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Spécial CPE

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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SNES CORSE : www.corse.snes.edu

FEVRIER 2010

SNES INFO-CORSE

BULLETIN

DINFORMATIONDE LASECTION ACADÉMIQUEDU SNES-

FSU DELA CORSE Responsables CPE :

Thierry LE GALL (Ajaccio)

titicorsebzh@hotmail.com 06 87 43 97 27 Pierre SAVALLI (Bastia)

Tel : 06 16 18 03 43 capilluttu@hotmail.fr Directeur de Publication :

François BUTTAFOGHI N°C.P : 0214 S 05268

SPECIAL Conseillers Principaux d’Éducation Page 1 : Édito Page 2 : Nouveau concours, Équipe Mobile de Sécurité.

Page 3 : Représentant syndical, à quoi ça sert ? Remplacements AED/TZR.

Page 4 : Modèle de de- mande de stage pour mars Page 5 : Le Projet Vie Scolaire.

Page 6 : En Bref…

Réformes collèges, lycées et EPLE, …

Intégré dans un vaste espace pédagogique en plein boulever- sement, le petit monde des CPE continue d’être secoué par le rouleau compresseur ministériel via des réformes multiples et des stratégies médiatiques intelligentes, nourries d'effets d'annonce. Parfois j'aimerais être payé pour devenir responsable marketing de ce gouverne- ment de courtisans arrivistes…

Durant les années 70, c'était "un collège par jour", aujourd'hui, c'est "une réforme par jour", avec une tactique récurrente : informer de la nécessité de réformer, proposer plusieurs points forts dont certains volontairement récu- sables (mais qui monopolisent les médias, génè- rent d'houleux débats et occupent la populace), puis retirer, éventuellement, ces derniers (mais en faisant passer le reste). Ensuite, il convient de s'attaquer à différents secteurs sociaux, les uns après les autres, en faisant jouer l'indivi- dualisme, cela les empêche de s'unir et de stop- per la machine Sarkozy (et ses journalistes bien huilés). La démocratie politique demeure le meil- leur moyen d'exploitation libérale.

Dans l'Éducation Nationale, la réforme Darcos (prof) version Chatel (comptable) est contesta- ble et contestée mais s'inscrit dans la durée, l'École ne produit plus des élèves, futurs ci- toyens, mais des éléments de ce système libéral, utilisant les mêmes modèles, outils et syntaxes.

Faut-il subir, attendre voire espérer un krach éducatif ? Peut-être…

En attendant, de manière plus ciblée et dis- crète (cachée derrière des réformes plus im- portantes), notre fonction évolue à différents niveaux : à l'interne, en isolant de plus en plus chaque collègue et en le culpabilisant avec ses propres indicateurs (voir Projet Vie Scolaire) ; par son accès (voir la mouture du nouveau concours CPE) ; par la précarité, en recrutant de

plus en plus de personnels non formés pour rem- plir les missions "de base" ; et à l'externe, en adaptant le système éducatif français aux au- tres modèles européens (où nous n'existons pas), visant à transformer progressivement la catégorie en "adjoint de direction" de terrain, moins coûteux et loyaux.

Dans notre académie, difficile de débattre sur ces sujets : nous nous rencontrons peu ou pas du tout et, pour la plupart, ne nous connais- sons que de nom, au mieux. Difficile aussi de se contacter, sans qu'il y ait d'arrière-pensée pro- pagandiste et même ce bulletin sera jeté sans être lu par plusieurs collègues… En vérité, seuls les rares stages académiques (syndicalement)

"neutres" permettraient parfois des collectifs, mais le PAF semble rempli au pif...

Après plusieurs années d'isolement dans nos établissements, nous sommes quelques CPE à avoir décidé de monter une équipe active dans une liste syndicale (renouvelée aux dernières élections), et travaillons conjointement, sans être fans des démarches téléphoniques circons- tancielles et/ou électives. Ainsi, lors des ré- unions administratives (ou sollicitées) au Recto- rat, nous défendons sans étiquette et au mieux les intérêts de chacun en préservant l'intérêt collectif. Nous souhaitions aussi vous informer de ce travail concret et régulier de l'équipe qui assiste en nombre à ces réunions, contribuant à donner du poids à nos actions et à agir comme des représentants de la catégorie.

Dépourvue d'IPR Vie Scolaire à l'heure ac- tuelle, cette catégorie, la nôtre, doit rester soudée, nous le souhaitons pour agir collective- ment, d'où la proposition d'un stage syndical ouvert à tous dans ce bulletin, même pour ceux qui n'ont pas d'étiquette Snes, le 30/03 pour mutualiser nos forces et nos informations.

Bonne lecture ! Thierry LE GALL

Pourquoi un bulletin spécial CPE ?

"Et voilà… Encore de la lecture syndicale insipide et propagandiste…" allez-vous peut- être penser à la réception de ces quelques pages, en imaginant les pov'zarbres trucidés pour tenter de vous informer. Rassurez-vous, aucune élection en vue... Certes étiqueté, ce condensé d’infos ne vise qu'à vous alerter des évolutions liées à la fonction (tant au ni- veau national qu'académique), dont vous n'avez peut-être pas connaissance et, un tanti- net, du travail de représentants que nous menons, dans la méconnaissance générale.

Souvent, dans la tourmente du quotidien, nous, CPE, manquons de temps et de liberté d'esprit pour nous pencher sur notre métier, alors que l’actualité afflue de sujets nous concernant, vous le découvrirez parfois à la lecture des thèmes abordés dans ce bulletin.

Par ailleurs, le registre syndical demeure l'un des derniers espaces de parole, de dé- fense et d'action que les gestionnaires de l'État laissent aux salariés, profitons-en...

Spécial

CPE

EDITO

URGENT : Stage CPE le 30/03, Demande d’absence à

déposer avant les va- cances de Février (p.4)

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Page 2

www.corse.snes.edu

L'Équipe Mobile de Sécurité :

"LERETOURDESPIONSETDESSURVEILLANTSGÉNÉRAUX"

(CORSE MATIN ) … OUPAS.

Après l'article paru dans le Corse Matin en Janvier dernier, concernant l'EMS d'Ajaccio, nous sommes intervenus en CAPA auprès du Recteur pour bien spécifier dans quel cadre ces personnels spécifiques étaient embauchés et avons envoyé au journal un communiqué de presse dont voici le contenu.

« Suite à la publication, vendredi 15/01, d'un article intitulé "le retour des pions et des surveillants généraux", les CPE du SNES de Corse souhaitent apporter quelques commentaires : - Le corps des surveillants généraux a disparu depuis plus de 30 ans.

- La fonction qui leur a succédé est celle des Conseillers Principaux d'Édu- cation (CPE), adultes référents, que les parents et les élèves connaissent bien mieux que la Presse, apparemment, et qui travaillent en étroite collabo- ration avec les autres membres de l'équipe éducative dans l'enceinte des établissements.

- Quant aux membres des équipes d'éducation (les anciens surveillants ap- pelés communément "pions"), nous aimerions qu'ils soient « de retour » comme ce titre l’évoque, tant les effectifs de ces personnels aux statuts pré- caires, baissent d'années en années, à l'intérieur des établissements où ils sont nécessaires.

- Les contractuels recrutés par le Rectorat dans le cadre de "l'équipe mobile de sécurité" viennent assurer un travail complémentaire à celle des "Vies scolaires" en occupant une position de veille aux abords des collèges et lycées, où ils sont en contact avec les élèves. Leur spécificité est leur mobi- lité entre les établissements, au risque de stigmatiser une vision sécuritaire et un éparpillement, qui ne permettront pas un travail dans la durée…

Alors que des postes de fonctionnaires titulaires sont supprimés, ce sont donc, de nouveau, des contrats précaires qui sont mis en place.

Pour conclure, rappelons que les incivilités en Corse ne représentent que 0,5/1000 des « problèmes graves constatés » ; ce taux est de 10,5/1000 dans les académies où ces équipes mobiles ont été instituées, au départ, sur le continent. »

TLG PS : Le Corse Matin n’a pas publié ce communiqué.

MOUTURE 2010 DU CONCOURS CPE : RÉPÈTE LES MAUX NOUVEAUX !

Il faut aussi rapprocher ce texte du décret sur la gouvernance des EPLE qui, en renforçant l'autonomie des établissements et le champ de compétences des principaux et proviseurs, va faire éclater les métiers enseignants et accentuer une certaine subordination (voir article réforme EPLE). De surcroît pour les CPE, toute personne qui entreprend cet examen doit faire valoir son expérience profession- nelle éducative pour ce concours... externe !

A terme, l'objectif est simple, les néo-personnels recrutés, autant que les AED précaires nommés en remplacement sur les postes des CPE, ne verront aucune objection à accepter une réécriture de la circulaire de mission, puisqu'ils appliqueront déjà en pratique ces

"normes" de fonctionnement. Ce nouveau profil de poste beaucoup plus managérial va surtout léser les élèves qui, de fait, perdent un interlocuteur disponible et formé, qui ne sera remplacé ni par les profs, ni par les AED et encore moins par les agents des équipes mobiles de sécurité !

Dans plusieurs académies, le SNES - et parfois d'autres syndi- cats - ont présenté une déclaration préalable s'opposant à ce nouveau concours et demandant son retrait (lors des CAPA ou

des groupes de travail). TLG

LE NOUVEAU "CONCOURS CPE" :

Paru dans le BO du 6 janvier 2010, l'arrêté du 28 décembre 2009 fixe les modalités du concours CPE qui sera en vigueur à partir de la session 2011 (dont les écrits démarreront probable- ment en décembre 2010).

Durant son élaboration, les représentants nationaux du Snes se sont à plusieurs reprises manifestés et ont été entendus sur certains points, néanmoins il ressort de ce texte une réelle vo- lonté de modifier la vision pratique des CPE en impulsant, au- près des futurs néo-titulaires, un "formatage" en décalage avec la circulaire de 82.

DÉMONSTRATIONAVECDESEXTRAITSDANSLESGUILLEMETS :

* Première étape : la 2ème épreuve écrite d'admissibilité

" Elle vise également à mesurer la pertinence de la conception qu'ont les candidats de la fonction de conseiller principal d'édu- cation, de ses responsabilités éducatives et de son positionne- ment dans et hors de l'établissement scolaire, notamment dans le domaine du pilotage de la vie scolaire, de la mise en œuvre du projet de vie scolaire et de la maîtrise des fonctions de régu- lation et de médiation dans l'établissement. "

* Deuxième étape : la 2ème épreuve d'admission avec la no- tion répétée de conseiller technique du chef d'établissement

" Elle permet d'évaluer son aptitude à conseiller le chef d'éta- blissement dans la mise en place d'une politique

éducative ou d'actions à caractère éducatif. "

ANALYSE :

Développés depuis trois années dans les rapports de jury du concours, ces thèmes issus du texte "le métier de CPE : quelques repères" de J.P. Delahaye en 2006, doyen de l'Inspection Générale, ont déjà été contestés par les représentants des personnels.

Si quelqu'un a déjà vu acté quelque part dans la circulaire de 82, les notions soulignées, qu'il nous écrive, on transmettra.

Sans cet éclairage, il semble que les CPE passent un concours qui ne relève en rien de leur circulaire de mission. Pour ma part, je m'entraîne donc à répéter les maux nouveaux.

En allant (comme lui) dans la caricature, on pourrait imaginer les futurs CPE, comme des technocrates statisticiens, blottis dans leurs bureaux blindés, donnant des consignes à leur équipe et conseillant le chef d'établissement.

Quid de la relation à l'élève ? Une idée devenue sous-jacente.

Le problème étant que dans certaines académies où arrivent les pimpants néo-titulaires fraîchement reçus, plusieurs fonc- tionnent déjà ainsi, vu qu'ils ont été sélectionnés pour ça…

Après cinq années de « basse besogne méritante », ils pourront passer calife à la place du calife, seule perspective positive.

* Enfin, pour enfoncer le clou, une nouvelle compétence à faire frémir Vichy vient de sortir :

" Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsa- ble ".

Quelles incidences pour les CPE ? La fin de l'autonomie et de l'indépendance du CPE à l'égard de l'équipe de direction, l'idée de loyalisme plutôt que de loyauté.

Remarque : cette nouvelle compétence sera évaluée pour tous les CAPES, dont les CPE, notamment par des chefs d'établisse- ment venus renforcer les jurys. Chez les profs, c'est une mini révolution ; chez les CPE, une place grandissante leur a déjà été octroyée ces dernières années, nous sommes hélas moins surpris de cette évolution ambiguë.

F

S

U

(3)

REPRÉSENTANT SYNDICAL : À QUOI ÇA SERT ?

Page 3

FSU ,

Fédération Syndicale Unitaire

LESREMPLACEMENTSDES CPE PARDES AED : Après entretien avec le Recteur en juin dernier, le Snes a obtenu qu'officiellement à la rentrée, plus aucun poste de CPE ne soit oc- cupé à plein temps par un personnel titulaire d'un autre CAPES.

Néanmoins, des mi-temps ont été conservés. Difficile de gérer la pénurie, cela dit, car le plus souvent, les enseignants nommés en complément de poste, ne s'intéressent absolument pas au fonction- nement des Vie Scolaires, d'après les collègues CPE concernés.

Par ailleurs, la quantité importante de TZR en Corse dans la ca- tégorie s'est vue réduite à la dernière rentrée et cela a engendré des dysfonctionnements pour la GRH au Rectorat : le vivier des remplaçants est vide. De fait, ici, comme ailleurs, de plus en plus d'Assistants d'Éducation sont sollicités pour effectuer des remplace- ments de CPE.

Conséquence directe, la GRH laisse les chefs d'établissements proposer des personnels issus de la Vie Scolaire (parfois sur de- mande des collègues CPE qui les connaissent). Ces derniers sont promus CPE, reçoivent à l’occasion un complément de salaire (mais pas toujours), conservent un statut précaire et, surtout, n'ont aucune formation. Nous ne pouvons que le déplorer, la restriction de moyens en personnel étant nationale.

Cette situation a néanmoins atteint son paroxysme avec la pri- meur académique pour la collègue CPE/TZR de la zone 2, sujette à un emploi du temps partagé (50% Sartène - 50% Petreto) en 2009- 2010. A cette situation inconfortable dans la forme et ingérable dans le fond pour la fonction de CPE, s'est ajoutée la gestion du remplacement d’une collègue enseignante de Petreto (partie en maladie alors qu'elle occupait les 50% CPE restants) par une AED, déjà à mi-temps dans un autre établissement. Notre collègue a donc dû modifier son emploi du temps de titulaire pour faciliter le recrutement d'un personnel précaire et non formé...

En CAPA, nous sommes intervenus auprès du Rec- teur, qui s'est montré très compréhensif et s’est engagé à faire évoluer cette situation intolérable.

On attend de voir… TLG

Pour les nouveaux arrivants (?!), les distraits ou les démotivés du syndicalisme (ou les trois à la fois !), un rappel des membres de l’équipe des CPE du SNES et indépendants, avec leurs coor- données :

REPRÉSENTANTSDES CPE (CLASSENORMALE) :

- THIERRY LE GALL - Lycée Laetitia Bonaparte - Ajaccio Responsable académique SNES (S3) titicorsebzh@hotmail.com - 06.87.43.97.27 - PIERRE SAVALLI - LP Jean Nicoli - Bastia -

capilluttu@hotmail.fr - 04.95.34.91.65 - 06.16.18.03.43 - JEAN-MARC PENCIOLELLI - Collège et Lycée P. Paoli - Corte.

jmp20150@hotmail.fr - 06.74.52.20.21 - LAETITIA PAOLI (sup) - LP Jules Antonini - Ajaccio

- FLORENCE BERTONCINI (sup.) - Collège P. Paoli - Ile Rousse - STÉPHANE GOOSSENS (sup.) - LP Jean Nicoli - Bastia

stog2b@yahoo.fr REPRÉSENTANTSDES CPE (HORSCLASSE ) :

- YVES MAURER - Lycée technique Paul Vincensini - Bastia - GHYSLAINE GUIDINI (sup) - Lycée Giocante - Bastia.

CPE, COLLÈGUE, SYNDICALISTE,

REPRÉSENTANT PARITAIRE

Par PIERRE SAVALLI

A quoi servent les représentants paritaires ? Qui sont-ils ? C’est quoi une CAPA ? Quelle marge ont les syndi- cats ? Quel est le rapport de force entre les organisations syndicales, pour quels enjeux ? Pour quels effets sur le ter- rain ? Quel impact à long terme ? Et les non-syndiqués dans tout ça ?

Voici donc en vrac, quelques unes des questions que je me suis posées lorsqu’il m’a été proposé de m’impliquer dans la vie syndicale locale. Nous travaillons dans l’une des plus petites académies de France (en superficie et en effec- tif, avant-dernière juste devant la Guyane…), ce qui est à la fois une chance et un handicap. Un handicap car les mouve- ments sont difficiles, parce que « tout le monde se connaît », et qu’il est parfois difficile de prendre partie plus pour l’un que pour l’autre, même avec des arguments sérieux et rigou- reux, difficile aussi, parce que le territoire est morcelé et qu’il est souvent compliqué de se déplacer. Mais ces diffi- cultés ne doivent pas cacher nos points forts, notre capacité à communiquer, le fait que « tout le monde se connaisse » est parfois très utile, et l’exiguïté du territoire permet aussi une meilleure connaissance du terrain et des contextes particu- liers, enfin, les contacts avec l’administration (IPR, Directeur de Cabinet, Recteur) sont facilités, ces gens ont des noms, mais aussi des visages !

Notre rôle de commissaire paritaire ne se limite pas à un coup de fil la veille des élections, ou à une présence aléa- toire et fantomatique en CAPA, pour défendre « quelques » collègues sur une « mut’ » ou sur un avancement d’échelon.

Indépendamment des réunions « officielles » (CAPA), vos élus du SNES sont régulièrement en contact, et se réunissent pour échanger des informations et construire l’action. Nous étudions les documents transmis par le rectorat, nous véri- fions leur contenu, et nous défendons les intérêts de chacun sans perdre de vue l’intérêt commun.

A chaque CAPA, vos trois représentants SNES sont présents, accompagnés d’au moins deux suppléants, et de no- tre représentant à la hors-classe. Ce petit panel de CPE, ri- che de sa diversité, permet un rapport de force plus équilibré avec les instances rectorales, il exprime, par sa constance et son nombre, la détermination et la capacité mobilisatrice de la catégorie.

Ce petit article n’a pas pour but de « vendre » notre travail, mais juste de rendre quelques comptes aux collègues que nous représentons. Pour pouvoir nous acquitter correcte- ment de notre tâche, il est important qu’un lien réel existe entre nous tous, un lien fait de confiance et d’échange.

Médiateurs de réussite scolaire, équipe mobile de sé- curité, non-remplacements, nouveau concours de recrute- ment, calendrier académique, mutations, avancement, zones de remplacement, hors-classe… Peut-on laisser toutes ces questions entre les seules mains de l’administration ? Notre réponse est clairement non, et lorsque nous sommes unis et déterminés, notre avis compte. Il ne s’agit pas d’être idéa- liste ou naïf, mais juste lucide et combatif.

(4)

DEMANDE DE CONGE POUR FORMATION SYNDICALE

NOM...Prénom...

Grade et Fonction...

Établissement...

à Monsieur le Recteur

S/C de M... (1)

Conformément aux dispositions

de la loi n° 84/16 du 11/01/1984 (art.34, alinéa 7) portant statut général des fonctionnaires, de la loi n° 82/997 du 23/11/1982 relative aux agents non-titulaires de l’État (2),

définissant l’attribution des congés pour la formation syndicale, avec maintien intégral du salaire, j’ai l’honneur de sol- liciter un congé :

Le mardi 30 mars 2010 de 9h à 16h30 pour participer à un stage de formation syndicale dont le thème est :

Actualité de la fonction, réformes et échange de pratiques Ce stage se déroulera au Lycée Laetitia Bonaparte à Ajaccio

Il est organisé par le Secrétariat académique du S.N.E.S sous l’égide de l’I.R.H.S.E.S., organisme agréé, figurant sur la liste des Centres dont les stages ou sessions ouvrent droit aux congés pour la formation syndicale (arrêté publié au J.O. du 10.02.95).

A...

Le...

Signature :

(1) Nom et fonction du chef d’établissement ; cette demande devant parvenir par la voie hiérarchique.

(2) Indiquer les références du seul texte correspondant à votre situation (titulaire ou non).

Adhérez au SNES (A remettre au trésorier du SNES de votre établissement ou à votre section académique) Date de naissance : ……… Sexe : M F

NOM :……….. Prénom : ……….

Résidence, bâtiment, escalier : …………. N° et voie : ………...

Code Postal : ……….. Localité : ………...…. Téléphone : ……….

Établissement d’affectation : code : ………. Catégorie : ………

Nom et adresse de l’établissement : ………...……….

MODÈLE DE DEMANDE DE STAGE SYNDICAL

(SANS OBLIGATION D’ADHÉSION)

FSU,Fédération Syndicale Unitaire

ATTENTION : cette demande d’absence est de droit si elle est déposée un mois avant le stage à votre chef d’établissement, soit avant les vacances de Février.

Page 4

Stage de formation et action catégorielle SNES-CPE

Suite à la nécessité de se rencontrer, au cumul des atteintes sur la fonction et à la décision de se distinguer du corps en- seignant, une journée d'action catégorielle est prévue. En présence possible d'un responsable du S4, ce stage de formation SNES-CPE (ouvert à tous, syndiqués ou sympathisants) sera organisé le mardi 30/03 à Ajaccio (exceptionnellement) afin de faciliter une manifestation catégorielle auprès des médias et du Recteur.

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LE PROJET VIE SCOLAIRE : derrière les contes de fées, il y a des comptes de faits.

Page 5

FSU ,

Fédération Syndicale Unitaire

LE PROJET VIE SCOLAIRE :

Impulsés par des IPR bienveillants mais non acté au niveau national (aucun texte officiel n'est paru sur le sujet), le Projet Vie Scolaire, PVS pour les intimes, a fini par trouver un écho favorable chez grand nombre de collègues. Logique, il a été présenté comme le meilleur outil de communication des CPE vers l'ensemble de la communauté éducative, LE document synthétique qui donne une existence formelle et légitime à leur travail, s'incluant dans le Projet d'établissement. Nous en avons déjà parlé mais il est bon d'y revenir.

Toute démarche de projet s'inscrit dans une perspec- tive dynamique, c'est-à-dire dans la durée, avec une étude préalable de l'existant. Un projet, c'est donc ana- lyser une situation en (n), proposer une évolution par objectifs conceptualisés, rechercher les moyens et les personnels qui peuvent s'y atteler et définir différents critères d'évaluation afin d'apprécier ses effets. En- suite, le projet est mis en application jusqu'en (n+1), où l'existant réactualisé est diagnostiqué et le cycle recom- mence.

La démarche de projet a une ascendance libérale, elle provient très clairement des projets d'entreprise dont l'idée phare est "évaluer pour évoluer"…

Cela peut-il s'adresser à un service public d'éducation ? Que doit-on ou peut-on mesurer ? C'est la question…

Après quelques années de pratique, à en croire des collègues interrogés, les biais commencent à apparaî- tre, notamment dans l’évaluation des PVS.

Premier biais : la confusion entre le Projet Vie Scolaire (cas 1) et le Projet de la Vie Scolaire (cas 2), c'est-à-dire la confusion entre l'espace temps de vie de l'élève à l'école et l'espace matérialisé par le bureau des person- nels de la Vie Scolaire (En raison de l'amalgame, l'ap- pellation avait déjà été critiquée, à l'époque, par le Snes).

- Dans le premier cas, la Vie Scolaire est celle de l'élève et le projet concerne l'ensemble de la communauté éducative (enseignants, Atoss, parents, documentalis- tes, …), il peut être impulsé par des CPE sous la respon- sabilité du chef d'établissement. C’est sous cette forme que le PVS a émergé dans le célèbre rapport Delahaye et n'avait déjà, a priori, aucune utilité car il correspond pleinement à la logique du Projet d'Établissement.

- Dans le deuxième cas, les CPE se voient promus res- ponsables d'un projet de la Vie Scolaire et orientent leurs efforts sur leur service et leurs personnels.

Si vous souhaitez émettre des avis, poser des questions sur ce qui est écrit dans ces pages, voire proposer des articles, n’hésitez pas à nous contacter et à nous envoyer vos mails.

A votre avis, lequel s'est le plus développé dans les EPLE, grâce à l'impulsion - parfois en toute bonne foi, eux- mêmes victimes de la confusion - des IPR ?

Le deuxième, bien entendu. Plusieurs collègues isolés n'ont pas osé refuser des PVS dont l'intérêt « évident » était longuement explicité lors de stages académiques. Ce qui nous amène vers le deuxième biais…

D'ores et déjà, des IPR continentaux sont revenus voir les disciplinés CPE qui avaient proposé des Projets de la Vie Scolaire avec des indicateurs sérieux, notamment sur l'absentéisme et les sanctions. La partie émergée de l'ice- berg éducatif de notre fonction, la seule que parfois on nous reconnaît. L'objectif étant forcément de réduire l'en- semble, certains s'y étaient appliqués avec soin, avaient spécifié méticuleusement leurs taux d'absentéisme, les baissant parfois au minimum ("durant cette période, un élève était blessé, durant celle-ci, j'ai eu des démissions,

…, je ne les compte pas") et montraient avec satisfaction l'évolution de leur travail… Mais ils ont entendu en ré- ponse que l'effort n'était pas encore suffisant et qu'il fal- lait continuer le PVS et poursuivre la réduction des absen- ces, par exemple.

Or, à l'aune du "territoire partagé" précédemment défini, l'évaluation du fonctionnement de la vie scolaire ne sau- rait se résumer à la contribution individuelle du CPE.

Derrière la belle image de reconnaissance de la fonc- tion, seuls les indicateurs statistiques intéressent réelle- ment les IPR (à l'image des politiques et des sondages), avec une obligation de baisse permanente (à l'inverse des politiques…). Comme si l'on pouvait éradiquer entière- ment l'absentéisme, comme si chaque élève, chaque classe ou chaque année scolaire étaient identiques…

Je le répète, le service public d'Éducation n'est pas une machine huilée, loin s’en faut, et tout n'est pas quantifia- ble, d'autant que là n'est pas notre objectif premier.

Si le PVS possède quelques atouts, "il se place aussi dans une logique de plus en plus gestionnaire qui tend à faire porter l'accent sur l'obligation de résultats. (…) Le risque, si la logique gestionnaire prévaut, est d'éloigner progressivement le CPE des élèves (…) et, par manque de temps ou pour optimiser les moyens de confier certaines activités éducatives à d'autres relais (certaines Maisons des Lycéens et Foyer Socio Éducatifs sont depuis peu ani- més par des professionnels)." (in Conseiller d'Éducation n°171).

En conclusion, nos craintes sur les PVS étaient fon- dées, bien qu'il n'existe encore aucun texte officiel sur le sujet, on cherche à nous imposer ces projets et leurs né- cessaires statistiques, mais que ce soit les CPE volontai- res ou les chefs d'établissement impliqués, personne ne doit se voiler la face, les indicateurs que l'on donne sont aussi ceux qui se retourneront contre nous dans cette démarche libérale : nous façonnons le fouet pour nous battre.

Si vous avez déjà élaboré un Projet Vie Scolaire ou si cela est en cours, pensez à bien définir le préalable : cet espace n'appartient pas au seul CPE…

TLG

SNES ,

Syndicat National des Enseignements de

Second Degré

(6)

Page 6

RÉFORMES LYCÉES- COLLÈGES– EPLE ET CONSÉQUENCES Histoire de faire synthétique sur le sujet, les textes étant consultables, détaillés et commentés sur des sites spécifiques, voici les principaux points constatés :

- Réforme des EPLE : elle va accroître le rôle déjà prépondé- rant des chefs d'établissement et surtout les charger de gérer la pénurie au local.

- Développement des prérogatives des Conseils Pédagogiques : les chefs d'établissement y choisissent leurs interlocuteurs.

Ces conseils deviendraient de plus en plus importants et vont instituer des hiérarchies intermédiaires au sein des disciplines, y compris chez les CPE, s'il y en a plusieurs.

- Intégration de professeurs des écoles : pour compenser la baisse des effectifs enseignants du deuxième degré et utiliser le surplus de collègues du premier degré, des PE ont été inté- grés dans des collèges, permettant, au passage, le retour de la bivalence.

- Retour des dispositifs dérogatoires pour amener les élèves vers l'alternance : le collège étant le lieu des dispositifs déro- gatoires, dès la 5ème - 4ème (quand les élèves ont plus de 14 ans), les formules de "découverte de l'entreprise" s'accumulent au gré de sigles mystérieux : PPMF (Parcours Préparatoire aux Mé- tiers et Formations), DIMA (Dispositif d’initiation aux Métiers en Alternance), PIM (Parcours d'Initiation aux Métiers), Décou- verte Professionnelle de 3 ou 6h (DP3 ou DP6) et l'on retrouve aussi des sigles des années 80, comme la CPA (Classe Prépara- toire d'Apprentissage)… Si, si, on peut arrêter le progrès.

- Ces divers dispositifs donnent lieu à des expérimentations dans d'autres académies, notamment grâce à l'article 34 de la Loi Fillon. Ainsi, le socle commun de connaissances, priorité de la réforme des collèges est devenue LA finalité pour certains principaux qui ne voient pas l'intérêt d'enseigner autre chose :

"certains élèves doivent comprendre qu'ils ne sont pas faits pour les études" entraînant une forme de bachotage a minima…

- Carte scolaire et conséquences : suite à l'assouplissement (officiel) de la carte scolaire, les sélections discriminatoires à l'entrée servent de prétextes à (re)créer dans les faits les CES et les CEG d'antan, en générant des filières. Ainsi, on retrouve des établissements à différentes vitesses avec une polarisation sociale évidente et une fuite vers le privé.

Toutes ces informations témoignent d'une vision globale qui tend, derrière le démembrement éducatif, à l'appauvrisse- ment du service public d'Éducation et surtout d'un total manque d'ambition pour nos jeunes… TLG

* LESMUTATIONSINTERETINTRA : "L'IMMOBILISME" INTERETINTRA

Que ce soit le mouvement inter ou le mouvement intra, les mu- tations sont assez limitées dans notre académie car, même pour ceux qui ont la volonté de quitter l'île, il est devenu difficile de trouver des académies d'accueil sur le continent, en dehors de certaines banlieues parisiennes qui ne font pas rêver grand monde… Sous les pavés, la plage, peut-être, mais sans pavés, elle est encore plus jolie.

De même à l'intra, mis à part les quelques collègues qui passent (et obtiennent) le concours de personnel de direction, le faible nombre de départs à la retraite ET le risque de non remplacement de ces postes, par les temps qui courent, laisse imaginer un mou- vement limité.

* LENOMBREDEPOSTESAUCONCOURS :

Après 3 ans de restriction budgétaire contestée, il affiche (enfin) une hausse mais reste en deçà des besoins. 250 à l'externe, 50 à l'interne. Il aurait fallu 500 postes par an pour compenser les dé- parts. Notons que la suppression de plus de 30000 postes de fonc- tionnaires pour accompagner "le grand emprunt" de Sarkozy et ses projets miraculeux (les universités choisies,…) sclérose toute politique éducative ambitieuse.

* POURLESFUTURSSTAGIAIRES IUFM :

Les stagiaires nouvelle mouture, recrutés en 2010 avec un master 2 n'auront plus réellement d'année de formation : Ils devront as- surer les 2/3 de leur temps de service en établissement soit 12h pour les certifiés et 23h pour les CPE, ce qui est une régression considérable dans leur formation professionnelle. Cela pose aus- si le problème du complément de leur service puisqu'ils seront tous sur postes vacants.

* PROMOTIONS HORSCLASSE :

Après plusieurs années de vaches maigres (et folles), suite à nos demandes renouvelées, les CPE ont plus d’une promotion an- nuelle. Reste à savoir si ce cap sera maintenu cette année...

Rapports avec le Rectorat

- Le sentiment d'écoute polie (mais de sourde oreille) du Rectorat vis-à-vis des CPE, ces dernières années, a fait place à l'impression d'un vrai travail de concertation avec plusieurs services. Bien que nous n'ayons pas que du positif (cf TZR) et que les moyens continuent de diminuer, les différentes demandes effectuées auprès du Recteur pour plusieurs collè- gues en juin dernier ont abouti et les services de la GRH sont réellement devenus des interlocuteurs. Pourvu que ça dure…

- Afin d'harmoniser le fonctionnement académique et, no- tamment, les promotions hors-classe, nous allons demander un entretien avec le nouvel IPR-VS, dès que celui-ci aura pris ses fonctions, Monsieur BRIANT ayant fort discrètement quit- té l'académie début janvier pour la Nouvelle Calédonie...

EN BREF…… EN BREF…… EN BREF…… EN BREF…… EN BREF…...

NUIT DE JEUDI À CORTE

Dans la nuit de jeudi, un étudiant a perdu la vie à Corte. Les soirées étudiantes se suivent et se ressem- blent, sauf ce jeudi soir, où Antoine Casanova est mort, tué d’une balle en pleine tête. Comment en est-on arrivé là ? Au-delà de cette tragédie, il faut s’interroger : com- ment peut-on mourir à 22 ans ?

L’alcool, la drogue et les armes, voilà sans doute un mé- lange qui détonne même s’il n’étonne plus les Cortenais, habitués qu’ils sont à voir se transformer leur centre-ville en un quartier de Beyrouth… Aussi, lorsqu’un drame se produit, tout le monde s’émeut mais, dans le fond, on s’y attend, peut-être même qu’on l’attend dans l’espoir de faire changer les mauvaises habitudes.

C’est à nous, parents, enseignants, éducateurs, que revient cette lourde tâche de ne plus laisser croire que la violence règlera les problèmes de notre jeunesse et, au- delà, de la Corse.

Alors, aujourd’hui, on a marché. Des étudiants, des Cortenais, des Corses et des non-Corses. Moi aussi, j’ai marché. Nous étions nombreux à marcher en silence ; une marche blanche pour dire que la balle qui a été tirée ne l’était pas, elle.

Jean-Marc PENCIOLELLI

ATTENTION : N’OUBLIEZ PAS DE RENDRE VOTRE DEMANDE DE STAGE À VOTRE CHEF DÉTABLISSEMENT

AVANT LES VACANCES DE FÉVRIER ! !

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