• Aucun résultat trouvé

Bandes d'absorption du rubidium et du césium en présence des gaz etrangers

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Bandes d'absorption du rubidium et du césium en présence des gaz etrangers"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233575

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233575

Submitted on 1 Jan 1938

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Bandes d’absorption du rubidium et du césium en

présence des gaz etrangers

Ny-Tsi-Ze, Shang-Yi Ch’En

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET

LE RADIUM

BANDES D’ABSORPTION DU RUBIDIUM ET DU

CÉSIUM

EN

PRÉSENCE

DES GAZ ETRANGERS

Par NY-TSI-ZE et CH’EN SHANG-YI. Institut de

Physique,

Académie nationale de

Peiping.

Sommaire. 2014 Des bandes d’absorption étroites et diffuses sont observées du côté des courtes longueurs

d’onde du second membre de la série principale du rubidium et du césium en présence de gaz étrangers (He,Ne, A, N2 et H2). La position et la largeur de la bande dépendent de la nature des gaz employés. L’écar-tement de ces bandes de la raie principale voisine croît du Ne, à N2, à He et à H2, et pour un même gaz

étranger, il est plus grand dans le cas du rubidium que dans le cas du césium. L’intensité de la bande

augmente avec la concentration de l’atome alcalin et aussi avec celle du gaz étranger.

SERIE

VI!.

-

TOME IX.

5.

- --- -

MA!

1938.

Introduction. - Par irradiation du

mélange

de vapeur de

Hg

avec des gaz rares à l’aide cle la raie de

résonance,

0.

Oldenberg (1)

a trouvé une structure

plus

ou moins diffuse de la raie de résonance réémise et ceci des deux côtés de la raie. Krefft et

Rompe

(2)ont

observé ces bandes en émission etles ont attribuées aux

molécules lâches constituées par un atome de

Hg

avec

un atome de gaz rares.

En

ajoutant

quelques

dizaines de centimètres de

Hg

d’un gaz

étranger

à la vapeur du rubidium ou du

césium,

nous observons une bande

d’absorption

du côté des courtes

longueurs

d’onde du second membre de la série

principale.

L’existence de cette bande

peut

être

expliquée par

un processus inverse de ce

qui

a été observé par Oldenberg : l’absorption est

produite par

l’atome alcalin au moment du choc avec un atome de gaz

étranger.

Dispositif

expérimental. -

La construction du tube

d’absorption

en acier de 100 cm de

longueur

et de

2,6

cm de diamètre

intérieur,

a été décrite ailleurs

(1)

-Le rubidium et le césium sont

préparés

par réduction de chlorures par le calcium.Les gaz rares utilisés dans nos

expériences

sont

spectroscopiquement purs tandis que

l’hydrogène

et l’azote sont des

produits

commerciaux. Comme source lumineuse, nous avons

employé

une

lampe électrique

à incandescence et comme

appareil

dispersif

le

spectrographe

El

1 de

Hilger

à

optique

de

; ~ ) 0. OLDSNBERG. Z. f. Pltysik, 19’L)8, 47, 4 s4 ; 4 9~s, 51, s0~ ; 9 929, 55, 1.; H. Kuiix and 0. OLDENBERG.I’hys. Rev., 1932, 41, 12.

e) H. KnrFrr und R. Rompit. Z. f. Physik, 1932, 73, 681.

1’) andCn’EN SHAftG-YI. Phys. Rev., 1937, 5i, 361.

verre. Le

spectrographe

donne sur la

plaque

photogra-phique

une

dispersion

de

5,2 À

et de

7,1 À par

mm au

voisinage

des seconds membres

principaux

du rubidium et du césium

respectivement.

Un

microphotomètre

de Moll est utilisé pour mesurer

la

position

des maxima des bandes. La

précision

de cette détermination

dépend

beaucoup

de

l’apparence

des bandes. Pour les bandes relativement

nettes,

comme celle de

Rb-Ne,

la

position

du maximum est

déterminée à

0, Z ~ près,

tandis que pour les bandes

diffuses la

précision

n’est pas supérieure à

0,5

Á. Résultats et discussion. - Les

positions

des maxima des bandes du rubidium et du césium ainsi que leur

largeur

sont résumées dans les tableaux 1 et IL Les

températures

du tube

d’absorption

pendant

l’observation sont données dans la dernière colonne. La

pression

du gaz

étranger

était d’une

atmosphère

environ :

TABLEAU I. - Baudes du ruôidiu»i en

présence

des gaz

étrangers.

(3)

170

TABLEAU II. - Bandes du césiurn elz

présence

des gaz étrangers.

1 1 lit i 1

Toutes ces bandes se trouvent du côté des courtes

longueurs

d’onde des seconds membres

principaux

du rubidium et du césium. La bande obtenue en

présence

de néon est la

plus

nette et celle en

présence

d’hydro-Fig. ~. - Courbe

microphotométrique de la bande He -Rb.

gène

est la

plus

diffuse. L’écartement de ces bandes de la raie

principale

voisine croît du Ne

à N2,

à He et à

1-12:

ceci a lieu pour le rubidium et pour le césium. Pour un même gaz

étranger,

la différence en cm-1 entre le

maximum de la bande et la raie

principale

voisine est

plus

grande

dans le cas du rubidium que dans le cas du

césium.

Les bandes

empiètent

sur la raie

principale

voisine

élargie.

Les

largeurs

de ces bandes sont

indiquées

dans

les tableaux en les

supposant

symétriques.

Krefft et

Rompe

ont mesuré

l’intervalle

entre la raie 4 202 Â du rubidium et l’arrêt le

plus

éloigné

de la bande

Rb-Ne,

qui

est de 62 bien

supérieur

à notre valeur.

L’argon

a été aussi introduit comme gaz

étranger

jusqu’à

douze

atmosphères.

Rien n’a été observé avec

le

rubidium,

mais avec le

césium,

on observe une

bande très faible à 4616 À

qui

doit être encore admise

sous réserve.

L’intensité des bandes

augmente

avec la densité de

vapeur alcaline et aussi avec la concentration du gaz

étranger;

mais la

position

des maxima des bandes ne

change pas

quand

la

pression

varie même d’une à dix

atmosphères.

En abaissant

progressivement

la

pression

du gaz

étranger,

la bande s’affaiblit de

plus

en

plus ;

et elle

disparait

complètement

quand

la

pression du gaz

étranger

est descendue

jusqu’à

une dizaine de

centimè-tres de

Hg.

Un rehaussement de

température

du tube

d’absorption

peut

la faire

apparaître

de nouveau. Mais si la

pression

du gaz étranger est inférieure à une

cer-taine limite de l’ordre de

quelques

centimètres de

Hg,

la bande ne

réapparait pas quelle

que soit la

tempéra-ture du tube

d’absorption.

Les

températures

indiquées

dans les tableaux sont les conditions favorables pour l’observation de ces bandes

avec une

pression

d’une

atmosphère

environ du

gaz

étranger.

Ces bandes n’ont certainement rien de

com-mun avec celles dues aux molécules de

polari-sation du rubidium

(Rb-Rb)

ou du césium

(Cs-Cs).

En

effet,

quand

la

température

du tube

d’absorption

est un peu plus élevée que celle

indiquée

dans les

tableaux,

nous retrouvons les bandes 4 188 et 4 179 À du rubidium et 4 544 et 4 525 À du césium

(1)

sans aucun gaz

étranger.

Ces bandes ont été observées simultanément

sans aucun

changement

de

position

avec la bande due au Néon

(Rb-Ne),

quand

le néon est introduit comme gaz

étranger

avec une

concen-tration sensiblement

é-ale à

celle du méta

alcalin

(2).

La bande continue du

potassium

dans le rouge extrême récemment observé par T. Okuda

(3) est

pro-bablement de même nature et la

présence

d’hydrogène

serait nécessaire pour son

apparition.

L’expérience

semble démontrer l’existence d’une

absorption

au moment du choc de deux atomes diffé-rents. Ces bandes seraient dues à la formation d’une molécule à liaison lâche de l’atome alcalin excité et de l’atome incident.

(1) NY-Tsi-ZÉ et CHOONG SHIN -PIAW. J. de Physique, 1935, 6, 203.

(2) NY-TSI-ZÉ and CH’EN SHANG-YI. Nature, 1936, 138, 1055.

(4)

Références

Documents relatifs

Pour obtenir un spectre nous balayons en fréquence le laser (avec une rampe de courant par exemple). Sur la gure 1.6, nous voyons l'eet de la rétro-action optique sur la transmission

Dissymétrie de positions des composantes magnétiques rencontrée dans les spectres de bandes

Examen spectroscopique de la fluorescence et de l’absorption de la vapeur du rubidium et du mélange des vapeurs de rubidium et de cæsium... de l’intensité moyenne des composantes

Nous avons étudié la propagation des ondes ioni- ques dans un plasma de césium en ajoutant de l'hélium à diverses pressions et nous avons mesuré les vitesses de phase

Sur les bandes étroites dans le spectre de luminescence de quelques cristaux aux basses

ou non sur le spectre, toute mesure d’intensité devient très difficile car le domaine spectral recouvert par la fente peut comprendre une et même plusieurs

Bandes induites par la pression près des raies de résonance du mercure, en émis- sion, en présence de gaz

Constantes optiques des halogénures de césium a basses températures dans l’infrarouge lointain... CONSTANTES OPTIQUES DES HALOGÉNURES DE