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EFFET DU TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL SUR LE NOMBRE DE LYMPHOCYTES T CD4 CHEZ DES PERSONNES VIVANT AVEC VIH AU CENTRE DE SANTE COMMUNAL D’ALLADA

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

Pour l’obtention du

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME:

Présenté et soutenu le 12 décembre 2015 par:

DEGUENON Armel et NOUGBODE Crystel Devant le jury:

Travail dirigé par :

EFFET DU TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL SUR LE NOMBRE DE LYMPHOCYTES T CD4 CHEZ DES PERSONNES VIVANT AVEC VIH

AU CENTRE DE SANTE COMMUNAL D’ALLADA

Année académique 2014-2015 8ème promotion

Président:

Pr. LOZES Evelyne

Membres:

Dr. HOUNSOSSOU Hubert et Dr DOUGNON Victorien

Superviseur:

Dr LOKOSSOU Gatien Immunologiste

Tutrice de stage:

Mme ZODOME Pélagie Responsable CS/COM Allada

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

DIRECTEUR :

Professeur Félicien AVLESSI DIRECTEUR ADJOINT :

Dr Clément BONOU

CHEF DU DEPARTEMENT DU GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE :

Dr Casimir AKPOVI

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Liste des enseignants permanents et vacataires: période académique 2012-2015 I- Enseignants permanents

N° Nom et Prénoms Matières enseignées

01 ADISSODA Cyrille Anglais

02 AHOYO Théodora Microbiologie Générale

03 AKPOVI Casimir Physiologie et Biologie Cellulaire

04 ALITONOU Guy Chimie générale et organique

05 ANAGO Eugénie Biochimie Générale et Clinique

06 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive

07 ATCHADE Pascal Parasitologie générale et médicale

08 BANKOLE Honoré Bactériologie Générale

09 DESSOUASSI Noël Biophysique

10 DOSSOU Cyriaque Technique d’Expression et Méthode de Communication

11 LOKO Frédéric Biochimie Générale et Clinique

12 LOZES Evelyne Immunologie Générale et médicale

13 SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et transfusion

sanguine

14 SEGBO Julien Biologie Cellulaire et Moléculaire

15 TOPANOU Adolphe Hématologie et Hémostase

(4)

16 YANDJOU Gabriel Technique d’Expression et Méthodes de Communication

17 YOVO Kokou Pharmacologie/Toxicologie

18 LOKOSSOU Gatien Immunologie générale et médicale

19 HOUNSOSSOU Hubert Anatomie/Biostatistique

20 DOUGNON Victirien Microbiologie/Bactériologie

II-Enseignants Vacataires

N° NOMS ET PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale

02 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

03 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

04 AKOWANOU Christian Physiques

05 BINAZON C. César Soins infirmiers

06 DARBOUX Raphaël Histologie

07 DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales

08 FOURN Léonard Santé publique

09 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

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DEDICACE

(6)

Nous dédions ce travail à nos parents respectifs pour leur témoigner toute notre gratitude pour l’amour qu’ils nous portent.

(7)

REMERCIEMENTS

(8)

Nous ne saurons commencer sans remercier Dieu le père tout puissant.

Ce travail est le fruit de la contribution de plusieurs personnes envers lesquelles nous tenons à exprimer nos sincères remerciements, spécialement:

 Nos familles

 M. Jean DEGUENON, pour tout son soutien moral, matériel et financier;

 Ma défunte mère, Emilienne HOUNSOU pour tout ce qu’elle a fait pour moi;

 Mes frères pour leur soutien moral et financier

 Mes oncles et tantes pour tout leur soutien

 Mesdemoiselles Gloria et Nely AHEHEHINNOU pour leur soutien

 Tous mes amis qui de près ou de loin m’ont aidé

 La famille ZOMASSI pour son hospitalité tout le long des stages.

Merci à toutes et à tous et que Dieu vous bénisse.

Armel César DEGUENON

 Ma douce maman, GBETEKLI Inès

 Mon adorable papa, NOUGBODE Constant

 Mes précieux petits frères Hérodion et Asyncrite

 Tous mes oncles et tantes

 Mes admirables amis qui n’ont ménagé aucun effort pour me soutenir

Crystel Muriel NOUGBODE

 Dr Didier AGBOZOGNIGBE, médecin coordonnateur de la zone sanitaire ALLADA- TOFFO-ZE;

 Mme Pélagie ZODOME, la responsable du laboratoire pour tous ses conseils et son assistance dans la réalisation de ce travail, infiniment merci

 Le personnel du laboratoire du centre de santé communal d’ALLADA, Sieurs Nicéphore TOKPO, Aziz YESSOUFOU, Armel AGUIDISSOU et Romuald ADEMIKPO pour leur sympathie, leur conseil et toute la gentillesse dont ils ont fait

(9)

 Le personnel du laboratoire du CDTUB d’Allada

 Nos enseignants en particulier Dr. Casimir AKPOVI, Chef Département de Génie de Biologie Humaine et Dr. Gatien LOKOSSOU pour son aide dans l’accomplissement de ce travail.

 Nos amis, camarades et responsables d’amphi qui nous ont aidés d’une manière ou d’une autre.

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HOMMAGES

(11)

 A son Excellence Mr le Président du Jury

C’est un grand honneur que vous nous faites pour l’intérêt que vous avez porté à notre travail en acceptant d’examiner notre rapport de stage de fin de formation et de le perfectionner par vos corrections et propositions.

Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail.

Respectueux Hommages !

 Aux Honorables membres du Jury

Nous sommes touchés par l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans notre Jury de soutenance du rapport de stage de fin de formation.

Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de nos sincères considérations.

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RESUME

L’apparition en 1996 des traitements antirétroviraux combinés a totalement changé l’évolution de l’infection par le VIH. Sous traitement efficace, l’espérance de vie des patients indemnes de comorbidités majeures approche celle de la population générale. Cependant l’impact des traitements antirétroviraux sur le nombre de lymphocytes T CD4 peut varier selon l’environnement et les facteurs génétiques du patient. Cette étude a pour objectif d’améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH pris en charge au centre de santé communal d’Allada.

Notre travail s’est intéressé à 120 patients et consiste en une étude longitudinale rétrospective avec une phase prospective. Le nombre de lymphocytes T CD4 a été d’une part collecté dans le dossier des patients et d’autre part quantifié par cytométrie en flux.

Les résultats obtenus montrent qu’après six mois de traitement antirétroviral (TAR), la proportion des personnes immunodéprimées est passée de 70,83% à 31,67%tandis qu’on observe une augmentation de 91%de la proportion des personnes ayant entre 200 et 500 LT CD4 /µl de sang. Nous avons aussi observé que le nombre de patients vivant avec une quantité normale de LT CD4 est passé de 2 à 19, soit une augmentation de plus de 90%.Après douze mois de TAR, la proportion des personnes immunodéprimées a diminué de 5,84%

tandis qu’on observe une augmentation de 0,83% des personnes ayant entre 200 et 500 LT CD4/µl de sang. Enfin, l’effectif des patients vivant avec une quantité normale de LT CD4 est passé de 19 après six mois (soit 15,83%) à 25 après douze mois de TAR (soit 20,84%).

De l’analyse des données, il ressort que les traitements antirétroviraux contribuent à la restauration du nombre des lymphocytes T CD4 dans la population étudiée.

Mots clés : lymphocytes T CD4, ARV, immunocompétent, immunodéficience, facteurs génétiques.

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ABSTRACT

The emergence in 1996 of combination antiretroviral treatment has totally changed the evolution of the VIH infection. Under effective treatment, life expectancy free of major comorbidities patients approaches that of general population. But the impact of antiretroviral treatment on CD4 T cells number may vary according to the patient's environment and genetic factors. This study aims to assess the consequences of antiretroviral (ARV) treatment on CD4 number in people living with Human Immunodeficiency Virus (PLHIV) at Allada communal health center in the first year of treatment.

This study examined 120 patients. Data were collected from patient records and the number of CD4 T cells was measured by flow cytometry.

The results showed that after six months of antiretroviral therapy (ART) the proportion of immunocompromised individuals decreased from 70.83% to 31.67% while there has been a 91% increase in the proportion of those living with 200 and 500 LT CD4 / l of blood. We have also observed an increase of more than 90% of patients (2 to 19) living with a normal amount of LT CD4. After twelve months of ART, the proportion of immunocompromised individuals decreased by 5.84% while there was an increase of 0.83% of those living with a LT CD4 number between 200 and 500 CD4 LT / l of blood. Finally, we have observed that the number of patients living with a normal amount of LT CD4 increased from 19 after six months (15.83%) to 25 after twelve months of ART (20.84%).

From the data analysis, it appears that antiretroviral treatment has contributed to a recovery in CD4 T cells numbers in the cohort.

Keys words: PLHIV, T CD4 lymphocytes, ARV, immunocompetent, geneticfactors, immunocompromise.

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Liste des figures

Page

Figure 1: Représentation schématique du VIH

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Figure2: Cycle de réplication du VIH

21

Figure 3: Schéma thérapeutique des antirétroviraux

29

Figure 4: Répartition de la population d’étude selon le sexe

37

Figure 5: Répartition de la population d’étude selon le nombre de lymphocytes T CD4 initial

38

Figure 6: Répartition du nombre de lymphocytes T CD4 initial selon le sexe

39

Figure 7: Répartition de la population d’étude selon le nombre de lymphocytes T CD4 après six mois de TAR

39

Figure 8: Répartition du nombre de lymphocytes T CD4 après six mois de TAR selon le sexe

40

Figure 9: Répartition de la population d’étude selon le nombre de lymphocytes T CD4 après douze mois de TAR

41

Figure 10: Répartition du nombre de lymphocytes T CD4 après douze mois de TAR selon le sexe

41

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Liste des abréviations et sigles VIH: Virus de l’immunodéficience humaine

SIDA: Syndrome de l’immunodéficience acquise TAR : Traitement antirétroviral

ARV : Antirétroviraux

PVVIH : Personne vivant avec le VIH LT CD4 : Lymphocytes T CD4 CS Com: Centre de santé communal HVB: Hépatite virale B

HVC: Hépatite virale C

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SOMMAIRE

INTRODUCTION………16

PREMIERE PARTIE: Synthèse bibliographique……….18

DEUXIEME PARTIE: Matériel et méthodes……….……….32

TROISIEME PARTIE: Résultats et discussion ……….………...36

CONCLUSION………...46

SUGGESTIONS………...47

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………... ……..48

TABLE DES MATIERES………50

(17)

INTRODUCTION

L’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) est considérée aujourd'hui comme l'une des pandémies les plus meurtrières au plan mondial. Selon le rapport de l’Organisation des Nations Unis pour le SIDA (ONUSIDA) de 2012, la pandémie touche particulièrement la zone subsaharienne de l’Afrique qui abrite moins de 10% de la population mondiale mais près de deux tiers du total des personnes infectées par le VIH y vivent [1].

Face à cette situation et dans la perspective de juguler la propagation de l’infection à VIH, des actions ont été initiées au niveau de chaque Etat. Depuis lors on assiste à une tendance à la baisse des nouvelles infections[1].

A l’instar des autres pays de la sous-région, le Bénin est un pays à épidémie mixte c'est-à-dire qu’on y retrouve les deux types de VIH, avec une prévalence oscillant autour de 2% de 2002 à 2013 [1]. Les traitements antirétroviraux ont bouleversé le pronostic de l’infection par le contrôle de la multiplication du virus réduisant significativement la charge virale et inhibant l’évolution de la maladie. Ces traitements antirétroviraux favorisent une restauration du système immunitaire. Tout ceci favorise une réduction importante de la morbidité et de la mortalité associées à l’infection [2]. Dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, 9,7 millions de personnes ont bénéficié d’un traitement antirétroviral en 2012 contre 300000 en 2002 [3]. C’est d’ailleurs cette année-là que les antirétroviraux ont été introduits au Bénin [4]. En 2009 le nombre de personnes ayant bénéficié de traitement antirétroviral est de 15087 au Bénin [5]. Cependant les résultats encourageants observés avec les traitements antirétroviraux peuvent varier d’une population à une autre compte tenu de l’influence de l’environnement, de la variabilité génétique du virus mais aussi des facteurs génétiques de l’hôte [6]. Plusieurs paramètres biologiques comme la numération des globules blancs et en particulier des lymphocytes T CD4 et l’évaluation de la charge virale permettent d’apprécier l’efficacité de ces antirétroviraux.

Au Bénin, notamment dans la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo, les Personnes Vivant avec le VIH sont traitées et suivies au Centre de santé Communal d’Allada. Le paramètre biologique le plus utilisé pour le suivi de l’état de santé des patients sous traitement antirétroviral est la numération des lymphocytes T CD4. Ainsi comment réagit le système immunitaire des patients de cette zone aux ARV? Quel est l’effet des AVR sur le nombre de lymphocytes T CD4? Pour répondre à ces interrogations, nous nous sommes proposés d’évaluer l’évolution du nombre de lymphocytes T CD4 chez les Personnes Vivant avec le

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VIH mises sous ARV dans la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo précisément au Centre de Santé Communal d’Allada (CS Com Allada).

L’objectif général de cette étude est d’améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH sous ARV au CS Com d’Allada. Pour y parvenir, nous répondrons aux objectifs spécifiques suivants :

 Etudier les variations du nombre de lymphocytes T CD4 dans la cohorte d’étude.

 Déterminer le pourcentage de patients répondant favorablement au traitement au cours de la première année.

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1ère partie: Synthèse bibliographique

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Chapitre1: Physiopathologie du VIH 1- Le virus d’immunodéficience humaine

Le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) est responsable du Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (SIDA) et a été identifié en 1983 par l’équipe du Professeur Luc Montagnier de l’Institut Pasteur de Paris [7]. Le VIH est un rétrovirus du genre des lentivirus[7].

Figure1: Représentation schématique du virus HIV [8].

Deux types de VIH ont été identifiés chez l’homme: le VIH-1, constitué de deux groupes M et O, et le VIH-2. Le groupe M (Major) du VIH-1, responsable de la pandémie, est de très loin le groupe majoritaire dans le monde avec de nombreux sous-types.

Le VIH est composé d'une enveloppe constituée de deux protéines, la glycoprotéine41 (gp 41) et la glycoprotéine 120 (gp 120). Cette glycoprotéine 120 interagit avec la molécule CD4 présente majoritairement à la surface de certaines cellules du système immunitaire. Cette interaction fait de ces cellules une cible privilégiée du VIH. Parmi ces cellules, on retrouve

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majoritairement les lymphocytes T CD4+, ensuite les monocytes-macrophages et enfin les cellules folliculaires dendritiques.

A l'intérieur l’enveloppe du VIH, on retrouve une matrice protéique et une capside composée de la protéine p 24 qui est la principale protéine détectée au cours d’un test de dépistage. Cette capside entoure le matériel génétique constitué d'un simple brin d'Acide Ribonucléique (ARN) en deux exemplaires et de trois enzymes : une transcriptase inverse, une intégrase et une protéase [7]. La transcriptase inverse rétro-transcrit l’ARN en ADN. Après l’assemblage des brins d’ADN complémentaires, et sous l’action de l’intégrase, cet ADN s’intègre dans le génome de la cellule infectée [9].

La transmission du VIH se fait par voie sexuelle, sanguine ou par transmission verticale de la mère à l’enfant (au 3ème trimestre de la grossesse, à l’accouchement ou pendant l’allaitement). Plus la quantité de virus (charge virale) est grande dans le liquide contaminant, plus le risque de transmission sera élevé [9].

La transmission par voie sexuelle concerne la grande majorité des infections à VIH et se fait lors de rapports sexuels non protégés homosexuels, hétérosexuels voire bucco-génitaux. La transmission par voie sanguine est possible dans le cas où du sang infecté par le VIH entre en contact avec une plaie ou se mélange avec le sang non contaminé. Ce mode de contamination est principalement retrouvé chez les toxicomanes, par injection, mais également chez les transfusés, les personnels de santé ou encore les adeptes des tatouages, piercings et autres scarifications.

2- Le cycle du VIH

Le VIH détourne le système immunitaire à son service pour favoriser sa dissémination. La pénétration du VIH dans la cellule hôte se fait suite à l’interaction spécifique de la gp120 du VIH à une molécule CD4. Cette liaison implique aussi des récepteurs accessoires connus sous l’appellation C-C chemokinereceptor type 5 (CCR-5) et C-X-C chemokinereceptor type 4 (CXCR-4). Les cellules cibles du VIH doivent donc à la fois exprimer la molécule CD4 et l’un des deux corécepteurs d’entrée à leur membrane [9].

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Figure2: Cycle de réplication du VIH

Le cycle viral du VIH comporte 5 phases à savoir la fusion, la transcription inverse, l’intégration, la traduction, la maturation et la libération de nouveaux virus appelés virions [9]. La fusion est la première étape de l’infection et débute par la liaison de la protéine gp120 à la molécule CD4 des cellules l’exprimant à leur surface. Cette liaison entraîne un changement conformationnel de la gp 120 qui démasque un site de liaison à un corécepteur d’entrée. La liaison de la gp 120 avec le corécepteur modifie la structure de l’enveloppe virale et permet l’exposition d’une région hydrophobe de la gp41. Cette région est appelée « peptide de fusion ». Ce peptide s’insère dans la membrane de la cellule cible, la déstabilise, induit la fusion entre l’enveloppe du virus et la membrane cellulaire. Ce mécanisme entraîne l’entrée de la nucléocapside virale dans le cytoplasme de la cellule cible. Une fois dans le cytoplasme de la cellule hôte, la nucléocapside libère l’ARN viral, la transcriptase inverse et l’intégrase[9]. La transcription inverse est un mécanisme spécifique aux rétrovirus. En effet, seul l’ADN peut s’intégrer dans l’ADN de l’hôte. Pour cela, la transcription inverse (ou rétro transcription) de l'ARN viral en une molécule d'ADN double hélice se produit. L’ADN

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transcription inverse est réalisée par une enzyme virale appelée la transcriptase inverse. Il s’agit d’une ADN polymérase ARN-dépendante associée à l'ARN viral dans la nucléocapside.

Ce processus de transcription inverse est complexe, et requiert la présence des protéines de la nucléocapside fixées sur l'ARN viral puis sur l'ADN brin(-). Une particularité de la transcriptase inverse est de ne pas être fidèle dans sa transcription et de souvent faire des erreurs. C'est la raison pour laquelle le VIH a une très grande variabilité génétique.

A la phase de l'intégration, l'ADN bicaténaire pénètre dans le noyau cellulaire, selon un processus actif encore mal compris. Cet import nucléaire constitue une particularité propre aux lentivirus qui sont, de ce fait, capables d'infecter des cellules en phase stationnaire, c'est- à-dire dont le noyau est intact. Pour ce faire, l'ADN bicaténaire est, à ce moment du cycle, étroitement associé à l'intégrase et d'autres composants protéiques viraux et cellulaires, dans un complexe appelé complexe de pré-intégration. L'ADN s'intègre ensuite au hasard dans le génome de la cellule cible, sous l'effet de l'enzyme intégrase [10].

La synthèse et la maturation des protéines virales ont lieu dans le cytoplasme et l'appareil de Golgi de la cellule infectée. Il s’en suit l’assemblage des particules virales puis le bourgeonnement. La capside se détache de la cellule infectée en arrachant une partie de la membrane cellulaire (à laquelle ont été préalablement fixées les protéines virales de surface gp120 et gp41) [10].

3- Réponses immunologiques contre le VIH

Les muqueuses jouent le rôle de barrières mécaniques qui empêchent le virus de pénétrer dans l’organisme. Ces muqueuses épithéliales, à travers la sécrétion de peptides antimicrobiens, de cytokines et chimiokines pro-inflammatoires empêchent la réplication locale du virus. Cette réponse peut atteindre une phase importante appelée phase aiguë. Au cours de cette phase, la réponse cytokinique/chimiokinique est très importante et on parle d’«orage cytokinique » [9].

Cette réponse permet le recrutement de nombreuses cellules immunocompétentes dont les cellules dendritiques plasmacytoïdes qui ont une fonction antiviral importante. En effet, elles produisent des interférons de type I et la Macrophage Inflammatory Protein-1 (MIP-1). Cette production contribue à l’amplification de la réponse immune innée et de la réponse adaptative. Mais ces réponses précoces dans le même temps facilitent la dissémination du pathogène en augmentant localement la quantité de cellules cibles du virus [9].

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Comme dans la plupart des infections virales, les lymphocytes Natural Killer (NK) et NKT s’amplifient précocement et participent à la défense immune par la lyse des cibles infectées, en sécrétant des cytokines/chimiokines antivirales et en coopérant avec les cellules dendritiques pour la mise en place de réponses T spécifiques [9].

Malgré ces réponses précoces, la contamination par le VIH conduit en 2 à 4 semaines environ à un tableau clinique aigu assez similaire à une infection grippale. Pendant cette phase, le virus se réplique alors souvent de façon spectaculaire, avec un maximum vers 21-28 jours [9].

Ceci induit alors une très importante réponse immune spécifique qui permet de contrôler la réplication du virus sans toutefois assurer son élimination [9]. Cette réponse immune spécifique est de deux types : une réponse cellulaire médiée par les lymphocytes T CD4+ et les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques et une réponse humorale assurée par les lymphocytes B [8]. Les réponses CD4 auxiliaires spécifiques sont indispensables à la génération des réponses T CD8 cytotoxiques et à la production d’anticorps. Leurs cibles antigéniques principales semblent être les protéines virales de la capside (p24), de la matrice (p17) et de l’enveloppe.

Leur rôle déterminant est souligné par le fait que la persistance de cette réponse à de forts niveaux est associée à la non-progression ou à la progression lente de certains patients. En effet, en l’absence de réponses CD4 adéquates la «course-poursuite» entre le virus et les cellules CD8 anti-VIH épuise le système immunitaire par l’activation constante qu’elle induit.

Ceci conduit à l’accumulation de cellules CD8 anti-VIH mémoires très différenciées et activées, ayant perdu l’expression des molécules de co-activation et exprimant de façon très augmentée la molécule inhibitrice PD1. Ces cellules T CD8 non fonctionnelles pourraient participer à l’incapacité du système immunitaire à contrôler le virus efficacement. En phase terminale la destruction complète de la réponse auxiliaire anti-VIH aboutit à la disparition concomitante de l’ensemble des réponses immunes anti-VIH.

Dès le 20ème jour, les lymphocytes T CD8 cytotoxiques, deviennent détectables et leur fréquence s’amplifie progressivement jusqu’à atteindre des fréquences de 5 à 10% par rapport à la valeur normale. Ces cellules T CD8 anti-VIH persistent en quantité importante tout au long de l’évolution de la maladie, mais dès le 30ème jour post-infection, au moment de la réplication virale la plus intense, apparaissent les premiers virus mutants échappant à la pression de sélection imposée par les lymphocytes T CD8. Les cellules T CD8 correspondantes aux épitopes viraux initialement présentés et reconnus décroissent rapidement, et de nouvelles cellules T CD8 correspondantes aux séquences mutées se mettent

(25)

Cette «course-poursuite» entre la réponse CD8 spécifique et le virus se déroule tout au long de la phase asymptomatique de l’infection, tant que les cellules T CD4 auxiliaires sont capables d’aider cette perpétuelle mise en place de nouveaux clones T CD8 [9]. Ce phénomène est précoce au cours de l’évolution de la maladie, bien avant l’apparition d’anticorps neutralisants [9].

La réponse lymphocytaire B dirigée contre toutes les protéines d’enveloppe et de capside du VIH et la séroconversion (apparition des anticorps dans le sang), survient habituellement 3 à 12 semaines après la contamination. C’est la détection des anticorps synthétisés contre ces différentes protéines virales en particulier contre la protéine p24 qui permet de poser le diagnostic par des tests appropriés. La production d’anticorps neutralisants est faible et détectée tardivement entre le 2ème et le 6ème mois post infection.

L’infection par le VIH sollicite donc tous les acteurs essentiels du système immunitaire.

Cependant, la destruction des lymphocytes T CD4, la multiplication importante du virus et l’activation généralisée du système immunitaire qui s’ensuit conduisent à un échec de la réponse immune spécifique anti-VIH [9].

(26)

Chapitre2: Classification et fonctions immunologiques des globules blancs 1- Les monocytes

Ils appartiennent au système mononuclé phagocytaire et représentent 2 à 10 % de l'ensemble des globules blancs. Ces cellules ont une durée de vie très courte dans le milieu sanguin (environ 24 heures). Elles passent ensuite dans les tissus où elles se différencient en macrophages. La fonction principale des monocytes est la phagocytose des agents pathogènes.

2- Les lymphocytes

Ce sont des cellules mononuclées, leur durée de vie est variable. Tous les lymphocytes sont semblables sur le plan morphologique mais il existe plusieurs groupes de lymphocytes mis en évidence par des marqueurs antigéniques de membrane: les lymphocytes B et les lymphocytes T prennent naissance dans la moelle osseuse, les lymphocytes B deviennent matures dans la moelle osseuse tandis que les lymphocytes T le deviennent au niveau du thymus. On décrit également un troisième groupe apparenté aux lymphocytes T : les cellules NK T ou Natural Killer T. Enfin, il existe des lymphocytes NK qui ne sont ni T ni B. La population lymphocytaire sanguine comprend 8 à 12 % de lymphocytes B, 70 à 80 % de lymphocytes T et 5 à 15 % de cellules NK [11].

Les lymphocytes B sont responsables de l'immunité humorale et peuvent fabriquer les anticorps ou immunoglobines après présentation de l'antigène par une cellule présentatrice d'antigène (macrophages, cellules folliculaires, cellules dendritiques). Ils possèdent des immunoglobulines de membrane qui constituent les marqueurs phénotypiques de ces cellules.

La fabrication des anticorps se fait au niveau des organes lymphoïdes secondaires où les lymphocytes se transforment en plasmocytes, cellules sécrétrices d’anticorps.

Les lymphocytes T acquièrent leur différenciation au niveau du thymus. Les lymphocytes T matures expriment le récepteur de membrane CD3. Parmi ces lymphocytes matures, on distingue plusieurs groupes caractérisés par la présence d'autres récepteurs de membrane: les lymphocytes T CD4 ou T helpers qui reconnaissent l'antigène en association avec les molécules HLA de classe II (représentent environ la moitié des lymphocytes T). Les lymphocytes T CD8 ou T suppresseurs ou T cytotoxiques reconnaissent l'antigène en association avec les molécules HLA de type I (de 20 à 30 % des lymphocytes T). Les lymphocytes T participent à la réponse immunitaire humorale en stimulant ou en freinant la

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production d'anticorps par les lymphocytes B mais sont également impliqués dans l'immunité cellulaire et secrètent des cytokines ou lymphokines.

3- Les polynucléaires

Ce groupe de cellules possède des caractéristiques communes. Elles contiennent un noyau plurilobé.

- Neutrophiles

Ce sont les polynucléaires les plus nombreux (40 à 75 % de l'ensemble des globules blancs).

Leur durée de vie est de l'ordre de 24 heures. La fonction de ces neutrophiles est la défense non spécifique de l'organisme et notamment la lutte antibactérienne. Leur capacité de phagocytose leur permet de détruire les agents étrangers notamment les bactéries. La phagocytose peut être facilitée par un phénomène d'opsonisation caractérisé par la reconnaissance des lipopolysaccharides de certaines parois bactériennes par des immunoglobulines qui elles-mêmes se lient à leur récepteur situé sur la membrane du polynucléaire. Ces cellules comportent de nombreuses granulations azurophiles riches en une peroxydase spécifique, la myélopéroxydase. Cette enzyme confère aux polynucléaires leur activité bactéricide, en permettant la destruction des bactéries phagocytées.

- Eosinophiles

Ces cellules représentent 1 à 3 % des globules blancs. Elles ont une demi-vie dans le sang circulant de 4 à 5 heures puis passent dans les tissus (peau, poumon, tractus digestif) où elles restent 8 à 10 jours. Ces cellules participent en synergie avec d'autres cellules, aux réactions d'hypersensibilité immédiate et retardée. Elles ont à des degrés moindres que les neutrophiles des propriétés bactéricides et de phagocytose. Elles interviennent essentiellement dans la destruction des parasites par l'intermédiaire de protéines de haut poids moléculaires (Eosinophil Cationic Protein - ECP et la Major Basic Protein - MBP) contenues dans les cristalloïdes des granulations. La membrane plasmique possède un récepteur pour les immunoglobulines de type lgE et pour l'histamine.

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- Basophiles

Ces cellules sont les moins nombreuses des polynucléaires (0 à 1 % de l'ensemble des globules blancs). La durée de vie de ces cellules est de 3 à 4 jours. Elles sont impliquées dans les manifestations allergiques de type immédiat. La membrane plasmique des basophiles possède des récepteurs pour le fragment Fc des immunoglobulines de type IgE. De ce fait, les IgE fabriquées de façon spécifique contre un allergène sont fixées à la membrane des basophiles. Quand il y a à nouveau contact avec l'allergène, le pontage des IgE par l'allergène provoque la dégranulation des basophiles, responsable des manifestations allergiques.

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Chapitre 3: Les antirétroviraux 1- Présentation

Les antirétroviraux sont des molécules virostatiques inhibant la réplication virale à différentes étapes du cycle du VIH. Ainsi les traitements antirétroviraux ont pour but principal d'améliorer durablement la santé et la qualité de vie des patients. Pour ce fait, ils bloquent la réplication du VIH de façon à rendre indétectable la charge virale (quantité de virus dans le sang) le plus longtemps possible. Ils permettent également la restauration de taux normal de lymphocytes T CD4 (reconstitution immunitaire) et la réduction de la transmission du VIH.

Les traitements ARV sont efficaces à condition d’associer systématiquement trois médicaments différents (trithérapie), de respecter les consignes de prise des médicaments, de suivre le traitement sans interruption et à vie.

Comme tout traitement, le traitement ARV peut provoquer des effets indésirables. Ces effets indésirables peuvent survenir précocement ou à plus long terme et être bénins ou graves. Sous ARV, la survenue d’effets indésirables peut compromettre le bon suivi du traitement par le patient et aboutir à un échec thérapeutique qui peut entraîner l’apparition de virus résistants.

(30)

2- Mode d’action

Les ARV agissent sur le VIH en interférant avec les étapes de son cycle de réplication.

Figure3: Schéma thérapeutique des ARV [8].

Les principaux ARV disponibles ont comme action de bloquer les enzymes virales impliquées dans le cycle de réplication du VIH: il s’agit des inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase (INTI), des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), des inhibiteurs de la protéase (IP), des inhibiteurs de fusion, des inhibiteurs d’intégrase et des inhibiteurs des récepteurs CCR5.

Les inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase (INTI) agissent par interférence avec la synthèse des acides nucléiques viraux. Ils ont pour cibles principales les enzymes virales (cibles idéales pour une chimiothérapie sans cytotoxicité). Les principales molécules ARV inhibitrices nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase (INTI) sont :Rétrovir, Zidovudine (AZT), Epivir, Lamivudine (3TC), Didanosine (ddI), Stavudine

(31)

Les analogues non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) agissent par modification de conformation du site actif de l’enzyme. Ils sont actifs seulement sur le VIH de type 1, en exerçant une puissante activité anti-VIH et favorisent l’émergence rapide de résistance. Les principaux analogues Non Nucléosidiques de la transcriptase inverse sont : l’Efavirenz, la Névirapine et l’Etravirine.

Les inhibiteurs d’intégrase bloquent l’intégration de l’ADN proviral dans l’ADN chromosomique de la cellule infectée. Cette inhibition empêche la réplication virale. Il existe deux grandes familles d’inhibiteurs d’intégrase. On distingue les inhibiteurs d’intégrase qui empêchent la fixation de l’ADN viral sur le complexe de pré-intégration et les inhibiteurs qui empêchent l’intégration de l’ADN viral à celui de l’hôte dans le noyau. Les seules molécules ayant fait pour l’instant la preuve d’une efficacité clinique sont : le Raltegravir ou MK0518 et l’elvitegravir ou GS9137.

Les inhibiteurs de la protéase du VIH, constituent une classe thérapeutique d’antirétroviraux, ayant pour cible la protéase du VIH. La protéase du VIH est une enzyme, qui participe à la synthèse des protéines du virus. Lorsque la protéase est bloquée, les nouveaux virus produits sont défectueux, et ne peuvent plus infecter de nouvelles cellules. Elles nécessitent d’être administrées conjointement avec un booster (le ritonavir le plus souvent), c’est-à-dire d’un agent chimique qui potentialise l’efficacité des inhibiteurs en augmentant leurs concentrations dans le sang.

Tableau 1 : Différentes molécules antirétrovirales

Dans la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo les principales combinaisons thérapeutiques utilisées sont :

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Association d’inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase reverse et d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase reverse

- Zidovudine (AZT) + Lamivudine (3TC) + Névirapine (NVP) - Zidovudine (AZT) + Lamivudine (3TC) + Efavirenz (EFV) - Stavudine (D4T) + Lamivudine (3TC) + Efavirenz (EFV) - Tenofovir (TDF) + Lamivudine (3TC) + Efavirenz (EFV)

Association d’inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase reverse et d’inhibiteurs de la protéase.

- Zidovudine (AZT) + Lamivudine (3TC) + Lovinapir/rétonavir (LPV/r) - Tenofovir (TDF) + Lamivudine (3TC) + Lovinapir/rétonavir (LPV/r)

(33)

2ème partie: Matériel et méthodes

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Chapitre1: Cadre d’étude 1- Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est une « Ecole Supérieure à caractère de Grande Ecole » créée le 25 février 2005, par le décret (N° 2005-078). Elle s’évertue dans la formation de cadres de haut niveau aussi bien dans le domaine industriel que biologique. Elle présente ainsi deux secteurs de formations à savoir : le secteur industriel et le secteur biologique. Le secteur industriel compte les filières comme: Génie Informatiques et Télécommunications (GIT), Génie Electrique (GE). Le secteur biologique compte 5 filières:

Génie d’Imagerie Médicale et de radiologie (GIMR), Production de Santé Animale (PSA), Génie de Technologie Alimentaire (GTA), Génie de l’Environnement (GEn) et Génie de Biologie Humaine (GBH), où nous avons reçu notre formation. L’école est actuellement dirigée par le Professeur Félicien AVLESSI.

2- Cadre technique 2-1 Situation géographique

Le Centre de Santé Communale d’Allada est situé au bord de la voie bitumée inter-état Cotonou-Parakou. En venant du Sud, il est à deux kilomètres du centre ‘Marial d’Allada’, en venant du Nord, à trois cents mètres de l’église ‘Sainte Jeanne d’Arc’. Il fait corps avec le Centre de Dépistage et de Traitement de l’Ulcère de Buruli.

2-2 Organigramme

Le Centre de Santé de la commune d’Allada est composé :

 à l’entrée, à gauche, d’un bloc administratif constitué du bureau du Coordonnateur, de la secrétaire, de la caisse et d’une officine de pharmacie ;

 à droite, d’un bloc de dispensaire abritant: deux salles de consultation (une pour le médecin et l’autre pour les infirmiers), une salle de soins, une salle de pansement, deux salles d’hospitalisation et deux salles de garde pour les infirmiers.

Juste à côté de la salle de consultation du médecin se trouve un cabinet de soins dentaires

(35)

Au fond, un peu plus loin, se dressent les bâtiments de la maternité, un dépôt répartiteur et les logements des tuberculeux.

Le service du laboratoire est composé de quatre salles à savoir : le bureau de la responsable, une salle de prélèvement, une salle de manipulation et une salle de garde; avec un hall d’attente pour les patients.

La salle de manipulation est plus au moins une salle carrée. A l’intérieur, à droite, se trouve une grande paillasse où se font: l’hématologie, la sérologie, la bactériologie et la parasitologie. A côté de cette dernière, se trouve une autre paillasse comportant deux automates pour la NFS et un appareil pour le dosage des CD4 (Cyflow counter). A gauche, se trouve une table où s’effectue la biochimie. Tout juste devant, se trouve une longue table où sont installés un microscope à fluorescence CX21 et un microscope optique CX41.

Le laboratoire dispose des appareils suivants : deux réfrigérateurs pour conserver les réactifs, un stérilisateur, un bain-marie, deux spectrophotomètres, un mélangeur (Vortex MIXER), deux centrifugeuses dont une à hématocrite et enfin un régulateur de tension auquel sont branchés tous les appareils.

Le personnel est constitué de cinq techniciens et d’un aide soignant.

Les différents examens praticables dans le laboratoire sont :

En Immuno-hématologie : NFS (Numération Formule Sanguine), Électrophorèse de hémoglobine, VS (Vitesse de Sédimentation), Groupage sanguin et facteur Rhésus ;

En bactériologie : BAAR (Bacille Acido-Alcoolo Résistant), ECBU (Examen Cytobactériologique des Urines) ;

En biochimie : Glycémie, créatinémie, urémie, uricémie, calcémie, magnésémie, cholestérol, transaminases, triglycéride, protidémie, bilirubine, ionogramme, azotémie;

En parasitologie : AKOP (Amibes Kystes Œufs Parasites), GE/DP (Goute Epaisse/ Densité parasitaire) ;

En sérologie : HIV, CRP (Protéine C-Réactive), SDW (Séro Diagnostic de Widal et de Felix), AgHbs (test pour l’hépatite B), HVC (test pour le virus de l’hépatite C), TPHA (test pour la syphilis), ASLO (Antigène Streptolysine O), dosage des CD4.

(36)

Chapitre 2 : Méthodologie

Notre étude a été réalisée dans la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo, notamment au centre de Santé Communal d’Allada ou les PV VIH de la zone bénéficient du traitement ARV. Il s’agit d’une étude transversale portant sur le suivi biologique notamment le nombre de lymphocytes CD4 au cours de la première année de traitement chez les personnes vivant avec le VIH (PV VIH).

L’étude porte sur 120 patients mis sous ARV au CS Com d’Allada entre janvier 2010 et juillet 2014. Ces patients doivent avoir un dossier complet au CSCom d’Allada et ne pas avoir été transférés d’un autre centre. Ainsi le nombre de lymphocytes T CD4 initial et celui des deux suivis de la première année de traitement ont été relevés dans le dossier des patients sous ARV entre janvier 2010 et juin 2014. Pour les patients mis sous ARV à partir de juillet 2014, le nombre de lymphocytes T CD4 initial et celui du premier suivi ont été relevés dans leur dossier. La numération de lymphocytes T CD4 du second suivi a été faite à partir du prélèvement veineux que nous avons fait sur ces patients.

La première étape consiste au marquage des échantillons de sang avec le kit CD4 easy count Kit. Pour cela, 20ul de sang totale est ajouté dans un tube contenant un anticorps anti-CD4 couplé à la phycoérythrine (PE) cristallisée. Le mélange est alors agité délicatement et incubé pendant 15 min à température ambiante, à l’abri de la lumière. Ensuite 800µl d’une solution tampon n’induisant pas de lyse cellulaire sont ajoutés au mélange et agités délicatement.

Après le marquage, les cellules d’expression membranaire de la glycoprotéine CD4 sont analysées par cytométrie en flux, en utilisant le Cyflow counter. Chaque échantillon est analysé suivant les recommandations du fournisseur.

(37)

Troisième partie: Résultats et discussion

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Chapitre1: Résultats

1- Répartition de la population d’étude

Nous avons constitué une cohorte de 120 patients à partir de laquelle nous avons collecté les données biologiques nécessaires. Cette cohorte est composée de 37 hommes (soit 30,83%) et 83 femmes (soit 69,17%) (Figure 4).

Figure 4: Répartition de la population d’étude en fonction du sexe.

Notons donc qu’il y a une participation féminine très importante au programme de prise en charge des personnes vivant avec le VIH au CS Com d’Allada.

2- Nombre de lymphocytes T CD4 initial

La figure 5 représente le nombre de lymphocytes T CD4 initial chez les PV VIH avant le traitement. Près de 70% des patients étaient immunodéprimés et avaient moins de 200 lymphocytes T CD4 par microlitre de sang. Parmi les patients immunocompétents, 27,5%

avaient entre 200 et 500 lymphocytes T CD4 par microlitre de sang et seulement moins de 2%

vivaient avec plus de 500 lymphocytes T CD4 par microlitre de sang.

30,83%

69,17%

masculin féminin

(39)

Figure 5 : Répartition de la population d’étude en fonction du nombre de lymphocytes CD4 initial.

La figure 6 décrit la distribution des patients immunodéprimés et immunocompétents selon le sexe. Cette figure montre que près de 73% des hommes étaient immunodéprimés avec moins de 200 LT CD4 contre 69,88% chez les femmes. 21,62% des hommes avaient un taux de LT CD4 compris entre 200 et 500 par microlitre de sang contre 30,12% chez les femmes. Enfin, aucune femme participante à l’étude n’a plus de 500 lymphocytes T CD4 par microlitre de sang alors que 5,41% des hommes avaient plus de 500 lymphocytes T CD4 par microlitre de sang.

70,83

27,5

1,67 0

10 20 30 40 50 60 70 80

<200 200 à 500 >500

Fréquence en %

Nombre de lymphocytes T CD4

(40)

Figure 6: Répartition du nombre de lymphocytes T CD4 initial en selon le sexe.

3- Effet du traitement antirétroviral sur la quantité des lymphocytes T CD4 après six mois

Le graphe ci-dessous décrit l’influence du TAR sur le nombre de LT CD4 après six mois de TAR.

Figure 7: Répartition de la population d’étude selon le nombre de lymphocytes T CD4

72,97 21,62 5,41

69,88 30,12 0

0 10 20 30 40 50 60 70 80

<200 200 à 500 >500

Fréquence en %

Nombre de lymphocytes T CD4

Hommes Femmes

31,67

52,5

15,83

0 10 20 30 40 50 60

<200 200 à 500 >500

Fréquence en %

Nombre de lymphocytes T CD4

(41)

Après six mois de TAR, le nombre de personnes immunodéprimées a diminué de plus de 50%

tandis qu’on observe une augmentation de 91% des personnes ayant entre 200 et 500 LT CD4 par microlitre de sang. Enfin, l’effectif des patients vivant avec une quantité normale de LT CD4 est passé de 2 à 19, soit une augmentation de plus de 90%.

Figure 8: Répartition du nombre de lymphocytes T CD4 après six mois de TAR selon le sexe.

L’effectif des hommes immunodéprimés a diminué de 52% tandis que chez les femmes, on observe une diminution de 42%. Le nombre de personnes ayant entre 200 et 500 LT CD4 par microlitre de sang a augmenté de 150% chez les hommes et de 72% chez les femmes. Enfin, le nombre de patients vivant avec plus de 500 LT CD4 par microlitre de sang est passé de 2 à 3 chez les hommes et de 0 à 16 chez les femmes.

L’ensemble de ces données montre une certaine efficacité du traitement.

4- Effet du traitement antirétroviral sur la quantité des lymphocytes T CD4 après douze mois

Les histogrammes ci-dessous décrivent l’influence du TAR sur le nombre de LT CD4 après douze mois de TAR, que nous nommons CD42.

37,84 54,05 8,11

28,91 51,81 19,28

0 10 20 30 40 50 60

˂ 200 200 à 500 >500

Fréquence en %

Nombre de lymphocytes T CD4

Hommes Femmes

(42)

Figure 9: Répartition de la population d’étude selon le nombre de lymphocytes T CD4 après douze mois de TAR.

Après douze mois de TAR, le nombre de personnes immunodéprimées a diminué de 5,84%

(soit de 31,67% après six mois à 25,83% après douze mois) tandis qu’on observe une augmentation de 0,83% (soit de 52,5% après six mois à 53,33% après douze mois) des personnes ayant entre 200 et 500 LT CD4 par microlitre de sang. Enfin, l’effectif des patients vivant avec une quantité normale de LT CD4 est passé de 19 après six mois (soit 15,83%) à 25 après douze mois de TAR (soit 20,84%).

Figure 10: Répartition du nombre de lymphocytes T CD4 après douze mois de TAR 25,83

53,33

20,84

0 10 20 30 40 50 60

<200 200 à 500 >500

Fréquence en %

Nombre de lymphocytes T CD4

29,73 51,35 18,92

24,09 54,22 21,69

0 10 20 30 40 50 60

<200 200 à 500 >500

Fréquence en %

Nombre de lymphocytes T CD4

Homme Femme

(43)

La figure ci-dessus montre la répartition du taux de lymphocytes CD42 selon le sexe.

L’effectif des hommes immunodéprimés a diminué de 8,11% soit de 37,84% après six mois à 29,73% après douze mois; chez les femmes on observe une diminution de 4,82% soit de 29,91% après six mois à 24,09% après douze mois. Le nombre de personnes ayant entre 200 et 500 LT CD4 par microlitre de sang a diminué de 2,7% soit de 54,05% après six mois à 51,35% après douze mois chez les hommes tandis que chez les femmes, on observe une augmentation de 2,41% soit de 51,81% après six mois à 54,22% après douze mois de TAR.

Enfin, le nombre de patients vivant avec plus de 500 LT CD4 par microlitre de sang est passé de 3 à7 chez les hommes et de 16 à 18 chez les femmes.

(44)

Chapitre 2 : Discussion

Les nombreuses études cliniques ont permis de savoir, d'une part, que l'éradication du VIH n'est pas possible avec les moyens thérapeutiques actuellement disponibles et, d'autre part, que les interruptions de traitement antirétroviral sont délétères. Une fois le traitement antirétroviral introduit, il est primordial de le poursuivre même si la durée peut être très longue. Pour répondre à la question du moment le plus approprié pour débuter un traitement antirétroviral, il convient, par conséquent, de mettre en balance les bénéfices (diminution de la morbi-mortalité liée au VIH) et les inconvénients d'une exposition prolongée aux antirétroviraux, essentiellement les effets indésirables à long terme.

Comme la plupart des études sur les traitements antirétroviraux, notre étude a montré l’effet de ces traitements sur le nombre de lymphocytes T CD4. Elle a aussi démontré que les femmes étaient plus nombreuses dans la cohorte d’étude. Ce nombre important de femmes vivant avec le VIH a également été observé dans deux récentes études réalisées respectivement au Bénin (62,2%, [13]) et au Togo (68,6%, [14]). Cette forte présence féminine pourrait s’expliquer avant tout par l’anatomie du sexe de la femme, ensuite par la forte exposition au VIH des femmes prostituées mais aussi par la polygamie encore très présente dans les sociétés africaines. Cependant, la peur de certaines contraintes sociales peut amener les hommes à moins participer aux prises en charge thérapeutiques incluant les traitements antirétroviraux.

Le nombre moyen de lymphocytes CD4 passe de 162 cellules par microlitre de sang à l’initiation à 308 cellules par microlitre de sang après six mois puis à 361 cellules par microlitre de sang après douze mois de TAR. Ce résultat très intéressant montre un effet statistiquement significatif après six et douze mois de TAR sur le nombre des lymphocytes T CD4 (p<0,0001). Ceci est d’autant plus intéressant car la capacité de réponse des patients permettra de déterminer le moment où le traitement antiviral HAART (Highly Active AntiRetroviral Therapy) pourra être envisagé [15]. De même, plusieurs essais thérapeutiques ont démontré le bénéfice de l'introduction d'un traitement antirétroviral, tant en terme de survie que de réduction de la progression de la maladie chez les malades ayant un nombre de lymphocytes CD4 inférieur à 200/ l [16, 17]. Même si ces patients ont un pronostic moins bon que ceux débutant un traitement avec un nombre de lymphocytes supérieur à 200/ l [18, 19], la signification pronostique du nombre initial de lymphocytes CD4 s'efface devant celle

(45)

début du traitement [8]. Cela souligne l'obligation d'efficacité immédiate du premier traitement chez ces patients, comme nous l’avons observé, afin d'obtenir la meilleure restauration immunitaire possible dans les meilleurs délais.

La proportion des patients immunodéprimés passe de 70,83% à l’initiation, à 31,67% après six mois de TAR, puis à 25,83% après douze mois de TAR. Ceci confirme l’importance des TAR chez les personnes vivant avec le VIH. Cependant, il faut remarquer qu’entre six et douze mois, il n’y a pas de variation importante de la proportion de patients immunocompétents ayant un taux de CD4 compris entre 200 et 500 cellules par microlitre de sang. Par ailleurs, il faut également remarquer que chez les femmes, les réponses obtenues sont plus satisfaisantes que chez les hommes. En effet, après six mois de TAR, l’effectif des immunodéprimés a chuté de plus de la moitié et on observe une augmentation importante des patients immocompétents [20].

Les patients de la tranche d’âge de 21 à 40 ans constituent 65% de la population d’étude. La prédominance du mode de transmission hétérosexuelle dans les régions tropicales, particulièrement en Afrique subsaharienne, peut expliquer la prévalence de la maladie dans la tranche d’âge de 21 à 40 ans et aussi le fait que cette tranche d’âge représente la population active.

L’ignorance, la négligence, la peur des préjugés, de même que le manque de sensibilisation peuvent expliquer le fait que 70,83% de la population d’étude sont immunodéprimés avant le début du TAR. Par ailleurs, un peu moins du tiers de la population d’étude est resté immunodéprimés sans doute à cause de la non-observance thérapeutique observée chez certains sujets de la population d’étude au cours du traitement. Ce taux d’immunodéprimés restant peut s’expliquer par l’influence des facteurs génétiques de ces patients, par leur nutrition et aussi par des infections opportunes. Des études approfondies doivent être réalisées pour comprendre le rôle de ces facteurs individuels dans l’immunodéficience et l’immunocompétence. Les principaux déterminants de la non-observance thérapeutique peuvent se résumer par l’oubli, le coût du traitement, l’éloignement du centre de traitement ou les effets secondaires du TAR.

L’une des limites de notre étude est la non prise en compte de certains paramètres individuels.

Si le nombre de lymphocytes CD4 est le principal élément de décision, il convient de prendre en compte également les éléments suivants : 1) le pourcentage de lymphocytes CD4 puisqu’une valeur de moins de 15 % des lymphocytes totaux est considérée comme une

(46)

situation à risque d'infection opportuniste dont il faut tenir compte, même si le nombre absolu des lymphocytes CD4 est supérieur à 200/µl [21]. La pente de décroissance des lymphocytes CD4 doit également être prise en compte ; 2) la charge virale plasmatique parce que la valeur pronostique de la charge virale à l'instauration d'un traitement est moins importante que celle des lymphocytes T CD4 lorsqu'elle est inférieure à 100 000 copies/ml. En revanche, plusieurs études de cohortes ont montré qu'une charge virale élevée (en particulier > 100 000 copies/ml) est un facteur pronostique péjoratif, quel que soit le taux de lymphocytes CD4 [18, 22, 23]);

3) l'âge du patient d’autant plus que le risque de progression est plus rapide chez les patients débutant le traitement après 50 ans [18] ; 4) une éventuelle co-infection virale (HVB, HVC) parce que le choix de l'ordre d'introduction respective du traitement de l'hépatite chronique et du VIH est très important.

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CONCLUSION

Cette étude auprès des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine du centre de santé communale d’Allada au cours de la première année de traitement a montré que l’introduction du traitement antirétroviral chez les patients vivant avec le VIH contribue à une augmentation du nombre des lymphocytes T CD4 de ces patients.

Il est important de poursuivre la sensibilisation des populations infectées en particulier auprès des femmes enceintes pour prévenir la transmission materno-fœtale par la prophylaxie antirétrovirale.

Cependant, la lutte contre le sida a été longtemps divisée entre traitement et prévention avec bien peu d’interactions. Le traitement comme outil de prévention combine ces deux actions et requiert une approche plus globale du VIH et des programmes de lutte contre le sida.

Enfin, l’introduction de nouveaux marqueurs de suivi biologique comme la mesure de l’ADN viral dans les cellules du sang périphérique ou de marqueurs d’activation cellulaire ou de l’inflammation permettra un meilleur suivi des patients et une meilleure restauration immunitaire.

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SUGGESTIONS

1- A l’endroit du ministère de la santé et des représentants du programme de lutte contre le VIH/SIDA:

Doter la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo d’un hôpital de zone moderne.

Equiper le laboratoire de la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo d’un appareil de dosage de la charge virale afin d’améliorer le contrôle de l’efficacité de la prise en charge des PV VIH de cette zone.

Améliorer l’espace de travail du laboratoire du centre de santé communal d’Allada.

Renforcer les programmes de sensibilisation des PV VIH sur l’importance de la bonne observance du traitement sur leur état de santé.

2- A l’endroit des dirigeants de l’école polytechnique d’Abomey-Calavi:

Améliorer les conditions de mise en stage des étudiants en fin de formation.

Coordonner le déroulement des stages à travers des visites sur le terrain.

Renforcer les interactions entre les tuteurs de stage et les étudiants.

Mettre un accent particulier sur la pratique des tests de laboratoire.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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(51)

TABLE DES MATIERES

Introduction………...………16

Première partie: Synthèse bibliographique……….………..18

Chapitre1: Physiopathologie du VIH……….…………...19

1- Le virus du VIH………..19

2- Le cycle viral du VIH………...………..20

3- Réponses immunologiques contre le VIH……….………….22

Chapitre2: Classification et fonctions immunologiques des globules blancs………...25

1- Les monocytes………..………25

2- Les lymphocytes………...…25

3- Les polynucléaires………...…….26

Chapitre3: Les antirétroviraux: présentation et mode d’action……….…………24

1- Présentation……….…….………….28

2- Mode d’action………..……….29

2ème partie: Matériel et méthodes………32

Chapitre1: Cadre d’étude………..33

1- Cadre institutionnel………...………..33

2- Cadre technique………...…………33

(52)

Chapitre2: Méthodologie……….…….35

3ème partie: Résultats et discussion………..36

Chapitre1: Résultats……….……….37

1-1 Répartition de la population d’étude………...…………37

1-2 Nombre de lymphocytes T CD4 initial………...……37

1-3 Effet du traitement antirétroviral sur la quantité de lymphocytes T CD4 après six mois……….…………39

1-4 Effet du traitement antirétroviral sur la quantité de lymphocytes T CD4 après douze mois………...………...………40

Chapitre2: Discussion………..……….43

Conclusion………...…………46

Suggestions ………..47

Références bibliographiques………48

Références

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