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Rendez-vous le 4 octobre CPE

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Academic year: 2021

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Rendez-vous le 4 octobre

L

a loi d’orientation a été mise en application par le nouveau ministre de l’Éducation qui a dû céder à la pression de sa majorité parlementaire. Peu d’évolution, hormis le conseil pédagogique reporté à 2006, le socle commun qui reste à définir et la disparition de la note de vie scolaire.

Le SNES a pu faire supprimer la disposition qui prévoyait la désignation du CPE au CA, au conseil de discipline et au conseil de classe par le chef d’établissement. Mais les CPE ne sont plus membres de la commission permanente qui voit, par ailleurs, ses pouvoirs accrus.

Les besoins en personnel dans les vies scolaires sont de nouveau à l’ordre du jour mais les réponses apportées ne correspondent pas à notre demande de création de postes statutaires. Les assistants pédagogiques seront implantés dans 344 lycées et LP sensibles ou difficiles.

Les nouveaux contrats d’accompagnement dans l’emploi qui seront affectés pour une partie dans les Vies Scolaires ne répondent pas aux besoins d’encadrement des élèves. N’est-ce pas ouvrir encore plus la voie de la déréglementation ?

Le ministère vient de créer les premiers CDI dans la fonction publique. Les attaques contre le ser- vice public continuent et la menace est de plus en plus forte sur le statut des personnels. Ainsi le décret sur les remplacements des enseignants n’est pas là pour répondre aux problèmes de prise en charge des élèves mais pour « casser » les statuts des collègues enseignants.

Partout les problèmes d’emplois se posent, les conditions de travail se dégradent. Les CPE ne peu- vent pas être rémunérés en heures supplémentaires. Ils ne peuvent que récupérer. Or, les postes nécessaires pour compenser le passage à 35 heures hebdomadaires n’ont pas été créés.

Dans certaines académies, des postes sont implantés sur plusieurs établissements. Dans l’aca- démie de Rennes, par exemple, les postes de CPE de plusieurs établissements ont été suppri- més et des titulaires remplaçants ont été affectés sur ces mêmes établissements. Des collègues sont parfois remplacés par des assistants d’éducation.

La participation des CPE aux conseils de classe est indispensable dans notre suivi des élèves, mission au cœur de notre métier. Or, elle se voit sacrifiée par certains chefs d’établissement au nom de l’exigence sécuritaire.

Nous réaffirmons que le CPE n’est pas le correspondant-sécurité de l’établissement chargé exclu- sivement du respect de la norme et du règlement intérieur.

Nous continuons à nous retrouver globalement dans l’architecture de la circulaire de 1982 : anima- tion, vie des élèves, organisation de l’équipe des surveillants et suivi pédagogique. Que nous propose- t-on ? Externalisation de l’animation, perte du suivi de l’élève au profit des assistants d’éducation. Il nous reste donc l’aspect organisationnel sous le contrôle tatillon de chefs d’établissement.

Notre métier est plus que jamais un métier de conception et d’adaptation au nouveau public, un métier soumis aux pressions des jeunes et des familles, mais aussi de l’administration. La gestion de l’éta- blissement a changé aussi. Sous couvert d’améliorer la productivité de l’investissement éducatif, et de faire face à l’hétérogénéité, on mobilise les acteurs sur des projets et des méthodes proches du terrain.

Le local prend donc une place prépondérante et c’est bien dans cette optique de redéfinition locale des fonctions que s’inscrit le projet vie scolaire, tel qu’il est imposé dans bon nombre d’académies.

Face à ces dérives inquiétantes, nous ne pouvons qu’opposer notre conception du métier. Ce métier tel que nous l’avons voulu, porté et défendu depuis le décret statutaire de 1970 et ses évolutions ulté- rieures ne peut se comprendre que si on revient aux racines qui constituent les fondements du corps.

L’absence des notions telles que l’écoute et le suivi de l’élève des différents rapports et de la loi d’orien- tation doit nous alerter ; c’est la négation de l’essence même de notre métier.

Les dernières attaques contre le système public sont lourdes de conséquences pour l’ensemble des caté- gories ; une première riposte a lieu le 4 octobre dans le cadre interprofessionnel. Inscrivons-nous tous dans cette action du 4 octobre. Les fédérations de la fonction publique y défendront emploi, salaires et rôle des services publics.

Frédérique Rolet, cosecrétaire générale Catherine Gourbier, Guy Bourgeois, secrétaires de catégorie Supplément au n° 624 du 17 septembre 2005

C P E

Sommaire

2.35 heures et temps de travail

Bilan affectation Six mois d’attaque Indemnités Logement 3.Remplacement

chez les CPE

CPE en lutte à Poitiers 4.Responsables CPE S3

Bulletin syndicalisation

Secteur CPE 2005-2006

Didier Albert (Poitiers), Patrick Bader (Versailles), Pascale Balestrat (Poitiers), Guy Bourgeois (Reims), Gérard Évieux (Lyon), Catherine Gourbier (Créteil), Mireille Gourdon (Orléans-Tours), Valérie Héraut (Nantes), Valérie Ramond (Montpellier), Régis Rémy (Caen), Évelyne Salé (Nantes).

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Six mois d’attaques

contre le métier... où en est-on ?

L’année scolaire 2004-2005 a été riche en annonces diverses qui n’avaient en com- mun que des attaques répétées contre notre catégorie. Remontons un peu le temps : – en mars, le directeur des personnels ensei- gnants, Pierre-Yves Duwoye, affirmait dans une réunion interne puis devant la Com- mission paritaire nationale des CPE, le 23 mars, que « la circulaire de 1982 qui défi- nit la fonction de CPE doit être modifiée pour qu’ils soient davantage intégrés à l’équipe de direction ». M. Duwoye partait de la conclu- sion qu’il y avait une rupture de confiance entre les chefs d’établissement et les CPE et que le « glissement » de ces derniers vers l’équipe de direction résoudrait le problème.

Rupture de confiance due selon lui aux 35 heures et aux grèves de 2004 ;

– en juin, puis en juillet, au Conseil supé- rieur de l’éducation, les modifications de décret de 1985 sur les établissements publics locaux d’enseignement (collèges et lycées) proposées par l’administration touchaient les CPE sur deux points :

• éviction de la commission permanente ;

• désignation par le chef d’établissement du CPE siégeant au CA, au conseil de discipline et aux conseils de classe.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Très vite après le 23 mars, la réaction s’est organisée. Par exemple dès le 24, des congrès académiques du SNES, Créteil par exemple, votaient une adresse au directeur des per- sonnels enseignants qui « réaffirmait avec force l’appartenance des CPE aux équipes péda- gogiques et éducatives. Le rôle des CPE en liai- son étroite et complémentaire avec les profes- seurs est essentiel dans l’articulation du suivi individuel et collectif des élèves. [...]Cela ne s’oppose nullement à l’application des 35 heures et au droit de grève ». Une adresse a également été votée au congrès national du SNES réuni au Mans la première semaine d’avril. Propo- sée aux collègues, elle a été envoyée massi- vement sous forme de pétition au ministère.

Depuis cette date, il n’y a pas eu de commu- nication officielle du ministère hormis des déclarations rassurantes : néanmoins, il convient de rester extrêmement vigilant car les propos de divers IPR dans les académies accréditent l’idée que la réflexion est bien engagée. Nous savons que c’est une demande récurrente des chefs d’établissement que cette participation à l’équipe de direction.

En ce qui concerne le décret EPLE, lors de la séance du 7 juillet, le ministère avait (suite aux interventions du SNES et aux centaines de mails envoyés par nos syndiqués, prévenus par nos soins) retiré la modification concer- nant les CPE, hormis la sortie de la com- mission permanente (ce qui sera pour le moins problématique dans au moins 50 % des

établissements où le CPE, seul, sera membre de droit au CA mais inéligible donc, dans tous les cas, bouté hors de la commission permanente dont les compétences sont par ailleurs notablement élargies).

Quel bilan en tirer ?

Un bilan contrasté, une satisfaction et des certitudes.

Satisfaction car aussi bien les responsables CPE du SNES que la direction nationale du syndicat ont réagi rapidement. Et surtout, satisfaction car nos collègues CPE, syndiqués ou non, ont vite pris la mesure du danger et ont réagi massivement et donc efficacement.

Certitudes car il n’y a pas de raisons que les assauts s’arrêtent, peut-être moins frontaux mais plus insidieux. L’implantation des TZR au détriment des postes fixes, la fermeture totale de certaines académies au mouvement (Rennes, Nancy), le remplacement des CPE par des assistants d’éducation, la transfor- mation de la hors-classe en instrument de soumission des personnels : autant de dérives qui ne sont pas de la gestion (comme on veut nous le faire croire) mais des atteintes graves au cœur de notre métier.

Nous restons donc vigilants et continuons à réfléchir en votre compagnie à notre métier.

Nous ne manquerons pas de vous informer de toute évolution ultérieure.

35 heures et temps de travail

Arrêté du 4 septembre 2002 portant application du décret 2000-815 du 25 août 2000.

Le temps de travail des CPE est de 1600 heures annuelles réparties sur : la totalité de l’année scolaire ; les per- manences d’été (S + 1, R – 1) ; un service de petites vacances d’une semaine maximum.

La semaine de travail est fixée à 40h40 réparties comme suit :

• 4 heures laissées sous la responsabilité de l’agent pour l’organisation de ses missions ;

• restent 36h40 dont 1h40 de pauses obligatoires (20 minutes au bout de 6 heures travaillées), ces pauses ne doivent pas figurer à l’emploi du temps car ne correspondent pas au travail du CPE. L’emploi du temps doit être donc sur un maximum de 35 heures, toutes tâches confondues. Toute réunion obligatoire au-delà des 35 heures doit pouvoir être récupérée. Le temps de repas, pris au réfectoire et où le CPE est disponible pour la vie scolaire, doit être inclus dans le temps de travail.

Des indemnités

La prime spéciale d’installation: première nomi- nation en tant que titulaire en Île-de-France ou dans la communauté urbaine de Lille (environ 2 000 euros).

L’indemnité forfaitaire CPEest désormais versée mensuellement. Elle est depuis le 1erfévrier 2005 de 1 053,64 euros par an. En cas de retenue sur traitement, elle suit le même sort que le traitement principal (retenue d’1/30e).

L’indemnité de résidence est de 3 %, 1 % ou 0 % selon la zone de résidence administrative.

Depuis le 1erjuillet 2005, les allocations familiales sont versées par les caisses correspondantes.

Les CPE n’ont pas droit aux heures supplémentaires des enseignants (HSE et HSA), tout au plus il existe des Heures à Taux spécifique (pour des études enca- drées par exemple), le taux horaire étant particuliè- rement bas: 17 euros environ avant déductions.

Bilan affectation stagiaires IUFM-CPE

du 20 juillet 2005

534 candidats moins 5 «reports de stage», moins 74 « stagiaires en situation», moins une affecta- tion en «Polynésie». Soit 454 stagiaires à affecter :

Vœu 1 343 candidats 75,55 %

Vœu 2 30 candidats 6,61 %

Vœu 3 17 candidats 3,74 %

Vœu 4 4 candidats 0,88 %

Vœu 5 9 candidats 1,98 %

Vœu 6 4 candidats 0,88 %

Nommé

en extension 47 candidats 10,35 %

Logement

Le seul texte applicable est le décret 86-428 du 14 mars 1986. Il n’existe plus aucun ordre impératif d’attribution. L’affectation sur un poste logé est extrêmement variable d’une académie à l’autre: certaines académies publient des postes logés ou non, la plupart ne tiennent pas compte du paramètre logement.

Le décret fixe le classement pondéré des établissements et le nombre d’agents (direction, gestion, éduca- tion) ayant vocation à être logés en Nécessité absolue de service (NAS).

Le chef d’établissement propose au CA la liste des emplois pouvant être logés par NAS. Le CA délibère et vote. Le service des domaines donne un avis technique. La collectivité de rattachement (conseil général ou conseil régional) prend l’arrêté correspondant.

Si tous les besoins de la NAS sont satisfaits, les personnels peuvent être logés en utilité de service, c’est-à- dire en payant un loyer.

Lors de la proposition au CA, un membre du CA peut faire une contre-proposition soumise au vote du CA si la proposition du chef d’établissement ne correspond pas à la réalité de l’EPLE.

Les personnels logés par NAS peuvent être soumis à astreinte la nuit, le week-end, les jours fériés. Dans ce cas, le temps d’astreinte n’est pas compris dans le temps de travail mais le temps d’intervention est décompté 1h30 pour 1 heure effective. Il s’agit d’une possibilité mais non d’une obligation pour l’établis- sement. Si une telle astreinte est mise en place, elle doit bien évidemment porter sur tous les personnels de direction, gestion et éducation logés par NAS.

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LE REMPLACEMENT CHEZ LES CPE

Exemple dans l’académie de Bordeaux : un problème rendu insoluble

à cause des restrictions de moyens

Poitiers : CPE en lutte

Le groupe de travail rectoral du 8 sep- tembre consacré aux personnels contrac- tuels d’éducation et d’enseignement a été de fait transformé en séance d’information des organisations syndicales. Le S3 a dû insister pour obtenir cette réunion.

En effet, le rectorat, englué dans les diffi- cultés budgétaires et la baisse des moyens, a changé sa stratégie de remplacement.

Un changement de stratégie rectorale qui ne résout

pas grand-chose

Ce changement concerne surtout les ensei- gnants, puisque théoriquement l’adminis- tration ne peut pas embaucher des CPE vacataires. Nous avons cependant constaté l’année dernière des nominations (rares) de ce type chez les CPE de l’académie. Nous sommes intervenus en CAPA, et l’adminis- tration a convenu que ça ne pouvait et ne devait pas se faire.

La diminution importante du nombre de postes a eu comme conséquence (parmi d’autres que nous étudions par ailleurs) la diminution des moyens de remplacement. Et de nombreuses mesures de carte scolaire ont conduit le rectorat à nommer les Titu- laires de zone de remplacement (TZR) sur des postes fixes. L’année dernière, la poli- tique rectorale avait largement décentralisé les remplacements, supprimé les contrats précaires de nombreux collègues dont cer- tains se sont vus proposer des vacations (encore plus précaires) par les inspections académiques ou les établissements. C’était une aggravation sérieuse de leurs condi- tions de vie ou de survie. Le service de ges- tion du rectorat s’est rendu compte que l’administration n’y gagnait cependant pas : globalement, les vacataires sont revenus plus cher que les contractuels à cause du mode de gestion. Il a donc fait machine arrière. Le recteur a recentralisé la gestion des remplacements précaires, a regroupé un maximum de besoins pour proposer de nouveau à des contractuels des services par-

fois difficiles à assumer à cause de leur dis- persion géographique.

Une gestion des personnels précaires inacceptable

Les listes de personnels contractuels se sont trouvées très altérées par l’imposition de vacations l’année dernière et l’année précé- dente. Des noms avaient disparu. Nous nous sommes battus pendant plusieurs années pour obtenir un barème pour les contrac- tuels, et nous avons pu constater que les barèmes fournis (très tardivement) par l’administration contenaient énormément d’erreurs.

Le travail des commissaires paritaires a donc été important pour tenter de rectifier ces erreurs et rétablir le nom des absents sur les listes.

L’administration a convenu qu’elle-même ne comprenait plus grand-chose dans ces barèmes et qu’il fallait réfléchir à une sim- plification. Elle a même suggéré qu’on pourrait supprimer les barèmes, ce contre quoi nous nous sommes élevés. Son argu- mentation porte sur le fait que les textes officiels n’évoquent pas explicitement le groupe de travail sur les personnels pré- caires, « qui existe parce que nous voulons bien qu’il existe »... et qu’il fallait faire vite pour procéder aux affectations de person- nels sur le terrain.

Certes, mais l’essentiel du travail paritaire est permis grâce à la volonté des organisations syndicales – et d’abord et surtout la pre- mière d’entre elles, le SNES-FSU – de défendre les intérêts des salariés concernés.

La représentativité obtenue par les élus du SNES-FSU dans les élections profession- nelles leur permet d’utiliser un rapport de force respectable pour défendre les person- nels. La plupart des pratiques paritaires favorables aux salariés n’étaient pas dans les textes et ont été obtenues de cette façon.

D’autre part, l’utilisation de personnels pré- caires à ce niveau massif n’est pas prévue par le statut de la fonction publique et les groupes de travail qui y sont relatifs, évi- demment pas davantage.

Y a-t-il des remplaçants dans la salle ?

Pour revenir précisément aux seuls CPE, les moyens de remplacement (précaires) sont d’ores et déjà épuisés. Des établissements se trouvent dans une grande difficulté parce qu’ils n’ont pas de CPE remplaçant, et le rec- torat cherche vainement un personnel dont il s’est débarrassé cavalièrement les années précédentes. Et nous ne sommes que début septembre ! Ajoutons au tableau la baisse du nombre de surveillants et nous pouvons constater que la sécurité et l’encadrement des élèves ne vont pas progresser.

Dix-neuf contractuels étaient restés ins- crits sur les listes du rectorat cette année et sont pour la plupart déjà sur poste. Une collègue, dans la crainte de ne pas retrou- ver de poste dans l’académie, en a accepté un dans le privé dans l’Oise... Une autre vient d’accoucher et ne peut donc pas reprendre immédiatement le travail. On constate que les moyens de remplacement des CPE dans l’académie de Bordeaux sont très faibles.

Enfin, le mode de décision non paritaire de remplacement a conduit à la rupture d’équipes anciennes et efficaces, à des pro- positions de poste éloignées du domicile, à l’aggravation globale des conditions de travail.

Ne pas baisser les bras, lutter ensemble

Rien de tout cela n’est satisfaisant. Les choix budgétaires du gouvernement pèsent très lourd dans les difficultés que les établissements et les collègues vont rencontrer cette année.

Comme le problème du remplacement des enseignants, impraticable et absurde tel qu’il est présenté par le ministère, va imposer aux Vies scolaires (VS) un surcroît de travail probable, la seule solution qui nous reste, après les luttes immédiates dans les établis- sements au côté des collègues enseignants et des autres salariés, est de réaffirmer avec plus de détermination notre refus de cette politique régressive. ■

Jean-Jacques Le Masson

Les commissaires paritaires CPE de Poi- tiers ont appris le vendredi 4 mars 2005 (un groupe de travail étant prévu le 9) que le rectorat projetait de supprimer 10 postes de CPE en établissement à la rentrée 2005. Une réunion académique des CPE avait été initia- lement prévue par le SNES le mardi 8, veille du GT. 40 CPE étaient présents. L’ordre du jour a bien entendu été bouleversé, l’essentiel des discussions a tourné autour des suppres- sions de postes et plus précisément de l’action à développer pour combattre ce projet.

Seul argument du rectorat : récupérer des moyens budgétaires pour les affecter au

remplacement. Incompréhension chez les collègues.

Un communiqué de presse a été rédigé sur le champ, ainsi qu’un tract à distribuer dans la manifestation du 10 mars et une pétition à faire signer dans les établissements. Une demande d’audience a été déposée auprès du rectorat et la décision a été prise de lancer un mot d’ordre de grève et de rassemblement pour le 22 mars, jour du CTPA. Sur ce mot d’ordre, les autres syndicats nous ont suivis pour dénoncer la politique comptable du Rectorat.

Manifestation réussie, d’autant plus qu’entre

temps d’autres catégories en plus des ensei- gnants nous ont rejoints (AS, COP, TOS) et des élèves sont venus soutenir le mouvement.

Les représentants des différentes organisa- tions syndicales ont boycotté le CTPA après avoir fait une déclaration. Une délégation représentative du rassemblement a été reçue.

Le CTPA a été reporté au jeudi 24 : les repré- sentants du SNES ont à nouveau dénoncé les suppressions et ce sont au final 6 postes qui ont pu être « sauvés ».

Amère victoire (puisque quatre collègues ont subi une mesure de carte scolaire) mais mal- gré tout, acte de résistance réussi !

(4)

L’Université Syndicaliste, suppl. au n°624 du 17 septembre 2005, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 - Directeur de la publication: Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie: SIPE, Paris - N°CP 0108 S 06386 - ISSN n°0751-5839

ADHÉREZ AU SNES !

à remettre au trésorier du SNES de votre établissement (ou à votre section académique pour les isolés)

Date de naissance_____________________ Sexe : masculin féminin

NOM PRÉNOM

Résidence, bâtiment, escalier _________________ N° et voie ______________________________________________________________________________

Lieu-dit - Boîte postale _______________________________________________________________________________________________________________

Code postal ______________________ Localité __________________________________________________________________________________________

Nom de jeune fille ___________________________________ Téléphone______________________________________________________________________

Établissement d’affectation : code Catégorie Discipline

Nom et adresse de l’établissement __________________________________________________________________________________________________

_______________________________________________________________________________________________________________________________

ADRESSES RESPONSABLES CPE S3

ACADÉMIE PRÉNOMS, NOMS ADRESSE TÉL. COURRIEL

Aix-Marseille Brigitte Martinez, Jean-Luc Huvernaud,

Marlène Servanton, Yves Bourely 12, place du Général-de-Gaulle, 13001 Marseille 04 91 13 62 81 s3aix@snes.edu

Amiens Paul Castryck 25, rue Riolan, 80000 Amiens 03 22 71 67 90 s3ami@snes.edu

Besançon Jean-Marc Delcourt 19, avenue Edouard-Droz, 25000 Besançon 03 81 47 47 90 s3bes@snes.edu

Bordeaux Maryse Roussille-Dumerc 138, rue de Pessac, 33000 Bordeaux 05 57 81 62 40 s3bor@snes.edu

Caen Philippe Guingand 206, rue Saint-Jean, BP 93108, 14019 Caen Cedex 02 02 31 83 81 60 s3cae@snes.edu

Clermont Philippe Leyrat, Olivier Raluy Maison du Peuple, 29, rue Gabriel-Péri, 63000 Clermont 04 73 36 01 67 s3cle@snes.edu

Corse Thierry Le Gall Imm. Beaulieu, Avenue du Président-Kennedy, 20090 Ajaccio 04 95 23 15 64 s3cor@snes.edu

Créteil Rémi Duloquin, Sandra Kerrest,

Delphine Dokhan, Olivier Guillaume 13 bis, rue Beccaria, 75012 Paris 01 44 75 13 83 s3cre@snes.edu

Dijon Nicolas Lamotte 45, rue Parmentier, 21000 Dijon 03 80 73 32 70 cpe@dijon.snes.edu

Grenoble Bernard Ogier-Collin 16, av. du 8-Mai-1945, BP 137, 38403 St-Martin-d’Hères Cedex 04 76 62 83 30 s3gre@snes.edu Guadeloupe Sandrine Stefkovic 2, résidence « Les Alpinias », Morne-Caruel, 97139 Les Abymes 05 90 90 10 21 s3gua@snes.edu

Guyane Mohamed Bahloul Montlucas, bât. G, local C37, 97300 Cayenne 05 94 30 05 69 s3guy@snes.edu

Lille Joëlle Maati, Guy Carpentier, René Delfosse, Pierre May 209, rue Nationale, 59800 Lille 03 20 06 77 41 s3lil@snes.edu

Limoges Françoise Soulat, Didier Barros 40, avenue Saint-Surin, 87000 Limoges 05 55 79 61 24 s3lim@snes.edu

Lyon Gérard Evieux, Alfred Zami 16, rue d’Aguesseau, 69007 Lyon 04 78 58 03 33 s3lyo@snes.edu

Martinique Thierry Montanus, Corinne William Cité Bon-Air, bât. B, Route des Religieuses, 97200 Fort-de-France 05 96 63 63 27 s3mar@snes.edu Montpellier Nathalie Wozniak, Valérie Ramond, Chantal Segui Enclos des Lys B, 585, rue Aiguelongue, 34090 Montpellier 04 67 54 10 70 s3mon@snes.edu Nancy-Metz Jean-Christophe Leduc, Patrick Wieczorek, Zineb Mokrane,

Annick Balland, Caroline Janati, Ruddy Falcioni 15, rue Godron, BP 72235, 54022 Nancy Cedex 03 83 35 20 69 s3nan@snes.edu

Nantes Valérie Héraut, Sophie Simoncini 15, rue Dobrée, 44100 Nantes 02 40 73 52 38 s3nat@snes.edu

Nice Gaël Becette 264, bd de la Madeleine, 06000 Nice 04 97 11 81 53 s3nic@snes.edu

Orléans-Tours Mireille Gourdon 9, rue du Fbg-Saint-Jean, 45000 Orléans 02 38 78 07 80 s3orl@snes.edu

Paris Caroline Benevolo, Philippe Charbonneau 13 bis, rue Beccaria, 75012 Paris 01 44 75 13 82 s3par@snes.edu

Poitiers Pascale Balestrat, Marie-Line Couprie,

Françoise Denicou, Jean-Pierre Boutault Maison des Syndicats, 16, av. du Parc-d’Artillerie, 86000 Poitiers 05 49 01 34 44 s3poi@snes.edu

Reims Guy Bourgeois, Céline Doebelin 35-37, rue Ponsardin, 51100 Reims 03 26 88 52 66 cpe@reims.snes.edu

Rennes Jean-Paul Le Priol 24, rue Marc-Sangnier, 35200 Rennes 02 99 84 37 00 s3ren@snes.edu

Réunion Christian Laplagne, Rahiba Dubois, Rés. Les Longagnis, bât. C, N° 7, Moufia, Ste-Clotilde,

Telle Mygline, Jean-François Fontaine 97469 St-Denis Cedex 0 262 97 27 91 s3reu@snes.edu

Rouen Michèle Mercier, Fabrice Blondel 14, bd des Belges, BP 543, 76005 Rouen Cedex 02 35 98 26 03 s3rou@snes.edu Strasbourg Armand Depenau, Ali Gherbi 13 A, bd du Président-Wilson, 67000 Strasbourg 03 88 75 00 82 s3str@snes.edu Toulouse Brigitte Rafalowicz, Brigitte Lacorre Le Pont-Saint-Sauveur, 2, av. J.-Rieux, 31500 Toulouse 05 61 34 38 51 cpe@toulouse.snes.edu Versailles Gilles Lesauvage, Michel Chastan, Mireille Charton,

Marie-Claude Gournay, Mohamed Fares,

Jean-Marie Barbazanges, Patrick Bader 13 bis, rue Beccaria, 75012 Paris 01 44 75 13 84 s3ver@snes.edu

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