Solutions exercicesExp´eriences Num´eriques- Master PhyFA Solution Dynamique mol´eculaire – algorithmes d’int´egration
1. Sch´ema de St¨ormer-Verlet On part d´eveloppement limit´e
x(t)≈x(τ) + (t−τ)x0(τ) +1
2(t−τ)2x00(τ). (1) (a) Avec le d´eveloppement limit´e (1) on peut donc ´etablir les approxi-
mations 1
2∆t2x00(τ) + ∆tx0(τ) +x(τ) =x(τ + ∆t) 1
2∆t2x00(τ)−∆tx0(τ) +x(τ) =x(τ −∆t)
Interpr´etant ces approximations comme ´equations, on obtient x0(τ)≈ x(τ + ∆t)−x(τ−∆t)
2∆t ,
x00(τ)≈ x(τ + ∆t)−2x(τ) +x(τ −∆t)
∆t2 .
(b) Avec le d´eveloppement limit´e (1) on obtient ici 1
2∆t2x00(τ) + ∆tx0(τ) +x(τ)≈x(τ + ∆t), 2∆t2x00(τ) + 2∆tx0(τ) +x(τ)≈x(τ + 2∆t), tel que
x0(τ)≈ −x(τ + 2∆t) + 4x(τ + ∆t)−3x(τ)
2∆t ,
x00(τ)≈ x(τ+ 2∆t)−2x(τ+ ∆t) +x(τ)
∆t2 .
(c) Avec le d´eveloppement limit´e (1) on obtient 1
2∆t2x00(τ)−∆tx0(τ) +x(τ)≈x(τ −∆t), 2∆t2x00(τ)−2∆tx0(τ) +x(τ)≈x(τ −2∆t), et par cons´equent
x0(τ)≈ x(τ −2∆t)−4x(τ−∆t) + 3x(τ)
2∆t ,
x00(τ)≈ x(τ −2∆t)−2x(τ−∆t) +x(τ)
∆t2 .
2. Algorithme de Verlet et algorithme “Velocity-Verlet”
On part de l’int´egrateur MD pour l’algorithme de St ¨ormer-Verlet clas- sique (icin≡n∆tetc.)
x(n+ 1) = 2x(n)−x(n−1) +∆t2
M F(n), (2)
o `uF(n)≡F(x(n)), et l’expression pour la vitesse `a l’instantn, v(n)≡x(n) =˙ x(n+ 1)−x(n−1)
2∆t . (3)
(a) Partant de l’´eq. (2) on ´ecrit
x(n+ 1) = 2x(n)−x(n−1) +v(n)∆t− v(n)
| {z }
(3)
∆t+∆t2 M F(n)
= 2x(n)−x(n−1) +v(n)∆t− x(n+ 1)−x(n−1)
2∆t ∆t+∆t2 M F(n)
= ∆t2F(n)
M + ∆tv(n)−1
2x(n−1) + 2x(n)−1
2 x(n+ 1)
| {z }
(2)
= ∆t2F(n)
M + ∆tv(n)−1
2x(n−1) + 2x(n)−1 2
2x(n)−x(n−1) +∆t2 M F(n)
=x(n) +v(n)∆t+∆t2 2MF(n).
Ceci est l’algorithme “Velocity Verlet” pour la progression des posi- tions,
x(n+ 1) =x(n) +v(n)∆t+∆t2
2MF(n) (b) Partant de l’´eq. (3) on ´ecrit
v(n+ 1) = x(n+ 2)−x(n)
2∆t =v(n) +
(2), n→n+1
z }| { x(n+ 2) −x(n)
2∆t − v(n)
| {z }
(3)
=v(n) +
2x(n+ 1)−x(n) +∆t2
M F(n+ 1) −x(n)
2∆t − x(n+ 1)−x(n−1)
2∆t
=
∆t2F(n+1)
M + 2∆tv(n) +x(n−1)−2x(n) +
(2)
z }| { x(n+ 1) 2∆t
=v(n) + ∆t
2M F(x(n)) +F(x(n+ 1)) .
On obtient donc l’algorithme “Velocity Verlet” pour la progression des vitesses,
v(n+ 1) =v(n) + ∆t
2M F(x(n)) +F(x(n+ 1))
Solutions exercicesExp´eriences Num´eriques- Master PhyFA Principe de Gauss – Dynamique mol´eculaire du non-´equilibre
On consid`ere un syst`eme deN particules (points de masse) qui interagissent via un potentielV(r1, . . . ,rN).
1. Partant de l’´equation de Newton
mα¨rα =−∂V
∂rα
on obtient par multiplication scalaire avec la vitesse¨rα et sommation sur les particules
N
X
α=1
mα¨rα·r˙α=−
N
X
α=1
∂V
∂rα
·r˙α. Ceci peut ˆetre ´ecrit sous la forme ´equivalente
d dt
N
X
α=1
1 2mαr˙2α
!
= d
dtV(r1(t), . . . ,rN(t)) ou bien comme
d dt
N
X
α=1
1
2mαr˙2α+V(r1(t), . . . ,rN(t))
| {z }
T+V
= 0.
L’´energie totale,T+V, est donc constante,T+V =E.
2. En d´erivant la contrainte impos´ee,
N
X
α=1
1
2mαr˙2α = 3
2N kBT, (4)
par rapport `a t, on obtient la contrainte correspondante pour les acc´el´erations,
g(¨r1, . . . ,¨rN) =
N
X
α=1
mαr˙α·¨rα= 0. (5) Les ´equations de mouvement sont donc obtenues en minimisant la fonction cible,
Q˜ =
N
X
α=1
1
mα (mα¨rα−Fα)2+µg(¨r1, . . . ,¨rN), (6) par rapport aux acc´el´erations et par rapport `aµ, o `uFα=−∂V /∂rα. La minimisation par rapport aux acc´el´erations donne
¨rβ = Fβ
mβ −µr˙β, β= 1, . . . , N (7)
et celle par rapport `aµm`ene simplement `a la contrainte (5). En ins´erant la forme g´en´erale (7) pour les acc´el´erations dans la contrainte (5) on obtient une ´equation pourµ,
N
X
α=1
mαr˙α· Fα
mα −µ˙rα
= 0.
Utilisant la contrainte (4) pour l’´energie cin´etique, ceci donne
µ=
N
X
α=1
r˙α·Fα
3N kBT (8)
On note que le syst`eme est frein´e siµ > 0et acc´el´er´e si µ < 0. Pour µ= 0la contrainte est respect´ee et le thermostat n’agit pas.
3. Imposant formellement la constance de l’´energie,
N
X
α=1
1
2mαr˙2α+V(r1, . . . ,rN) =E, (9) m`ene ici `a la contrainte
g(¨r1, . . . ,¨rN) =
N
X
α=1
(mα¨rα−Fα)·r˙α = 0, (10) pour les acc´el´erations, o `uFα=−∂V /∂rα. La fonction cible `a minimiser a donc la mˆeme forme (6) que dans le cas de l’ensemble isocin´etique et par cons´equent la forme g´en´erale des ´equations de mouvement est la mˆeme,
¨rβ = Fβ
mβ −µr˙β, β= 1, . . . , N (11) utilisation des ces expressions dans la contrainte (10) pour les acc´el´erations m`ene `a
N
X
α=1
mα
Fα
mα
−µ˙rα
−Fα
·r˙α=−µ
N
X
α=1
mαr˙α·r˙α = 0.
CommePN
α=1mαr˙α·r˙α= 2T ≥0, il suit que
µ= 0 (12)
La force de contrainte est ici nulle, parce que la contrainte est respect´ee
“automatiquement” et n’est donc pas une contrainte, mais une loi de conservation.
4. A partir de la contrainte impos´ee on d´erive la contrainte g(¨r1, . . . ,¨rN) = 1
N
N
X
α=1
mαn·¨rα= 0 pour les acc´el´erations et la minimisation de la fonction cible
Q˜ =
N
X
α=1
1
mα (mα¨rα−Fα)2+µg(¨r1, . . . ,¨rN) par rapport aux acc´el´erations m`ene `a
¨
rβ = Fβ
mβ −µn, β= 1, . . . , N . (13) Insertion de cette forme g´en´erale des acc´el´erations donne une ´equation pourµ,
1 N
N
X
α=1
mαn· Fα
mα −µn
= 0, dont la solution est
µ= 1 M
N
X
α=1
n·Fα (14)
o `uM =PN
α=1mαest la masse totale. L’´equation de mouvement finale est donc
¨
rβ = Fβ
mβ − 1 M
N
X
α=1
(n·Fα)n
| {z }
a
, β= 1, . . . , N . (15)
On reconnait quea est l’acc´el´eration du centre de masse en direction den.