−(sin(x))2.

1. Rappelons pour commencer le résultat suivant :

Rappel. Existence d’un développement limité d’ordre n.

Soit f :I → Ret aI. Si f est classe Cn sur I, alors f admet un développement limité d’ordre nen a, donné par la formule de Taylor-Young :

f(x) =

n

X

k=0

f(k)(a)

k! (xa)k+ o

x→a((xa)n).

La fonction f = arctan étant de classe C3 sur R, elle admet un développement limité à

(2)

l’ordre 3 en 0 qui est d’après la formule de Taylor Young : arctan(x) =f(0) +f0(0)x+f00(0)

2! x2+f(3)(0)

3! x3+o(x3).

Comme arctan est impaire, il n’y a que des termes impairs dans son DL, de sorte qu’on peut préciser :

arctan(x) =f0(0)x+ f(3)(0)

3! x3+o(x3).

Reste donc à calculer les valeurs manquantes : f0(x) = 1

1 +x2 , f00(x) = −2x (1 +x2)2 f(3)(x) = −2(1 +x2)2+ 8x2(1 +x2)

(1 +x2)4

soit f0(0) = 1 et f(3)(0) =−2. On en déduit en remplaçant dans le développement limité que :

arctan(x) =x+−2

3! x3+o(x3) =xx3

3 +o(x3). 2. On obtient donc que arctan(x)−x0x3

3 . D’autre part on a : 2x−2 ln(1 +x)−(sin(x))2 = 2x−2(x− x2

2 + x3

3 +o(x3))−(x+o(x2))2

= 2x−2x+x2− 2

3x3x2+o(x3) =−2

3x3+o(x3)∼0−2 3x3 Ainsi on a arctan(x)−x

2x−2 ln(1 +x)−(sin(x))20x33

2x33 = 1

2, et donc

x→0lim

arctan(x)−x

2x−2 ln(1 +x)−(sin(x))2 = 1 2.

Exercice 0.11 (F)

1. Montrer que x 7→ 1−cos(x)

x2 définit une fonction prolongeable par continuité en 0 dont le prolongement est dérivable en 0.

2. Même question avec x7→ ex−1 x .

Avant d’attaquer cet exercice, rappelons le résultat clef pour le résoudre (voir le Chapitre 0 si nécessaire).

(3)

Rappel. Lien entre dérivabilité et développement limité.

Soitf :I →RetaI. On a :

f est dérivable ena ⇐⇒ f admet un développement limité à l’ordre 1 en a. De plus, ce développement limité est alors nécessairement :

∀x∈I, f(x) =f(a) +f0(a)(xa) +o(xa).

1. Posonsf :R\ {0} 7→ 1−cos(x)

x2 . f est continue et dérivable surR+etRcomme quotient de fonctions dérivables dont le dénominateur ne tend pas vers 0. Pour étudier la continuité et la dérivabilité en 0, on effectue un développement limité :

cos(x) =

x→01−x2

2 +o(x3) ⇒ f(x) =

x→0

1

2 +o(x). En particulier, on a lim

x→0f(x) = 1/2. f est donc prolongeable par continuité en 0 en posant f(0) = 1/2.

D’après le rappel ci-dessus, la fonction f ainsi prolongée est de plus dérivable en 0 car elle admet un développement limité d’ordre 1 en 0, et on a f0(0) = 0.

2. Procédons de la même manière, en posant cette fois g :R\ {0} 7→ ex−1

x . g est continue et dérivable sur R+ etRcomme quotient de fonctions dérivables dont le dénominateur ne tend pas vers 0. Et on a :

ex =

x→01 +x+x2

2! +o(x2) ⇒ g(x) =

x→01 +x 2o(x).

En particulier, on a lim

x→0g(x) = 1, et g est prolongeable par continuité en 0 en posant g(0) = 1.

Toujours avec le rappel ci-dessus,g est de plus dérivable en 0 car elle admet un développe- ment limité d’ordre 1 en 0, et on a g0(0) = 1/2.

Exercice 0.12 (FF)

Soit f la fonction définie surR\ {1} parf(x) = xx2+ 1 x−1 .

1. Donner le développement limité de f à l’ordre 2 au voisinage de 0. En déduire la tangente T0 à Cf en 0 et leurs positions relatives.

2. Montrer quef(x) =+∞x+ 1 + 3 2x +o

1 x

. Que dire de Cf en +∞ ?

1. On a les DL en 0 suivants : xpx2+ 1 =

x→0x×(1 +o(x)) =x+o(x2) et 1 x−1 =

x→0−1−xx2+o(x2).

(4)

D’où par produit :

f(x) =x→0(x+o(x2))×(−1−xx2+o(x2)) =−x−x2+o(x2).

On obtient alors la tangente en 0 en conservant les termes de degrés 0 et 1. La tangente à f en 0 est doncy=−x. De plus, on a :

f(x) +xx→0= −x2+o(x2) ∼

x→0−x2.

f(x) +x est donc du signe de−x2 au voisinage de 0, donc négatif. On peut donc conclure que T0 est au dessus deCf au voisinage de 0.

2. On a :

f(x) =

x2+ 1 1−x1 =x

r 1 + 1

x2 × 1 1 +1x.

On a : r

1 + 1 x2 =

x→+∞1 +1 2

1 x2

+o 1

x2

et 1

1−1x =

x→+∞1 + 1 x + 1

x2 +o 1

x2

. D’où par produit :

f(x) =x→+∞x

1 + 1 2x2 +o

1 x2

×

1 + 1 x + 1

x2 +o 1

x2

x→+∞= x

1 +1 x + 1

x2 + 1 2x2 +o

1 x2

x→+∞= x+ 1 + 3 2x +o

1 x

En particulier, on a :

f(x)−(x+ 1) ∼

x→+∞

3 2x.

On a donc limx→+∞f(x)−(x+ 1) = 0, etf(x)−(x+ 1) est du signe de 3

2x, donc positif, au voisinage de +∞. On peut interpréter ce résultat graphiquement en disant que la courbe Cf « tend » en +∞ vers la droite d’équation y =x+ 1, et qu’elle est au dessus de cette droite au voisinage de +∞. On parle d’asymptote oblique à la courbe en +∞.

On retiendra de cet exercice les points suivants :

• Pour déterminer la tangente àCf en un pointa, on peut effectuer unDL1(a) def : l’équation de la tangente est alors donnée par les termes de degrés 0 et 1 de ce développement limité.

• Pour déterminer la position relative de la courbe représentative d’une fonctionf par rapport à sa tangente, on cherche un équivalent dex7→f(x)−f(a)−(xa)f0(a) enaen effectuant un DLde f :

f(x)−f(a)−f0(a)(xa)∼

a ap(xa)p avec ap ∈R et p∈N\ {0,1}.

Alorsx7→f(x)−f(a)−f0(a)(xa) est du signe de ap(xa)p au voisinage de a:

si p est pair, f(x)−f(a)−f0(a)(xa) est de signe constant au voisinage de a. La courbe est au-dessus ou en-dessous de sa tangente ena (suivant le signe deap).

À retenir. Étude locale d’une fonction.

(5)

si p est impair,f(x)−f(a)−f0(a)(xa) change de signe ena. La courbe traverse sa tangente en a. On parle de point d’inflexion.

Soit f :I → R. On dit quef admet une asymptote oblique en ±∞ s’il existe (a, b)∈ R2 tel que f(x)−axb tende vers 0 en±∞.

À retenir. Asymptotes obliques.

Exercice 0.13 (F)

Déterminer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.

1. Siun= (2n−1)3, alors :

un= o

n→+∞(n3) un

n→+∞8n3 un= o

n→+∞(n4) un

n→+∞n3 un = o

n→+∞

n4 2

2. Siun= n23

n

n+n12, alors :

un

n→+∞

2

n un= o

n→+∞

1 n

n1 = o

n→+∞(un) un =n2 + o

n→+∞

1 n

un= n2+ o

n→+∞

1 n n

3. Soit (un) une suite réelle. Alors on aun+1

n→+∞un 4. Siun

n→+∞vn, alors :

un+ 1

n→+∞vn+ 1 2un

n→+∞vn un

n→+∞−vn unvn

n→+∞u2n unvn =o(vn) ln(un)

n→+∞ln(vn) eun

n→+∞evn

Exercice 0.14 (FF)

Déterminer un équivalent simple des suites suivantes : 1. un= exp 1−√

n 1 +n

!

−1 2. vn=√

n2+ 1−√3

n3+n 3. wn= sin cos π22nn

1. On a 1−√ n

1 +n

n→+∞

−√ n

n = −√1

n, de sorte que limn→+∞1−√ n

1 +n = 0. Comme de plus eu−1 ∼

u→0u, on a donc :

exp 1−√ n 1 +n

!

−1 ∼

n→+∞

1−√ n 1 +n

n→+∞−√1 n.

2. On a ici une différence entre deux termes, ce qui nous pousse à passer par un développement limité. Pour toutn∈N, on a :

vn=pn2+ 1−p3 n3+n=n r

1 + 1 n2n3

r 1 + 1

n2

=n

1 + 1

2n2 −1− 1 3n2 +o

1 n2

= 1 6n +o

1 n

n→+∞∼ 1 6n.

(6)

3. On sait que cos(π2θ) = sin(θ), d’où ici pour toutn∈N: wn= sin(sin( n

2n)). Or on a limn→+∞ n

2n = 0 par croissances comparées, et limn→+∞sin(n

2n) = 0 par composition avec la fonction continue sin. D’où en se rappelant que sin(u) ∼

u→0u : wn= sin(sin(n

2n))∼sin(n 2n)∼ n

2n.

Exercice 0.15 (FF)

Déterminer les limites des suites suivantes : 1. un= 2n+ (−1)n

3n+ (−1)n+1 2. un= √n

n

3. un=n2cos1n−cosn+11

4. un= n nx

n

5. un=cosn1n2 6. un= √3n2+ (−1)n

n2+ 2 + ln(n)

Exercice 0.16 (FFF)

1. Montrer que pour toutn∈N, l’équation tanx=xadmet une unique solution dansπ2 +nπ,π2 + que l’on noteraxn. On définit ainsi une suite (xn)n≥0.

2. Montrer quexnnπ.

3. Montrer quexnπ2.

4. Montrer quexnπ2 ∼ −1 . En déduire quexn=+π21 +o1n.

1. Soit n∈N. PosonsIn=π2 +nπ,π2 +etg:xIn7→tan(x)−x.

• La fonction g est continuesur In.

• La fonctiongest dérivable surIn, et pour toutxIn,g0(x) = tan2(x). Ainsig0(x)>0 pour toutx6=, etg0() = 0. g est donc strictement croissante surIn.

• On a limx→π

2+nπg(x) = +∞ et limx→−π

2+nπg(x) =−∞.

Par le théorème de la bijection, g réalise une bijection de In sur R. L’équation g(x) = 0 admet donc une unique solution sur In qu’on notexn :

tan(xn) =xn ∀n∈N.

2. On a pour tout n∈N,−π2 +xnπ2 +, soit encore −2n1 + 1≤ xn2n1 + 1. Par le théorème des gendarmes, limxn existe et vaut 1. En d’autres termes, xn.

3. Posons yn=xn. On a par (i) queyn=o(), et de plus ynπ2,π2. On remplace dans l’équation définissant xn:

tan(yn) = tan(xn) = tan(xn) =xn. En appliquant arctan, on obtient :

yn= arctan(xn)→π/2 car limxn= +∞.

(7)

D’où ynπ

2, ce qui s’écrit aussiynπ2 =o(1).

4. Posons à présentzn=ynπ2 =o(1), on a : tan(zn) = tan(ynπ

2) = −1

tan(yn) = −1 xn

∼ −1 nπ. Or zn = o(1), donc tan(zn) ∼ zn. On conclut ainsi que zn ∼ −1

. Cela se réécrit de la manières suivante :

xnπ 2 = −1

+o −1

soit encore :

xn=+π 2 − 1

+o 1

n

.

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