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Article pp.33-34 du Vol.12 n°4 (1982)

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Texte intégral

(1)

L u p o u r v o u s

Depistage des polypes et surveillance des patients polypectomis6s : avantage indiscutable de la coloscopie Iongue

A prospective study of diagnostic methods in adenoma follow-up

C.B. WILLIAMS, F.A. MACRAE, C.I. BARTRAM Endoscopy, 1982, 14, 74-78

L'Equipe du St M a r k ' s Hospital rapporte ici une Etude prospective c o m p a r a n t la fiabilitE de diverses mEthodes dans le diagnostic des tumeurs colo-rec- tales : recherche de sang dans les selles par test HEmocult, rectosigmo'/doscopie rigide, rectosigmoi'- doscopie flexible, coloscopie longue, et L.B.D.C.

Sur 500 patients prEalablement polypectomisEs et convoquEs, 330 subissent le follow-up (66 % ) . La po,lypectomie a eu lieu en m o y e n n e 3,6 annEes au- paravant.

4 cancers et 112 adEnomes sont dEpistEs (35 % des sujets). 63 adEnomes mesurent plus de 7 ram, qui servent de rEfErence pour la confrontation co- Ioscopie-L.B.D.C.

L e test H ~ m o c u l t a une tr~s mauvaise sensibilitE (2 cancers et 6 adEnomes sont dEpistEs) et une mau- vaise spEcificit6 (10 faux positifs). I I n e peut donc en aucun cas 6tre retenu comme m o y e n de dEpis- tage.

L a r e c t o s c o p i e rigide est conduite en moyenne jusqu'~ 17 cm de la marge de l'anus et dEpiste 1 cancer et 26 adEnomes. Elle manque 5 adEnomes et ignore bien stir les 3 cancers et les 81 adEnomes sus-jacents...

L a s i g m o ' i d o s c o p i e s o u p l e permet d'atteindre 9 fois sur 10 la base du c61on gauche et diagnostique 75 polypes sur 82. Sa sensibilitE est donc de 91,5 % mais elle mEconnait Evidemment les lesions sus- jacentes.

L a c o l o s c o p i e l o n g u e dEpiste 58 polypes de plus de 7 m m et en m a n q u e 5, dont un polype villeux de 20 mm de diam~tre. Sa sensibilitE est de 92 % , tous les cancers sont d~pistEs, et sa spEcificit6 est de 100 % .

L e L . B . D . C . m a n q u e deux cancers sur 4, de topo- graphie rectale et eoecale. I[ dEtecte seulement 4 l po- lypes de plus de 7 mm de diam~tre et en manque 22.

Sa sensibilit6 n'est que de 7 1 % et sa spEcificit6 est

de 98 % (4 faux positifs). Cependant il p e r m e t le rattrapagc des 5 polypes mEconnus par la colos- copie.

Les auteurs concluent sur l'absence d'intErEt du test HEmocult et de la rectoscopie rigide. E n pra- tique, dans la surveillance des sujets polypectomisEs ils proposent :

une coloscopie longue de principe dans tous les cas o/1 cet examen s'est avEr6 ais6 lors de la premiere polypectomie, ce qui reprEsente 70 % des cas de leur e x p e r i e n c e ,

- - une association sigmoi'doscopie souple-L.B.D.C.

dans les autres cas (30 % ) .

L a supEriorit6 de la coloscopie longue sur le lave- ment baryt6 est donc confirmEe. La coloscopie longue est la technique de choix mais elle se heurte en pratique h de n o m b r e u x probl~mes : difficultEs tech- niques, nEcessit6 d ' u n e grande experience de l'opE- rateur, type de preparation en vue de la polypectomie, prEmEdication importante la plupart du temps du fait des phEnom~nes algiques d'ofi nEcessitE d ' u n e hospitalisation, et dans le cas present il faut noter la forte prEmEdication associant PEthidine, Valium et Buscopan IV.

Sur le plan pratique il paralt logique de p r o p o s e r une surveillance coloscopique et de completer cet examen par un L B . D . C . en cas d'Etude endoscopique limitEe ou incomplete. Le reprochc que l'on peut faire h C.V. William et Coll. est de faire de la coloscopie une mEthode lourde imposant une hospitalisation et donc rEservEe h queiques centres.

Dans un but de dEmystification et de la mettre sur un pied d'Egalit6 avec le lavement barytE q u a n t h sa rEalisation en pratique courante, cette technique devrait largement bEnEficier de sa rEalisation en ambulatoire, dont le corolaire est I'alIEgement de la prEmEdication.

C. T R E I L L E

,4cta Endo~copica Volume 12 - N" 4 - 1982 X X X I I I

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur archives-acen.revuesonline.com

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La gastrectomie favorise-t-elle la survenue du cancer gastrique ?

T h e o p e r a t e d s t o m a c h - Still a p r e c a n c e r o u s - C o n d i t i o n ? P. H E R M A N E C K and J.F. R I E M A N N

E n d o s c o p y . 1 9 8 2 , 1 4 . 1 1 3 - 1 1 4

Dans leur 6ditorial, P. H e r m a n e c k et J.F. Rie- m a n n posent le p r o b l 6 m e de la responsabilit6 ef- fective de la gastrectomie dans la carcinog6n6se gastrique. P o u r eux, rien n'est moins certain, et leur contestation repose sur les arguments suivants :

- - G r a n d e incertitude quant /~ la fr6quence ac-

tuelle des cancers gastriques apr6s gastrectomie, tr6s variable en effet d ' u n e s6rie ~ l'autre (0,5 h 16 %) selon qu'il s'agit d'6tudes cliniques, endoscopiques ou autopsiques.

- - I m p o r t a n t p o u r c e n t a g e de sujets perdus de vue ou d6c6d6s dans les travaux r6trospectifs (6 36 % selon les s6ries) ce qui fausse les r6sultats.

- - H 6 t 6 r o g 6 n 6 i t 6 des r6suitats selon les centres concern6s, avec erreur par exc6s des grands cen- tres hospitaliers o~ sont concentr6s les cas graves ou difficiles.

- - Caract6re non significatif des chiffres obtenus dans des 6tudes endoscopiques prospectives : 1 can- cer sur 117 cas p o u r R 6 s c h (1980- soit moins de 1,3 cas su r262 p o u r H e r m a n e c k , soit un pourcen- tage similaire et peu diff6rent de celui concernant la population t6moin apr6s 60 ans, selon les au- teurs.

- - Age m o y e n de survenue du cancer identique (62 ans), qu'il y ait ou n o n gastrectomie, ce qui m e t bien l'accent sur l ' i m p o r t a n c e de l'fige et du terrain, et n o n sur le d61ai entre chirurgie et sur- venue du cancer.

- - A b s e n c e de p r 6 d o m i n a n c e franche des can- cers de type intestinal chez les gastrectomis6s par r a p p o r t aux t6moins (40 contre 47 % ) , ce qui de- vrait 6tre le cas dans l'hypoth6se d'une carcino- g6n6se induite par le reflux biliaire et la gastrite atrophiante.

De ce fait les auteurs insistent sur la n6cessit6 d'effectuer d'autres Etudes endoscopiques et pros-

pectives, lls p r o p o s e n t un contrSle t o u s l e s trois ans /a partir de l'glge de 50 ans.

Cette remise en question est int6ressante dans la mesure o/t l'on peut g6n6raliser le probl~me /: toutes les conditions, n o t a m m e n t m6dicales, susceptibles de favoriser la gastrite atrophiante. C e p e n d a n t quel- ques r6flexions s ' i m p o s e n t : en effet les chiffres indiqu6s diffbrent n o t a b l e m e n t de ceux rapport6s darts d'autres t r a v a u x r6cents. A titre d ' e x e m p l e , sur une s6rie de 535 estomacs op6r6s et contr616s endos- copiquement, Huibregise et coll. [1] m e t t e n t en 6vi- dence 11 cancers soit pr6s de 2 % des cas, et surtout 13,3 % d'6tats dysplasiques. D a n s le m~me travail, sur 960 sujets gastrectomis6s et d6c6d6s, 30 le sont par cancer gastrique soit 3 % des cas.

P o u r Klepping et coll. [2], la r6partition des sujets masculins gastrectomis6s dans le g r o u p e des can- cers d ' e s t o m a c du Registre des Cancers de la CSte- d ' O r , objective un risque multipli6 par 8 par r a p p o r t aux t6moins.

F o r c e est donc d'6tre circonspect et de consid6rer selon nous c o m m e acquis j u s q u ' h nouvel ordre le r61e carcinog6ne de la gastrectomie, et donc la n6cessit6 de contr61er s y s t 6 m a t i q u e m e n t par endos- copie les gastrectomis6s de plus de 50 ans ou op6r6s depuis plus de 15 ans.

Christian T R E I L L E

BIBLIOGRAPHIE

1. HUIBREGTSE H., OFFERHAUS J., VERHOEVEN T., DE BOER J., VAN DE STADT J., TYTGAT G.N. - - Endoscopic screening for malignancy in the gastric remnant. A c t a E n d o s c o p i c a , 1981, XI, 2, 171-176.

2. KLEPPING C., FAIVRE J., HILLON P., LORCE-

RIE B . - - Communication, III e Symposium Internatio-

nal d'Endoscopie Digestive, Paris, mai 1981.

X X X I V l ' o l l m t e 12 - N ~ 4 - 1 9 8 2 A c t a Endo~scopica

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