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CM-Diapos-C2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

L

ICENCE

1 - C

ALCUL

& L

OGIQUE

2 C

HAPITRE

2.

N

OMBRES

C

OMPLEXES

Julie Scholler - Bureau B246

Janvier-février 2020

I. Introduction

x + 2 = 8 et x + 8 = 2

2x = 6 et 6x = 2

x2 = 4 et x2 = 2

x2 − 1 = 0 et x2 + 1 = 0

Crédit : Dimensions par Jos Leys, Étienne Ghys et Aurélien Alvarez

(2)

I. Introduction

Idée de Jean-Robert Argand - 1806

Crédit : Dimensions par Jos Leys, Étienne Ghys et Aurélien Alvarez

I. Introduction

Renaissance

Défi de résolution d’équation du troisième degré

x3 + px +q = 0 Formule de Cardan

Tartaglia 1535 - Cardan 1545

x0 = 3 v u u tq

2 − s

q2

4 + p3 27 + 3

v u u tq

2 + s

q2

4 + p3 27 Pas de sens si q2

4 + p3 27 < 0

Pour tous réels p et q, la courbe de la fonction f : x 7→ x3 +px +q coupe l’axe des abscisses.

∃x ∈ R, f (x) = 0

(3)

I. Introduction

Bombelli

x3 −15x − 4 = 0 4 est une solution de cette équation.

Application de la formule de Cardan x0 = 3

q

2− 11√

−1 + 3 q

2 + 11√

−1 p−1 ?

En posant √

−12 = −1, on a

2− √

−13 = 2−11√

−1 et 2 + √

−13 = 2 + 11√

−1 Cela donne x0 = 4 qui est bien une solution de x3 −15x −4 = 0.

I. Introduction

Consolidation aux XVIIIe et XIXe siècle

Euler

Gauss

Jean Robert Argand

l’abbé Bué

(4)

II. Construction des nombres complexes

Construction des nombres complexes

On considère un nombre imaginaire, noté i, tel que i2 = −1.

Nombre complexe

nombre de la forme z = a +iba et b sont deux réels

a + ib : forme algébrique du nombre complexe z

L’ensemble des nombres complexes est noté C.

i/ R

Soit x ∈ R. On a x = x + i ×0 donc R ⊂ C

II. Construction des nombres complexes

Représentation graphique

Interprétation géométrique de la forme algébrique

On associe à tout nombre complexe z = a + ib le point M de coordonnées (a,b).

Le nombre complexe z est l’affixe du point M.

Le point M de coordonnées (4,2) a pour affixe 4 + 2i.

1 2 3 4

1 2 3

0

M(4,2) +

(5)

II. Construction des nombres complexes

Parties réelle et imaginaire

Soit z un nombre complexe de forme algébrique a +ib.

Le réel a est appelé la partie réelle de z et est noté Re(z).

Le réel b est appelé la partie imaginaire de z et est noté Im(z).

Ainsi, z = Re(z) +iIm(z).

~ e1 e~2

O

M(z) +

Re(z) Im(z)

Re(z) ∈ R et Im(z) ∈ R

z ∈ R ⇔ Im(z) = 0

Si Re(z) = 0, alors on dit que z est imaginaire pur.

II. Construction des nombres complexes

Toutes les opérations classiques sur les nombres réels peuvent être faites avec des nombres complexes.

addition

soustraction

multiplication

division par un nombre différent de 0

(6)

II. Construction des nombres complexes

Conjugaison d’un nombre complexe

Conjugué de z = a + ib

le nombre complexe z = aib = Re(z)− iIm(z)

O

M(z) +

M0(z) +

Re(z) Im(z)

−Im(z)

II. Construction des nombres complexes

Conjugaison et opérations élémentaires

Involution z = z

Compatibilité avec l’addition z +z0 = z +z0 Compatibilité avec la multiplication zz0 = z z0

Compatibilité avec la division

z z0

= z

z0 si z0 6= 0 Compatibilité avec les puissances entières (zn) = zn si n ∈ N

ou si n ∈ Z? et z 6= 0

(7)

III. Résolution des équations du second degré à coefficients réels

Résolution d’équations du second degré à coefficients réels

Soit a un réel non nul. Soient b et c des réels.

On considère l’équation

ax2 + bx +c = 0 Son discriminant ∆ = b2 −4ac est réel.

1. Si ∆ > 0, alors l’équation admet deux solutions réelles distinctes : −b + √

2a et −b − √

∆ 2a .

2. Si ∆ = 0, alors l’équation admet une unique solution réelle :

−b 2a .

3. Si ∆ < 0, alors l’équation admet deux solutions complexes conjuguées non réelles : −b + i

−∆

2a et −b − i

−∆

2a .

III. Résolution des équations du second degré à coefficients réels

Équation polynomiale de degré supérieur strictement à 2 x3 − 3x2 + 4x −2 = 0

Racines d’un polynôme de degré n

Tout polynôme de degré n à coefficients dans R (ou C) admet n racines distinctes ou confondues dans C.

Remarque

(x − z)(x + z) = x2 − (z +z)x + zz z + z ∈ R et zz ∈ R

(8)

IV. Module d’un nombre complexe

Module du nombre complexe z le réel |z| = pa2 +b2

M(z) +

p a2 +b2

b a

∀z ∈ C, |z| ∈ R

La notation du module est compatible avec la valeur absolue des nombres réels.

D’après le théorème de Pythagore, le module d’un nombre complexe z est la distance OM de l’origine O du repère au point M d’affixe z.

IV. Module d’un nombre complexe

Compatibilité du module avec produit, quotient et conjugaison

Soient z1 et z2 deux nombres complexes.

Alors les propriétés suivantes sont vérifiées.

Compatibilité avec la multiplication |z1z2| = |z1|·|z2| Compatibilité avec la division

z1 z2

= |z1|

|z2| si z2 6= 0 Compatibilité avec la conjugaison |z| = |z|

(9)

IV. Module d’un nombre complexe

Pour tous réels x et y, les nombres complexes

z = x + iy, z = xiy, −z = −x + iy, −z = −x − iy ont le même module :

q

x2 + y2.

+z

|z| iIm(z)

Re(z) +z

−z+

−z+

V. Nombres complexes et trigonométrie

Ensemble des nombres de module 1

Soit z un nombre complexe tel que |z| = 1.

O

z

cos(θ) sin(θ)

On a z = cos(θ) +i sin(θ) avec

(Re (z) = cos(θ) Im (z) = sin(θ) On pose f : θ 7→ cos(θ) + isin(θ).

Soient θ et ϕ deux réels. Que vaut f (θ)× f(ϕ) ?

(10)

V. Nombres complexes et trigonométrie

Ensemble des nombres de module 1

Pour tout réel θ, on note eiθ le nombre complexe eiθ = cos(θ) +i sin(θ)

O cos(θ) eiθ sin(θ)

Reeiθ = cos(θ) et Imeiθ = sin(θ)

V. Nombres complexes et trigonométrie

Identité d’Euler

e i π + 1 = 0

« Mathematics, rightly viewed, possesses not only truth, but supreme beauty. »

Bertrand Russel

(11)

V. Nombres complexes et trigonométrie

On note U l’ensemble des nombres complexes de module 1.

Propriétés

Soient θ et ϕ deux réels. Les propriétés suivantes sont vérifiées.

Le produit de deux éléments de U est dans U eiθeiϕ = ei(θ+ϕ)

Le conjugué d’un élément de U est dans U : eiθ = e−iθ

L’inverse d’un élément de U est dans U : eiθ−1 = e−iθ = eiθ

Le quotient de deux éléments de U est dans U eiθ

eiϕ = ei(θ−ϕ)

Ces propriétés justifient l’emploi de l’exponentielle.

V. Nombres complexes et trigonométrie

Argument d’un nombre complexe z non nul tout réel θ tel que z = |z|e

Argument principal d’un nombre complexe z non nul l’unique réel θ dans ]− π, π] tel que z = |z|eiθ

on le note arg(z)

~ e1 e~2

O

θ = arg(z)

|z|

M(z)

Pour z = a + ib ∈ C, θ = arg(z) vérifie

cos(θ) = a

|z| sin(θ) = b

|z|

(12)

V. Nombres complexes et trigonométrie

Forme trigonométrique de z

une écriture de la forme z = |z|cos(θ) +i sin(θ)

Forme exponentielle de z

une écriture sous la forme z = |z|eiθ

V. Nombres complexes et trigonométrie

Lieu géométrique

Visualiser dans el plan R2 l’ensemble des points dont l’affixe est dans les ensembles suivants

E1 = {z ∈ C, |z| 6 2}

E2 = {z ∈ C, 1 6 |z| 6 2}

E3 =

z ∈ C, arg(z) = π 2

E4 =

z ∈ C, |arg(z)| = π 4

E5 =

z ∈ C, 0 6 arg(z) 6 π 2

E6 = {z ∈ C, |z| = 3 et 0 6 arg(z) 6 π}

Références

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