Commerce extérieur

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Trente-sixième Année. — f i " 65. Mercredi, 10 HoÛt 1921 Bureaux: Rue. de la Serre, 58

IA TMMTION HORLOBÈRE

SUISSE

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La part du «capitaliste»

Les organes du socialisme et du syndica- lisme ouvrier, la Lutte Syndicale particulière- ment, se font un jeu de publier chaque semaine les dividendes de quelques maisons industrielles. On sait à quoi vise ce petit jeu : entretenir savamment chez l'ouvrier la haine du capital... des autres, et préparer doucement la socialisation des industries, soit par la révo- lution violente, soit par la spoliation légale, si l'on peut dire.

Nous connaissons cette petite manœuvre, qui serait de loyale guerre si les secrétaires syndicalistes y ajoutaient la liste des entreprises qui n'ont donné qu'un dividende modeste (2 ou 3 % ) . quand ce ne fut pas zéro tout court, et s'ils voulaient bien ajouter que, dans leur moyenne, les dividendes de nos banques et de nos sociétés industrielles sont à peine supé- rieurs, en chiffres absolus, à l'intérêt que les c o o p é r a i e n t socialistes perçoivent sans travail personnel, sur les bons de dépôt ou les obligations de leurs coopératives. Il lui est même inférieur, si l'on considère que l'obligation constitue une créance garantie, sauf convention contraire, par tout l'actif social, tandis que l'action du « capitaliste » est sujette a tous les risques et aléas de l'entreprise. Hélas, la lutte de classe forcenée n'admettrait point une si belle loyauté.

Que tout ce que nous venons de dire est exact, les chiffres le prouvent. Ils prouvent autre chose encore, à savoir que la somme des dividendes distribués au capital d'une entreprise est de beaucoup inférieure aux salaires qu'elle paie à ses ouvriers. Il est bon qu'on le sache, dans les milieux de l'horlogerie, pour pouvoir répondre en bonne connaissance de cause à certaines provocations trop intéressées.

* * *

Premier point :

Si l'on ouvre le dernier Bulletin mensuel de la Société de Banque Suisse, on constate que le dividende moyen des principales banques commerciales de la Suisse a fléchi depuis 1913. Nous disons b i e n : depuis 1913 et non pas depuis 1917 ou 18, ce qui irait de soi. En 1913, avant les grosses affaires de guerre, le dividende moyen de ces banques était de 7,22

% . En 1919 — année de son maximum — il montait à 7,875 p o u r redescendre à 6,362 % en 1920. Il y a apparence que la descente s'ac- centuera quelque peu dans les années 1921 et 1922, la situation des banques suivant toujours de près celle de la grande industrie.

6 , 3 6 2 % ? C'est à peine un peu plus que l'in- térêt servi en toute sécurité aux obligataires d'une Coopérative.

Deuxième point :

L'Association suisse des Constructeurs de machines a étudié, dans son quinzième rap- port annuel, la relation du dividende distribué

et de la somme des salaires, chez trente de ses membres, tous sociétés anonymes. Ces trente maisons occupent ensemble les deux tiers du personnel total de l'Association. Et cette statistique porte sur les années 1911 à 1920, qui représentent, par la succession des années maigres et des années grasses, une moyenne assez convenable.

Si nous réunissons ces données dans trois groupes distincts, assez homogènes, n o u s allons trouver ces moyennes annuelles ci :

Capital-actions Dividendes Salaires (le tout en millions de francs)

1911-14 113,3 7,45 54,4 1914-18 145,9 14,59 82.3 1919-20 205,2 20,08 13,5 Les chiffres qu'on vient de lire constituent, on l'a vu, des moyennes annuelles. Pour l'ensemble des années 1911 à 1920, la somme des dividendes s'est élevée à 120,8 millions de francs, contre 815,9 millions en salaires. L'écart est-il assez grand ?

Mieux encore.

Si, dans ces 120,8 millions de dividende, le statisticien prélève le rendement normal du capital engagé (comme si ce capital était placé en obligations garanties au lieu de l'être en actions) il trouve, comme surplus de rendement ou, si l'on veut, comme prime aux risques du placement, une somme de 35 millions seulement en dix ans, ce qui représente trois millions et demi par an sur un capital moyen de 150 millions de francs. Le plus fort, c'est que, si ces 35 millions étaient réparti» entre les 30.000 ouvriers et employés des Sociétés dont nous parlons, chacun d'eux recevrait une gra- tification moyenne de 130 francs par an, à savoir de 5 à 8 centimes à l'heure! P o u r qu'il ne subsiste aucune équivoque dans les esprits, nous osons rappeler que ce prélèvement est parfaitement légitime et indispensable, puis- qu'il correspond à un risque accru. Si l'action- naire ne touchait jamais plus que la possession d'un livret d'épargne ou le détenteur du fonds d'Etat, il abandonnerait la parlie et refuserait ses fonds à l'industrie, ce qui serait tout sim- plement notre ruine et celle des ouvriers. C'est à quoi tendent, très constamment, ces orateurs de fontaines publiques qui dénoncent « l'ex ploitation» du travailleur par le capitaliste

« r e p u » . Ce ne sont pas, en tout cas, les pro- chains dividendes de l'industrie horlogère qui donneront du ventre à ces capitalistes abhor rés !

Par un autre chapitre, le rapport de l'Asso- ciation suisse des Constructeurs de machines corrobore les indications du Bulletin de la Société de banque Suisse sur le dividende moyen des entreprises. Nous venons de voir ce qu'ils furent dans la grande banque. Or, dans l'ensemble de l'industrie suisse, le dividende moyen ne dépassa pas 1 1 %^{e n} 1917, année très favorable. Il s'éleva au-dessus de cette moyenne dans l'industrie alimentaire (12,50), dans l'industrie chimique (20,92), dans

l'industrie métallurgique (11,20). Partout ailleurs, la moyenne du dividende resta inférieure, et le dividende moyen de l'industrie chimique, cette année-là, prouve assez nettement que toutes les fabriques de produits chimiques n'atteignirent pas aux résultats superbes des grandes usines bàloises.

Tout ce que nous venons d'exprimer — en chiffres précis — démontre à quel point la participation aux bénéfices obligatoire serait une déception pour le m o n d e des employés et des ouvriers, — sans compter qu'elle présente des vices d'ordre psychologique que nous avons énumérés ailleurs et qui la rendent impratica- ble dans une grande usine. Hors du travail aux pièces, seule rénumération équitable de l'ouvrier qualifié, ou, si l'on veut, hors du sys- tème des primes à la production, qui assure à chacun son dû si les taux sont calculés avec une parfaite intelligence des besoins de l'exis- tence humaine, hors de ces systèmes simples et rationnels, tout le reste est utopie. P . D \

Informations

Remboursement des taxes pour les permis d'importations non utilisés.

(Communiqué du Service de l'importation et de l'exportation du Département fédéral de l'écono- mie publique.) — Les demandes de remboursement des taxes perçues pour les permis d'importation non utilisés ne peuvent être prises en consi- dération que dans les 5 jours après l'échéance de la validité des permis délivrés par le Service de l'importation et de l'exportation. Le requérant doit fournir les preuves justifiant que des circons- tances, pour lesquelles il ne peut être rendu res- ponsable, l'ont mis dans l'impossibilité d'utiliser le permis.

Billets de banque de l'Empire allemand.

(Communiqué du Départ, fédéral des finances).

La Direction de la Banque impériale allemande a porté à la connaissance de la Banque nationale suisse que non seulement la Banque de l'Empire ou l'Empire lui-même ne traitent ni évaluent diffé- remment les billets de banque pourvus de l'estampille verte et ceux pourvus de l'estampille rouge, mais qu'ils n'ont pas l'intention de le faire.

Le timbre vert pour l'application du numéro et de la lettre aurait été employé temporairement pour les billets de banque de mille et de cent marks en vue d'éviter des déplacements d'argent dans des buts de spéculations, à l'époque où, après l'armistice, les billets de banque de l'Empire en circulation dans les régions autrefois occupées de la France et de la Belgique ont dû être échangés.

Cet échange étant depuis longtemps déjà terminé, on serait revenu à l'impression rouge et il n'y aurait dès lors plus aucune raison de traiter diflc- remment les billets de banque de l'Empire avec estampille verte et ceux avec estampille rouge.

Brésil. — Droits d'entrée majorés.

Le parlement brésilien vient de voter une loi d'exception autorisant le gouvernement à quadru- pler le droit d'entrée pour une série d'articles de

luxe, dont les objets de parure, aussi longtemps que ie change est au-dessous de 10 pence.

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À

428 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E

Etats-Unis d'Amérique.

Factures consulaires.

Le Consulat américain à Berne porte à la connaissance des intéressés que les prescriptions in- diquées ci-après, concernant les factures consulaires, sont entrées en vigueur :

«Les factures consulaires, outre les données re- quises par la loi depuis l'entrée en vigueur du

«Emergency Tariff Act», doivent contenir la men- tion de la date d'achat ou de la date à laquelle l'achat fut agréé, ainsi que la déclaration expli- quant sur quelle base la valeur de l'envoi est calculée, en or, en argent, ou en papier».

Ces déclarations doivent être faites dans la seconde colonne après les mots : W e further de- clare

Commerce extérieur

Australie.

Le commerce extérieur australien pour l'année fiscale du 1er juillet 1920 au 30 juin 1921 est assez défavorable.

L'importation a passé de 98 millions pour la pé- riode 1919/20 à 162 millions liv. st. en 1920/21, par contre, l'exportation a passé de 149 millions à 132 millions liv. st.

Chine.

Le commerce extérieur de la Chine, a atteint en 1920 762 millions de Haikuan ï a e l s1) contre 679 en 1919 et 586 en 1913.

Les chifires respectifs à l'exportation sont de 542, 631 et 403 millions et ceux à l'importation, de 220, 48 et 183 millions de H. T.

') 1 Haikuan Taels = 6 s. 9 d.

Egypte.

Le commerce extérieur total de l'Egypte se monte, pour le 1^er trimestre de 1921, à 30.418.773 livres egypt. contre 74.312.813 pendant la môme période de 1920.

Les exportations se sont montées à seulement 6,546,037 liv. égypt. contre 30,535,666 le premier trimestre 1920 et les importations à 19.396.500 liv.

égypt. contre 20,345,180 en 1920.

Indes.

Importation Exportation (en lahks)

Juin 1921. . . . Rs. 2,093 Rs. 1,706

» 1920. . . . 2,600 2,318 74

Mai 1921. . . . 2,100 1.900 Avril 1921. . . . 2,600 1,800

résumer par ces mots : stagnation générale. 11 en résulte que la production est réduite à sa plus simple expression d'où augmentation du chômage.

Le nombre des chômeurs atteint 220,000 environ.

11 semble que depuis quelques jours les prix ont tendance à se raffermir et même, dans certaines industries comme la métallurgie, à se redresser.

La cause doit en être trouvée dans la réduction de la production et dans la lassitude qu'éprouvent les fabricants à consentir de continuels sacrifices.

Le revirement subit des prix à pour conséquence de provoquer, de la part d'intermédiaires spécu- lant sur la baisse, la remise d'ordres pour livrai- son dans les délais courts. De l'avis de la Chambre de commerce suisse à Bruxelles, ceci n'est qu'un incident passager et la réalité est que le marasme n'a rien perdu de son ampleur.

D'après une estimation de la division industrielle de la «Merchants-Association», il y a actuellement à New-York 300.000 personnes sans travail, ou une augmentation de 10.000 environ sur la période de la grande dépression économi- que de 1914/15.

France.

Au 5 août courant, 11 fonds départementaux et 125 fonds municipaux ont secourus 37.226 chô- meurs, dont 25.744 hommes et 11.482 femmes, soit une diminution de 2722 unités sur la semaine précédemment.

Grande-Bretagne.

Le nombre des sans-travail en Grande-Bretagne était, le 15 juillet, de 2.005.300, soit en diminution de 102.000 unités sur la dernière statistique.

Tchécoslovaquie.

Au 15 juin, il a été distribué des secours offi- ciels à 30.000 personnes environ en Tchécoslova- quie. En outre, 12.500 chômeurs ont reçu des secours par l'entremise des entreprises.

Chronique des métaux et diamants

Indes.

Les mines d'or ont produit, en juin 1921, 32,207 onces d'or fin, contre 32.656 en mai dernier, ce qui fait un total, pour le premier semestre de 1921, 196.369 onces contre 230.066 pendant la pé- riode correspondante de 1920.

Depuis 1917, l'extraction minière des Indes est en diminution constante. En effet, 1917 a produit 520.362 onces, 1918 = 485.126, 1919 = 461.171 et 1920 = 444.532 onces.

Parmi les affaires qui ont retenu l'attention de la Chambre pendant 1920, il y a lieu de signaler la question des zones franches, qui vient de se ter- miner par un accord ; l'abus du nom de Genève comme marque de fabrique, les interdictions d'importation, la révision du tarif douanier, le mono- pole des céréales et de l'alcool, l'impôt sur les bé- néfices de guerre, l'impôt sur les importations et exportations, la convention ouvrière de Washing- ton, le service postal, le sursis général aux pour- suites, la reprise des relations avec la Russie, la Chambre de Commerce internationale.

Chambre de Commerce suisse en France.

Le Comité de la Chambre de Commerce suisse, à Paris, a présenté à l'assemblée générale du 30 avril écoulé, son rapport sur l'exercice 1920. Si l'exercice 1919 a été consacré à l'installation et à l'organisation des divers services, celui de 1920 marque l'extension de l'activité et de l'influence de la Chambre en province. Une première section a été créée à Lyon, Quai de Bellevaux 6, sous le nom de section lyonnaise, une seconde vient de se constituer définitivement à Marseille, sous le nom de section du Sud-Est ; d'autres sections sui- vront probablement, cette année encore, dans l'Ouest et le Nord-Est. La Chambre a transféré ses bureaux de Paris au début de l'année à l'Avenue Victor Emmanuel I I I 6 1 . Dans le courant de l'année le Comité de Direction a tenu 19 séances et le Conseil d'administration 8.

Le président de la Chambre à Paris est M. Fer- dinand Dobler, ingénieur, celui de la succursale de Lyon M. H. Lohner, de la maison Herr & Cie.

La Chambre comptait au 31 décembre 1920, 475 membres, soit 446 membres effectifs et 29 membres adhérents, en augmentation de 106 sur 1919.

La Chambre s'est occupée avec zèle de la Foire de Lyon, où elle avait un stand. Cette participation a rencontré l'approbation de tous les membres de la Chambre.

Elle s'est n.ise à la disposition de ses membres pour opérer en leur nom les inscriptions au Re- gistre du Commerce, prévues par la loi française du 18 mars 1919.

Elle a lancé en juin, son bulletin mensuel qui a paru régulièrement depuis lors.

Elle a organisé le 30 mars une conférence, donnée par M. Gustave Ador, sur l'entrée de la Suisse dans la Ligue des Nations ; 1500 personnes y assis- taient.

Une autre conférence a été donnée par M. le Dr Chs.-Ed. Guillaume, sur « l'anomalie des aciers au nickel, l'invar et ses applications».

Le rapport se termine par un appel du Conseil d'administration qui invite chaleureusement les membres de la Chambre à soutenir ses efforts et à lui prouver ainsi qu'il ne voit pas trop grand en cherchant à grouper nos compatriotes de l'Est et de l'Ouest, du Midi et du Nord, en France et en Suisse, dans un faisceau compact, capable de ré- sister à toutes les tourmentes, assez fort pour sur- monter les difficultés de chacun par l'effort de tous, de toutes les difficultés générales par la bonne vo- lonté de chacun.

Ce but peut être atteint; mais il ne le sera, dit le rapporteur, que si tous nos compatriotes en comprennent la grande utilité, voir 1 absolue né- cessité. Que chacun de nos membres s'en fasse l'apôtre convaincu et notre œuvre, après avoir passé les difficultés du début, au milieu d'une crise générale sans exemple, prospérer pour le plus grand bien du commerce et de l'industrie suisses.

Expositions, Foires et Congrès

Exposition nationale d'art appliqué de 1922.

Nous avons eu l'occasion de faire observer déjà que la crise industrielle, loin de fournir une raison... raisonnable aux artistes et fabricants qui hésitent à participer à la première Exposition nationale d'Art appliqué de 1922, devrait les enga- ger au contraire à profiter de ce répit forcé pour étudier de nouveaux modèles, réorganiser leur production, prouver aux yeux de tous ce qu'ils sont capables de faire. Ce serait pour eux la meil- leure manière de se préparer aux luttes, toujours plus âpres, de la concurrence.

Car, on ne s'endort pas, à l'étranger. En France, en Allemagne, en Italie, en Angleterre, dans tous les pays industriels, on fait actuellement d'énergi- ques efforts pour réadapter la production aux né- cessités du jour, l'orienter vers des réalisations nouvelles. Et ces pays, pourtant, souffrent du chô- mage, se débattent dans des difficultés économi- ques non moins grandes que les nôtres.

Japon.

Pendant le premier semestre de 1921, le Japon a importé des marchandises pour une valeur de 797.818.000 de yens et en a exporté pour 574 millions 877.000. La balance commerciale accuse un passif de 223.001.000 yens.

Yougoslavie.

La valeur totale des exportations en mai s'est élevée, d'après les statistiques officielles, à 197 millions de dinars, du 1er janvier au 31 mai 1921, les exportations ont atteint 383 millions de dinars, chiffre deux fois supérieur à celui de la période correspondante de 1920.

Chronique financière et fiscale

Autriohe. — Déconfiture de banques.

Les maisons de banque Rudolf Müller & Co et Erwin & Co, à Vienne, ont suspendu leurs paiements, avec respectivement un passif de 24 et 15 millions de cr. Il est offert le 25 % aux créanciers.

En mai, il y a eu aux E.-U. A. 1338 faillites, soit une diminution de 7,4°/0 par rapport à avril ; c'est aussi le nombre mensuel le plus réduit depuis novembre 1920.

En ce qui concerne le montant total du passif, il y a augmentation de 6,8 °/„ en regard de celui d'avril.

Chronique du travail

Belgique.

La situation n'est guère brillante en Belgique.

La physionomie des différents marchés peut se

Rhodésie.

En juin dernier, l'extraction de l'or s'est chif- frée à une valeur de 238.199 £ stg contre 225.481 en mai 1921 et 194.194 en juin 1920.

L'extraction de l'argent-métal a atteint 13.243 onces en juin 1921 contre 12.806 en mai 1921 et 14.573 en juin 1920.

Il n'y a pas eu d'extraction de diamants en juin, mais 8 carats en mai 1921.

Chambres de commerce

Chambre de Commerce de Genève.

Cette Chambre vient de publier son 56^me rapport.

Pendant l'exercice 1920, son activité ne s'est pas ralentie un seul instant. Des affaires toujours plus multiples ont été soumises à son examen, les demandes de renseignements ont continué à afiluer de tous côtés au secrétariat.

La réorganisation de celui-ci a donné pleine satisfaction à tous égards et elle commence à porter ses fruits. Le travail se fait mieux et les questions qui sont soumises à son attention peuvent être étudiées d'une manière plus approfondie.

Le seul service qui ait une diminution dans son activité, est celui des certificats d'origine. Il en a été délivré 20.526 contre 35.864 en 1919.

M. Gustave Mégevand, appelé à d'autres fonctions, a quitté le secrétariat. 11 était entré à la Chambre en 1900 et nommé chef de secrétariat en 1913, poste qu'il a occupé en rendant des services signalés et en sachant, par sa droiture, ses nom- breuses qualités et sa haute intelligence, gagner l'estime et le respect de tous ceux qui ont eu affaire avec lui.

M. Mégevand a été nommé membre de la Cham- bre et remplacé comme secrétaire-général par M.

Albert Pictet, précédemment secrétaire à la Cham- bre de Commerce suisse, à Paris.

(3)

L A F É D É R A T I O N H O H L O G È B E S U I S S E 429

L'exemple de là F r a n c e est p a r t i c u l i è r e m e n t si- gnificatif. N o u s avons p a r l é déjà de l ' E x p o s i t i o n i n t e r n a t i o n a l e d'Art décoratif p r é v u e à P a r i s pour

1924. L ' e m p l a c e m e n t de l ' e x p o s i t i o n n'est pas encore définitivement choisi et les crédits ne sont pas v o t é s . Mais, a p r è s q u e l q u e s mois de silence, les milieux i n t é r e s s é s s'agitent de n o u v e a u et l'exposition a u r a c e r t a i n e m e n t lieu.

Les d é c o r a t e u r s français s'y p r é p a r e n t déjà avec énergie, si n o u s en croyons les n o m b r e u x échos qui n o u s p a r v i e n n e n t des e x p o s i t i o n s organisées en t r è s g r a n d n o m b r e depuis q u e l q u e s m o i s : le douzième Salon des A r t i s t e s d é c o r a t e u r s , la section d ' a r t décoratif du d e r n i e r S a l o n d ' a u t o m n e , le q u a r t i e r des i n d u s t r i e s de l u x e à la F o i r e de P a r i s , le Salou du g o û t français, etc., e t c . , a u t a n t de manifestations s a n s d o u t e inégales de v a l e u r , mais qui ont suscité d a n s le public et d a n s la presse u n t r è s vif m o u v e m e n t d'intérêt.

En A n g l e t e r r e , l'activité n'est pas m o i n s g r a n d e et u n p u i s s a n t o r g a n i s m e officiel, le « B r i s t i s h Ins- titute for I n d u s t r i a l A r t » , s o u t i e n t les efforts des artistes d é c o r a t e u r s et des i n d u s t r i e l s disposés, à r e n o u v e l e r la p r o d u c t i o n .

L'Italie n e r e s t e p a s en a r r i è r e . Elle p r é p a r e u n e e x p o s i t i o n i n t e r n a t i o n a l e d ' a r t décoratif qui a u r a lieu à Monza au p r i n t e m p s 1923.

Mais c'est en A l l e m a g n e que le m o u v e m e n t en faveur de l'art a p p l i q u é et des i n d u s t r i e s d ' a r t a p p a r a î t le p l u s vaste et le p l u s fortement orga- nisé. D ' a u t a n t plus r e d o u t a b l e p o u r la p r o d u c t i o n des a u t r e s p a y s , que l ' a m o u r - p r o p r e n a t i o n a l s'en mêle, s a v a m m e n t excité p a r u n e habile c a m p a g n e de p r e s s e , et q u e le r é v e i l de l ' i n d u s t r i e d ' a r t alle- m a n d e est p r é s e n t é c o m m e u n e g u e r r e de r e v a n - che s u r le t e r r a i n é c o n o m i q u e .

Les efforts des p r o d u c t e u r s a l l e m a n d s sont sol- licités a c t u e l l e m e n t e n faveur d'une g r a n d e e x p o - sition n a t i o n a l e d ' a r t a p p l i q u é q u i a u r a lieu à Mu- nich en 1922. P r è s de IG m i l l i o n s de m a r k s ont été réunis déjà p o u r l ' o r g a n i s a t i o n de cette e n t r e p r i s e , et d ' a u t r e s m i l l i o n s v o n t ê t r e d e m a n d é s a u x E t a t s confédérés, a u x a s s o c i a t i o n s i n d u s t r i e l l e s , etc.

Des comités de p r o p a g a n d e fonctionnent d a n s toules les g r a n d e s villes, p a t r o n n é s p a r des hommes p o l i t i q u e s influents.

Q u e conclure de cette r a p i d e r e v u e , t r è s incom- plète d'ailleurs, de ce q u e p r é p a r e n t les i n d u s t r i e s d ' a r t d a n s les p a y s qui n o u s e n t o u r e n t , s i n o n q u e , m a l g r é t o u t e s les difficultés de l ' h e u r e p r é s e n t e , nos i n d u s t r i e l s d o i v e n t aussi se p r é p a r e r , s'appli- q u e r à r é p o n d r e t o u j o u r s m i e u x a u x besoins de leur t e m p s ?

C'est p o u r q u o i n o u s p e n s o n s que l ' E x p o s i t i o n nationale de 1922 v i e n t à son h e u r e . Il ne faut p a s que n o t r e p a y s reste en a r r i è r e , a u m o m e n t où nous v o y o n s les n a t i o n s voisines se p r é p a r e r , avec plus d'énergie et p l u s de m é t h o d e q u e j a m a i s , à de nouvelles conquêtes é c o n o m i q u e s .

Ecoles professionnelles.

Ecole d'horlogerie de la Vallée.

Commune du Chenit.

L'année scolaire a d é b u t é le 6 m a i 1920 avec u n effectif de 83 élèves, soit : 38 a n c i e n s et 15 n o u - veaux. P e n d a n t le c o u r s de l ' a n n é e 7 n o u v e l l e s entrées o n t eu lieu, ce q u i p o r t e à 60 le n o m b r e des élèves a y a n t fréquenté l ' é t a b l i s s e m e n t . 16 j e u n e s gens o n t q u i t t é d a n s le c o u r a n t de l ' a n n é e

soit 15 p o u r fin d ' a p p r e n t i s s a g e et u n p o u r r e n v o i de l'Ecole p o u r i n s o u m i s s i o n a u r è g l e m e n t .

Ces élèves sont r é p a r t i s c o m m e s u i t : 47 de la C o m m u n e d u C h e n i t .

2 » » d u L i e u . 4 » » de F A b b a y e . 4 d ' a u t r e s c o m m u n e s d û c a n t o n . 3 Confédérés.

— P a s d ' é t r a n g e r s . Total . .~6Ö

Les t r a v a u x exécutés o n t d o n n é b o n n e satisfaction. Les élèves t r a v a i l l e n t en g é n é r a l avec goût et par les i n d i c a t i o n s et b o n s conseils de l e u r s m a î t r e s a r r i v e n t à p r é s e n t e r u n t r a v a i l t o u t à fait p r o p r e et fini. Q u e l q u e s élèves avec u n p e u p l u s d'application p o u r r a i e n t m e t t r e m o i n s de t e m p s pour certains t r a v a u x .

P e n d a n t la période 1920-21, l'Ecole a p r o d u i t les travaux s u i v a n t s :

14 é b a u c h e s m o u v e m e n t s 19'" e n c l i q u e t a g e v u e . 16 » » 19'" » demi-

v u e

17 é b a u c h e s m o u v e m e n t s 17'" » demi- v u e

32 j e u x de p i g n o n s p o u r m o u v e m e n t s 19'"

13 » » » » » 17'"

12 » » » » r é p é t i t i o n 17'"

8 » » » » m i c r o m è t r e s . 26 r e m o n t o i r s .

31 p l a n t a g e s de m o u v e m e n t s . 9 » » r é p é t i t i o n s . 4 c a d r a t u r e s r é p é t . à m i n u t e s . 3 c h r o n o g r a p h e s .

9 é c h a p p e m e n t s complets, m o u v e m e n t s de l'Ecole.

4 r e p a s s a g e s de m o u v e m e n t s .

2 r e p a s s a g e s de r é p é t i t i o n à m i n u t e s . 10 m i c r o m è t r e s à c a d r a n .

20 o u t i l s a u x d i x i è m e s . 6 j e u x de p i g n o n s d i v e r s . 108 chaussées.

86 m i n u t e r i e s . 46 r o u e s d i v e r s e s .

46 pivotages d ' é c h a p p e m e n t s .

26 mises en fonctions d ' é c h a p p e m e n t s . 20 posages de s p i r a u x .

12 r é g l a g e s p l a t s ,

a i n s i que l'outillage complet p a r c h a q u e élève p o u r c h a q u e p a r t i e .

Les c o u r s t h é o r i q u e s o n t été s u i v i s r é g u l i è r e - m e n t avec i n t é r ê t de la p a r t d e la g r a n d e p a r t i e des élèves. Il a été é t a b l i u n e classe spéciale p o u r élèves a y a n t u n e p r é p a r a t i o n insuffisante p o u r s u i v r e les c o u r s d ' a l g è b r e . Le r é s u l t a t a été b o n . O n a e n r e g i s t r é q u e l q u e s d e s s i n s faits avec soin et qui d é n o t e n t u n e b o n n e a p p l i c a t i o n de c e r t a i n s élèves s u r lesquels b e a u c o u p d ' a u t r e s p o u r r a i e n t p r e n d r e e x e m p l e .

Les e x a m e n s o n t eu l i e u les 28, 29 et 30 a v r i l , en p r é s e n c e de M. B e s a n ç o n , chef de s e r v i c e et i n s p e c t e u r des écoles s e c o n d a i r e et de M M . les m e m b r e s d u Conseil d'école et d'un délégué de la M u n i c i p a l i t é .

U n e c o m m i s s i o n fut chargée de faire l'inspection c o m p l è t e de l'outillage, p o u r r e v i s i o n . Q u e l q u e s a m é l i o r a t i o n s o n t p u ê t r e a p p o r t é e s d é j à . p o u r la fin de l'année, s o i t : i n s t a l l a t i o n de t i r o i r s p o u r r é d u i r e t o u t e s les pièces a t t e n a n t e s a u x différentes m a c h i n e s . D a n s la classe d ' é b a u c h e s , les r e n v o i s ont été complétés p o u r q u e c h a q u e élève puisse t o u r n e r à la t r a n s m i s s i o n , à sa place m ê m e . D a n s cette m ê m e classe, on a i n s t a l l é u n e n o u v e l l e per- ceuse et d a n s la classe de c a d r a t u r e , u n e m a c h n e à t a i l l e r les l i m a ç o n s à m i n u t e .

C o m p a r é a u x a n n é e s p r é c é d e n t e s , le r é s u l t a t de cet exercice est p l u s favorable et il y a l i e u d'être satisfait. 60 j e u n e s g e n s ont bénéficié de l'ensei- g n e m e n t offert p a r 1 école et il est a d m i s s i b l e q u e la p l u p a r t en o n t r e t i r é u n réel a v v a n t a g e .

Le p e r s o n n e l e n s e i g n a n t a r e m p l i d i g n e m e n t sa tâche et o n e s p è r e q u ' a v e c u n e d i r e c t i o n ferme, les élevés c o n t i n u e r o n t à profiter de l ' e n s e i g n e m e n t si clair q u i l e u r est d o n n é .

Les d é p e n s e s se sont m o n t é e s à fr. 49.183,80, c o u v e r t e s p a r les s u b v e n t i o n s fédérales, c a n t o n a l e s et c o m m u n a l e s .

R a d i a t i o n s i

N° 1327C. 5 juin 1906. — I modèle. — Ressort de secret.

N* 13320. 25 juin 1906. — 1 modèle. — Calibre de montre.

Brevets d'invention

Les numéros des brevets dont ia publication a été ajournée el pour lesquels l'ajournement n'est pas encore expiré, sont marqués d'un *.

E n r e g i s t r e m e n t « i

Gl. 64, n' 90331. 25 octobre 1919, 17 h. — Appareil enregis- treur de mesures. — Pierre-Félix-Edouard Pielle, ingé- nieur, Croisilles (Calvados, France). Mandataire : A. Ritter, Bàle. — Priorité : France, 8 avril 1919.

Cl. 66 b, n* 90332*. 3 juillet 1920. 17 h. — Dispositif aux compteurs à induction pour la mesure de courants électriques alternatifs déwattés. — Fabriques de montres Zénith, Georges Favre-Jacot & Cie, Le Locle (Suisse). Manda- taire : A. Ritter, Bale.

CI. 66 c, n" 90333, 12 juillet 1920, 12 h. — Dispositif applicable aux compteurs d'électricité en vue de leur utilisation comme compteurs à dépassement. — Fabrique d'appareils éleclri ques Chasserai S.A., St-Imier (Suisse).

Cl. 71 c, n" 90337. 9 octobre 1920, 20 h. — Pièce d'horlogerie.

— Caprara frères, Manufacture d'horlogerie, Grenchen (Suisse). Mandataire : W. Kœlliker, Bienne.

Cl. 71 d, n' 90338. 9 juillet 1920. 17 II. — Echappement. — Wilhelm Hilken, outilleur, Les Cotes ?, Le Locle (Suisse).

Mandataires : Mathey-Doret 4 Co, Berne.

Cl. 71 d, n' 90339, 27 septembre 1920, 17 h. — Echappement à an:re à double plateau. — Tavannes Watch Co. S. A., Tavannes (Suisse), Mandataires: Mathey-Doret & Co., Berne.

Cl. 71e, n* 90341, 25 septembre 1920, 11 h. — Procédé de fixa- tion de la couronne sur la tige de remontoir d'une pièce d'horlogerie. — Tavannes Watch Co S. A., Tavannes (Suisse). Mandataires: Mathey-Doret 4 Co., Berne.

Cl. 71 f, n' 90343. 25 mai 1918, 17 '/» h. — Boîtier de montre.

— Charles-Léon Depollier, Herkimer Street 316, Brooklyn (New-York, E.-U. d'Ain.). Mandataires: E. Blum «i Co. A. G., Zurich.

COTES

M é t a u x p r é c i e u x (Il août 1921) :

Registre du commerce

Argent fin en grenailles . . Or fin, pour monteurs de bottes ,

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fr. 127.- le kilo

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» 18.— le gr.

. . . fr. 46.40'

R a d i a t i o n s i

2/VUI/21. — Robert Frei, fils, export., d'horlogerie, Deren- dingen.

3/VIII/21. — Etienne & Nicolet, soc. n. coll., fabr. d'horloge- rie, Villeret.

Liste des dessins et modèles

1 ébauche 12 T.

c h r o n o g r a p h e 19'"

r é p é t i t i o n s 17'"

D é p ô t s .

N' 32631. 21 juin 1921, 18 h. — Cacheté. — 3 modèles. — Fer- moirs de bracelets. — Gay frères 4 Cie, Genève (Suisse).

Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

N'32642. 24 juin 1921, 16 V» h. — Ouvert. — 2 modèles. — Calibres de montres. — Guerrin, Bourquin 4 Cie, Fabrique d'ébauches Aurore, Villeret (Suisse). Mandataires : Mathey- Doret 4 Cie, Berne.

N" 32647. 25 juin 1921, 16 V« h. — Ouvert. — 3 modèles. - Calibres de montres. — A. Michel S. A., Grenchen (Suisse) Mandataire : W, Kœlliker, Bienne.

N' 32648. 25 juin 1921, 16'/»h. — Ouvert. — 1 modèle. — Fer- moirs pour écrins, coffrets, cabinets de pendules, etc. — Jules Pellaton, Bienne (Suisse). Mandataire : W. Kœlliker, Bienne.

P r o l o n g a t i o n s s

N' 25255. 22 février 1915, 10'/s h. — (II« et UT période 1920- 1930). — 1 modèle. — Anses de boîtes de montres-bracelets.

Henri-Ernest Allemand, Evilard (Suisse) ; enregistrement du 14 juin 1921.

N' 27120. 12 juillet 1916, 18 h. - (H' période 1921/1926). — 1 modèle. — Mouvements de montre. — A. Schild S. A., Granges (Soleure, Suisse). Mandataire : W. Koelliker, Bienne, enregistrement du 8 juin 1921.

No 32581. 8 juin 1921, 12 h. — (IT et UT période 1926/1936). — 1 modèle. — Balancier monométallique pour montres. — Fabriques Movado, La Chaux-de-Fonds (Suisse) ; enregistre- ment du 14 juin 1921.

D i a m a n t b r u t (9 août 1921)

Eclats diamant pur fr. 15,80 à fr. 16,30 le karat1

Boart extra dur » 16,70 » » 17,30 ••

Poudre de diamant bruteur . . • 2,50 » » —,^- » (Cote privée de la maison Lucien Baszanger,,Genève,-

M é t a u x (Bourse de Londres) ;

Comptant A terme 4 août S août 4 août 6 août Cuivre, Standard . . . 70 «/10 705/io 70 »/I0 70ll/,„

» é l e c t r o l y t . . . . 74 •/, 74 — 76l/s 76 — Etain 158 '/s 159 s/9 160 '/a 161 «/s Plomb £3 V« 24 — 23 »/s 23 '/, Zinc 25 1/4 25 Vi 26 — 26 % Argent métal 38 6/8 38 •/« 38 >/« 38 % Or 115/1 114/2 - —

Argent métal 4 août s août s août Bourse New-York 6 11/8 61 *U 61 •/«

Bourse Paris 291 290 290 Bourse Londres 38»/s 38 «/4 38»/«

Esoompte et change

Parité en francs suisses France . . . 100 fr. 100.—

Londres . . 1 liv. st. 25.22 New-York . 1 dollar 5.18 C a n a d a . . . 1 dollar 8.18 Bruxelles . . 100 fr. 100.—

Italie . . . . 100 lires 100.—

Espagne . . 100 pesetas 100.—

Lisbonne . . 100 Escudos 560.—

Amsterdam . 100 florins 208.32 AUemagne . 100 Marks 123.45

Vienne (anc.) —

» (nouv.) 100 Cour. 105.—

Budapest . . 100 Cour. 105.—

Prague . . . 100 Cour. 105.—

Pélrograde . 100 Roubl. 266.67 Stockholm . 100 Cr. sk. 138.89 CnrisUania . 100 • 138.89 Copenhague. 100 » 138.89 Sofia . . . . 100 Leva 100.—

Bucarest . . 100 Lei 100 — Belgrade . . 100 Dinars 100.—

Athènes . . 100 drachm. 100.—

Varsovie . . 100 Mks pol. 123.46 Constantinople 1 liv.turq. 22.78 Helsingsfors 100 Mks fini. 100.—

Buenos-Aires 100 Pesos 220.—

Rio de Janeiro 100 Milreis 165.—

Bombay . . 100 Roupies 252.—

Yokohama . 100 Yens 258 —

Escompte

°/o 4 «/1 à 5

5 Vi 5'A 5 »/4

— 5 6 6 7 4Vi

5

— 6 S 6

— 6 7 6 6»/i

6

— 6V1

6

— 9

— — 5 8

Demande Offre

46.40 21.482

5.80 5.37 44.225 25.40 76.65 60.—

183.75 7.175 0.425 — 1.312 7.50

— 123.25 76.50 92.—

4.80 7.55 13.—

32.50 0.29 3.80 8.80 166.—

65.—

130.—

285.—

47.40 21.882

6.20 5.42 45.225 25.80 77.65 70.—

184.75 7.575 0.825 — 1.712 7.65

— 123.75 77.25 92.75 5.10 7.70 14.—

33.50 0.34 4.10 9.10 185.—

75.—

145.—

308.—

(4)

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