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Dissymétrie de positions des composantes magnétiques rencontrée dans les spectres de bandes d'émission

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HAL Id: jpa-00242384

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242384

Submitted on 1 Jan 1909

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Dissymétrie de positions des composantes magnétiques rencontrée dans les spectres de bandes d’émission

A. Dufour

To cite this version:

A. Dufour. Dissymétrie de positions des composantes magnétiques rencontrée dans les spectres de bandes d’émission. Radium (Paris), 1909, 6 (12), pp.366-367. �10.1051/radium:01909006012036601�.

�jpa-00242384�

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Fig. 7.

assurer la fermeture

hermétique, qui est

d’ailleurs parfaite.

Le dispositif de ce

condensateur permet

d’employer l’appa-

reil de deux facons différentes : soit

comme d’habitude,

en étudiant la chute du système chargé (et en ce cas on relie

les deux bornes bb’

cntre elles et avec

la cage de l’appareil de mesure), soit grâce à l’emploi de

l’anneau de garde et

du cylindre extérieur en mettant le cylindre inté-

rieur en contact par la borne b’ (la borne b et la

cage de l’appareil doit être alors à terre) avec une pile à haute tension et alors on étudie l’augmen-

tation de la charge du système acquise à travers

la masse de gaz ionisé.

Pour l’étude des eaux minérales il est très avanta- geux d’employer le dispositif transportable de la fig. 7

construit en cuivre. lequel est adapté sur un réci- pient quelconque et sert de réfrigérant très puissant lorsqu’on chauffe l’eau à l’ébullition pour en extraire les émanations.

J’exprime toute ma gratitude à Mme Curie d’avoir bien voulu mettre à ma disposition toutes les res-

sources de son lahoratoire.

[Reçu le 25 novembre 1909. ]

Dissymétrie

de

positions

des

composantes magnétiques

rencontrée

dans les

spectres

de bandes d’émission

Par A. DUFOUR

[École Normale Supérieure. 2014 Laboratoire de physique.]

Avant d’indiquer quelques résultats que j’ai oh-

tenus en poursuivant mes recherches sur les spectres

de handes d’émission étudiées dans le champ magné- tique, je voudrais dire un mot - bien que les ques- tions de priorité m’intéressent moins que les expé-

riences elles-mêmes - sur les deux réclumations que présente M. J. Becquerel 1, l’une pour lui et l’autre pour M. Voigt.

Sur le premier point, je ferai remarquer quc dans

mon précédent travail, qui se rapporte, comme l’in- diquent son titre et ses conclusions, à des raies d’émission, j’ai cité intégralement la phrase

M. J. Becquerel avait signalé, antérieurement à mes

recherches, la dissymétrie de positions observée lon-

gitudinalen1ellt d’une bande d’absorption. j’avais

donné l’indication bibliographique se rapportant à

cette observation antérieure‘-’.

En ce qui concerne lI. Yoigt, M. Becquerel recon-

nait lui-même que j’ai cité - sans insister également,

il est vrai, sur les deux - les deux sortes de théories de M. Voigt, applicables à des cas différents. Je re-

connais très volontiers que M. Voigt prévoyait, mémo

1. l.p na lium. 6 1909), 327.

2. Le Radium. 6 1909 304 (en note).

dans le cas de l’observation longitudinale, la dissy-

notrie de positions dépen Jante du champ, cumlne le

montre le passage du livre de M. Voigt reproduit par M. J. Becquerel.

Mais puisque VI. J. Becquerel le citait, il aurait dû le citer plus complètement et donner la phrase qui

suit immédiatement le point il s’arrête 1 et dans

laquelle M. Voigt déciare ne pas entrer dans le do",-

tail, parce qu’il considère ces dissymétries comme toujours faibles et même douteuses 2. Il Y avait- donc

quelque intérêt à les établir expérimentalement, aussi

bien dans le cas des spectres d’émission que dans le

cas des spectres d’absorption, ceux-ci étudiés par M. J. Becquerel.

Si j’ai insisté davantage sur la théorie de la dissy-

métrie du triplet donné par 1B1. Voigt, c’est parce que c’est actuellement la seule raison -- et c’est une

raison théorique -- de douter de la généralité de la

relation entre les phénomènes obtenus dans les deux modes principaux d’observation du phénomène de

1. Le Radium. 6 190.ql, 328 (en note).

2. Voici cette phrase (( V’ir wollen diese hier nicht naher aus

führen, zumal die,e jhssymdnen nach der Erfalrung immer

schwach llnd hanfig’ sogar zweifelhaft sind » Magnetooptik, p. 239.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01909006012036601

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Zeelan, relation que j’ai étendue à ces raies dissy- métriques. Cette extension peut paraître toute natu- relle ; je crois cependant qu’il était utile de vérifier

qu’elle était légitimc; cette vérification n’a d’ailleurs été faite, en ce qui concerne lcs dissymétrie de posi- tions, que pour les spectres d’émission dont je me

suis occupé.

J’indique maintenant quelques résultats relatifs aux spectres de bandes. Il s’agit des arêtes de la bande

D"(a=6064,49) du spectre du fluorure de calcium volatilisé dans la flammc. Cette bande est formée,

comme on sait, d’arêtes dégradées vers le violet, et chaque arête donne dans le champ magnétique un quadruplet inverse, dont l’écart du doublet vibrant

perpendiculairement au champ est de l’ordre de l’écart normal, tandis que le doublet formé des

Fig. 1.

vibrations parallèles aux lignes de force a un

écart de l’ordre des 4/5

de l’écart normal. La

comparaison de la place

des composantes par rap- port à l’arête initiale est

plus difficile ici que pour les raies que j’ai déjà étudiées, à cause de la

structure dégradée de

ces arêtes. On a utilisé

le procédé qui parait

ètre lc meilleur : deux flammes à fluorure de calcium servent de sour- ces ; l’une est dans le

champ, l’autre en de-

hors, toutes deux en ligne droite avec la fente

du réseau. On obtient donc sur la plaque pho- tugraphique les deux spectres mélangés; la pose est la même pour les deux flammes fonctionnant ensem-

ble; dans ces conditions (qui sont celles de toutes mes expériences), l’état de polarisation des radiations qui

arrivent sur le réseau est le même dans les denx

cas (ici, a cause de l’analyseur, elles sont polarisées rcctilignen1ent, la vibration étant parallèle aux traits

du réseau). Les observations ’ont été faites dans les deux sens principaux d’observation dans un champ

de 28 200 unités.

Les photographies j 1 et 2 représentent, agrandis

10 fois, les résultats obtenus (le violet est a gauche);

la première correspond a Inobservation longitudinale

a l’aide d’un analyseur bicirculaire; la seconde est relative à l’observation faite perpendiculairement, la région ’2 étant constituée des vibrations pprpeiidieu-

laires aux lignes de force. Sur les deux photogra- phies on voit les arêtes de la bande et les doublets

magnétiques qu’elles donnent. Si l’on considère une arête comme un tout subissant le même phénomène

de Zeeman, on doit trouver que les bords les plus

intenses des doublets doivent être symétriques en position par rapport au bord le plus intense de l’arête

génératrice. On peut voir qu’il n’en est pas ainsi sur la photographie 1 et sur la photographie 2 (région 2).

1 est alors permis de dire qu’il existe une dissymé-

trie de positions de cc s composantes par rapport

à l’arête initiale, le dé- placement de la ligne de symétrie des arêtes des composantes se faisant

vers le rouge 1. Pour les

vibrations s’effectuant

parallèlement aux lignes

de force, il n’en est pas ainsi (photographie 2, région 1).

En résumé, malgré les

difficultés d’observation

et d’interprétation ren-

contrées pour les phéno-

mènes donnés par ces bandes, difficultés qui

n’existaient pas pour les raies, ainsi qu’on le

Fig. 2.

constatera en se reportant aux photographies de

mon précédent mémoire, on peut dire que la rela- tion entre les deux cas principaux d’observation du phénomène de Zeeman, paraît bien exister, même

dans les cas ou l’on constate des dissymëlries, pour les raies et pour les bandes d’émission.

[Reçu le 7 décembre 1909].

1. Si l’on considère le dégradé des arêtes de ces bandes comme

formé de composantes multiples dissociables, on pourrait expli-

quer cette dissymétrie de positions en admettant que les différentes raies distinctes composant le dégradé, subissent un phénomène de Zeeman de valeur variable suivant la raie élé- mentaire considérée. La question parait bien difficile à éclaircir dans l’état actuel des procédés d’observation.

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