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Calcul différentiel - Cours 15. Damien Gayet

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Academic year: 2022

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(1)

Calcul diff´erentiel - Cours 15

Damien Gayet

(2)

Film 3 corps

(3)

D´efinition. Soit nPN. Une ´equation diff´erentielle lin´eaire (EDL)d’ordre nen une fonction r´eelleest une ´equation de la forme

ypnqptq an1ptqypn1qptq a0ptqyptq bptq, (E) o`u

@kP t0, , n1u, ak:I €R Ñ R b:I €R Ñ R

sont des applicationsC0, avec I une r´eunion d’intervalles, et l’inconnue est

y:J €I ÑR une fonction r´eelleCn.

(4)

Sipα0, , αn1q PRn ett0PI, Le probl`eme de Cauchy associ´e est de trouver une solutiony telle que

@kP t0, , n1u, ypkqpt0q αk. Proposition.

1. Ce syst`eme diff´erentiel d’ordrenest ´equivalent `a une

´

equation diff´erentielle vectorielle d’ordre 1 !

2. Les probl`emes de Cauchy correspondent naturellement.

(5)

D´emonstration. Soit

Φ :CnpI,Rq Ñ C0pI,Rnq

y ÞÑ y, y1, , ypn1q On constate que si

Aptq

0 1 0 0

0 0 1 . . . 0

... ... 0 1 ...

0 0 0 0 1

a0ptq a1ptq an1ptq

PMnpRq,

et si

Bptq t 0, ,0, bptq , la fonctiony satisfait (E) ssi Y Φpyq satisfait

Y1 AptqY Bptq.

(6)

V´erification pour n2.L’´equation est y2 a1y1 a0yb.

AvecY tpy, y1q, Aptq

0 1

a0ptq a1ptq

PM2pRq etBptq 0

bptq

, On a

AY Bptq tpy1,a0ya1y1q p0, bptqq py1, y2q Y1.

(7)

De plus, soitY00, , αn1q PRn ett0 PI. Il existe une unique solutionY satisfaisant Ypt0q Y0, donc une unique solutiony de l’EDL de degr´e nsatisfaisant

@kP t0, , n1u, ypkqpt0q αk.

(8)

Le pendule lin´eaire, amorti et forc´e. L’angle direct θ que fait un pendule de longueurL et de massem avec pOyq satisfait

θ2ptq kθ2αθ1 βcospωtq,

k Lg ¡0, α¥0 et β, ω¡0. Le terme2αθ1 est dˆu au frottement,βcospωtq dˆu au for¸cage.

Soit avecY pθ, θ1q, Y1

0 1 k 2α

Y

0

βcospωtq

(9)

Le pendule lin´eaire, amorti et forc´e. L’angle direct θ que fait un pendule de longueurL et de massem avec pOyq satisfait

θ2ptq kθ2αθ1 βcospωtq,

k Lg ¡0, α¥0 et β, ω¡0. Le terme2αθ1 est dˆu au frottement,βcospωtq dˆu au for¸cage.

Soit avecY pθ, θ1q, Y1

0 1 k 2α

Y

0

βcospωtq

(10)

Le pendule lin´eaire, amorti et forc´e. L’angle direct θ que fait un pendule de longueurL et de massem avec pOyq satisfait

θ2ptq kθ2αθ1 βcospωtq,

k Lg ¡0, α¥0 et β, ω¡0. Le terme2αθ1 est dˆu au frottement,βcospωtq dˆu au for¸cage.

Soit avecY pθ, θ1q, Y1

0 1 k 2α

Y

0

βcospωtq

(11)

Le pendule lin´eaire, amorti et forc´e. L’angle direct θ que fait un pendule de longueurL et de massem avec pOyq satisfait

θ2ptq kθ2αθ1 βcospωtq,

k Lg ¡0, α¥0 et β, ω¡0. Le terme2αθ1 est dˆu au frottement,βcospωtq dˆu au for¸cage.

Soit avecY pθ, θ1q, Y1

0 1 k 2α

Y

0

βcospωtq

(12)

Les EDL ` a coefficients constants.

Consid´erons l’EDL

Y1 AY B,

avecAPMnpRq, tandis que B peut ˆetre encore variable.

Rappelons qu’en dimensionn1, l’ensemble des solutions de l’´equation homog`ene (H)y1 ay, avec aPR, associ´ee (b0)

y1 ay est

SH Reat.Peut-on d´efinir quelque chose comme expptAq?

(13)

Les EDL ` a coefficients constants.

Consid´erons l’EDL

Y1 AY B,

avecAPMnpRq, tandis que B peut ˆetre encore variable.

Rappelons qu’en dimensionn1, l’ensemble des solutions de l’´equation homog`ene (H)y1 ay, avec aPR, associ´ee (b0)

y1 ay estSH Reat.

Peut-on d´efinir quelque chose comme expptAq?

(14)

Les EDL ` a coefficients constants.

Consid´erons l’EDL

Y1 AY B,

avecAPMnpRq, tandis que B peut ˆetre encore variable.

Rappelons qu’en dimensionn1, l’ensemble des solutions de l’´equation homog`ene (H)y1 ay, avec aPR, associ´ee (b0)

y1 ay

estSH Reat.Peut-on d´efinir quelque chose comme expptAq?

(15)

Proposition : existence de l’exponentielle de matrice.

Pour toutAPMnpCq, en d´efinissantA0 In, la s´erie

¸8 k0

Ak k!

converge normalement (donc uniform´ement) sur tout compact deMnpCq, et d´efinit une application continue

exp :APMnpCq ÞÑexppAq PMnpCq.

De plus, l’application

tPRÞÑexpptAq PMnpCq est d´erivable, de d´eriv´ee ´egale `a AexpptAq.

(16)

D´emonstration. On choisit surMnpCq la norme d’op´erateur, si bien que

@kPN, }Ak} ¤ }A}k. SiK€MnpCq est un compact, alors

@APK, @kPN, }Ak} ¤ pmax

CPK}C}qk. De plus, la s´erie

¸8 0

1 k!pmax

CPK}C}qk converge (versemaxCPK}C}), donc°8

k0Ak{k! converge

normalement pourAPK, donc uniform´ement carMnpCqest un evn de dimension finie, donc complet.

(17)

De plus, sitPJ un compact de R, la s´erie partielle des d´eriv´ees vaut

@N PN,

¸N k0

tk

k!Ak1 ¸N

k0

}ktk1 k! Ak}

¸N k1

}A tk1

pk1q!Ak1}

¤ }A}

N¸1 k0

}tk k!Ak}

¤ }A}emaxJ|t|}A}.

(18)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq

eλIn 2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq. 3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1 P eAP1. 4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(19)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq eλIn

2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq. 3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1 P eAP1. 4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(20)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq eλIn 2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq. 3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1 P eAP1. 4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(21)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq eλIn 2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq.

3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1 P eAP1. 4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(22)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq eλIn 2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq. 3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1

P eAP1. 4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(23)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq eλIn 2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq. 3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1 P eAP1.

4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(24)

Donc la s´erie des d´eriv´ees converge normalement en tPJ vers A

¸8 k0

tkAk

k! AeAt

carA commute avecAk. Le th´eor`eme de d´erivation des s´eries nous dit alors quetÞÑeAt est d´erivable et de d´eriv´eeAeAt. Remarque.

1. @λPC, exppλInq eλIn 2. On a exp diagpλ1, , λnq

diagpeλ1, , eλnq. 3. Pour P PGLnpCq,on aeP AP1 P eAP1. 4. On a det exppAq

exp T rpAq .

(25)

Th´eor`eme. SoitY1AY une ´equation homog`ene `a

coefficients constants. Alors pour toutt0PR, et toutY0 PRn, le probl`eme de Cauchy associ´e admet une unique solution

Yptq

eptt0qAY0.

D´emonstration. De fa¸con g´en´erale, sifptq MptqXptq, avec M une fonctionC1 matricielle etX une fonctionC1 vectorielle, alors

f1ptq M1X M X1 (`a v´erfier). Donc

Y1 Aeptt0qAY0 AY. De plus,

Ypt0q InY0 Y0.

C’est donc l’unique solution donn´ee par le th´eor`eme d’existence.

(26)

Th´eor`eme. SoitY1AY une ´equation homog`ene `a

coefficients constants. Alors pour toutt0PR, et toutY0 PRn, le probl`eme de Cauchy associ´e admet une unique solution

Yptq eptt0qAY0.

D´emonstration. De fa¸con g´en´erale, sifptq MptqXptq, avec M une fonctionC1 matricielle etX une fonctionC1 vectorielle, alors

f1ptq M1X M X1 (`a v´erfier). Donc

Y1 Aeptt0qAY0 AY. De plus,

Ypt0q InY0 Y0.

C’est donc l’unique solution donn´ee par le th´eor`eme d’existence.

(27)

Th´eor`eme. SoitY1AY une ´equation homog`ene `a

coefficients constants. Alors pour toutt0PR, et toutY0 PRn, le probl`eme de Cauchy associ´e admet une unique solution

Yptq eptt0qAY0.

D´emonstration. De fa¸con g´en´erale, sifptq MptqXptq, avec M une fonctionC1 matricielle etX une fonctionC1 vectorielle, alors

f1ptq

M1X M X1 (`a v´erfier). Donc

Y1 Aeptt0qAY0 AY. De plus,

Ypt0q InY0 Y0.

C’est donc l’unique solution donn´ee par le th´eor`eme d’existence.

(28)

Th´eor`eme. SoitY1AY une ´equation homog`ene `a

coefficients constants. Alors pour toutt0PR, et toutY0 PRn, le probl`eme de Cauchy associ´e admet une unique solution

Yptq eptt0qAY0.

D´emonstration. De fa¸con g´en´erale, sifptq MptqXptq, avec M une fonctionC1 matricielle etX une fonctionC1 vectorielle, alors

f1ptq M1X M X1 (`a v´erfier). Donc

Y1 Aeptt0qAY0 AY.

De plus,

Ypt0q InY0 Y0.

C’est donc l’unique solution donn´ee par le th´eor`eme d’existence.

(29)

Alerte rouge.En g´en´eral, on ne peut pas d´eriver facilement eAptq. En effet,eA B n’est pas ´egal `a eAeB siA etB ne commutent pas. Donc siAn’est pas constante, on n’a pas de solution simple `a (H) comme en dimension 1.

Cas le plus simple. SiADiagpλ1, , λnq,alors eptt0qADiag eptt0qλ1, , eptt0qλn et donc on retrouve, siY0 α1, , αn

, py1ptq, , ynptqq

α1eptt0qλ1, , αneptt0qλn .

(30)

Cas o`u A est diagonalisable dans C.

Ÿ Il existe P PGLnpCq,P1AP Λ diagonale. On a alors Yptq eptt0qAY0

P eptt0qΛP1Y0.

Ÿ Soient alorspqiPr1,ns une base de vecteurs propres associ´es aux λi. On peut d´ecomposer Y0 selon cette base, et puisque

eptt0qAi eptt0qλii, DpaiqiPr1,ns PCn, Yptq ¸

i

aieptt0qλii.

(31)

Remarques.

Ÿ Donc les coordonn´ees de Yptq sont desC-combinaisons lin´eaires, dont les coefficients ne d´ependent pas det, des

eptt0qλi

iPr1,,ns.

Ÿ Mais on veut une d´ecomposition r´eelle.

Ÿ Puisque @λPC, eλepcos=λ isin=λq,

Ÿ chaque fonction coordonn´ee de Y est R-combinaison lin´eaire des fonctions tPRÞÑet<λjcosp=λjtq

et et<λjsinp=λjtq

,jP r1, ns.

Ÿ SiA est diagonalisable sur R, on a simplement : yk PV ect tÞÑej

jPr1,ns.

(32)

Remarques.

Ÿ Donc les coordonn´ees de Yptq sont desC-combinaisons lin´eaires, dont les coefficients ne d´ependent pas det, des

eptt0qλi

iPr1,,ns.

Ÿ Mais on veut une d´ecomposition r´eelle.

Ÿ Puisque @λPC, eλ

epcos=λ isin=λq,

Ÿ chaque fonction coordonn´ee de Y est R-combinaison lin´eaire des fonctions tPRÞÑet<λjcosp=λjtq

et et<λjsinp=λjtq

,jP r1, ns.

Ÿ SiA est diagonalisable sur R, on a simplement : yk PV ect tÞÑej

jPr1,ns.

(33)

Remarques.

Ÿ Donc les coordonn´ees de Yptq sont desC-combinaisons lin´eaires, dont les coefficients ne d´ependent pas det, des

eptt0qλi

iPr1,,ns.

Ÿ Mais on veut une d´ecomposition r´eelle.

Ÿ Puisque @λPC, eλepcos=λ isin=λq,

Ÿ chaque fonction coordonn´ee de Y est R-combinaison lin´eaire des fonctions tPRÞÑet<λjcosp=λjtq

et et<λjsinp=λjtq

,jP r1, ns.

Ÿ SiA est diagonalisable sur R, on a simplement : yk PV ect tÞÑej

jPr1,ns.

(34)

Remarques.

Ÿ Donc les coordonn´ees de Yptq sont desC-combinaisons lin´eaires, dont les coefficients ne d´ependent pas det, des

eptt0qλi

iPr1,,ns.

Ÿ Mais on veut une d´ecomposition r´eelle.

Ÿ Puisque @λPC, eλepcos=λ isin=λq,

Ÿ chaque fonction coordonn´ee de Y est R-combinaison lin´eaire des fonctionstPRÞÑet<λjcosp=λjtq

et et<λjsinp=λjtq

,jP r1, ns.

Ÿ SiA est diagonalisable sur R, on a simplement : yk PV ect tÞÑej

jPr1,ns.

(35)

Remarques.

Ÿ Donc les coordonn´ees de Yptq sont desC-combinaisons lin´eaires, dont les coefficients ne d´ependent pas det, des

eptt0qλi

iPr1,,ns.

Ÿ Mais on veut une d´ecomposition r´eelle.

Ÿ Puisque @λPC, eλepcos=λ isin=λq,

Ÿ chaque fonction coordonn´ee de Y est R-combinaison lin´eaire des fonctionstPRÞÑet<λjcosp=λjtq

et et<λjsinp=λjtq

,jP r1, ns.

Ÿ SiA est diagonalisable sur R, on a simplement : ykPV ect tÞÑej

jPr1,ns.

(36)

Ÿ Si l’EDL n-vectorielle provient d’une EDL de degr´e n, y1ptq yptq, doncD pakqkPr1,ns,pbkqkPr1,ns

PRnRn,

yptq

¸n k1

aket<λkcospp=λkqtq bkektsinpp=λkqtqq.

Ÿ Attention : on a perdu ici de l’information ! En effet retrouver les coefficients aetb revient `a inverser un syst`eme nn.

Ÿ On peut remplacer tpartt0 (quitte `a changer les constantes aetb).

(37)

Ÿ Si l’EDL n-vectorielle provient d’une EDL de degr´e n, y1ptq yptq, doncD pakqkPr1,ns,pbkqkPr1,ns

PRnRn,

yptq

¸n k1

aket<λkcospp=λkqtq bkektsinpp=λkqtqq.

Ÿ Attention : on a perdu ici de l’information ! En effet retrouver les coefficients aetb revient `a inverser un syst`eme nn.

Ÿ On peut remplacer tpartt0 (quitte `a changer les constantes aetb).

(38)

Ÿ Si l’EDL n-vectorielle provient d’une EDL de degr´e n, y1ptq yptq, doncD pakqkPr1,ns,pbkqkPr1,ns

PRnRn,

yptq

¸n k1

aket<λkcospp=λkqtq bkektsinpp=λkqtqq.

Ÿ Attention : on a perdu ici de l’information ! En effet retrouver les coefficients aetb revient `a inverser un syst`eme nn.

Ÿ On peut remplacer tpartt0 (quitte `a changer les constantes aetb).

(39)

Le pendule amorti. On a Y1

0 1 k 2α

Y.

Le polynˆome caract´eristique est

χpλq λpλ 2αq k de discriminant ∆4α24k.

(40)

Si α2 ¡4k (fort freinage), alors il y a

deux racines r´eelles

λ αa

α2k 0.

On est dans le cas o`u A estR-diagonalisable. Il existe donc a, bPR (ici tout est r´eel),

yptq y1ptq aeλ ptt0q beλptt0q.

Le pendule tend vers sa position basse en oscillant un nombre fini de fois (`a cause du frottement).

(41)

Si α2 ¡4k (fort freinage), alors il y a deux racines r´eelles

λ αa

α2k 0.

On est dans le cas o`u A estR-diagonalisable. Il existe donc a, bPR(ici tout est r´eel),

yptq y1ptq

aeλ ptt0q beλptt0q.

Le pendule tend vers sa position basse en oscillant un nombre fini de fois (`a cause du frottement).

(42)

Si α2 ¡4k (fort freinage), alors il y a deux racines r´eelles

λ αa

α2k 0.

On est dans le cas o`u A estR-diagonalisable. Il existe donc a, bPR(ici tout est r´eel),

yptq y1ptq aeλ ptt0q beλptt0q.

Le pendule tend vers sa position basse en oscillant un nombre fini de fois (`a cause du frottement).

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