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b) Cas α < 0. On ´etudie l’influence des termes en M 0 et M 00 sur l’´energie libre.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Statistical Physics 3 6 November 2009 Corrig´e 8

a) Dans le cas o`u α > 0, le fluctuations de M(x) donnent un contribution positive `a l’´energie libre et donc M(x) = M ∀x est la configuration optimale. Si A > 0 le minimum de F est donn´e par M = 0 et nous nous trouvons dans la phase paramagn´etique. Si A < 0, il existe deux minima M = ±

q −A

B . Il s’agit de la phase ferromagn´etique. Comme vu pr´ec´edemment, la transition est du deuxi`eme ordre.

b) Cas α < 0. On ´etudie l’influence des termes en M 0 et M 00 sur l’´energie libre.

(i) Rappelons que:

δ (x) = ∑

k

e ikx and δ kk

0

= Z

dxe ix(k−k

0

) D’autre part M(x) est r´eelle, donc M −k = M k .

On calcule les diff´erents termes:

Z

dxM(x) 2 = ∑

k,k

0

Z

dxe ix(k+k

0

) M k M k

0

= ∑

k

|M k | 2

Z

dxM(x) 4 = ∑

k

1

,k

2

,k

3

,k

4

Z

dxe ix(k

1

+k

2

+k

3

+k

4

) M k

1

M k

2

M k

3

M k

4

= ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k

1

M k

2

M k

3

M k

4

Z

dx(M(x) 0 ) 2 = ∑

k

k 2 |M k | 2 Z

dx(M(x) 00 ) 2 = ∑

k

k 4 |M k | 2 Ce qui donne pour finir:

F [M] = 1 2 ∑

k

µ

A + α k 2 + 1 2 σ k 4

|M k | 2 + B

4 ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k

1

M k

2

M k

3

M k

4

(1)

(ii) Etudions le cas A > 0. Etant donn´e que α < 0, le polynome A k = A + α k 2 + 1 2 σ k 4 admet deux minimas en ±k 0 avec k 0 =

q −α

σ (pour ˆetre vraiment rigoureux, k 0 = n 0 2 π tel qu’il soit le plus proche possible de

q −α σ ).

Si A k > 0 ∀k, alors la configuration telle que M k = 0 ∀k minimise l’´energie libre. Si par contre il existe des k tels que A k < 0, certains termes M k sont favorables pour le premier membre de l’´energie libre.

De fac¸on plus rigoureuse, nous allons ´etudier la stabilit´e de la solution paramagn´etique valide pour α > 0.

La solution paramagn´etique est donn´ee par M k p = 0 ∀k.

1

(2)

Soit M = M p + δ M. On introduit ce d´eveloppement limit´e dans (1). La transition de phase est donn´ee par l’´etude du signe des termes en ( δ M) 2 . On a:

F (M p + δ M) F (M p ) = 1 2 ∑

k

A k (M k p δ M k + M k p δ M k ) + 1 2 ∑

k

A k | δ M k | 2 + B

4 ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k p

1

M k p

2

M k p

3

δ M k

4

+ . . . + B

4 ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k p

1

M k p

2

δ M k

3

δ M k

4

+ . . . (2)

o`u (. . .) signifie toutes les permutations non-triviales entre les k i . En remplac¸ant les M k p par leur valeur, nous voyons d’une part que les termes en δ M k s’annulent car M k p = 0 (ceci

´etait pr´evisible car le cas paramagn´etique correspond `a un extremum de F ).

Pour ce qui est des termes en ( δ M k ) 2 , il ne nous reste que:

F(M p + δ M) F(M p ) = 1 2 ∑

k

A k | δ M k | 2

La solution paramagn´etique perd donc sa stabilit´e si A k

0

< 0, comme nous l’avions d´ej`a imagin´e ci-dessus. Donc:

A + α α σ +

1 2 σ α 2

σ 2 < 0 A <

1 2

α 2 σ

Dans le cas o`u A est l´eg´erement inf´erieur `a 1 2 α σ

2

, seuls quelques M k avec |k k 0 | < ε peuvent contribuer avantageusement au premier membre de F.

Faisons l’approximation de ne prendre en compte que les termes en M ±k

0

(c’est-`a-dire que l’on se place tout pr`es de la transition).

Dans ce cas 1 2k A k |M k | 2 = A k

0

|M k

0

| 2 et ∑ k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0 M k

1

M k

2

M k

3

M k

4

= 6|M k

0

| 4 . On trouve donc pour F :

F = A k

0

|M k

0

| 2 + 6B 4 |M k

0

| 4 On d´erive par rapport `a |M k

0

|:

dF

d|M k

0

| = 2A k

0

|M k

0

| + 6B|M k

0

| 3 = 0

⇔ |M k

0

| = ±

r −A k

0

3B = ±

s 1 3B

µ

−A + 1 2

α 2 σ

On voit que dans ce cas |M k

0

| 6= 0 est un minimum, donc la transition de phase est effec- tivement donn´ee par:

A = 1 2

α 2 σ et la magn´etisation vaut:

M(x) = 2|M k

0

| cos(k 0 x + φ ) avec un φ arbitraire.

2

(3)

(iii) Etudions le cas o`u A < 0 et α < 0. Il existe toujours de k tels que A k < 0. Nous nous attendons donc `a ce qu’il y ait une transition de phase.

La solution ferromagn´etique est donn´ee par M 0 f = q −A

B et M k f = 0 pour k 6= 0.

Soit M = M f + δ M. On introduit `a nouveau ce d´eveloppement limit´e dans (1). La transi- tion de phase est donn´ee par l’´etude du signe des termes en ( δ M k ) 2 . On a:

F (M f + δ M) F (M f ) = 1 2 ∑

k

A k (M k f δ M k + M k f δ M k ) + 1 2 ∑

k

A k | δ M k | 2 + B

4 ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k f

1

M k f

2

M k f

3

δ M k

4

+ . . . + B

4 ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k f

1

M k f

2

δ M k

3

δ M k

4

+ . . . (3)

o`u (. . .) signifie toutes les permutations non-triviales entre les k i . En remplac¸ant les M k f par leur valeur, nous voyons d’une part que les termes en δ M k s’annulent car M 0 f =

q −A B

(ceci ´etait pr´evisible car le cas ferromagn´etique correspond `a un extremum de F).

Pour ce qui est des termes en ( δ M k ) 2 , nous avons que:

B

4 ∑

k

1

+k

2

+k

3

+k

4

=0

M k f

1

M k f

2

δ M k

3

δ M k

4

+ . . . = C 2 4 B

4 ∑

k

3

+k

4

=0

M 0 f M 0 f δ M k

3

δ M k

4

= 3B

2 ∑

k

M 0 f M 0 f | δ M k | 2 (4) Il reste donc:

F(M f + δ M) F(M f ) = 1 2 ∑

k

(A k 3A)| δ M k | 2 (5) La transition de phase est donc caract´eris´ee par le fait que:

A k

0

3A < 0 A < −1 4

α 2 σ c) On obtien finalement le diagrame de phase suivant:

phase paramagnetique

phase modulee phase ferromagnetique

point de Lifshitz

A α

α∼−(2σΑ)0.5 α∼−(−4Ασ)0.5

Figure 1: Diagramme de phase

3

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