C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
M ICHEL S IMONNET
Calcul différentiel dans les espaces non normables
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 14, n
o1 (1973), p. 3-40
<http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1973__14_1_3_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1973, tous droits réservés.
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CALCUL DIFFERENTIEL DANS LES ESPACES NON NORMABLES par
Michel SIMONNETCAHIERS DE TOPOLOGIE ET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
Vo l. XI V - 1
SOMMAIRE.
Généralités ... 4
1.
Applications B-di f férentiables
... 102.
Applications différentiables
en unpoint ...
143.
Applications Cn ...
194. Th éorèm e de
corrél ation ...
205.
Di f férentiabilité de
lacomposition ...
286. Théorème de Frobenius ... 38
7.
Espaces pseudo-topologiques ...
448. Sur le théorème des
fonctions implicites ...
48Bibliographie ...
64La
première partie
de cet article(sections 1, 2, 3
et4 )
a paru dans le VolumeXIII - 4 ,
pages 411 à437 .
5. DIFFERENTIABILITE DE LA COMPOSITION
Soient
E , F , G
trois espaces admissibles. Le but de cechapitre
est de montrer que, si F est
équable, l’application composition
c del’espace Ck+p(G, F) x Ck(F, E)
versCk(G, E)
estCP,
pour tousentiers k
et p
même nuls. Le résultatanalogue de [2]
sembleinexact,
reposant sur 11-2-8. La démonstration nécessite les mêmes lemmes que
dans l’article [2].
On les établitparfois
d’une manière très différen-te.
Signalons
d’abord les résultats suivants dont nous aurons souventbesoin :
a )
Soient F un espace vectorielquasi-topologique ( en abrégé
unevqt)
etE1,...,En
des evqtéquables. L’application
d’évaluation deL (F;E1 ,...., En)XE1 ... X En
vers Fest équable.
b)
Soient G un evqt, F un evqtéquable,
etE1 , ... , En
des evqt.L’application composition
deL (G , F) X L (F ; E1 , ... , En)
versl’espace
L
( G ; E1,
... ,1 En ) ( notations de [2])
est bilinéaireéquable.
PROPOSITION 11. Soient
E1’ E2 , E3
troisespaces
vectoriels admissibles et u un élément deL(E3 ; E2 , E1). Désignons par u l’application
del’espace Ck (E2 , E) X Ck (E1, E)
versl’espace Ck (E3, E) définie
par (g , f)-> u. [g, f],
où E est uneqlc.
Alors u est bilinéaireéqua-
ble.
6 .a) Rappelons
d’abord que, si(x1 , x2)
est unpoint
deE1 X E2
et(h1 , h2)
un vecteur deE1 X E2 (respectivement ((h’1 , h’2) , (h1", h"2))
un
couple
de vecteurs deEl
XE2 ),
alors:et
Pour tout
n >3, D n u
estl’application
constante surl’origine
del’espace
Ln (E3 ; E1 X E2).
b )
SoientWg | Ck (E1 , E) et F | Ck (E2, E).
Prouvons alors queu (g ,F)| Ck (E3 , E).
En d’autres termes, prouvon s que le filtreDn [u(g , F)]
converge vers 0dans Ck (Ln (E3 , E) , E)
pour toutnk ,
ou encore prouvons queDn [u(g,F)] . X
converge vers 0 dansLn (E3 , E ) , lorsque X
est un filtre convergeant dans E .Compte
tenude la
partie
a , cela résulte immédiatement del’expression
donnée aucours de la
démonstration
de laproposition 6,
pour toutpoint x
deE ,
de
Dn (u. [g , f])(x).
c ) Soient g | Ck (E1 , E)
etWF| Ck (E2 , E). De même u(g , F)
converge vers 0 dans
Ck (E3 , E) 17
THEOREME 4. Soient
E, F,
G troiseqlc. L’application
decomposition
de
Ck (G , F) X Ck (F , E)
versCk (G , E)
estC0 ( c’est-à-dire
con-tinue) .
A . Compte
tenu de la formule de Ver Eeckequi
donne les kpremières
différentielles de
g . f
en fonction des kpremières
différentielles de get
f (voir proposition 6 ),
laproposition
estévidente. V
Désormais
E , F ,
G sont deseqlc. On
supposeratoujours
Féqua-
ble. Convenons aussi de
désigner
par el’application d’évaluation
deL ( G , F ) X F
versG ,
par e’l’application
d’évaluation deL (L (G , F) , F ) X F
versL (G , F) ,
et enfinpar b l’application
decomposition
de
L (G , F) X L (F , E)
versL (G , E) . Alors,
convenons quee , e’ ,
et bseront les
applications
associées à e , e’ et b de la même manière que dans laproposition
11 on associe ù à u . Notons enfin que cdésignera touj ours l’application
decomposition
deCk (G , F) X Ck ( F , E )
ou deC k+p (G , F) X Ck (F , E)
versCk (G , E) ,
tandis que c’ seral’ap- plication
decomposition
deCk (L (G , F) X Ck (F , E)
versc (L(G,F),£J.
PROPOSITION 12.
Soit g
un élément deC k+1 (G, F). Désignons
par g *l’appl ication de Ck (F , E)
versCk (G , E) déf inie par f - g . f .
C’est une
application dif férentiable
en toutpoint
dee k ( F, E )
telle que l’on aitD (g*) (f) .O = e (Dg . f , O) pour
toutpoint f
deC (F, E)
ettout
vecteur O
deC k ( F , E ) .
6.
Soitf
unpoint
deC k ( F, E ; .
Notonsr l’ application Rg* (f)
deC k (1, E)
versCk (G , E)
définie par:et prouvons par récurrence
sur k
que c’est uneapplication
tangente à 0en 0 pour tout
f .
a) Supposons
que k = 0 . Soient5: et X
des filtres convergeant res-pectivement
dansCO (P, E)
et E . Prouvons que8r (W , F) . X
convergevers 0 dans G ,
Or,
pour tout nombre réel t , pourtout et
appartenant àC0 (F , E)
et toutpoint
x deE, 8r (t , O) . x = 8 R g (f(x))(t , O (x)),
en sorte que
8r(W , F) . X
contient8 [Rg( f(X))] . (W , F (X)). D’après
la section 5-3-5 de
[2] ,
et compte tenu du fait que pour toutpoint x
deE et tout vecteur h de
E ,
le
filtre 0 [Rg (f(X))] . (W , F (X))
contient le filtre convergeant vers 0 dans G suivant:8r (W , F) . X
contenant un filtre convergeant vers 0 dans G converge lui-même vers 0 dans G .b ) Supposons
l’assertion du début vraie à l’ ordre k etprouvons -la
à l’ordre k+1 . Par
hypothèse
gappartient
àC k+2 (G , F ) . Soit ?
unfiltre convergeant dans
C k+1 (F , E) ,
et prouvons que8r (W, F)
con-verge vers 0 dans
C k + 1 (G ,
E ) .Compte
tenu de lapartie
a , il noussuffit de mon trer que
D (8r (W , F))
converge vers 0 dansCk (L (G , E) ,
E ) . Rappelons
d’abord la définition del’opéra teur 6
dont nous auronstrès souvent besoin par la suite. Si
f
est uneapplication
d’uneqlc E1
vers un
eqlc E2 ,
ondésigne
parAf l’application
deE1 X E1
versE2
définie par:
(x, h)-> f (x + h)- f (x) .
Cecidit,
étant donnés un nombreréel t et un
élément 1J
deC k+1 (F , E) ,
calculons la différentielle dee r ( t, 1J)
en toutpoint
x de E. C’estl’application
linéaire continue de E vers G définie par(si t / 0 ) :
Somme toute
On en déduit que:
r’
désignant l’application
associée comme audépart
àD g
etf ,
autrementdit
l’application
deCk (F , E)
versCk ( L (G , F) , E)
définie par:Il est alors évident que le filtre
D [8r (W , F)]
contient le filtreVu
l’hypothèse
derécurrence, l’ application (D g) *
deCk (F , E)
versC
k (L (G , F) , E)
définie parf ->D g . f
est différentiable en toutpoint
de
C k ( F , E ) .
Comme elle est enparticulier
différentiable enf ,
le filtre8r’ (W , F)
converge vers 0 dansCk ( L (G , F) , E) .
Deplus
la dif-férentielle de
(D g)*
est continue deCk (F , E)
versL ( Ck ( L (G , F) ,
E ) , CfF, E )) comme
on le prouve facilement. On en déduit que( D g )
*est une
application C .
Il est alors immédiat queA (( Dg )*) . (f , WF)
converge vers 0 dans
l’espace C k ( L ( G , F ) , E) .
Comme b estcontinue,
converge vers 0 dans
Ck (L ( G, E ), E)
ainsi queD [8 r ( W ,F) . 0
On voit facilement que g
* est une
application C1
deC k ( F , E )
vers
Ck(G, E ) .
COROLLAIRE. Si g
appartient
àCk+p(G, F),
alorsg*
estCP.
A .
On vient de montrer laproposition lorsque p
= 1 . Admettant maintenant laproposition
à l’ordrep ,
on la démontre facilement à l’ordrep+ 1 .
Eneffet,
on prouve queD (g *)
estCp . 0
Admettons que l’assertion
indiquée
au début duchapitre
sur ladifférentiabilité de la
composition
soit vraielorsque
G est un espace vectoriel admissible. Il résulteimmédiatement
du corollaireprécédent qu’elle
est encore vraielorsque
G est un espace affine admissible. Ceciexplique
que désormais G seratoujours supposé
espace vectoriel admis- sible.Convenons de
désigner
parc2 l’application
deC k ( F, E )
versl’espace L (Ck (G , E), C k+1 (G , F)) (ou vers L (Ck (G , E) , C k+p (G ,
F ) )
sip>0)
définie parc2 ( f ) = f *, où f *
est donné parf *( g ) = g . f
pour tout
élément g
deC k+ 1 (G , F) .
TH EOREME 5.
L’application
decomposition
deC k+1 (G, F) X Ck (F, E)
vers
C k (G , E) ,
c , estdifférentiable
en toutpoint
deL’espace produit
C k+1 (G , F) X C (F , E), et sa différentielle en ( g, f )
est telle queDc (g , f). (V , O) = e (Dg .f , O) +V. f pour
toutcouple (V, O)
de vec-teurs de
C k+1 (G , F) X Ck (F, E).
A.
c estpartiellement
continûment-dérivable en toutpoint (g , f)
deC k+1 (G , F) X Ck (F , E ) .
Eneffet, l’application f *
est linéaire conti-nue de
C k+ 1 ( G , F )
versC k ( G , E ) ,
donc estcontinûment-dérivable
en tout
point
deC k+1 (G , F) . Quant à l’application
g* de
Ck (F , E)
vers
Ck (G, E) ,
on a démontré dans laproposition
12qu’elle
était dif-férentiable en tout
point
deCk (F , E) .
Comme les différentielles par- tiellesDic
etD2 c
sont continues deC k+1 (G , F) X Ck (F, E)
versL y (Ck (G , E) , C k+1 (G , F))
etLy (Ck (G , E) , Ck (F, E)) respecti-
vement,
d’après
lespropositions
8et 2,
c estB-différentiable. V
Nous allons maintenant prouver que
c2
est continue deCk ( F, E )
vers
L (Ck (G , E) , C k+1 (G , F)).
L E M M E 1.
Soient 9
unfiltre quasi-borné
deC k+1 (G,
F),F
unfiltre
convergeant vers 0 dans
C k ( F , E )
etf
un Pl ément deC k ( F , E ) .
Alors lefiltre
R( g*) ( f ) . F
converge vers 0 dansC k ( G , E ).
.
Le filtre[R ( g *) (f)] . F°
contient( D [R ( g *) ( f )] F ° . F° ) 0-.
Ceci
dit,
pour tout g appartenant à C k +1
( G, F)
et toutélément O de Ck (7 , E).
Pour tout
élément O
deCk (F , E) ,
On en déduit que
( D [R (g *) (f)] F° .F°)°-
contient le filtre suivant:Il converge donc vers 0 dans
Ck ( G E ) .
Il est alors immédiat que les filtres[ R (g *) (f) 1 . cf"
et[ R (g *)(f) 1 F
convergent vers 0 dansck ( G, E). ’7
PROPOSITION 13 .
e2
est continue deCk ( F , E)
vers L( C k ( G , E ) ,
C k+1 (G , F)).
A . Soient 9
un filtrequasi-borné
deC k + 1
(G , F ) , 5
un filtre con-vergeant vers 0 dans
ek(F,E) et i
un élément deC k ( F, E ).
Prou-vons que le
filtre 6 c2 (f , F) , g
converge vers 0 dansCk ( G , E ).
Com-me, pour
tous V et 0
éléments deC k+l ( G, F)
etC k ( F, E ),
le
filtre 6 c2 (f , F) . g
contiente ( Dg. f , F)+
R(g*) (f) . F . Compte
tenu du lemme
précédent,
on en déduit que lefiltre A c2 (f , F) . g
con-verge ver s 0 dan s
Ck ( G , E) . Bl
THEOREME 6. c est une
application C1
deC k+1 (G , F) X Ck (F , E)
vers
Ck ( G , E) .
A .
C’ est uneconséquence
immédiate des théorème 5 etproposition 13. 0
Nous allons maintenant démontrer que c 2 est une
application C p
LE MME 1. Soit
f
unpoint
deCk (F , E).
Pour toutvecteur O
de
Ck (F, E),
convenons dedésigner par r (O) l’application
deC k+2 (G , F)
versCk (G , E) donnée par
pour
toutélément Ç
de .Si g
est unfiltre quasi-borné
’
et 5:
unfiltre convergent
deCk (F , E ),
alors lefiltre 8r ( ru, F). g
converge vers 0 dansC k (
G,E ) . A .
Soitc2 l’ application
deC k ( F, E )
vers ltenant à
C k (
F ,E )
et tout élémentg’
deC k+1 (
L( G , F) , F ) .
C’ estune
application
continue f voirproposition 13 ). D’après
la section 5-3-5de [2 J,le
filtree r ( W , F) . g
contenant le filtre0
R(g *) (f) . (ül, F)
contient aussi
[D [ R ( g*) (f)] df1) F]°-
Remarquons
quepour tout élément appartenant à
en sorte que suivant:
D’après
cequi précède
le filtre1
. Il converge donc vers 0
dans
, ainsi que le filtre
L E M M E 2 .
c2
est uneap p lication
(6 .a ) Commençons
par démontrer quec2
est différentiable en toutpoint
de
Ck (F , E) .
Soitf
un élément arbitraire deCk (F , E) ,
et prouvons quec2
est différentiable enf . Compte
tenu depour
tout f
appartenant àC k+2 (G , F )
et toutvecteur O
deCk (F , E ) ,
il nous suffit de prouver que
l’application D c2 ( f )
deCk ( F , E )
versdonnée par
pour tout vecteur
et
deCk (F , E)
et toutpoint V
deC k+2 (G , F)
est
continue, l’ application R c2 ( f)
deC k ( F , E )
versL ( Ck (G , E), C k +2 (G , F) )
donnée parR c2 ( f ) ( O ) . V = R ( V*) ( f ) . ¢
pour toutpoint V
deCk+2 ( G, F )
et tout vecteur(O
deCk (F , E)
étant tangente à 0 en 0d’après
le lemme 1. Or il est immédiat queD c2 ( f )
est con-tinue.
b )
Nous allons maintenant démontrer que ladifférentielle D c2
dec2
est une
application
continue deC k ( F , E )
versl’ espace
suivant’Soient 9
un filtrequasi-borné
deC k+2 (G, F) , 93
un filtrequasi-borné
de
C (F, E) ,
un filtre convergeant vers 0 dansC (F , E) ,
etf
un élément de
C k ( F, E ) ,
Prouvons queconverge vers 0 dans
Ck ( G, E ) .
Pour toutpoint 1./1
deC k+2 (G , F)
et tous
vecteurs O et cp
deC k ( F , E ) ,
d’après
laproposition
12. On en déduitCe
qui précède
montre que le filtre[Dc2 (f + F) - Dc2 ( f )] (B). g
contient
(e’(e’ ( D (2) g . f , F) + R ( ( D g ) ) ( f ) . F , B) .
Or ce dernier f iltre converge vers 0d’ après
le lemme 1 .V
P R O P O SIT IO N 14.
c2
est uneapplication CP de Ck (F , E)
vers 1"es-pace L (Ck (G , E) , C k+p+1 (G , F)).
A .
Nous avonsdéjà
démontré laproposition lorsque p
= 0 .Supposons-la
vraie à
l’ordre p
etprouvons-la
à l’ordrep+1 .
Poursimplifier
nousposerons
En vertu du lemme
2, c2
est uneapplication C 1
deE1
versL (E3 , E2) .
Prouvons que D
c2
est uneapplication
ou
mieux,
quel’application c2
deEl
versdéfinie par
est
CP .
Soient77.
et03C02
lesprojections
deE2 X E1
surE1
etE2
res-pectivement.
Convenons dedésigner par e l’application
del’espace produit
vers L
(E3 ; E2 , E1)
définie par:C’ est une
application
bilinéaireéquable.
Soitc2 l’application
deE1
versL (E5 , E4)
donnée parc’2 ( f ) . g’ = g’ . f .
C’ est une fonctionCp ,
laproposition
ayant étésupposée
vraie àl’ ordre p .
Soit par ailleurs Dl’ap- plication
linéaire continueg->Dg
deE2
dansE4 . L’ application
D* deL (E5 , E4)
versL (E5 , E2)
définie par l-> l.D est aussi linéaire con- tinue doncC °° .
Cecidit,
notons quec2 ( f ) = e . [c’2 ( f ) . D . 03C02,03C01]
pourtout élément
f
deE1 ,
en sorte quec2 = e . [r2 ,r1] ,
si’Tl
estl’ap-
plication
deE1
versL (E1 , E1)
constante sur l’identité deE1
et sir2 = D*. c’2 .
On en déduit quec2
estep B7
THEOREME 7.
L’application composition
c deC k+p (G , F) X Ck (F , E)
vers l’espace Ck (G , E)
estcp.
6.
Nous avonsdéjà
démontré le théorèmelorsque p = 0 (voir
théorème4).
Supposons
le théorème vrai à l’ordrep
etprouvons-le
à l’ordrep + 1 .
Posons pour
simplifier
On sait
( voir
théorème6)
quel’application composition
c deE2 X E1
vers
E3
estC 1 .
Prouvons que sa différentielle D c est uneapplication CP
deE2 X E1
versL (E3 , E2 X E1) .
Convenons dedésigner par 7T2
et
03C01
lesprojections
deE2 X E1
surE2
etEl respectivement.
Soient’TT 2
et 77. 1 lesapplications
deL (E3 , E2)
etL (E3 , El)
versl’espace L (E3 , E2 X E1) définies par l2
->l2 . 03C02
etpar
->l1 . 03C01 .
·Ce sont des
applications
linéaires continues. eappartient
àl’espace
L (E3 ; E5 , E2) .
Nousdésignerons par e
l’élément del’espace
L ( L (E3 , E2) , E5) qui
lui est associé.L’ application composition
deE4 X E1
versE5 ,
que nous écrironsc’ ,
est
C p ,
le théorème ayant étésupposé
vrai àl’ordre p .
On sait quepour tous
points
get f
deE2
etE1
ainsi que pour tousvecteurs V
etqb
deE2
etEl .
On en déduitoù j désigne
l’identité deEI , D l’application canonique
deE2
versE4 qui
à une fonction associe sa différentielle. Cequi précède
montreque D c est une
application CP , puisque c2
est uneapplication C p
en vertu de la
proposition 14. V
On a ainsi démontré que
l’application composition
del’espace
c k+p (G , F) X Ck (F , E)
versCk (G , E)
estCP
siE, F,
G sontdes espaces affines admissibles et si F est
équable.
Désormais
E , F , G désigneront
des espaces affinesadmissibles
et X un ouvert de E . On supposera
toujours
Féquable.
On aurait pu en fait prouver que
l’application composition
deC k+p (G , F)X Ck (F , X)
versCk (G , X)
estCp ,
etmême,
si E estde dimension
finie,
quel’application composition
deltespace produit
C k+p (G , Y) X Ck (F , X)
versCk (G , X)
estC p , où Ck (Y , X)
dé-signe
l’ouvert deCk (F, X )
formé des fonctions à valeurs dansY,
siY est un ouvert de F .
Ceci
dit,
on prouve sensiblement comme dans[ 2 ]
les résultatssuivants:
a) L’application
d’évaluation deCk (G, Y) X Y
dans G estC
b) L’ application composition
deCoo (G , F) X C oo (F , X)
verseoo (G, X)
estcoo.
c ) 6’
est unisomorphisme
linéaire continu deCoo (G , X x Y)
surC oo (Coo (G , Y) , X)
pourvu que E comme F soitéquable, e désignant l’application
deCoo (G , X x Y)
versC oo (C oo (G , Y) , X)
donnée par8f (x) . y = f (x, y) .
On suppose iciE , F ,
G espaces vectoriels admis- sibles.On démontre facilement à l’aide des lemmes
qui précèdent
le thé-orème de corrélation que, si
f
est uneapplication
e 00 deI’ eqlc EI
vers
l’ eqlc E2 ,
alorsf
est uneapplication
Coo deE* 1
versE2 ( où
E,
etE2
sont deseqlc
admissiblesarbitraires).
On en déduit quel’ap- plication composition
deCoo*(G , F) X Coo *(F , E)
versC oo *(G , E)
est C °° et que
C oo*(G , E X F)
etC oo *(C oo *(G , F ) , E)
sont isomor-phes,
siE , F ,
G sont des espaces vectoriels admissibleséquables.
Il en découle immédiatement la
proposition
suivante.PROPOSITION 15. Soit C°° la
catégorie
desapplications
C°° entreespaces
vectoriels admissibleséquables,
et soit D lefoncteur
deC oo > C (Coo)*
vers C °°surjacent
aufoncteur homomorphismes
tel queD (F , E) = Coo *(F , E)
pour toutcouple d’objets
deC oo .
Alors(C"0, D )
est une
catégorie
tensoriellement dominée et C oo est unecatégorie
car-tésienne fermée
( voir [6 1 ).
6. THEOREME DE FROBENIUS
Suivant
une méthodeindiquée
parJ.
A. Leslie(voir [7]),
nousallons
généraliser
le théorème de Frobenius.L E M M E 1. Soit F un espace de Banach. Soient
S1 =[0 , a1] ,
oùa1 > 0 ,
un
segment
de R et V une boule ouverte de F de centre 0 de rayon r, et soit T uneapplication lipschitzienne
et en deSI X
V vers L(
F ,R ) .
Désignons par
Tl’application
deS1 X V X R
dans Fdéfinie par
(
x , y,h )
- T( x,
y).
h .Supposons
T( Si
X v XSi )
borné dans F .Alors il existe une
unique application cn+1,
disonsf,
deS0 = [0, a. 1 ,
où
a0 = Sup {da1 | T ( S1 X V X [0 , d])
inclus dansV/2},
dans Vtelle que
f (0) = 0
et queDf (x) = T (x , f (x)) pour
tout élément x des0.
0.
PosonsOn a
a0 . L r/2.
En effetet
T ( x,
y,a0) appartient
à l’ adhérence de V / 2 pour tout élément( x, y )
de
So
XV , puisque T ( x,
y,d) appartient
à V / 2quel
que soit 0 da0.
Comme
a0.
L r ,d’ après
le théorème deCauchy (voir [8]),
il existeune
unique application C1
deSo
dans V telle quef (0)
= 0 et queD
f (x)
=T ( x , f (x) )
pour tout élément x de50’
. On prouve par récur-rence que
f
est uneapplication C n+1 .V
L E M M E 2. Soient F un
espace
de Banach et Sl’espace
de Banachqui
a
R2 pour
ensemblesous-jacent
et dont la norme estdéfinie par
||
(x, y)
Il =x 1 + 1 y 1 quel
que soit( x, y )
élément deR 2 .
PosonsSi - [0 , a] X [0 , b] (où
a>0 etb > 0 );
soit V une boule ouverte de F de centre 0 de rayonf3,
et soit T uneapplication lipschitzienne
et Cn de
Si
X V dans L(
F,S) . Désignons par T l’application
deS1 X VXS
dans Fdéfinie par ((x, y), z, h)
-T((x, y), z), h . Sup- posons
que T( S1 X
V XSI)
soit borné dans F .Enfin supposons
quel’expression
soit
symétrique
en h et kpour
tout élément( (x, y ), z)
deSi
X V .Alors il existe une
unique application Cn+1 ,
disonsf,
del’espace
S0 =[0 , a0] X [0 , a0] dans
V telle quef (0) = 0
et quepour
toutél ément
( x , y)
de(avec
A .
Pour tout élément(x, y ) de S0 ,
nousdésignerons
parT (x, y ) l’ap- plication lipschitzienne
etC1 de I X V, où I = [0, 1] ,
dansL ( F , R )
donnée parpour tout
point ( f , z )
deI X V ,
et parT ( x , y ) l’ application
deIXVXR
dans F
canoniquement
associée àT ( x , y ) .
Remarquons
que, sif
est uneapplication C 1
deSo
dans V telle quef (0) = 0
et queD f(h) = T (h , f (h))
pour toutélément h
deS0 ,
alorsl’ application g ( x , y )
de I dans V définiepar f (§ (x, y))
estla solution de
l’équation
différentielleDz = T (x , y) ( § , z) qui
s’annuleen 0. On en déduit que
f ( x , y ) = g ( x , y ) 1
estparfaitement
déterminé.Donc s’il existe une
application C 1 ,
disonsf , de So
dans V telle quef (0) = 0
et queD f (h) = T (h , f (h))
pour toutélément h
deS0 ,
alorscette
application
estunique.
L’application T ( x , y )
de 1 X V dansL ( F , R )
estlipschitzienne
et C1.De
plus T(x,y)(IXVXI)
est borné dans F.EnfinT(x , y)(I x V x I), qui
est inclus dansT ( S1 X V X S0) ,
est inclus dans l’adhérence de V / 4 donc dans V / 2 .D’après
le lemme1,
il existe uneunique application g ( x , y )
de I dans V telle quepour tout
élément e
de I .Posons
et prouvons que
an.
2 L03B2.
Si d est un nombre réelpositif
non nul telque
T(S1 X V X [0 , d] 2) = dT (S1 X V X I2)
soit inclus dansV / 4 ,
alors
T(Si X V X I2)
est inclus dans V / 4d . On en déduit immédiate-ment que, si B
désigne
la boule unité de centre 0 dansS-,
alorsT (S1 X V) . B ,
doncT (S0 X V). B,
est inclus dansV / 2d ,
en sorteque
L 03B2/2d .
Ainsi 2 d L est inférieur ouégal
à03B2
pour tout d2 d0 ;
On prouve alors
( grâce
au même raisonnement que celui utilisédans [9 ]
pour démontrer le théorème de
Frobenius)
quel’application f de S 0
dans
V,
définie par( x , y ) ---> g(x , y)1,
est uneapplication C 1
telleque
f(0)=0
et queD f(x , y)=T((x , y) , f(x , y))
pour toutpoint (x, y)
de S0 .V
THEOREME DE FROBENIUS. Si G est un espace localement-convexe
et z un
point
deG,
convenonsd’appeler disque
en z tout translaté en zd’un
voisinage
convexeéquilibré
de 0 dans G .Soient F un
espace
de Banach et E unespace
localement-convexesépa-
ré. Soient U et V des
disques
ouverts de E et Frespectivement
enxo
ety0 ,
et T uneapplication C n ,
oùn > 1 ,
de U X V dans L(F, E).
Supposons
quel’expression
soit
symétrique
relativement à h et kpour
toutpoint (x, y)
de 11 X V . Alors il existe uneunique application C n+1,
disonsf,
d’undisque
ouvert
Uo
de E enxo
, inclus dansU,
vers V telle quef (x0) = y0
et que
D f(x) = T (x , f(x)) pour tout point
x deU0 .
A .
Nous supposerons poursimplifier que x0
= 0 et quey0 = 0.
Dési-gnons par T
l’application
de U > V X E dans Fcanoniquement
associéeà T.
Par
hypothèse dT / dF
est uneapplication
C 0 de U X V versl’espace
L (L ( F, E ) , F).
On en déduitqu’il
existe desdisques
ouverts U et Vde E et
F ,
inclus dans U etV ,
telsque [d T / d F (V X V). B1] .
Ilsoit inclus dans une boule fermée
Bk, (de rayon k ),
oùBI désigne
la boule fermée de F de centre 0 et de
rayon 1 .
On supposera que Vest une boule ouverte, pour
simplifier.
Comme T est uneapplication
A A A
continue de U X V X E dans
F ,
on peut supposer queT (U X V X U)
est borné dans F . Soit alors r un réelpositif
non nul tel quer T (U X V X U)
1B A
soit inclus dans V / 8 . Nous
désignerons par U l’ ensemble U fl r U
etpar
U0
l’ensemble U / 4 .Pour tout élément x de
U ,
notonsTx l’application
de 1 X V dans l’es- paceL ( F , R )
donnée parT’x (r , a) . 1 = T (r x , a , x) quel
que soitl’élément (r , a) de 1 x V , C’est une
application lipschitzienne
etC’
de I x V dans
L ( F , R )
telle queT x (I X V X I)
soit inclusdans
T (U X V X U)
donc dansr T (U X V X U)
et dansV / 2 ,
siTx désigne
l’application
de1 x V x R
dans Fcanoniquement
associée àTx . D’après
le lemme
1 ,
il existe uneunique
fonctionC n+1 , disons gx ,
de 1 versV telle que
gx (0) = 0
et queD gx (r) = Tx (r, gx (r))
pour tout élément’T de l. Il est évident que pour tout t
v
appartenant à 1. On en déduit
donc
gx ( at ) =S0 Tax (r , gx (ar) , 1) dr pour tous éléments a et t de I.
Mais
alors,
si h estl’application
de 7 dans V définie part ---> gx ( at ) ,
h est une
application C
telle queh (0) = 0
et que, pour tout t ap- partenant àI , D h (t) = T ax (t , h (t) ) .
On en déduith = gax.
En consé-quence gx ( at ) = gax (t)
pour toutpoint
x de U et tous éléments a ett de 1 .
Désignons
parf l’application
de U dans V définie parx
--->gx (1).
On aImaginons qu’il
existe une fonctionC n+1 ,
disonsf’ ,
deUo
dansV
telle que
f’( 0 ) = 0
et queD f’(x) = T (x , f’ (x) )
pour tout élément xde
UO’
Pour tout élément x deU0 , désignons
parg’ l’application
deI dans
V
définie par t -->f’ ( t x ) .
C’est uneapplication C n+1
telle quegx ( 0 ) = 0
et queD g’x ( r ) = Tx ( r , g’x (T) )
pour tout ’T de 1. On endéduit
g’ - gx ,
en sorte quef’ ( x ) = f ( x ) .
En
conclusion,
sif
est uneapplication Cn+1
deU0
dansV
telle quef( 0 )
= 0 et queD f( x ) = T ( x , f( x ) )
pour tout élément x deU0,
alorsc’ est
l’unique
telleapplication.
Prouvons maintenant que
f
est uneapplication C1
deUo
dans V telleque
f(0)= 0
et queD f (x) = T (x , f (x) )
pour tout élément x deU0.
Par récurrence on
pourrait
alors facilement prouver que c’est une fonc-tion
e n+ 1 .
Soientx1
etx2
deux éléments arbitraires de U /2 . Dési- gnonspar A l’application
deI2 X V X R2
dans F:et
par A l’application
deI2
x V dansL ( F, R 2 ) canoniquement
associée.A est une
application lipschitzienne
eten de I2 X V
versL (F , R2 )
isomorphe
àF2 .
Deplus A (I2 X V X [0 , 2]2)
est inclus dans l’ensem- ble2A (I2 X V X I2),
donc2T(UXVxU)
et dans2r T (U X V X U).
On en déduit que
A (I2 X V X [0 , 2])
est inclus dans2 r T (U X V X U) ,
donc dans
2 V / 8 ,
c’est-à-dire dans V / 4 .D’après
le lemme2,
il existeune
unique
fonctionC n+ 1 ,
disons g, de12
dans V telle quepour tout élément
(s , t)
deI 2 .
Pour tout élément( s , t )
de7
, dési-gnons
par g’sx1 + tx2 l’application
de 1 dans V définie parg(rs, rt ),
C’est une
application C n+1
telle quepour tout élément T de I . Ceci montre que en sorte que
g ( s , t )
estégal à /(sx1 + sx2)
pour tout élément( s , t )
de7
.En
résumé, l’application
g deI2
dans V définie parest une
application C n+1
telle quepour tout
élément (s , t) de I2 .
Il est dfaiUeurs évident’que:
v
Ceci
dit,
siyl
ety2
sont despoints
deUO’
alorssont des éléments de
est
égal
àdonc à
On déduit immédiatement de ce
qui précède
quef
est continue deVo
dansV ,
car,T (U X V) . U
étant borné dans F et U ouvert dansE , T ( U X V)
est
équicontinu.
Soient maintenant x unpoint
deUO ) h
un vecteur deE ,
et t un nombre réel tel que x + t happartienne
àuo
.D’après
cequi
précède,
et sit t- 0 ,
Ceci montre que
f est
uneapplication
B-différentiable surU 0
telle queD f (x) = T (x , f (x) ;
pour tout
point x
deU 0 .
C’ est donc uneapplication C 1 .
07.
ESPACES PSEUDO-TOPOLOGIQUES
Nous dirons
qu’un
espacequasi-topologique
X estpseudo-topo- logi que
ssi un filtreQ
sur X converge vers un élément x de Xlorsque
tout ultrafiltre
contenant 8
converge vers x . Lespseudo-topologies
ontété introduites par Gustave
CHOQUET [ 11 ] , qui
a énoncé le théorème suivant pour les espacestopologiques.
La démonstrationqui
va suivreest due à Armando MACHADO
( elle figure
dans un texte de cet auteur nonencore
publié ).
THEOREME 8. Soient Y un
espace pseudo-topologique
et X unespace
quasi-topologique. Alors k(Y , X)
est unespace pseudo-topologique.
A .
Soitf
un élémentde C (Y, X ) . Soit F
un filtresur C (Y , X)
ne con-vergeant pas vers
f dans Ck (Y , X) .
Nous allons prouver l’existenced’un
ultrafiltre 9 contenant ?
et ne convergeant pas versf .
Soit
donc X
un filtre convergeant vers unpoint
x dansX ,
telque -’f X
ne converge pas vers
f ( x )
dans Y. Alors il existe unultrafiltre ’Y
con-tenant Fx
telque y
ne converge pas versf (x) . Quels
quesoient cp
ap- partenantà 5: , A
appartenantà X
et B appartenant ày,
posonsOn voit
que O (B , A)
est nonvide, puisque B n O (A) , qui appartient
à-(,
est non vide.Désignons
parF’
le filtre ayant pour base l’ensembledes 0( B, A). Soit 9
unultrafiltre quelconque
contenant?’ donc F.
Raisonnons par l’absurde.
Supposons que 9
converge versf
dans l’es-pace Ck (Y , X) . Comme §X
converge versf (x)
dansY ,
lefiltre y
ne contient
pas 9X.
Il existe donc deséléments O de §
et A deX
tels
que Ù(A ) n’appartienne
pas à’M. Comme ’M
est unultrafiltre,
onvoit que
Y - O(A) appartient
à’Jj. Soit O
un élémentquelconque de F.
Les
ensembles et O (Y - O (A) , A)
sont tous deux des élémentsde g.
Si l’on tient compte
de OnO (Y -O (A) ,A) =O,
on voit quee5
appar-tient
à g ,
cequi
est uneabsurdité
THEOREME 9. Soient F un
espace
vectorielpseudo-topologique
et Eun
espace
vectorielquasi-topologique.
AlorsL (F, E)
est unespace
vec- torielpseudo-topologique.
A .
La démonstration estanalogue
à celle donnée ci-dessus(où
l’onprend
f = 0). V
Reprenons
leshypothèses
du théorème 9. Il est immédiat queL (n) (F, E)
etLn (F , E)
sont des espacesvectoriels pseudo-topolo- giques
pour tout entier n .DEFINITION 7. Nous dirons
qu’un
espacequasi-topologique
X est com-pact
si tout ultrafiltre sur X converge dans X.Lorsque
X estpseudo-to- pologique,
on retrouve la notiond’espace
compact donnéedans [ 1 ] .
Soit désormais E un espace vectoriel
quasi-localement-convexe.
Nous
désignerons
par T latopologie
localement-convexesous-jacente
àE et
par It
le filtre desvoisinages
de 0 dans ’r.Si 0
est unepartie
deE ,
nousdésignerons par
sonenveloppe
convexeéquilibrée.
SiQ
est un filtre surE ,
nousdésignerons
parQ
le filtreengendré
par lesenvelop-
pes convexes
équilibrées
des éléments dea.
PROPOSITION 16. Soit B une
partie
de E et soit(ai)i EI
unefamille
finie
d’éléments de B . Posons H= {ai|
iEI} . Alors, quel
que soitO appartenant
àID B,
il existe unefamille finie (x
E J d’éléments de H telle que H soit inclus dansA .
Soit F le sous-espace vectoriel de Eengendré
par B . Pour tout réel, 6B
est unepartie
convexesymétrique
absorbante de F . On en déduitque WB/F
est inclus dans le filtre desvoisinages
de 0 pour la topo-logie
fine de F. Ceci montre que, si G est le sous-espace vectoriel de Fengendré
parH , alors ru B /
G est inclus dans lefiltre U/
G des voi-sinages
de 0 pour latopologie canonique
de G . Comme H estprécompact
dans T,
quel
que soit V élément deU / G,
il existe une famille finie(xj) jEJ
d’éléments de H telleque H
soit inclus dansjEJU xj +O .
On endéduit immédiatement la
proposition cherchée
DE FINITION 8. Nous dirons
qu’une partie A
de E estprécompacte
dansE ssi on peut trouver un filtre
Q
convergeant vers 0 dans E( appelé filtre de A -précompacité ) possédant
lapropriété
suivante:quel
que soitO appartenant à a,
il existe une famille finie( ai ) iEI
d’éléments de A telleque A
soit inclus dansiU ai + O .
PROPOSITION 17.
Sup posons
que E soit unespace
vectoriel admissibl e.Soit K un ensemble
précompdct
et borné. Alors K estprécompact.
A.
Soit(Ï
un filtre deK -précompacité.
Soit8
un élément deE)K+(Ï.
Il
existe
appartenant àCi,
convexeéquilibré, et S
K appartenant àW K
tels
que 6K + O
soit inclus dans8 .
Soit( ai ) i EI
une famille finie d’élé-ments de K telle