ABONNEMENTS Un an: Six mois:

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. ^pa

Jeudi 14· Novembre 1895.

B u r e a u x : R u e d u P a r c , 65.

ABONNEMENTS Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux, de ρο%ν Paraissant Ie Jeudi et le Dimanche à la Ctax-de-Fcnds.

ANNON6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e d e l a Société i n t e r c a u t o n a l e d e s liulusl r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s I t u r c a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

Société des fabriques de spiraux réunies

L'augmentation dii prix des spiraux que vient de décréter la nouvelle société, a causé une certaine émotion dans le monde horloger et l'on prédit déjà une durée éphémère à la nouvelle entreprise qui, au dire de plusieurs, tombera pour des causes pareilles à celles qui ont provoque la chute d'autres organismes semblables, du Comptoir général des ébauches pour n'en citer qu'un.

C'est qu'on n'y est pas allé de main morte. La hausse, que l'on a eu soin de ne pas annoncer à l'avance pour éviter la spéculation sur les stocks assez con- sidérables qui existent dans les fabriqués et dans les magasins de détail, est de

100 °/o, ni plus ni moins.

Dans le but de nantir l'opinion publique des mobiles auxquels les nouveaux asso- ciés ont obéi et des nécessités qu'ils ont subies, une délégation d'actionnaires de la société, s'est rendue auprès du secré- taire général de la Chambre cantonale du commerce et lui a l'ait un exposé de la situation, que l'on peut résumer comme suit :

L'industrie des spiraux a passé par toutes les péripéties déjà décrites pour d'autres branches de l'horlogerie. Pros- père, très prospère même, lors de la création des premiers établissements qui manufacturèrent ce produit délicat, la concurrence par lu baisse des prix l'a fait descendre au rang des industries lt's moins productives, et à ce point que certains établissements, des mieux orga- nisés et outillés, ont vu, depuis quelques années, s'ouvrir pour eux l'ère des défi- cits.

Préoceuppés d'une situation dont les effets se taisaient sentir d'une façon plus

ou moins intense dans chaque fabrique, convaincus que sa prolongation les con- duirait tous à la ruine certaine, les in- téressés ont procédé à l'examen cons- ciencieux des mesures de sauvetage qui s'offraient à eux. Deux voies étaient ou- vertes : Elever les prix de vente assez fortement pour que patrons et ouvriers y trouvent leur compte. Transporter l'outillage et les procédés de fabrication d'un ou deux établissements à l'étranger, aux Etats-Unis, par exemple, où des offres alléchantes sont laites en perma- nence.

On s'est décidé pour la première alternative ; et l'on a bien fait.

Décréter une hausse est chose facile ; l'appliquer l'est moins. Les fabricants de spiraux sont, il est vrai, placés, au point de vue d'une association des efforts', dans des conditions plus avantageuses que ne l'étaient les fabricants d'ébauches, par exemple. Chez ces derniers, la dissi- dence représentait une notable partie de la production totale, tandis que tous les fabricants de spiraux sont associés. Point de dissidence, par conséquent, aucune concurrence extérieure à craindre.

Et pourtant, les intéressés, instruits par l'expérience, et prolilanl des leçons de l'histoire de nos groupements profes- sionnels, ont compris qu'ils devaient jS'unir plus étroitement encore que ne

l'avaient fait les fabricants d'ébauches ; s'unir au point d'y perdre leur individua- lité.

Poursuivons notre comparaison. Le Comptoir général des ébauches achetait, la production des établissements action- naires et la vendait à la clientèle. La société des fabriques de spiraux réunies

— qui est une société d'actionnaires — est devenue propriétaire de toutes les fabriques, de leur outillage et de leurs procédés de fabrication. Elle les exploite à ses risques et périls et les anciens

propriétaires sont les directeurs à paie tixe de leurs établissements respectifs.

Quant au but que se propose la société, on peut le détailler comme suit :

1° Sauver l'industrie suisse des spi- raux de la ruine et. la placer dans une situation normale.

~i° Améliorer la position matérielle des ouvriers et ouvrières.

3" Améliorer la qualité des produits.

* * *

L'exécution de ce programme com- porte-t-elle une augmentation des prix' de vente de 100 °/o ? Question délicate s'il en fut, à laquelle les intéressés ré- pondent affirmativement, avec une éner- gie et une conviction remarquables.

« Nous ne saurions assez le répéter, disent-ils: quelques-uns de nos établis- sements marchaient de déficit en déficit, les autres nouaient tout juste les deux bouts et nous courions tous à la ruine.

Ce 100 % qu'on nous jette à la tète comme une énormité est indispensable à l'exécution de notre programme.. Il ne représente d'ailleurs que II centimes en- viron par spiral; trois centimes par montre, sur une partie essentielle et des plus délicates. On peut voir l'heure sur un cadran avec une vilaine aiguille; on ne peut régler une montre sans un bon spiral. L'échappement et le spiral, c'est l'unie de la montre.

« Nos ouvriers et ouvrières en étaient

malheureusement arrivés à une situation

tout aussi précaire que la nôtre. Notre

premier soin va être d'augmenter leurs

salaires de 10 % et d'y ajouter une

prime spéciale, proportionnée au temps

de séjour dans nos établissements. Jus-

qu'ici, dans certaines fabriques, les ou-

vriers payaient la moitié de la prime

d'assurance contre les accidents : à l'a-

venir, la caisse de la société en prendra

toute la charge. Enfin, nous allons, con-

314 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

!'oralement à nos statuts, prélever an- nuellement, sur nos bénéfices, une cer- taine somme, qui sera consacrée à la fondation d'une caisse de secours et de retraite en faveur de notre personnel ouvrier.

« N o u s n ' é t o n n e r o n s personne, disent- ils encore, en déclarant rpie la baisse continue des prix de vente se serait fatalement traduite p a r un affaissement de la qualité. Nous vouerons tous nos soins à améliorer la qualité du spiral, cet organe essentiel de la m o n t r e . Jus- qu'ici, les combées m a n q u é e s ou impar- faitement réussies trouvaient leur écou- lement à des prix quelconques, soit chez n o u s soit à l'étranger; dès aujourd'hui, celte partie de la production sera détruite.

« Tout cela absorbera une partie no- table du bénéfice réalisé grâce à nos nouveaux tarifs — dont les prix sont ceux d'il y a dix ans — et nous placera tout simplement dans une situation nor- m a l e : nous n'aurions aucune peine à en d o n n e r la preuve. Et puis, concluent-ils, une augmentation plus faible, de 30°/o par e x e m p l e — qui ne nous aurait pas permis d'atteindre notre but général, on ne saurait trop le répéter — aurait été tout simplement supportée par les régleurs, contre toute équité. Ces trois centimes, les obligeront à relever de 20 à 23 c e n t i m e s , le prix du carton de réglages: c'est toute la hausse immédiate que subira la m o n t r e . »

Les explications qui précèdent sulli- ronl-elles à désarmer les critiques qui ont accueilli le tarif de la société des fabriques de spiraux réunies? C'est peu p r o b a b l e ; mais elles les atténueront, dans une certaine mesure. Doubler les prix de vente, paraîtra quand môme trop fort.

Comme la nouvelle société parait dé- cidée, malgré tout, à ne pas reculer d'une semelle, il faut l'attendre à l'œuvre et suivre d'un œil sympathique la réalisa- tion des réformes humanitaires inscrites dans son p r o g r a m m e . Quant au reste, il sera curieux de voir si un relèvement du IUO°/o des prix de l'une des parties de la montre est viable: p o u r être har- die, la tentative n'en est pas moins intéressante.

Exposition nationale suisse Genève 1896

P o u r le groupe 1 horlogerie, 217 ins- criptions ont été reçues : il y a eu à Zurich 278 exposants. Ce déficit, qui peut étonner, puisque en somme l'horlogerie est noire principale industrie, peut s'ex- pliquer par ce fait que le groupe est encore ouvert aux inscriptions, que, depuis 1KS3, une crise intense a sévi sur les centres horlogers et que certaines

divisions du groupe ont été attribuées cette fois-ci au groupe 2 bijouterie. Là les inscriptions sont au n o m b r e de (i.'t

contre !12 exposants seulement à Zurich.

Au groupe 3 instruments de précision, il y a diminution, 34 contre 33 ; cela provient également d ' u n e divergence du programme attribuant, à Zurich, les instruments électriques à ce groupe-ci, tandis qu'ils rentreront dans le groupe spécial de l'électricité. L e groupe 4 soie- ries, 37 contre 95), comportera surtout deux grandes collectivités, baloise et zuricoisc, qui préparent une exposition merveilleuse: de ce chef, le déticil est plus apparent que réel et ce ne seront que de petites maisons qui feront défaut.

L'horlogerie à Madagascar

L'« Horloger-Bijoutier » détache les ren- seignements suivants d'une lettre particulière qu'il reçoit d'un officier faisant partie du corps expéditionnaire de Madagascar.

«Au sujet des renseignements pouvant in- téresser le commerce de l'horlogerie, et que je vous ai promis, voici ce que je puis vous dire : <

« Le Malgache est comme tous ses confrè- res les nègres, vantard, aimant la gloriole et le clinquant: vous pouvez y joindre le créole blanc jusqu'au mulâtre noir qui s'intitule créole.

« Doue, tout noir qui se respecte a une montre. Cela le pose, el il a soin de la porter bien apparente, avec une chaîne, s'il en a une.

«Mais, comme il est intelligent, il est tout décontenancé quand la camelolte qu'on lui a vendue ne marche plus ou bout de quel- ques jours. 11 consentirait à payer un peu plus cher et avoir de la marchandise à peu près convenable. Malgré cela, il ne faut pas que cela soit trop cher il n'achètera jamais des montres atteignant le prix de 40 à 50 francs.

« Voici ce qui se vend sur le marché : on trouve pour IG prix de 5 à 10 francs une mon- tre dite Walerbury. C'est la seule marque qu'il y ait dessus.

« Quand on' tourne la couronne pour mon- ter la montre, on entend un bruit comme lorsque l'on monte les vieilles rôtissoires.

Celte montre

1

marche pendant huit à quinze jours. Elle est irréparable et d'ailleurs le Malgache paierait trop cher sa réparation si c'était possible, car le vendeur est généralement un épicier.

« On vendrait facilement ici des montres de 20 à 30 francs nu maximum, en métal oxydé et doré, qui. sans être des montres par- faites au point de vue de la régularité, feraient cependant un bon usage.

« Il faudrait pour cela un représentant actif el sérieux, choisi parmi les commerçants du pays : mais la chose serait assez difficile à trouver pour le moment.

Le régime des successions en France

On vient de distribuer a la Chambre fran- çaise, le rapport supplémentaire fait au nom de la Commission du budget de 1805, sur le futur régime fiscal des successions, projet qui a été disjoint, en son temps, du budget de

lSUôet rendu indépendant du budget de ISiHi.

Le premier rapport fut déposé le 10 novembre 1801: celui-ci l'a été le 22 octobre dernier, et

le projet à été mis en tète de l'ordre du jour après le défilé des interpellations, car les ré- sultats financiers qui doivent en dérouler sont escomptés pour l'équilibre instable du pro- chain exercice.

Un économiste français, M''Alexis Audouard consacre, les réflexions qui suivent à cette intéressante question :

Rarement, un projet de loi intéresse directe- ment tant de inonde que celui dont nous nous occupons. Tous les Français sont, en effet, soucieux de laisser quelque chose, et ceux qui sont aptes à hériter sont désireux que l'héritage qu'ils attendent leur arrive avec le moins de déchet possible. Beaucoup sont trompés dans leurs espérances, mais tous participent de l'une ou de fautrede ces opéra- tions, suivant les phases de leur existence, sauf les philosophes, qui, comme Bias ou Thomas Véroloque portent tout avec eux ou bien les malheureux qui n'ont réussi à rien.

Or, il nous semble que le projet en question est fait pour susciter des grincements de dents quand il sera appliqué, car sous prétexte de dégrever les successions lilliputiennes, il aggrave celles qui ont quelque consistance, auxquelles il applique le cœfficient d'une progression mathématique, calculée à la I)OiUiC franquette, sans aucun mélange de science fiscale ni administrative, et compli- quée d'une sorte de transmission mystique, essentiellement contraire au principe du Code civil suivant lequel le mort saisit le vif. C'est ainsi que les droits de succession en ligne directe, c'est-à-dire entre descendants el as- cendants ou inversement lesquels varient de 1 à 4 p. 100, seront doublés ou triplés suivant le nombre de degrés de descendance ou d'as- cendance: le fils payant double, c'est-à-dire de 2 à 8 p. 100 sur l'héritage de son père, l'arriére-pelil-fils de 3 à 12 p. 100 et récipro- quement dans l'ordre contraire, afin que l'Etat ne perde pas le bénéfice des transmissions qui auraient eu lieu si les décès dans la famille avaient eu lieu dans l'ordre normal ou au degré immédiat.

Le législateur s'est arrêté au troisième de- gré: mais il n'y a pas de raison pour qu'une autre fois on ne revise le dispositif, de sorte que, pour la quatrième génération, les droits seraient de lu p. 100, et pour le cinquième de 20. Or, le cas n'est pas impossible et on pourrait en citer les exemples parmi les femmes. Les droits successoraux entre époux oscilleraient de 3,75 à ϋ : entre frères et sœurs, de 8,00 à 11 p. 100: entre oncles et tantes et neveux ou nièces de 10 à 16: entre grands- oncles, grand'tantes, petits neveux ou petites nièces et entre cousins germains, de I i à IS:

entre parents au-delà du quatrième degré et entre personnes non parentes, de 14 à "JO. Les legs (

1

I donations faits aux départements, aux communes et aux institutions ou établisse- ments d'utilité publiques ou autorisés, ne paieraient que 11,25 p. 100. Les donations entre vifs seraient enregistrées d'après le tarif suivant: en ligne directe, donations portant partage. 2, 50 p. 100: donations par contrat de mariage, 2.75 p. 100: autres donations 3,75 p. 100; en ligne collatérale ou autrement : entre époux. 5 p. 100, entre frères el sœurs

10 p. 100, entre oncles et tantes et neveux ou nièces 11,50 p. 100: entre grands-oncles el grands'tantes, petits neveux, petites nièces et cousins germains I i p. 100: entre parents au-delà du quatrième degré et autres person- nes non parents 10,50 p. 100. Il est vrai que les donateurs ont la ressource de faire leurs largesses par simple transmission de la main à la main.

L'une des conséquences de la progression

des droits est la réduction du passif des suc-

cessions. Cette ablation du passifa une grandi'

importance, aujourd'hui cpie la dette est sou-

vent un instrument de travail et que l'on hypo-

thèque une propriété au Crédit foncier, dans

« /"T^yçyvvinï •

LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E vil 5

l e b u t de se p r o c u r e r u n c a p i t a l q u e l ' o n fait e n t r e r en fonction a i l l e u r s . M a i s il f a u d r a éta- b l i r des f o r m u l e s m a t h é m a t i q u e s d é l i c a t e s e t sujettes à b i e n d e s d i s c u s s i o n s p o u r d é t e r m i n e r e x a c t e m e n t la v a l e u r d e s s u c c e s s i o n s g r e v é e s p a r d e s a n n u i t é s q u i , c o m m e c e l l e s du C r é d i t f o n c i e r , . c o m p o r t e n t u n e l i b é r a t i o n f i n a l e .

Nouvelles diverses

A s s u r a n c e . — L * a s s i s t a n c e p u b l i q u e d e la v i l l e d e B e r n e c o n s t a t e u n e d i m i n u t i o n d e s s e c o u r s a c c o r d é s à la c a t é g o r i e d e s a s s i s t é s t e m p o r a i r e s . E l l e a t t r i b u e ce fait a u x b o n s effets d e s c u i s s e s d ' a s s u r a n c e s c o n t r e le c h ô - m a g e .

M œ u r s a m é r i c a i n e s . — D a n s le Jour- nal des économistes, M . G. T r i c o c h e é t u d i e la s i t u a t i o n d e s n o i r s a u x E t a t s - U n i s :

E n V i r g i n i e , b l a n c s et n è g r e s n e p e u v e n t s ' a s s e o i r c o t e à c o t e clans le m ê m e t r a m w a y . E n T e n n e s s e e , les n o i r s n e p e u v e n t p a s f a i r e p a r t i e d u j u r y , e t les lois o r d o n n e n t la séparation des races s u r l e s v o i e s f e r r é e s . D a n s u n a u t r e E t a l , d u r a n t l'été d e 1 8 8 9 , u n pasteur p r o l e s t a n t de c o u l e u r , q u i s t a t i o n - n a i t d a n s u n w a g o n blanc fut s a i s i e t . . . fouet- t é p a r l e s a u t r e s v o y a g e u r s .

U n m u l â t r e se v o i t r e f u s e r l ' e n t r é e d ' u n t e m p l e d e blancs.

A N e w - J e r s e y , les g e n s de c o u l e u r n e p e u - v e n t se b a i g n e r d a n s l ' O c é a n a u x m ê m e s h e u r e s q u e l e s b l a n c s .

L e s associations chrétiennes de j e u n e s g e n s s o n t f e r m é e s a u x n o i r s .

E t il y a s e p t m i l l i o n s de n o i r s a u x E t a l s - U n i s .

L e s d r o i t s d ' e n t r é e d e l a d o u a n e a n g l a i s e o n t r a p p o r t é à l ' é t a t , p o u r l ' a n n é e

a l l a n t d u 3 1 m a r s 1894 a u 3 1 m a r s 1 8 9 5 , la s o m m e d e 6 7 7 , 5 2 2 , 1 7 5 f r a n c s . Ge chiffre r e - p r é s e n t e u n g a i n d e 11,00(5,250 f r a n c s s u r l ' a n n é e p r é c é d e n t e .

L e s d r o i t s d ' e n t r é e s u r le r h u m o n t p r o d u i t 5 1 , 7 3 3 , 0 7 5 f r a n c s . C'est u n b e a u d e n i e r p o u r u n p a y s o ù l e s s o c i é t é s de t e m p é r a n c e a b o n - d e n t . L e s a u t r e s s p i r i t u e u x , la b i è r e , le t h é e t le t a b a c s o n t e n t r é s e n q u a n t i t é s p l u s c o n s i - d é r a b l e s , m a i s l ' i m p o r t a t i o n d u v i n v a en d i - m i n u a n t d ' a n n é e en a n n é e . E s t - c e à c a u s e d u p h y l l o x é r a ? L e s A n g l a i s a u r a i e n t - i l s d é c o u - v e r t u n m o y e n d e f a b r i c a t i o n s u p é r i e u r a u n o t r e ! M y s t è r e !

7,(Wo' a r t i c l e s d e c o n t r e b a n d e o n t été s a i s i s . P o u r n e p a s f a i r e d e t o r t a u c o m m e r c e a n - g l a i s , le t a b a c et les s p i r i t u e u x s a i s i s s o n t m i s à b o r d d ' u n v a i s s e a u d e l ' E t a t et j e t é s à l a m e r .

Avis

Dès ce jour, les Bureaux de la Chambre cantonale du Commerce, de l'Industrie et du Travail, sont transférés R u e d u P a r e , 6 5 , Ghaux-de-Fonds.

aux

à A r o g n o L a f a b r i q u e M a n z o n i fils & Cic,

( S u i s s e ) — F a b r i q u e d e F i n i s s a g e s . — S p é c i a - lité en P e t i t e s P i è c e s d e 9 '/a à 1 4 ' " . R e p r é - s e n t é e à la C h a u x - d e - F o n d s p a r M . Ch5 L e u b a , r u e d e s E n v e r s , 3 4 — c o m m u n i q u e a u x f a b r i - c a n t s ce q u i s u i t :

Il p a r a i t q u e , d e p u i s q u e l q u e t e m p s , o n offre s u r le m a r c h é h o r l o g e r d e s p r o d u i t s ,

s o i - d i s a n t d ' A r o g n o o u d u T e s s i n , q u e la c l i e n t è l e j u g e c o m m e é t a n t d e q u a l i t é t r è s i n f é r i e u r e .

D e r n i è r e m e n t , u n p l a n t e u r d ' é c h a p p e m e n t s n o u s r e t o u r n a i t d e s p i è c e s a v e c q u a n t i t é d ' o b - s e r v a t i o n s e t d e r e p r o c h e s , c r o y a n t s e t r o u v e r e n p r é s e n c e d e n o s m o u v e m e n t s . A p r è s é- c h a n g e d ' e x p l i c a t i o n s , o n a d é c o u v e r t q u e l e s m o u v e m e n t s i n c r i m i n é s n ' é t a i e n t p a s de n o t r e f a b r i c a t i o n .

P o u r p r o t é g e r la b o n n e r é p u t a t i o n d o n t j o u i s s e n t n o s p r o d u i t s , n o u s n o u s o c c u p o n s d e l a c r é a t i o n d ' u n e m a r q u e d o n t c o n n a i s - s a n c e v o u s s e r a d o n n é e p l u s t a r d .

E n a t t e n d a n t n o u s v o u s p r i o n s , — c h a q u e fois q u e n o u s a u r o n s le p l a i s i r d e v o u s l i v r e r d e n o s m o u v e m e n t s , — d e b i e n v o u l o i r i n - d i q u e r , s o i t a u x p l a n t e u r s , s o i t a u x t e r m i - n e u r s , la p r o v e n a n c e e x a c t e , c'est-à-dire le n o m d e la f a b r i q u e , afin d ' é v i t e r t o u t e e r r e u r à n o t r e p r é j u d i c e .

N o u s s a i s i s s o n s c e t t e o c c a s i o n p o u r n o u s r e c o m m a n d e r d e n o u v e a u à v o s c h e r s o r d r e s , et v o u s a s s u r o n s q u e , à q u a l i t é é g a l e , n o s p r i x p e u v e n t l u t t e r a v a n t a g e u s e m e n t a v e c n ' i m p o r t e q u e l l e f a b r i q u é ,

Nous informons, en même temps, tous ceux oui peuvent y avoir intérêt, que nous exploitons, en ce moment, un brevet de répétition heures et quarts, système sim- plifié, en grandeur '21'", verre et savon.,

dont nous livrons le blanc en excellente qualité, à un prix défiant tonte concur- rence. Envoi d'échantillons sur demande.

Manzoni fils & C

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du 13 Novembre i8g5 A r g e n t fin e n g r e n a i l l e s . . fr. I K i . 5 0 le k i l o .

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ΙΥΓΗ.Α. RICHARDET

ftibr. it'aifnllles CHAUX-DE-FONDS

P a r c B O . 3*32

38ΕΒΒ3ΒΒ^ΒΒ83ΒΒ3Β

AVIS

L n e m a i s o n s é r i e u s e f a b r i q u a n t s p é c i a l e m e n t la petite pièce a n c r e b o n m a r c h é et g a r a n t i e , d é s i r e e n t r e r en r e l a t i o n a v e c d e b o n n e s m a i s o n s .

E c r i r e a u x i n i t i a l e s H . S . a u

b u r e a u du J o u r n a l . 3 3 7 1

Mécanicien

On demande un mécanicien sérieux, marié, faiseur d'é- tampes, possédant, de bonnes connaissances pour soigner un moteur. Place stable.

S'adresser au bureau du

Journal. IWTf)

Avis aux fabric ^,s d'horlogerie

U n j e u n e h o m m e m a r i é d é s i r e t r o u v e r e n g a g e m e n t e n é t r a n g e r d a n s u n e m a i s o n d ' h o r l o g e r i e c o m m e r h a b i l l e u r . d e b o i t e s : il s e c h a r g e r a i t d u s e c r e t , du f i n i s s a g e

et p o l i s s a g e . 3 3 8 8 P a r l e et é c r i t l ' a r g l a i s c o u r a m -

m e n t . — A d r . l e t t r e s s o u s chiffre B . P . nu b u r e a u du J o u r n a l .

On demande

pour entrée immédiate : Deux bons ouvriers do- reurs et un adoucisseur ou

adoucisseuse. -WH-) S'adresser à M. Jean

Roth, doreur, Tramelan.

On demande

Un bon ouvrier é m a i l l e u r .

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