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PREVALENCE DE L’HEPATITE B CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA SOUS TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL ADMIS A L’HOPITAL BETHESDA DE COTONOU.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

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DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH) Option: Analyses Biomédicales (ABM)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Réalisé et présenté par : Armel Fiacre E. ADJATAN Membres du jury

Président: Prof ANAGO Eugénie, Biochimiste, GBH/ EPAC Examinateur : Dr FAH Lauris, Biochimiste, GBH/EPAC

Superviseur : Dr LOKOSSOU Gatien, Immunologiste, GBH/EPAC

Tuteur Superviseur

M. Espérance KPONON Dr Gatien LOKOSSOU Ingénieur des travaux en analyses

biomédicales

Immunologiste, PhD Enseignant Chercheur EPAC/UAC

11ème Promotion THEME

PREVALENCE DE L’HEPATITE B CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA SOUS TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL ADMIS A L’HOPITAL BETHESDA DE

COTONOU.

Année académique 2017-2018

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

DIRECTEUR :

Professeur ALITONOU Alain Guy DIRECTEUR ADJOINT : Professeur FIFATIN François-Xavier

CHEF DU DEPARTEMENT DU GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE : Professeur ANAGO Eugénie

(3)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 1 - Années Académiques : 2017-2018

Noms et Prénoms Matières enseignées 1 ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

2 ADOMOU Alain Physique

3 AGBANGLA Clément Génétique moléculaire 4 AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail

5 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie/ Santé Publique et Hygiène Hospitalière

6 AKAKPO B. Huguette Education physique et sportive

7 AKPOVI D. Casimir Biologie cellulaire/ Physiologie humaine/ Biochimie clinique

8 ALITONOU Alain Guy Chimie générale/ Chimie organique 9 ANAGO Eugénie Biochimie structurale / Biochimie clinique 10 ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive

11 ATCHADE Pascal Parasitologie / Mycologie 12 BANKOLE Honoré Bactériologie / Virologie 13 DESSOUASSI Noel Biophysique

14 DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales

15 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de communication

16 DOUGNON T. Victorien Microbiologie/ Méthodologie de la Recherche 17 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

18 KOFFI Aristide Justin Anglais

19 KOUDANDE Marlène Hématologie générale 20 KOUNASSO Gabriel Informatique général

21 LOKOSSOU Gatien Immunologie générale/ Immuno-pathologie 22 LOZES Evelyne Immunologie générale/ Immuno-pathologie

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE

GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

(4)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 2 - 23 MASLOKONON Vincent Histologie Générale

24 OGOUDIKPE Nicarette Informatique médicale 25 SECLONDE Hospice Transfusion sanguine

26 SEGBO Julien Biologie moléculaire/ Biochimie clinique 27 SENOU Maximin Histologie Générale/ Histologie appliquée

28 SOEDE Casimir Anglais

29 TOHOYESSOU Zoé Soins infirmiers

30 TOPANOU Adolphe Hématologie/ Hémostase 31 YOVO K.S. Paulin Pharmacologie/ Toxicologie

(5)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 3 -

DEDICACES

A mon feu père, Antoine ADJATAN pour ce qu’il a commencé et n’a pu terminer, que ton âme repose en paix.

(6)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 4 -

A DIEU tout puissant, père du cosmos Merci pour tout !

A ma mère Célestine KPEKOU, la femme à qui je dois tout l’appui financier, tout le courage et toute la force qu’a nécessitée ce travail.

A mes frères et sœurs, qui ont su me prodiguer les conseils qu’il fallait pour la réussite de mes études et de ce travail.

Au Docteur Gatien. LOKOSSOU, non seulement vous avez cru en moi, mais aussi vous avez dirigé ce travail malgré vos multiples occupations. Vos qualités humaines et scientifiques forcent mon admiration et resteront pour moi de précieux exemples.

 A mon tuteur de stage, M. Espérance. KPONON, pour avoir accepté m’encadrer durant cette étude, et pour vos conseils qui m’ont orienté dans le choix la méthodologie à adopter pour le bon déroulement de ce travail.

A tout le personnel du laboratoire de l’hôpital Bethesda de Cotonou, pour m’avoir accueilli et traité de sorte à rendre la réalisation de ce travail sans contraintes.

A tous les enseignants et encadreurs du département de Génie de Biologie Humaine, pour m’avoir transmis toutes ces connaissances m’ayant permis de réaliser ce travail.

A tous mes camarades de la 11èmepromotion de licence professionnel, je dis un grand merci pour tous ces moments partagés.

 A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce travail, merci pour tout.

REMERCIEMENTS

(7)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 5 -

A son Excellence Madame la Présidente du Jury

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury de soutenance. Permettez-nous d’exprimer notre grande considération à votre endroit.

Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail.

Respectueux hommages !

Aux Honorables Membres du Jury

Pour avoir accepté de siéger dans ce jury et de juger ce rapport, hommages à vous. Nous serons ravis d’encaisser vos critiques qui contribueront à parfaire la présentation de ce travail.

Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de notre sincère considération.

HOMMAGES

(8)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 6 -

ADN : Acide Désoxyribonucléique

AgHBS : Antigène de surface de l’Hépatite B AgHBc : Antigène centrale de l’Hépatite B ARN : Acide Ribonucléique

ARV : Antirétroviraux

CPA : Cellule Présentatrice d’Antigène

CMH : Complexe Majeur d’Histocompatibilité CD4 : Cluster de différenciation 4

CD8 : Cluster de différenciation 8

ELISA : Enzyme Linked Immunosorbent Assay EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi GBH : Génie de Biologie Humaine

NK : Natural Killer

OMS : Organisation Mondial de la Santé PCR : Polymérase chaine Réaction PV-VIH : Personne Vivant avec le VIH

SIDA : Syndrome de l’Immunodéficience Acquise VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine VHB : Virus de l’Hépatite B

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

(9)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 7 -

Tableau I : Différentes types d’ARV et leurs cibles.

Tableau II : Interprétation des marqueurs sérologiques du VHB

Tableau III : Distribution des personnes incluses en fonction du sexe et du statut HBs

Tableau IV : Répartition des personnes incluses en fonction de l’âge et du statut HBS.

LISTE DES TABLEAUX

(10)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 8 - Figure 1 : Structure schématique du VIH

Figure 2 : Cycle de réplication du VIH Figure 3 : Structure du virus de l’Hépatite B Figure 4 : Organisation du génome du VHB

Figure 5 : Distribution géographique de la prévalence de l’antigène HBs Figure 6 : Cycle de réplication du virus de l’Hépatite B

Figure 7 : Répartition de la population d’étude en fonction du sexe.

Figure 8 : Répartition de la population d’étude en fonction de l’âge.

Figure 9 : Répartition de la population d’étude en fonction du statut HBs

LISTE DES FIGURES

(11)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 9 -

Le virus de l’immunodéficience humaine VIH, est un rétrovirus responsable du syndrome de l’immunodéficience acquise SIDA. Le développement de ce syndrome est caractérisé par un affaiblissement du système immunitaire de l’hôte exposant ce dernier à plusieurs infections opportunistes. Parmi ces infections opportunistes, on peut citer l’infection par le virus de l’hépatite B, pouvant conduire à une coïnfection VIH-VHB. Nous avons donc décidé de réaliser une étude descriptive transversale pour estimer la prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite B chez les patients en phase SIDA et prenant un traitement antirétroviral. Cette étude a été réalisée du 23 juillet au 23 octobre, à l’hôpital Bethesda de Cotonou. Pour cela, nous avons inclus 100 personnes vivant avec le VIH et prises en charge dans cet hôpital .Tous les patients sous traitement antirétroviral orientées au laboratoire pour un examen ont été inclus dans l’étude sans distinction d’âge et de sexe pour la recherche de l’antigène HBs. Treize pourcent des personnes vivant avec le VIH/SIDA ont été diagnostiquées positives au test sérologique de l’hépatite B. Les personnes incluses avaient entre 15 et 40 ans et les femmes étaient plus nombreuses. Parmi les 13 personnes vivant avec le VIH et infectées par le VHB, il y avait 11 femmes. L’immunodéficience observée chez les personnes vivant avec le VIH est favorables au développement d’autres pathologies. Il est donc important de rechercher chez ces personnes la présence d’une infection par le VHB pour leur proposer une meilleure prise en charge.

Mots Clés : Virus de l’immunodéficience humaine, virus de l’hépatite B, coïnfection VIH/VHB, traitement antirétroviral.

RESUME

(12)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 10 - The human immunodeficiency virus (HIV) is a retrovirus responsible of the acquired immunodeficiency syndrome (AIDS). The development of this syndrome is characterized by a weakening of the immune system of the host exposing the latter to several opportunistic infections. These opportunistic infections include infection with the hepatitis B virus, which can lead to co-infection HIV/HBV. According to that, we decided to evaluate the prevalence of hepatitis B infection in AIDS patients under antiretroviral therapy. This study was conducted from 23 July to 23 October at the Bethesda Hospital in Cotonou. To achieve our objective, 100 people living with HIV and taken care in this hospital were included. All patients under antiretroviral therapy referred to the hospital laboratory were included regardless of age and sex for the HBs antigen test. The patients of this study are age between 15 and 40 years. Thirteen percent of people living with HIV/AIDS were diagnosed positive by using hepatitis B serologic test. Among them, there are 11 women. The immunodeficiency observed in people living with HIV is favorable to the development of other pathologies. So it is important to look for HBV infection in these people to offer them better care.

Keywords: Human immunodeficiency virus, hepatitis B virus, HIV/HBV coinfection, antiretroviral therapy.

ABSTRACT

(13)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 11 -

INTRODUCTION………12

CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE………14

CHAPITRE II : CADRE, MATERIEL ET METHODE………..27

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION………..31

CONCLUSION……….35

SUGGESTION………...36

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………...37

SOMMAIRE

(14)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 12 - Le virus de l’immunodéficience Humaine (VIH) est un virus qui a été isolé en 1983 par l’équipe du Professeur Luc Montagnier (L.Montagnier, 1983)). Le VIH est un rétrovirus capable d’induire la destruction de cellules du système immunitaire, conduisant à un ensemble de syndrome consécutif appelé syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA) (O.Maskri., 2016). En effet, cette destruction favorise un affaiblissement du système immunitaire de l’hôte avec une exposition de ce dernier à plusieurs infections opportunistes (P.Delobel.,2011).

Depuis sa découverte, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le SIDA est responsable du décès de plus de 36,7 millions de personnes (UNAIDS, 2017). Présent dans tous les pays du monde, le VIH/SIDA touche toutes les classes sociales à savoir les enfants, les hommes et surtout les femmes (UNAIDS, 2016). Le VIH /SIDA est aujourd’hui, un véritable problème de santé publique avec des conséquences désastreuses sur l’économie des pays à faible revenus les plus touchés (UNAIDS, 2017 ; WHO, 2016). Le continent africain fait partie des continents les plus touchés par cette pandémie (UNAIDS,2017). L’immunodéficience causée par le VIH favorise une prévalence élevée d’autres infections comme celle du virus de l’hépatite B (Zanetti et al, 2008), conduisant à une coinfection VIH/VHB avec le développement d’une hépatite B chronique (P.Stanislas, 2002). Ces deux infections partagent en effet les mêmes modes de contamination (P.Stanislas., 2002). L’hépatite virale B chronique est devenue l’une des premières causes de décès liée au cancer en Afrique (WHO/GENEVE, 2002). De nouveaux défis s’imposent alors dans la lutte contre ces deux infections, celles-ci nécessitant un suivi thérapeutique efficace afin de réduire leur taux de contamination et d’améliorer la qualité de vie des patients. Compte tenu de toutes ces observations, il s’avère indispensable de rechercher l’infection par le VHB auprès des personnes vivant avec le VIH/SIDA. C’est ainsi que nous avons émis l’hypothèse selon laquelle la prévalence de l’infection par le VHB serait élevée chez les patients en phase SIDA admis à l’hôpital Bethesda de Cotonou.

Notre objectif général est donc de déterminer la prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite B chez ces patients en phase SIDA. De façon spécifique, il s’agira de :

INTRODUCTION

(15)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 13 - - Rechercher l’antigène de surface de l’hépatite B chez ces patients en phase SIDA admis à l’hôpital Bethesda de Cotonou pour un suivi thérapeutique.

- Déterminer l’influence de la prise d’un traitement antirétroviral sur la susceptibilité à l’infection par le virus de l’hépatite B.

(16)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 14 - I-1-Généralités sur Le VIH/SIDA

1-1-Definition

Le syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA) est une affection provoquée par un virus appelé VIH (virus de l’immunodéficience humaine).Comme tout virus, c’est un parasite intracellulaire obligatoire, spécifique des cellules ayant un récepteur membranaire appelé CD4.

C’est le cas des lymphocytes T CD4, des macrophages, des cellules dendritiques et même des cellules microgliales (B.Lee et al.,1999). La multiplication et la libération des particules virales entrainent la destruction des cellules hôtes (P.Canton., 2017). Cette destruction aboutit à une immunodéficience qui favorise l’apparition de maladies opportunistes.

1-2- Structure du VIH

Le VIH est une particule qui a une forme sphérique (Figure 1). Cette particule est constituée d’une enveloppe virale formée d’une bicouche lipidique, d’une nucléocapside qui comporte deux couches, une constituée par la protéine p17 et l’autre plus profonde par la protéine p24. Le génome du VIH est constitué de deux copies d’ARN simple brin associées à deux enzymes appelées transcriptase inverse (p64). Deux autres enzymes telles que la protéase p10 et l’intégrase p32 lui y sont associées également. L’enveloppe virale est munie de spicules formés de deux glycoprotéines virales : la glycoprotéine gp120 qui est une protéine de surface et la glycoprotéine gp41 qui est une protéine transmembranaire (O.Maskri, 2016). Au cours du cycle infectieux, c’est la protéine virale gp120 qui se fixe au récepteur CD4 des lymphocytes TCD4.

CHAPITRE I :

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

(17)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 15 -

Figure 1 : Schéma du VIH 1-3-Epidemiologie du VIH

Le virus de l’immunodéficience humaine fait partie des agents pathogènes responsables d’un nombre important de décès dans le monde (Stratégie mondiale du secteur de la santé sur le VIH, 2016-2021). L’une des caractéristiques essentielles du virus est sa très grande diversité génétique. On distingue en général deux types de VIH : le VIH-1 et VIH-2. Ils résultent tous de deux transmissions zoonotiques différentes respectivement à partir de chimpanzés pour le VIH- 1(A.Rambaut., 2004) et de sooty mongabey pour le VIH-2 (Z.Chen., 1997). Le VIH-1 est le plus répandu à travers le monde, et constitue un problème majeur de santé publique sur tous les continents (UNAIDS, 2017). Elle est actuellement classés en trois groupes : le groupe M (Major, responsable de la pandémie), le groupe O (outlier) et le groupe N (non-M non-O) (M.Kazatchkine et al. 2007). Selon les statistiques de l’ONU, des milliers de personnes meurent d’une ou des causes liées à cette infection (ONUSIDA, 2017). D’après les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les continents sont affectés et plus particulièrement l’Afrique. En effet, en 2017 environs 25,7 millions d’africains vivaient avec le VIH dans le monde (ONUSIDA, statistiques mondiale sur le VIH ; 2017). Notre cher pays le Bénin est considéré comme un pays à épidémie mixte avec un taux de prévalence de près 2% et varie en fonction de l’âge (Rapport de suivi de la déclaration de politique sur le VIH/SIDA au Bénin, 2016). Compte tenu des conséquences désastreuses qu’engendre cette pandémie sur les habitants des pays à faible revenu, l’OMS a mis en place deux stratégies de surveillance épidémique des personnes infectées par le VIH (UNAIDS, 2017). Dans les pays ou la

(18)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 16 - prévalence de l’infection par le VIH est faible, la surveillance épidémique repose sur une déclaration des cas d’infection, tandis que dans les pays à forte prévalence comme certains pays en développement, l’OMS propose une surveillance épidémique axée sur l’évaluation de la séroprévalence (Stratégie mondiale du secteur de la santé sur le VIH, 2016-2021).

Les gouvernements ainsi que les Organisation Non Gouvernementales (ONG) ne sont pas restés en marge de cet état de chose. Ils travaillent à ce que le fléau recule dans notre pays en s'appuyant sur la sensibilisation et la prise en charge. A travers ces mesures, le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter (Rapport de suivi de la déclaration de politique sur le VIH au Bénin, 2016). Toutefois, il n’existe pas encore de moyen de guérir de cette infection (ONUSIDA, 2015). En revanche, des traitements comme des médicaments antirétroviraux (ARV) bloquent la réplication du virus tout en empêchant sa transmission (OMS, 2010).

L’extension du traitement antirétroviral à toutes les personnes vivant avec le VIH et le développement de moyens de prévention sérieux moraux peuvent aider à limiter les dégâts liés au VIH (Stratégie mondiale du secteur de la santé sur le VIH, 2016-2021).

1-4- Mode de Transmission du VIH

Comme la plupart des agents pathogènes, le virus de l’immunodéficience Humaine se retrouve dans les sécrétions et liquides corporelles tels que : le sperme, les secrétions vaginales, le lait maternel, les urines, et particulièrement dans le sang. Il est le plus souvent transmis par voie sexuelle lors des rapports sexuels non protégés entre une personne infectée et une personne saine. Par ailleurs, ce virus est aussi transmis par voie sanguine, le plus souvent lors des soins médicaux en cas d’exposition au sang d’une personne infectée. Il se transmet également de la mère à l’enfant au cours de l’accouchement et aussi lors de l’allaitement (I. Issa, 2008).

1-5-Différentes étapes du cycle de réplication du VIH

Les principales étapes du cycle réplicatif du VIH sont communes à tous les rétrovirus (M.

Kazatchkine et al., 2007) .Une fois dans l’organisme de son hôte, le VIH suit un cycle de réplication composé de plusieurs étapes qui lui permettent de se multiplier (F. Mammano et al.,2013). La première étape du cycle du virus consiste en la fixation de ce dernier à la cellule de l’hôte (Figure 2). Cette fixation se fait par le biais de la protéine gp120 du virus qui se fixe sur le récepteur CD4. On parle de l’attachement du virus .Ainsi, les membranes du virus et du lymphocyte fusionnent. Cette fusion permet la libération de la nucléocapside virale constituée de deux capsides, dans le cytoplasme de la cellule hôte (Figure 2). Par la suite, ces deux

(19)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 17 - capsides se dissocient en libérant l'ARN viral dans le cytoplasme (M. Kazatchkine et al., 2007) Grâce à la reverse transcriptase virale, l'ARN viral est rétro transcrit en ADN double brin. Ce dernier à son tour avec les signaux d’adressage nucléaire pénètre dans le noyau où il s'intègre au génome du lymphocyte (K. Fujinaga, 2016) (Figure 2).Cet ADN sera ensuite transcrit en ARN et les ARN messagers viraux seront traduits en différentes protéines du virus. Ces protéines virales ainsi formées s’associent à l'ARN viral pour former des virions. On parle de l’assemblage du virion. Ces virions assemblés bourgeonnent en emportant des fragments de la membrane plasmique du lymphocyte. Les nouveaux virus sont ainsi libérés dans le milieu intérieur où ils peuvent infecter de nouveaux lymphocytes T CD4 (M. Kazatchkine et al.,2007).

Figure 2 : Le Cycle du VIH (G. Furelaud et al., 2000) Source : Planète-vie-ENS

(20)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 18 - 1-6-Diagnostic biologique du VIH

Divers tests permettent de rechercher le virus de l’immunodéficience humaine dans différents liquides biologiques. On distingue ainsi le diagnostic sérologique et le diagnostic moléculaire (T. Niel, 1991). Le diagnostic sérologique est basé sur la technique de détection directe permettant la mise en évidence chez le patient des anticorps dirigés contre des protéines spécifiques du virus de l’immunodéficience humaine (Anticorps anti VIH-1 et VIH-2). Si le résultat est positif, le diagnostic est alors confirmé par un test de référence tel que l’ELISA (Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay) qui consiste a recherché l’antigène p24 du virus.. Le diagnostic moléculaire quant à lui, est basé sur la mise en évidence des acides nucléiques en utilisant une technique de polymérisation en chaîne, la RT-PCR(Réaction en Chaine par Polymérase en Temps Réel), permettant de suivre en temps effectivement réel et cycle par cycle la formation des produits amplifiés grâce à des sondes fluorescentes (T. Niel, 1991).

1-7-Traitement du VIH :

L’entrée du VIH dans l’organisme déclenche une réponse immunitaire innée impliquant les cellules dendritiques, les macrophages et les polynucléaires (O. Maskri, 2016). Ces cellules connues sous le nom de cellules présentatrices d’antigène (CPA) présentent les déterminants antigéniques du VIH aux cellules de l’immunité adaptative par le biais des molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Cette présentation permet aux lymphocytes T ainsi activés d’induire l’activation et la production d’anticorps anti-VIH par les lymphocytes B (Pierre-Grégoire.Coulon.,2014). L’infection causée par le VIH conduit à une diminution du nombre des cellules T CD4 due principalement à l’action des lymphocytes T cytotoxiques CD8, les cellules tueuses naturelles (NK-de l’anglais Natural killer) et à la libération de nouveaux virions (Y. Okamoto et al., 2002). Ces cellules cytotoxiques reconnaissent et détruisent les lymphocytes CD4+ infectés et induisent leur mort par apoptose. Le système immunitaire se retrouve alors dans un état de délabrement qu’un simple rhume peut entrainer le décès du patient.En absence de traitement, l’organisme devient donc progressivement une cible pour les maladies opportunistes tels que : la tuberculose, le cancer, la méningite etc (M.A.

Simon et al., 1994). Pour corriger cet état immunitaire délabré, des moyens de restauration du système immunitaire ont été développés (P.Morlat., 2013).Cependant, ces moyens ne permettent pas une guérison définitive (ONUSIDA, 2017). Il s’agit de combinaisons thérapeutiques appelées traitements antirétroviraux (ARV). Certains sont présentés dans le

(21)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 19 - tableau I avec leur cible. Ces traitements visent essentiellement à réduire la charge virale et dans certaine mesure la rendre indétectable. La prise de ces médicaments engendre pour la plupart de nombreux effets secondaires aux patients (C. Johnson, 1991 ; M. Befus et al., 2012).

Tableau I : Différentes types d’ARV et leurs cibles Inhibiteurs

nucléosidiques de la transcriptase

inverse

Inhibiteurs non nucléosidiques

de la transcriptase

inverse

Inhibiteurs de protéase

Inhibiteurs de l’intégration

Inhibiteur de fusion

Inhibiteur de membrane

CCR5

Inhibiteur de maturation

Abacavir (ABC)

Efavirenz (EFV) Atazanavir (ATV) Raltégravir (RLT)

Enfuvirtide Maraviroc Bévirimat Didanosine

(ddl)

Etravirine (ETV) Darunavir (DRV) Elvitégravir (EVG/r) Emtricitabine

(FTC)

Névirapine (NVP) Fosamprénavir (APV) Lamivudine

(3TC)

Indinavir (IDV) Tenofovir

(TDF)

Lopinavir (LPV) Zidovudine

(AZT)

Ritonavir (RTV)

Saquinavir (SQV) Tripanavir (TPV)

(22)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 20 - I-2-Généralités sur le virus de l’Hépatite B

2-1- Définition de l’hépatite B

L'hépatite B est une maladie infectieuse d'origine virale qui se traduit par une inflammation au niveau du foie (Goldstein et al, 2005). Le virus de l’hépatite B est extrêmement contagieux retrouvé dans les secrétions et liquides corporelles tels que : le sang, les sécrétions sexuelles et le lait maternel des personnes infectées (Stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’Hépatite virale, 2016-2021). Une bonne partie des personnes infectées éliminent le plus souvent le virus au cours de la phase aigüe environ 90% (en présence de traitement) tandis que pour la minorité restante, l'hépatite B devient chronique et en absence de traitement, elle peut entraîner des complications graves comme la cirrhose ou le cancer du foie qui sont à l'origine d’un nombre important de décès dans le monde. (I. Chemin., 2009).

2-2- Structure du virus de l’Hépatite B :

Le virus de l’hépatite B est un virus qui a pour tropisme les cellules hépatiques. C’est un virus à ADN, appartenant à la famille des Hepadnaviridae, du genre Orthohepadnavirus (Dane et al, 1970). Dans le sérum d’un patient infecté, trois types de particules virales du VHB sont observés à savoir : des particules de Dane, des sphères et des bâtonnets (voir figure 3).

Figure 3 : Structure du virus de l’Hépatite B (Dane et al., 1970)

(23)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 21 -

● La particule de Dane

Les particules de Dane sont des structures sphériques qui ont un diamètre externe d’environ 42 nm et circulent dans le sang des personnes infectées. Elles sont infectieuses et se composent d’une enveloppe lipoprotéique contenant trois protéines virales de surface (L pour large, M pour middle et S pour small) (Heermann et al.,1984). Elles comportent aussi une nucléocapside icosaédrique formée par un ensemble de protéine nommée core (ou AgHBc) et d’une copie unique du génome viral associé de façon covalente à la polymérase virale (Dane et al. ,1970).

● Les sphères et les bâtonnets :

Les sphères et les bâtonnets sont des particules subvirales non infectieuses. Elles ne contiennent que des protéines de surface M et S du VHB et sont abondamment sécrétées dans le sang par les cellules infectées (C. Seeger., 2006).

Il est important de souligner que le génome viral contenu dans les particules de Dane est un ADN circulaire relâché de 3,2KB partiellement double brin appelé ADN-RC (Voir figure 4) (C.

Seeger., 2006).

Figure 4: Organisation du génome du VHB

(24)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 22 - 2-3-Epidemiologie du virus de l’Hépatite B

A-Situation dans le monde

Le virus de l’hépatite B fait partie des agents pathogènes responsables d’un nombre important de décès dans le monde. Ces décès sont pour la plupart du temps dus aux affections chroniques du foie et aux cancers primitifs du foie (OMS, 2017). En 2015, l’hépatite virale a causé 1,34 millions de décès dans le monde et augmente avec le temps. On estime à 257 millions le nombre de porteurs chronique de la maladie dans le monde (OMS, 2017).Compte tenu de ces données épidémiologiques et des probables complications, l’infection par le virus de l’hépatite B constitue l’une des préoccupations importante de santé publique (Barbare, 2009). La prévalence de la maladie varie considérablement d’une région à l’autre. En tenant compte de la présence des marqueurs du virus de l’hépatite B, trois types de zones peuvent être définies (voir figure 5) :

Une zone de faible endémie où la prévalence de l’AgHBs est supérieur à 2%: Europe de l’Ouest, Australie, Amérique du Nord et certains pays d’Amérique latine ;

● Une zone d’endémicité intermédiaire où la prévalence de l’AgHBs est comprise entre 2 à 8% : Europe de l’EST, Proche-Orient, pays méditerranéens, Asie du SUD-EST, Russie et certains pays d’Amérique du Sud.

● Une zone de haute endémie où la prévalence de l’AgHBs est supérieure ou égale à 8% : Afrique Sub-saharienne, Chine et certains pays de l’Europe de l’EST, d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord.(OMS, 1996)

Figure5 : Distribution géographique de la prévalence de l’antigène HBs (OMS, 1996)

(25)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 23 - B-Situation au Benin :

Une enquête permettant d’évaluer la prévalence de l’antigène HBs à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi /So-Ava au Benin a été menée en 2016 sur une période allant de 2009 à 2014 par Lozes et ses collaborateurs (E. Lozes et al., 2016). L’enquête incluait un échantillon de 2871 patients dont les données ont été analysées de façon rétrospective et 62 patients inclus dans une étude prospective. Cette étude a permis de constater que la prévalence de l’hépatite B dans cette zone géographique est passée de 15,54% en 2009 à 9,1% en 2014.Cette réduction serait liée aux différentes campagnes de sensibilisation (E. Lozes et al., 2016).

2-4-Mode de transmission du virus de l’hépatite B .

Le virus de l’hépatite B se retrouve dans les sécrétions et liquides corporelles. Il est le plus souvent transmis par la voie sexuelle et se propage également dans des environnements confinés où les contacts sont multiples (Stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’Hépatite virale,2016-2021). Par ailleurs, le virus est transmis très facilement chez des personnes consommant de la drogue, particulièrement celle qui s’échangent des aiguilles souillées (Y.F.Liaw., 2009). Le virus peut aussi se transmettre de la mère à l’enfant au cours de l’accouchement et aussi suite à l’utilisation de matériels médicaux non stériles en particulier dans des pays à faibles revenus (J. Lucifora, 2008).

2-5- Différentes étapes du cycle de réplication de l’hépatite B

Le cycle viral des hepadnavirus peut être décomposé en 10 étapes fondamentales :

La première étape du cycle de réplication du virus consiste en la fixation de ce dernier à la surface des hépatocytes à travers un récepteur et un ou plusieurs corécepteurs membranaires.

C’est la phase d’attachement. Elle est suivi de la libération de la nucléocapside dans le cytoplasme de l’hépatocyte. Par un mécanisme mal connu, cette libération conduit à la production d’un ADN circulaire double brin complet. Grâce à son association avec des histones, cet ADN circulaire clos subit un super enroulement et persiste dans la cellule sous forme d’un mini chromosome viral. On parle d’ADNccc (covalently Closed Circular DNA).

Grâce à l’ARN polymérase, le brin L de l’ADN est transcrit en ARN pré-génomique. Ensuite, cet ARN pré-génomique migre dans le cytoplasme et sert de matrice pour la synthèse de l’antigène centrale du virus (AgHBc) et de la polymérase. La polymérase grâce à son activité de transcriptase inverse assure la retro-transcription de l’ARN en un brin d’ADN tandis que

(26)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 24 - l’ARN pré-génomique est dégradé simultanément grâce à l’activité ARNase H de la polymérase virale (E. Gordien, 2006). Cette polymérase virale assure par la suite l’initiation de la synthèse du second brin d’ADN.

Figure 6 : Cycle de réplication du virus de l’hépatite B (E. Gordien, 2006) 2-6-Diagnostic Biologique

Le diagnostic de l’infection par le virus de l’hépatite B est très important et se réalise à l’aide des tests de diagnostic direct et indirect.

2-6-1-Diagnostic Direct :

Le diagnostic direct est basé sur la mise en évidence du virus et/ou de ces constituants dans des liquides biologiques comme le sang. Elle comprend deux méthodes: la recherche des antigènes viraux (HBs et HBe) ou la détection et la quantification de l’ADN du VHB. La recherche des antigènes viraux s’effectue grâce à des techniques immuno-enzymatiques qui permettent de mettre en évidence la présence des antigènes du virus dans le sérum du patient. La seconde méthode quant à elle permet de détecter et de quantifier l’ADN du virus de l’hépatite B dans le sérum du patient, soit par des techniques d’hybridation au moyen de sonde spécifique, soit par amplification génique. La quantification permet de suivre l’évolution de la charge virale du virus. (C. Bekondji, 2008).

(27)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 25 - 2-6-2-Diagnostic Indirect :

Il consiste à rechercher une réaction immunologique de l’hôte suite à l’infection par le VHB.

Le diagnostic permet la recherche des anticorps dirigés contre les différents antigènes viraux : anticorps anti-HBs, anticorps anti-HBc et anticorps anti-HBe (C.Bekondji.,2008).

L’interprétation des marqueurs sérologiques du VHB est présentée dans le tableau ci-après.

Tableau II : Interprétation des marqueurs sérologiques du VHB Marqueurs sérologiques Signification clinique

AgHBs -Infection aigue et chronique

AgHBe -Marqueur de réplication virale

-Infection débutante et chronique

IgManti-HBc -Infection récente

-Infection chronique (mauvais pronostic) Ig totales anti-HBc -Témoin de contact avec le virus

Ac anti-HBe -Suivi de traitement (Hépatite AgHBe (-))

Ac anti-HBs

-Guérison, Immunité (naturelle ou vaccination), Protection (si titre ≥10UI/L)

2-7- Mode de Traitement du virus de l’hépatite B :

En dehors des hépatites fulminantes, les hépatites aigües ne conduisent pas pour la plupart à une complication de la maladie (I. Chemin, 2009). En revanche, pour les patients atteints d’une infection chronique, il est important de réduire les troubles hépatiques et freiner l’évolution de la maladie en diminuant au maximum la charge virale. Pour cette phase de la maladie, deux types de traitement sont disponibles. Ces traitements sont basés soit sur l’utilisation d’interféron  pour stimuler les défenses antivirales de l’hôte, soit sur l’utilisation d’inhibiteurs virale de la polymérase tels que : la lamivudine, l’entecavir, la telbivudine et le tenofovir. Ces inhibiteurs bloquent la multiplication du virus et diminuent fortement les risques de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire (Liaw et al, 2004). Toutefois, on remarque des cas d’apparition de virus résistants au traitement (E. Gordien, 2006). Des effets secondaires ont également été signalés (E.Gordien, 2006).

(28)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 26 - 2-8-Impact de la co-infection du VIH-VHB chez les patients :

La co-infection due aux Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) et de l’Hépatite B (VH B) constitue l’une des préoccupations majeures en santé publique dans le monde en général et en Afrique subsaharienne en particulier (A. Patassi, 2008). L’infection par le VIH influence l’histoire naturelle de l’infection par le VHB en augmentant les taux de survenue d’hépatite B chroniques (M. Puotti et al., 2002). Elle majore notamment le risque de passage à la chronicité en augmentant la réplication virale du VHB. Selon les données de la littérature, certains facteurs de risque favorisent de façon significative cette coïnfection chez les patients (J.

Sèhonou, 2010). En effet, des études menées dans certains pays notamment au Nigeria par des chercheurs ont prouvé que des facteurs de risques tels que : l’infidélité dans le mariage, les transfusions sanguines répétées peuvent être à l’origine de cette coïnfection chez les patients (J.

Sèhonou, 2010). L’usage de drogues injectables constitue également un risque de coïnfection (K.Koike, 2008). Toutefois, certains chercheurs semblent admettre que le VHB n’a pas une influence directe sur la progression de l’infection par le VIH (P.Stanislas, 2002). Il est donc nécessaire de poursuivre les recherches pour mieux établir les interactions entre le VIH et le VHB.

.

(29)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 27 - II-1- Cadre d’étude

2-1-1-Cadre institutionnel

L’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est une école qui a été créée le 25 février 2005 par le décret n°2005-078. Elle s’évertue dans la formation des cadres de hauts niveaux aussi bien dans le secteur biologique qu’industriel. Le secteur industriel comporte les filières comme le Génie Informatique et Télécommunication (GIT), le Génie Electrique (GE), le Génie Civil (GC). Le secteur biologique comporte cinq filières: le Génie de l’Imagerie médicale et de Radiologie (GIMR), la Production et Santé Animale (PSA), le Génie de Technologie Alimentaire (GTA), le Génie de l’Environnement (GE) et le Génie de Biologie Humaine (GBH). C’est dans cette dernière filière que nous avons reçu notre formation. L’école est actuellement dirigée par le Professeur ALITONOU Guy.

2-1-2 : Cadre technique

Situation géographique et historique

L’hôpital BETHESDA est situé à GBEDJROMEDE. Il a été créé le 17 Février 1990 par le Conseil Interconfessionnel des Eglises Protestantes du Bénin (C.I.E.P.B). En effet, sa création répond à la forte demande des soins de santé des populations démunies du département de l’Atlantique en général et en particulier celle de la zone marécageuse du 8ème arrondissement de Cotonou. Il faut noter que la création de cet établissement a été induite par divers facteurs que sont : la crise socio-économique caractérisée par une paralysie des services de santé étatiques à cause du débrayage généralisé en 1988 ; la disponibilité d’agents spécialisés dans le domaine de la santé compte tenu du gel du au recrutement dans la fonction publique et les faibles revenus financiers apportés par les églises.

CHAPITRE II :

CADRE, MATERIEL ET METHODES

(30)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 28 - Cet hôpital a été reconnu et autorisé sous le numéro 379/MSP/DGM /DEP/SPC du 09 Février 1990 jusqu’en 2002 comme une Organisation Non Gouvernementale (ONG) sous la dénomination : Centre de Santé BETHESDA et régie par la loi 1901 avec le numéro 2002366MISDDCSGDAISAAP-ASSOC du 09 Avril 2002. A ses débuts, le centre BETHESDA disposait de deux services qui étaient soutenus par une pharmacie. En Février 2007, ce centre a connu un accroissement de plus de cent lits.

Description

Aujourd’hui, l’hôpital Bethesda dispose d’un service de médecine générale et spécialités médicales ,de pédiatrie, de chirurgie générale, de gynécologie et obstétrique, d’ophtalmologie, de dermatologie, d’Oto-Rhino-Laryngologie(ORL), d’imagerie médicale, de cardiologie, de pharmacie, d’un bloc opératoire. Cet hôpital a été notre lieu de stage.

PRESENTATION DU LABORATOIRE

Le laboratoire est dirigé par Mr. KPONON Espérance. Il est composé de plusieurs techniciens et d’aides-soignantes. Le prélèvement sanguin s’effectué tous les jours ouvrables de 08h à 13h dans la salle de prélèvement en face de la pharmacie. Les échantillons sont identifiés par un code avant le démarrage des activités. Par contre le prélèvement des urines et des selles se font à domicile par les patients et sont ramenés le lendemain matin pour analyse. Le service des urgences est ouvert 24h sur 24h.

Le laboratoire de l’hôpital Bethesda est un laboratoire pluridisciplinaire comportant une salle réservée aux prélèvements, une salle réservée aux différentes manipulations biologiques (la biochimie, la sérologie), une salle réservée à l’hématologie et une salle réservée a la bactériologie et la parasitologie.

II-2- Matériel

2-2-1- Matériel Biologique

Il est constitué d’échantillons de sang des patients en phase SIDA prélevé dans des tubes secs pour la recherche de l’antigène de surface de l’hépatite B.

(31)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 29 - 2-2-2- Réactifs

La recherche de l’Ag HBs a été faite à l’aide du réactif CYPRESS qui se présente sous la forme d’une cassette. Cette Cassette contient une bandelette d’impression HBsAg du réactif et constitue une méthode immuno-chromatographique permettant le dépistage rapide et fait partie des réactifs autorisés par le ministère de la santé.

2-2-3- Equipements et consommables

Dans le cadre de nos travaux de laboratoire, nous nous sommes servis d’un réfrigérateur pour conserver nos échantillons. Nous avons par ailleurs utilisé des micropipettes, des gants, une centrifugeuse, une minuterie, des tubes éppendorf et un portoir.

II-3- Méthode d’étude

2-3-1-Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude prospective réalisée à partir d’une fiche de questionnaire à l’hôpital Bethesda de Cotonou du 23 juillet au 23 octobre 2018. Etait incluse dans l’étude toutes personnes vivant avec le VIH admis au laboratoire pour un examen en vue d’un suivi thérapeutique et ayant données son consentement. La fiche d’enquête comprend des paramètres sociodémographiques (Identité, sexe, âge) et des questions pouvant nous permettre de mieux comprendre l’influence de la prise d’un traitement antirétroviral sur la susceptibilité à l’infection par le virus de l’hépatite B.

2-3-2-Echantillonage et Phase Pré-analytique

Après un consentement éclairé, nous avons prélevé dans des tubes secs stériles le sang périphérique de 100 personnes vivant avec le VIH admis à l’hôpital Bethesda de Cotonou pour un suivi thérapeutique. Après centrifugation du sang, le sérum a été transféré dans des tubes eppendorf puis conservé à -20°c jusqu’au moment des expérimentations.

2-3-3-Phase analytique :

2-3-3-1) Méthode de diagnostic rapide : a-But du test

(32)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 30 - Ce test a pour but de détecter l’antigène de surface du virus de l’Hépatite B(AgHBs) dans le sérum des PVVIH. Pour cela nous avons utilisés la trousse de dosage Cypress.

b-Principe du test

On utilise des tests de diagnostic rapide pour la recherche de l’antigène HBs du virus de l’Hépatite B. Les anticorps monoclonaux et polyclonaux sont sélectionnés pour leur capacité à se lier aux sous-types de l’Ag HBs par la technique immno-enzymatique qualitative de type sandwich. Les anticorps conjugués de ce kit sont des anticorps monoclonaux de souris et des anticorps polyclonaux de chèvre qui sont tous les deux couplés à la peroxydase.

b-Mode opératoire :

Nous avons réalisé notre expérimentation en suivant la notice d’utilisation dans un environnement propice avec des conditions d’hygiène adéquates. Après avoir disposé des tubes eppendorf bien étiquetés contenant les sérums, nous avons apprêté les cassettes en enlevant la couverture de chaque cassette .Par la suite nous avons identifié les cassettes en inscrivant le numéro de chaque échantillon sur les cassettes. Cinquante microlites de sérum de chaque échantillon ont été déposé dans le puits de dépôt de l’échantillon. Après 15 min de migration par chromatographie, nous avons observé des bandes sur les cassettes contenant des échantillons positifs au VHB. D’après les recommandations du fournisseur, le temps de migration ne doit pas excéder 30 min.

c-Lecture

Les résultats sont lus en se servant du contrôle négatif et positif. S’il y a un seul trait dans le puits contrôle, le test est dit NEGATIF. Par contre, une bande dans le puits contrôle et dans le puits test témoigne de la positivité du test. Enfin, le test sera considéré comme invalide s’il n’y a aucune bande dans le puits test.

2-3-4-Phase Post-analytique :

A la fin de notre manipulation, nous avons reporté les résultats sur une fiche comportant l’Age, le sexe et le numéro de chaque échantillon. Ces données ont été par la suite transcrites dans un fichier excel. Ce fichier nous a permis de faire les analyses statistiques. Tous les déchets contaminants comme les échantillons de patients et les dispositifs utilisés ont été éliminé selon les règles de biosécurité.

(33)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 31 - III-1-RESULTATS

La figure 7 montre la répartition de la population d’étude en fonction du sexe. Cette dernière est constituée de 19 personnes (19%) de sexe masculin et de 81 personnes de sexe féminin (81%).

Figure 7 : Répartition de la population d’étude en fonction du sexe.

Figure 8: Répartition de la population d’étude en fonction de l’âge.

CHAPITRE III :

RESULTATS ET DISCUSSION

(34)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 32 - Notre population d’étude était constituée majoritairement de personnes de plus de 40 ans (58%). Les personnes ayant entre 15 et 40 ans représentaient 41%. Une seule personne avait moins de 15 ans (1%) (Figure 8).

La figure 9 montre que 13 % des personnes incluses dans notre étude étaient positives à l’antigène HBs du virus de l’hépatite B.

Figure 9: Répartition de la population d’étude en fonction du statut HBs.

Tableau III : Distribution des personnes incluses en fonction du sexe et du statut HBs

Sexe

Statut HBS

Total

p ˃ 0,7* Positif Négatif

Masculin 02 17 19

Féminin 11 70 81

Total 13 87 100

* : Test Chi2

Parmi les 13 personnes positives à ‘antigène HBs, 11 étaient de sexe féminin (Tableau III).

Cependant, le portage de l’antigène Hbs n’était pas significativement lié au sexe (p ˃ 0,7).

(35)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 33 - Dans notre population d’étude, les personnes de plus de 40 ans étaient plus nombreuses à être positives à l’antigène HBs (Tableau IV). Cependant, aucune différence statistiquement significative n’a été observée en fonction de l’âge (p=0,38).

Tableau IV: Répartition des personnes incluses en fonction de l’âge et du statut HBS.

Age

Statut HBS

Total

p = 0,38* Positif Négatif

≤ 40 ans 04 38 42

˃ 40 ans 09 49 58

Total 13 87 100

* : Test Chi2

(36)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 34 - III-2-DISCUSSION

La présente étude a permis d’estimer la prévalence de l’antigène HBs du virus de l’hépatite B chez les personnes vivant avec le VIH sous un traitement antirétroviral et prises en charge à l’hôpital Bethesda de Cotonou. Treize pour cent des personnes vivant avec le VIH étaient positives à l’antigène HBs. L’état immunitaire de ces personnes offre un terrain favorable à plusieurs autres maladies infectieuses ou non infectieuses. Or on aurait pu espérer que le traitement antirétroviral suivi par ces personnes les aide dans la restauration du système immunitaire. Ce qui contribuera à réduire la susceptibilité de ces personnes. Des études supplémentaires sont indispensables pour savoir si ces personnes étaient ou pas en début de traitement et surtout pour évaluer la restauration du système immunitaire. Par ailleurs, cette prévalence reste faible par rapport à celle rapportée au Benin à Parakou (16%) en 2015 par Albert Colman Dovonou et al, au Sénégal (16,8%) en 2008 par Diop Ndiaye et al, au Mali (25,3%) en 2009 par Tounkara et al (Albert.Colman.Dovonou et al.,2015 ; H.Diop Ndiaye et al.,2008 ; A.Tounkara et al.,2009). Elle est cependant plus élevée par rapport au 9% observés par Rouet et al en Côte d’Ivoire en 2004, 11,21% à Cotonou par Sèhonou et al en 2007. Plus de 80% des personnes incluses étaient de sexe féminin. Cette observation corrobore la féminisation de l’infection à VIH en Afrique subsaharienne rapportée par l’ONUSIDA en 2011(ONUSIDA, 2011). Cependant, cette prévalence féminine peut être due à une forte demande de soin par les personnes de sexe féminin. Par ailleurs, le statut sérologique des patients vivant avec le VIH de l’étude n’était pas lié ni au sexe (P>0,7), ni à l’âge. Nos observations confirment celles faites par Sèhonou et al en 2007 (Sèhonou et al.,2007). Des études prospectives sont indispensables pour établir l’influence des traitements antirétroviraux sur la susceptibilité des personnes vivant avec le VIH à l’infection par le virus de l’hépatite B.

(37)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 35 - Au terme de notre étude portant sur la prévalence de l’Hépatite B chez les PVVIH prise en charge à l’Hôpital Bethesda de Cotonou, il ressort une fréquence de 13% de l’AgHBs. Compte tenu de ces observations il s’avère nécessaire de renforcer l’intégration des programmes de prévention au sein des services de soins aux PVVIH, afin de réduire les risques de transmission du VIH à leur partenaires d’une part et de réduire les risques de surinfection par le VIH et de coïnfection par le VHB. Le dépistage systématique de l’Hépatite B garantirait donc une meilleure prise en charge de cette coïnfection pour en prévenir les complications. Des études complémentaires sont indispensables afin d’évaluer l’influence effective de la prise d’un traitement antirétroviral sur la susceptibilité à l’infection par le virus de l’Hépatite B.

CONCLUSION

(38)

Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 36 - A l’issu de notre étude, nous suggérons :

-A la Direction du Programme National de Lutte contre le SIDA :

De doter les laboratoires d’analyses biomédicales de matériel adéquat permettant le dépistage systématique de l’Hépatite B chez les PVVIH sous traitement. Ceci garantirait donc une meilleure prise en charge de la coïnfection VIH-VHB pour en prévenir les complications.

- Aux prescripteurs :

De tenir compte des impacts des ARV sur la susceptibilité à l’infection par le virus de l’hépatite B, lors de la prescription des examens de routine réalisés pour le suivi des PV-VIH sous traitement. Nous leur proposons donc d’inclure le dépistage systématique de l’hépatite B dans les bilans de suivi des porteurs du VIH, au début du traitement antirétroviral.

SUGGESTIONS

(39)

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Réalisé et présenté par Armel Fiacre Edjiossè ADJATAN Page - 42 - Table des matières

LISTE DES ENSEIGNANTS ... 1

DEDICACE ... 3

REMERCIEMENTS ... 4

HOMMAGES ... 5

LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES ... 6

LISTE DES TABLEAUX ... 7

LISTE DES FIGURES ... 8

RESUME ... 9

ABSTRACT ... 10

SOMMAIRE ... 11

INTRODUCTION ... 12

CHAPITRE I ... 14

I-1- Généralités sur le VIH/SIDA ... 14

1-1-Définition du VIH ... 14

1-2-Structure du VIH ... 14

1-3-Epidémiologie du VIH ... 15

1-4-Mode de transmission du VIH ... 16

1-5-Les différentes étapes du cycle de réplication du VIH ... 16

1-6-Diagnostic biologique du VIH ... 18

1-7-Traitement du VIH ... 18

I-2- Généralités sur le Virus de l’Hépatite B ... 20

2-1-Définition du VHB ... 20

2-2-Structure du VHB ... 20

2-3-Epidémiologie du VHB ... 22

2-4-Mode de transmission du VHB ... 23

2-5-Les différentes étapes du cycle de réplication du VHB ... 23

2-6-Diagnostic biologique du VHB ... 24

2-7-Traitement du VHB ... 25

2-8-Co-infection VIH-VHB ... 26

CHAPITRE II ... 27

II-1- Cadre ... 27

2-1-1-Cadre institutionnel ... 27

Références

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